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    Jeune Femme
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    L?c!s_H00d
    L?c!s_H00d

    178 abonnés 392 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 septembre 2017
    Un film de désespérée et plein de vie, une sorte de survival dans Paris où le classicisme du fond est surpassé par la forme. "Jeune Femme", primé à Cannes par la caméra d'or, est un film sur la solitude, le désespoir, où la vie a une part importante.

    J'ai eu la chance de discuter avec Leonor Seraille, car en effet, le film est dans un certain sens autobiographique et fantasmé. Si Leonor, sortie de La Femis, voulait faire de son héroïne une personne sans gêne, à l'inverse d'elle-même, l'évolution de Paula dans Paris est similaire à son parcours. Paris est une ville où l'on est anonyme, où l'on se perd. Mais "Jeune Femme" n'est pas totalement le reflet d'une génération, bien que la course à l’emploi, la débrouille financière ou la fracture sociale soient universels. Car on touche de l'intime, on a l'impression de connaître Paula depuis toujours, c'est une femme faite de mots. Là se trouve le point fort du scénario, qui devait au final faire un résultat filmique de 3h30. Paula est un personnage de papier, elle souffre de sa vie, on l'a poussé de rien dans sa jeunesse, seulement d'amour. Sa mère, l'a accepté, depuis sa jeunesse, mais elle est différente de Paula. Paula est folle, hystérique, bipolaire et délivre un message social ; elle pousse son entourage à leur extrême limite (la scène du médecin par exemple, où Paula diagnostique son docteur). Seulement, tout le monde ne vit pas comme cela, c'est en ca que le film n'est pas le reflet d'une génération, c'est le portrait d'une femme. Mais qu'est-ce qui a poussé Leonor a écrire un personnage d'une telle envergure ? Est-ce un personnage ordinaire pour elle ? Laetitia Dosch en tout cas, n'est pas ordinaire. L'histoire était écrite en pensant à elle (et réécrit pour d'autres comédiens), qui elle-même inspire du Gena Rowlands ou du Cassavetes. Ce qui est sûr, c'est que l'actrice joue à merveille, et porte ce film haut en couleurs, surprenant et captivant. Un film qui vieillira, car marqué par son temps et sa bande originale (très bonne), mais qui sera intéressant en tant que document d'époque et portraitiste.

    La réalisation est quant à elle plutôt convaincante et arrive à ne pas faire penser au manque de budget, grâce à une immersion complète et une intimité forte. Le montage est libre, tout comme Paula, constamment déchainée ; cette sensation de virevolter, de passer d'un moment de sa vie à un autre sans en comprendre comme on en est arrivé là se reflète, appuyant sur les personnalités de chacun des personnages, tous les plus complexes et attachants. Leonor a écrit ce moment de vie pour son diplôme de concours, tout en étant sous la dureté de son petit ami, la poussant à se dépasser, à intéresser le spectateur sur une histoire déjà vue. Si l'ensemble est réussi, il reste cependant quelques baisses de rythme, mais toujours reprises par une scène palpitante. Car le film est palpitant, et où la jeune femme passe, il n'en reste que tendresse et essoufflement.
    Christoblog
    Christoblog

    804 abonnés 1 657 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 novembre 2017
    Lors du Festival de Cannes 2017, il y eut peu d'occasion d'être décoiffé par un film énergique, au ton original. Jeune femme fut de celles-là.

    Dès les tout premiers plans (une porte fermée, un montage cut, une héroïne qui fulmine, une scène d'anthologie aux urgences), on sent que ça ne va pas bien se passer, que quelque chose est en train de dérailler sous nos yeux. Et, effectivement, la longue errance de Paula va s'avérer durant un long moment une sorte d'odyssée maudite.

    Peu adaptée aux relations sociales normées, menteuse par obligation et énervante par nature, la jeune femme que met en scène Leonor Serraille n'est pas très aimable, même si elle nous fait parfois sourire. Il faut la maîtrise absolue de la mise en scène pour faire passer la pilule d'une narration que d'aucun considéreront comme brouillonne.

    Ce qui rend le film attendrissant - et intéressant - c'est qu'il préfère mettre en scène la formidable énergie qui dynamise son personnage principal que ses états d'âme. Du coup, la trajectoire de Paula devient presque magique, et lorsqu'elle finit par rembarrer son ex, on ne peut qu'être admiratif devant les mérites de son irréductible opiniâtreté.

    Le film est aussi une découverte : on pressent que la personnalité de l'actrice Laetitia Dosch n'est pas si loin de celle de Paula, et qu'il faudra suivre sur la durée la carrière de ce trublion incendiaire.

    Explosif.
    Jmartine
    Jmartine

    162 abonnés 667 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 8 novembre 2017
    Caméra d’or à Cannes en 2017, première réalisation de Léonor Serraille, jeune diplômée de la FEMIS, « Jeune femme » présente les déambulations parisiennes de Paula, 31 ans, de retour à Paris après 10 années passées au Mexique avec Joachin, photographe qui , lassé de capter son image, finit par la pousser dehors alors qu’il lui doit sa célébrité. Elle se retrouve errante dans Paris , avec le chat de son ami, et erre de chambre d’hôtel miteux en chambre de bonne…elle croise sur son chemin une lesbienne qui la prend pour une autre, une mère célibataire et sa petite fille revêche qui la prend comme baby-sitter, un vigile noir diplômé en sciences économiques et quelques oiseaux de nuit quelque peu curieux…Elle tente de renouer avec son grand amour…Laetitia Dosch qui incarne Paula est de tous les plans, manifeste une énergie farouche et désordonnée, en colère contre le monde et contre elle-même, volontaire et instable mais difficile d’éprouver de l’empathie pour un caractère certes trempé mais passablement exténuant…Fallait-il faire de cette comédie fatigante la caméra d’or de Cannes ? On peut en douter… à moins que le jury n’ait voulu récompenser la performance d’une jeune actrice atypique…Personnellement je m’y suis ennuyé…
     Kurosawa
    Kurosawa

    567 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 11 octobre 2019
    "Jeune femme" est le premier film de Léonor Serraille, qui décide de donner une totale liberté à son actrice principale, Laetitia Dosch. Cette dernière a de l'énergie à revendre et parvient à certains moments à transcender des situations sur le papier convenues par la folie de son interprétation. Mais on connaît le danger à trop vouloir donner d'importance à un comédien en ce qu'il peut éclipser les autres. Il aurait vraiment fallu canaliser l'indéniable talent de Laetitia Dosch tant on ne voit qu'elle : les personnages secondaires n'ont du même coup aucune chance d'exister. Quand bien même le film se révèle parfois très juste sur la réalité concrète d'une jeune femme désorientée de nos jours – l'attachement au contemporain est net –, il demeure une vraie difficulté à faire émerger de la fiction parce qu'il manque au show Dosch une altérité qui la pousse dans ses retranchements – c'est ce qu'avait réussi Justine Triet dans "La bataille de Solférino" en offrant à l'actrice du répondant à travers Vincent Macaigne. "Jeune femme" est réussi dans ses moments où sont habilement distillés malaise et rire mais s'épuise à force de ne s'appuyer que sur son actrice principale, dont l’exubérance finit aussi par fatiguer.
    Thomas O
    Thomas O

    225 abonnés 5 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 novembre 2017
    Magnifique Jeune Femme interprétée par une Laétitita Dosch qui s'impose définitivement comme la personne à suivre, tandis que Léonor Serraile délivre un film d'une rare tenue pour un 1ère œuvre: on passe du rire à l'émotion, c'est grave avec légèreté, rythmé, cadrages au cordeau, musique entêtante.

    Un point de vue parfait sur notre monde d'aujourd'hui, d'une société nucléarisée, où nous sommes tous tellement isolés dans notre course au quotidien, avec cette Jeune Femme qui refuse de rentrer dans les clous et nous réunis.

    Une fée qui (re)fait le lien.

    A voir !
    nicolas t.
    nicolas t.

    57 abonnés 239 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 6 novembre 2017
    Sympathique portrait de femme hystérique, qui rentre peu à peu dans le rang...
    L'actrice est bonne mais assez insupportable, c'est voulu, mais souvent
    pénible à regarder. Mise en scène scolaire et scénario très convenu et déjà vu : l'idylle avec le collègue noir, les tensions mère fille et l'avortement final. Est ce que ça méritait la caméra d'or ?
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 319 abonnés 4 096 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 mai 2017
    Caméra d’Or au Festival de Cannes 2017, Jeune Femme est un long-métrage réalisé par une équipe technique exclusivement féminine. Le film met en scène une femme excentrique, chiante, caractérielle, franche, libre et un brin folle. Elle vient de se faire plaquer par Jacquim et n’encaisse pas du tout. D’ailleurs son médecin va passer un sale quart d’heure suite à un choc contre une porte. Le film est donc un portrait de femme au bord de la crise de nerfs. La caméra ne la quitte pas des yeux et montre la décadence d’une rousse aux cernes énormes qui n’est pas encore consciente qu’elle est seule et malheureuse. Car sous ses apparences de comédie, Jeune Femme est une douloureuse photographie d’une condition sociétale.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44
    dominique P.
    dominique P.

    825 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 novembre 2017
    La bande annonce m'a attirée et j'aime bien l'actrice principale.
    L'histoire m'a intéressée, cependant, j'ai trouvé que l'ensemble était un peu trop foutraque.
    Cela dit, cela ce suit sans déplaisir et il y a quelques moments sympas.
    A voir surtout si on une carte d'abonnement.
    Tumtumtree
    Tumtumtree

    161 abonnés 527 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 novembre 2017
    Un film bien plus sombre que ce que la bande-annonce laisse entendre. Paula est plus en mode "Sans toi ni loi" qu'en mode "Frances Ha". C'est particulièrement vrai dans les premières séquences où un certain malaise peut s'installer, surtout si vous avez connu ce type de personnes qui semblent elles-mêmes courir vers les emmerdes. Heureusement pour elle et pour nous, le monde est bien fait et l'humanité merveilleuse, donc elle trouve partout des gens prêts à accueillir sa folie douce. Cela permet de croiser des seconds rôles très bien construits et souvent attachants. Et puis nous finissons par être sauvés par l'idée que cet électron libre insaisissable peut lui aussi être aimé. Ouf. La comédienne principale est évidemment formidable ; son jeu est rempli de petits détails très justes. La mise en scène est vraiment soignée, particulièrement la lumière et la couleur, bravo. Et la bande originale pas mal du tout.
    soulman
    soulman

    81 abonnés 1 193 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 novembre 2017
    Une comédie assez déjantée, toujours sur la corde raide, flirtant avec le drame que le dynamisme de son héroïne parvient à repousser sans cesse. Un ton personnel qui renouvelle quelque peu le film "parisien", en mettent le doigt au passage sur les tares d'une ville de moins en moins accueillante.
    SYLVIE B.
    SYLVIE B.

    25 abonnés 195 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 novembre 2017
    Comment vivre ou survivre ? petits mensonges, petits boulots, rencontres pas toujours bienvenues. cette jeune femme se débrouille malgré les difficultés. une bien jolie interprétation.
    LaureP
    LaureP

    11 abonnés 199 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 14 novembre 2017
    Une vraie déception, je me suis laissée séduire par de bonnes critiques sur allociné, vantant une jeune-femme pleine d’énergie, un film dont on ressort avec le sourire. Et bien, pas du tout en ce qui me concerne! J’ai même hésité à sortir en cours de séance. Le personnage m’a agacée, je ne me suis pas du tout laissée emporter par cette histoire. Sorte d’Amos Kollek raté.
    prytherch
    prytherch

    10 abonnés 34 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 8 novembre 2017
    Pour être honnête dans ma critique, je suis resté jusqu’au bout du film : je ne sais pas comment j’ai fait, mais j’y suis parvenu.
    Tout d’abord, il n’y a pas de scénario, pas d’histoire, pas d’évolution : c’est platissime. Faut-il le préciser : rien dans ce film n’a généré une quelconque émotion...
    Ensuite, cette actrice : elle interprète une trentenaire déjantée, folle et menteuse. Elle ne joue pas mal, elle fait de son mieux... mais ça ne prend pas.
    Enfin la photo, la lumière : c’est affreusement laid.
    Un dirait un très mauvais court-métrage réalisé sans moyen... qui n’en finit plus.
    Je n’avais pas noté avant d’entrer dans la salle que ce film avait été primé à Cannes. Ce festival devient caricatural, à récompenser quoi ? L’original ? Les films sans scénario ?
    Bref : fuyez !
    Cinephille
    Cinephille

    149 abonnés 627 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 novembre 2017
    Encore un film sur lequel la critique s'emballe et qu'on aura parfaitement oublié dans 6 mois. On peut trouver l'omniprésence de Laetitia Dosch sympathique, on peut aussi la trouver pénible. On peut trouver le chat bien dressé si mignon, on peut aussi trouver le truc du chat un peu facile. On peut trouver cette nana de 30 ans attachante, on peut aussi avoir envie de lui flanquer un coup de pied aux fesses. Quant à la réalisation, pas grand chose à en dire. Un petit film oubliable donc.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 3 novembre 2017
    Paula, 31 ans, a l’air un peu paumée, mais sympa. Quand elle rentre à Paris après un séjour au Mexique, elle apprend que son jules la quitte et que sa mère ne veut plus la voir. La voilà donc sans domicile, sans job et sans le sou. Juste encombrée d’un gros matou sur les bras. Forcément les premières scènes de Jeune Femme ne sont pas gaies. Mais comme Paula assure qu’elle « sait s’adapter à tout », elle fait bonne figure et on la croit. Avant de se rendre à l’évidence : elle est coincée entre ses engagements et ses renoncements !
    Elle va bien vendre de la lingerie féminine, puis échanger du baby-sitting contre une piaule, mais son caractère direct et son côté foutraque ne résistent pas dans la durée. Et puis son bagout finit par épuiser les plus patients… Bref, Paula est une fille « borderline », comme d’autres avant elle : Frances Ha, Geni de Tous veulent le meilleur pour elle, Agathe de Queen of Montreuil ou Anna de Baden Baden. Toutes apprenties de la vie, qui se prennent « vents et râteaux » et se relèvent en souriant. Velléitaires têtues, fragiles perdantes.
    Pour son premier film, Léonor Serraille a réalisé un joli portrait de femme, touchant et plein de charme. Un portrait tout en rupture de ton où l’humour sert à dédramatiser le désordre intérieur de son héroïne. « Je suis attachée à ces tempéraments à la fois forts et vulnérables, dit-elle, trahis par leurs qualités, sublimés par leurs failles ». Paula, c’est Laetitia Dosch, actrice expressive et sincère. Scénario bien balisé, dialogues dynamiques et mise en scène brillante. Bref, la jeune réalisatrice a réussi avec panache son coup d’essai.
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