4,0
Publiée le 22 août 2009
Très bon film de Sydney Pollack avec un Robert Mitchum magnifique. L'histoire tiens le spectateur du début à la fin, nous permettant de découvrir le monde codifié des yakuzas. S'y mêle également des sentiments forts sur les liens familiaux. Au détour de certaines scènes, l'on sent que ce film a été une source d'inspiration pour Tarantino et son "Kill Bill", avec toutefois moins de retenue que son inspirateur.
2,5
Publiée le 17 août 2009
Bon film , mais certainement pas le meilleur de sydney pollack. L'histoire met un temps fou à se mettre en place , ce qui désempare le spectateur . Reste un final il est vrai impressionnant, et un robert mitchum égal à lui même.
2,0
Publiée le 7 février 2011
Si le début du film s’avère trop lent, que l’on se rassure, ce n’est qu’une façade, car après, tout s’accélère, sans parler de la superbe scène finale avec des combats d’arts martiaux !
Sydney Pollack est un réalisateur qui s’atèle à différents thèmes, différents styles, en témoigne sa filmographie où il alterne aussi bien entre le western : Jeremiah Johnson (1971), l’Afrique : Out of Africa (1986), l’univers des avocats : La Firme (1993), celui d’un architecte : Esquisses de Frank Gehry (2006) et ici, celui des Yakuzas !
Au programme, scénario riche et passionnant, mise en scène particulière et soignée, avec des acteurs incarnant parfaitement leur personnages (Robert Mitchum, Ken Takakura & Brian Keith). Sans oublier des chorégraphies impressionnantes pour un final des plus trépidant !
2,5
Publiée le 14 novembre 2012
Honorable film de Sydney Pollack, 20 ans après la Maison de Bambou, de Fuller, et 15 ans avant Ridley Scott dans Black Rain, sur un thème similaire. Ici, l'opposition entre cultures et codes de l'Occident et de l'Orient représente la grande force du scénario. Pour le reste, la mise en scène est plutôt convenue, malgré quelques scènes violentes assez réussies. Le film décevra sans doute les habitués des films de yakuzas et de sabre, mais c'est l'un des seuls films hollywoodiens de l'époque à tenter une incursion dans ce genre. La scène finale de Mitchum surprend et impressionne.
anonyme
Un visiteur
0,5
Publiée le 3 janvier 2009
A rendre quelqu'un mort d'ennui.
C'est pas Mitchum qui va relever le niveau.
5,0
Publiée le 28 septembre 2010
A mon sens, avec "Jeremiah Johnson", le chef-d'œuvre de Sydney Pollack, un film, qui, en tout cas, marqua par sa trajectoire naviguant entre le film noir, le thriller, et le parcours initiatique. Le résultat est une oeuvre hors norme portée par un Robert Mitchum, étincelant, approchant la perfection, prouvant qu'il restera sans aucun doute l'un des plus grands acteurs de tous les temps. Le scénario est tout simplement exceptionnel, par sa densité, son intensité dramatique, la linéarité et l'enchaînement de son récit, la pertinence de ses dialogues. Ajoutez à cela une mise en scène à couper le souffle, imaginative et audacieuse (la scène du règlement de compte est un modèle du genre ! Culte !). Rarement Hollywood se sera mieux approché de la culture nippone qu'avec ce film échevelé, noir, déroutant, d'une puissance inouïe. Un chef-d'œuvre qui n'a pas pris une ride.
3,0
Publiée le 31 juillet 2010
Un Pollack un peu oublié aujourd'hui, à tort car le réalisateur mélange de façon pas inintéressante le film noir et les histoires de gangsters japonais. Certes, on a vu mieux côté action et côté drame, mais c'est déjà pas mal, un scénario constructif venant renforcer le tout. N'oublions Robert Mitchum dans un bon rôle de héros fatigué et nostalgique, même si ce n'est sûrement pas sa plus grande interprétation. En somme, un film qui satisfera les cinéphiles et les curieux.
3,5
Publiée le 12 mai 2014
Alors qu’aujourd’hui la figure du mafieux japonais est récurrente dans le cinéma occidental, ce sont des individus inconnus, et même un pays peu exposé depuis la fin de la seconde guerre mondiale, que Sydney Pollack faisait découvrir aux spectateurs américains en 1975. A travers un scénario dans l’esprit des films noirs, son film fait plonger le personnage de vieux détective privé blasé magistralement incarné par Robert Mitchum dans ce microcosme aussi exotique que criminel. Cette exploration très documentée des codes d’honneur ancestraux des yakuzas, mettant davantage en avant les rites initiatiques et l’esprit de dévouement sacrificiel que leurs méthodes violentes, via un choc des cultures percutant profite également de la présence d’excellents acteurs japonais, dont l’impressionnant Ken Takakura, qui se livrent dans la scène finale à un combat aux sabres splendidement chorégraphié. Un peu lent dans sa mise en place, le scénario est pourtant passionnant, mêlant une histoire d’amour touchante et une intrigue mafieuse palpitante.
3,5
Publiée le 7 janvier 2018
Film à l'ambiance immersive au tempo volontairement lent qui tente de plonger au mieux le spectateur dans cet univers particulier. Certains souffriront de ce manque cruel d'action et s'ennuieront mais le plus important est les différentes relations des protagonistes et leur bonne interprétation. Le film n'est malheureusement pas bouleversant mais reste intéressant à visionner grâce à une réalisation soignée. Loin d'être le meilleur de Pollack malgré tout.
3,0
Publiée le 21 octobre 2014
Bien que l'action est un peu vieillie, le propos du film et son aspect culturel restent très intéressants.
1,0
Publiée le 29 septembre 2006
Le grand Robert chez les Yakuzas : tout un programme. Hélas, c'est Sydney Pollack qui est aux commandes, et la rencontre entre le polar ricain hard boiled et les films de maffia nipponne se transforme en drame mou du genou : tout ça est extrêmement bavard et les rares scènes d'action sont filmées avec les pieds. On se rattache entre deux baillements à quelques rebondissements réussis (surtout vers la fin, si on ne s'est pas endormi avant), mais l'amateur du genre préfèrera se tourner vers des classiques d'un tout autre calibre, comme Guerre des gangs à Okinawa, du père Fukasaku.
4,0
Publiée le 26 janvier 2022
Le film débute assez vite, voir trop, ainsi l'ex-détective accepte quasiment aussitôt la mission sans trop poser de question alors que les Yakuzas ne sont pas le gang du coin de la rue tout de même, et ce, même si de retrouver l'amour de sa vie est en soit une raison suffisante. A mi-chemin entre "La Maison de Bambou" (1955) et le "Black Rain" (1989), le film de Pollack permet de voir l'évolution d'une société ancestrale qui évolue malgré elle vers une modernité occidentale. Le contraste culturel occident/orient est évidemment la base qui enrichit une intrigue policière sommes toute assez classique. Le passé commun d'après guerre et le secret sous-jacent entre Kilmer et la femme japonaise est le plus intéressant et reste l'atout du film. Mais le film peut aussi donner la sensation qu'il aurait pu aller plus loin dans la violence. On sera bousculé par un dernier acte violent qui allie à merveille les armes feu à l'américaine et duels au sabre, avec en prime une scène marquante comme conclusion, un adieu douloureux dans tous les sens du terme qui est une des plus belles fins du cinéma selon un certain Quentin Tarantino.
Site : Selenie
3,5
Publiée le 26 juillet 2020
Durant la décennie 1970-1980, Robert Mitchum tient ses derniers premiers rôles dans quatre policiers de bonne ou très bonne facture ("Les copains d'Eddie Coyle" de Peter Yates en 1973, "Yakuza" de Sydney Pollack en 1974, "Adieu ma jolie" de Dick Richards en 1975 et "Le grand sommeil" de Michael Winner en 1978). Concernant "Yakuza", il arrive sur le projet après qu'un temps Lee Marvin ait été envisagé sous la direction de Robert Aldrich. Suite au désaccord de Marvin avec la Warner, cette dernière engage Robert Mitchum. L'acteur refusant de travailler avec Robert Aldrich c'est Sydney Pollack qui est chargé de mettre en musique le scénario écrit par Paul Schrader et son frère. A son tour, Sydney Pollack exige la réécriture de nombreux passages. Schrader refuse l'exercice permettant à Robert Towne ("Bonnie and Clyde", 'Chinatown") de figurer au générique. En somme, les banales péripéties de la fabrication d'un film à Hollywood. Le ton particulier de ce polar décentré au Japon s'il a des atouts pour séduire, ne recevra l'assentiment du public et s'avérera un flop commercial. Pollack a choisi clairement de centrer son propos sur le décalage entre les traditions japonaises notamment celles des yakusas empreintes de principes immuables et la culture américaine. C'est Harry Kilmer (Robert Mitchum), ancien détective à la retraite débarquant à Tokyo pour aider un ami (Brian Keith) à solutionner l'enlèvement de sa fille suite à une affaire véreuse qui sera le vecteur de cette confrontation des cultures. Ayant un passé sentimental douloureux suite à son passage au Japon en tant que membre de la police militaire à la fin de la guerre (Seconde Guerre Mondiale), Kilmer va rouvrir cette blessure jamais vraiment refermée. Le film tente de mélanger de manière un peu artificielle intrigue sentimentale et policière . C'est ce que reprochera plus tard Paul Schrader à Sydney Pollack, pensant qu'un choix plus radical s'imposait. Cela peut évidemment se discuter. Mais Robert Mitchum affichant depuis quelques temps une fragilité très convaincante à l'écran, on peut penser que Pollack a voulu en tirer partie. L'acteur chevronné lui a donné raison. Comme dans "La fille de Ryan" (David Lean en 1970) et dans "Les copains d'Eddie Coyle", il ne déçoit pas, révélant avec délicatesse toute l'humanité de cet homme d'âge mûr remontant à la source d'une grande déception amoureuse. L'intrigue policière grâce la présence charismatique Ken Takakura, très familier des rôles de yakusas suit malgré tout son cours, structurée autour d'un code de l'honneur très particulier lui donnant une conclusion des plus étonnantes et émouvantes. Film de commande pour Sydney Pollack, "Yakuza" confine à l'exercice style plutôt risqué qui depuis a conquis des adeptes notamment Quentin Tarantino, grand fan du film.
3,0
Publiée le 13 février 2020
Un américain qui tente de retrouver à Tokyo la fille d'un de ses amis, se retrouve confronter au code de l'honneur des yakuzas. Un polar original et stylé mis en scène par Sydney Pollack et interprété sobrement par Robert Mitchum.
3,5
Publiée le 8 septembre 2018
Je suis tombé sur ce film sans rien en savoir et c’est toujours sympa de se lancer dans un film sans aucun a priori. Yakuza est un bon polar de Sydney Pollack avec l’immense Robert Mitchum. Ce qui est intéressant c’est l’opposition qui est faite tout le long entre la culture occidentale et la japonaise sans pour autant juger ou singer cette dernière ( d’autres polars tenteront de le faire par la suite avec beaucoup moins de réussite). Celle ci se retrouve jusqu’à son final qui va mélanger duel au sabre et au flingue. Face à Robert Mitchum Ken Takakura est brillant et compte pour beaucoup dans la réussite d’un film à l’ancienne mais qui a gardé une vraie vivacité.
Les meilleurs films de tous les temps