Le film "Bienvenue à Marly-Gomont" explore plusieurs thèmes sociaux et culturels, notamment l'immigration, le racisme, l'intégration, et la diversité culturelle. En se concentrant sur l'histoire vraie d'une famille africaine confrontée à la vie dans un village rural français dans les années 1970, le film examine les défis auxquels sont confrontés les immigrés et leur lutte pour s'intégrer dans une société nouvelle. Il met en lumière les préjugés et les stéréotypes auxquels font face les membres de la famille, ainsi que les efforts déployés pour surmonter les barrières culturelles et linguistiques. Le thème de la tolérance et de l'acceptation est également central, montrant comment le respect mutuel et la compréhension peuvent contribuer à surmonter les divisions et à construire des ponts entre les différentes communautés. Enfin, le film aborde également des questions d'identité et d'appartenance, explorant comment les individus se définissent dans un contexte marqué par la diversité culturelle et les différences sociales.
Dans le film "Bienvenue à Marly-Gomont", l'assimilation à la France est un thème central et poignant qui résonne particulièrement avec une vision de droite de la société. L'histoire met en lumière le désir profond du protagoniste, Seyolo Zantoko, de s'intégrer pleinement à la société française et de contribuer positivement à sa communauté. Malgré les nombreux obstacles et les préjugés auxquels il est confronté en tant qu'immigrant noir dans un petit village rural de l'Aisne en Picardie, Seyolo reste déterminé à s'assimiler et à devenir un membre respecté de la communauté. Cette quête d'assimilation est présentée comme un processus difficile mais réalisable, reflétant ainsi la conviction de droite selon laquelle l'assimilation est essentielle pour garantir la cohésion sociale et le respect des valeurs nationales. Seyolo représente l'immigrant idéal, celui qui respecte les lois, travaille dur pour subvenir aux besoins de sa famille et cherche à s'intégrer pleinement dans la culture française sans renier ses origines.
C'est un film qui m'a particulièrement touché, j'ai même parfois eu les larmes aux yeux car ici l'immigré qui arrive en France n'est pas une racaille, ce n'est pas quelqu'un qui vient faire le bordel et imposé sa culture, non c'est quelqu'un de bien qui veut réussir en France qui veut aider son prochain et qui veut s'assimiler à la France. C'est un film qui est très important selon moi car il démontre que l'assimilation même si elle est difficile (surtout en 70), mais possible.
Ce message du film souligne de manière poignante la réalité du racisme latent dans nos sociétés. L'hostilité envers cette famille africaine révèle les préjugés profondément enracinés des habitants de Marly-Gomont. Pourtant, c'est par la patience, le courage et la volonté d'assimilation du père de famille que les barrières tombent peu à peu. Cela démontre que le rejet initial n'était pas fondé sur des différences insurmontables, mais plutôt sur une méconnaissance mutuelle. En s'intégrant à la communauté locale, en adoptant ses valeurs et en respectant ses traditions, il a su conquérir le respect et l'affection de ses concitoyens. Ce faisant, le film met en lumière le pouvoir de l'assimilation comme moyen de surmonter les préjugés et de favoriser l'acceptation mutuelle. Il reste quelques intolérants qui ne voient que par la couleur de peau, mais ce n'est pas le cas de la majorité.
Personnellement, je préférerais toujours plus un "racisé" entièrement français plutôt qu'un Français de souche qui souhaite la destruction de la France, de son identité et de sa culture, et qui se réjouit du "grand remplacement".
Cependant, aujourd'hui, il y a plein de contradictions fondamentales dans le discours de beaucoup de personnes d'origine immigrée en France. S'ils disent qu'ils aiment la France, qu'ils préfèrent vivre en France plutôt que dans leur pays d'origine, alors la logique voudrait qu'ils deviennent entièrement français en respectant, non seulement les lois évidemment, mais en adoptant pleinement la culture française. Parce que s'ils conservent leur culture d'origine, alors ils importent en France le pays qu'ils ont précisément quitté pour la France qu'ils disent pourtant préférer. Cela n'a aucun sens. À l'inverse, s'ils disent qu'ils n'aiment pas la France, alors la logique et l'honneur voudraient qu'ils la quittent aussitôt, à moins bien sûr qu'ils osent assumer un discours selon lequel, s'ils restent ici, c'est pour en profiter, c'est pour se rétribuer, c'est pour se venger d'un prétendu passé colonial. Je suis prêt à entendre ce discours, mais s'ils tiennent ce discours, ils doivent accepter d'être traités en envahisseurs, voire en ennemis par les natifs français, car là encore cela serait tout à fait logique et normal. On ne peut pas avoir le beurre, l'argent du beurre et le cul de la crémière.
J'ajouterais, que cette assimilation n'est possible que si elle est suffisamment restreinte pour ne pas prendre la place de la native et que si elle n'est pas néfaste pour le pays hôte. Dans ce film, l'immigration est restreinte et positive.
Pour ce qui est de l'humour, le film offre quelques moments drôles liés aux chocs culturels, bien que l'humour reste assez restreint dans l'ensemble. Il y a peu de défauts à relever, les idées du film mériteraient une analyse plus approfondie. Cependant, un léger bémol réside dans les décors qui ne sont pas fidèles à Marly-Gomont, ce qui est un peu dommage.
Pour quelqu'un de droite, voire d'extrême droite selon les sots islamo-gauchistes, je n'aurais pas dû être ému par cette histoire et attaché à ces personnages étrangers. Pourtant, c'est le cas. Peut-être que, en réalité, les plus intolérants ne sont pas de droite. Comme l'a dit Halford E. Luccock : "Les fascistes de demain s'appelleront eux-mêmes les antifascistes".
Un très beau film que je recommande. Merci Kamini pour cette histoire.