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    Celui Qu'on Attendait
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Celui Qu'on Attendait" et de son tournage !

    Du documentaire à la fiction

    Davantage habitué aux films documentaires, Serge Avédikian signe avec Celui qu'on attendait son second long-métrage de fiction, trois ans après Le Scandale Paradjanov ou La vie tumultueuse d'un artiste soviétique.

    Couple de cinéma

    Arsinée Khanjian, qui donne la réplique à Patrick Chesnais dans Celui qu'on attendait, est la conjointe du réalisateur Atom Egoyan, dont on a pu découvrir le dernier film Remember récemment en salles.

    Nouveau titre

    Celui qu'on attendait était initialement intitulé Le Messie de Grenoble.

    Genèse

    Serge Avédikian avait pour ambition de départ de perdre un personnage en milieu hostile et d'en tirer une histoire universelle, à la fois grave et légère. Pour son héros, le réalisateur voulait un acteur d'âge mur, "du terroir", qui puisse être assez en décalage tout en restant ouvert aux autres.

    Méthode d'acteur

    Patrick Chesnais travaille ses rôles en amont de manière très précise et rigoureuse en amont du tournage, avant de se laisser emporter par la vision du réalisateur le moment venu. "J’ai ainsi des petits cahiers, des petits carnets dans lesquels je raconte les séquences dans l’ordre du plan de travail, telles que je les vois en y pointant les difficultés ou ce qui peut y être drôle. Je lis ainsi les scènes, je les joue, je les répète pour me mettre les mains dans le cambouis afin que cela ne soit pas totalement abstrait mais bien concret. Cette méthode, je l’applique jusqu’au bout du scénario", explique-t-il. "Puis j’apprends le texte très précisément en changeant des petits trucs pour la mise en bouche et en en discutant évidemment avec le réalisateur".

    Tournage inhabituel

    Le tournage de Celui qu'on attendait a eu lieu dans un petit village reculé, non loin de la frontière avec l'Azerbaïdjan. Les conditions ont donc été inhabituelles pour chacun. "Il est vrai qu’on était un peu coupés du monde, car on était situés à une vingtaine de kilomètres du premier village avec une route de montagne peu évidente. À vrai dire, c’était une organisation un peu à la soviétique : là-bas, ils ont connu la guerre et ils ont l’habitude de faire avec ce qu’il y a. Il y avait tout de même un petit car-loge pour Patrick et Arsinée, et donc un minimum de confort pour ne pas se sentir à la rue. Les conditions de tournage n’étaient ni faciles ni difficiles", raconte Serge Avédikian.

    Barrière de la langue

    Patrick Chesnais a dû composer avec une langue qu'il ne connaissait pas, et qu'il a tout de même dû parler pour le film. "On jouait la situation telle qu’elle était, c’est-à-dire Patrick ne comprenant pas ce qu’on lui disait, même s’il connaissait la teneur du texte. Et pour les acteurs arméniens, ils vivaient une situation similaire vis-à-vis de lui", raconte Serge Avédikian. Les sous-titres sont également absents du début du film, afin d'accentuer l'impression de décalage et de perte de repères avec le spectateur.

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