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Un visiteur
4,5
Publiée le 23 août 2024
Avec cette œuvre où s'égrène une multitude de petits trésors, Todd Haynes nous plonge dans une composition subtile, un bouquet d'émotions comme autant de scènes d'un double grand voyage. L'épaisseur du temps qui avale les sons et fige les mouvements renforce les rêveries et l'imagination, ouvre des voies pour de nouvelles histoires. Le choix des musiques, qui échappe à ces contraintes, est particulièrement parlant et permet d'autres visions.
Le film met en parallèle deux histoires d'enfants entreprenants à la recherche l'une de sa mère, l'autre de son père à 50 ans d'écarts 1927 / 1977 spoiler: sans grosse surprise le second est le petit fils de la première . Une histoire sensible aussi sur la surdité qui fait jouer des découvertes de collections d'objets, d'espace, de livres et de maquettes mais un peu sombre dans son cheminement dans le sens d'un manque de clarté dans l'image et dans les intentions.
Ca va être compliqué pour moi de noter et commenter ce film car malheureusement, je n'ai pas réussi à entrer dans l'histoire. Par contre du peu que j'en ai vu, les musiques sont vraiment belles, la façon dont c'est tourné, le jeu d'acteur, les décors, .... tout est bien mais l'histoire embrouille un peu selon moi.
D'avoir le scénariste de Hugo Cabret ne suffit pas à donner un immense film. Une nouvelle fois, Haynes est bien appliqué, reconstitue brillamment deux atmosphères de New-York, à cinquante ans d'intervalle, opposant bien sur le noir et blanc muet de la couleur, pour ceux qui n'auraient pas compris. L'idée de base est originale, l'amour de La Pomme bien visible, mais le casting des enfants pas très convaincant (le garçon en particulier) et la mise en scène n'arrive pas à transcender la lourdeur du langage des sourds muets pour y distiller émotion et surprise. Voilà donc un cabinet de belles curiosités et pavé de bonnes intentions. DVD vf juillet 21
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2,0
Publiée le 11 novembre 2020
Cette histoire a tellement de potentiel. J'ai adoré Hugo du même écrivain. Les périodes parallèles et les similitudes dans les histoires des deux enfants auraient pu être merveilleuses si le film contenait une exposition intelligemment écrite. Le Musée des merveilles était si faiblement éclairé que je pouvais à peine le voir même quand c'était censé être un espace normalement éclairé. Les notes écrites sur papier n'étaient pas lisibles et elles m'auraient probablement donné un indice sur l'intrigue. Il s'agit en fin de compte d'un enfant nouvellement orphelin un sujet digne. Cependant on ne sait pas avec qui le garçon reste au début on ne sait pas si la femme adulte est une voisine, une mère d'accueil ou la mère d'un ami. On ne sait pas pourquoi le rôle principal féminin de 1927 quitte son domicile pour voir une actrice. Il y a des notes dans les deux sens que je n'ai pas pu lire. Pourquoi le libraire est-il important et qui est-il. Est-il simplement un appareil pour présenter la grand-mère. Comment le garçon a-t-il obtenu le nom de cette librairie. C'était difficile de voir le livre qu'il regardait alors peut-être y avait-il un indice. Pourquoi un décor de musée et qu'arrivera-t-il au garçon. Va-t-il se perdre dans la fausse ville, La fausse ville est-elle meilleure que sa triste vie. Devons-nous en tirer comme conclusion que la vraie vie est trop dure et que nous devrions nous échapper dans la fantaisie. La grand-mère quitte la maison et n'y retourne jamais. Elle est incorporée dans un musée. Est-ce le destin de ce garçon...
L'option choisie par Todd Haynes de ces développements parallèles traités en alternance n'intriguera qu'un bref instant, avant de vite lasser le spectateur, les enchaînements étant aussi soudains qu'abrupts, au point qu'on n'a pas vraiment le temps de s'intéresser. L'argument de la surdité permet d'installer une certaine sobriété dans le jeu des acteurs, malheureusement compensée par une musique inutilement envahissante (sans doute pour éviter de rebuter le spectateur américain moyen). En elle-même, l'histoire devrait nous captiver mais n'y parvient pas vraiment du fait de ces changements d'époque incessants (pour trois minutes ou trente secondes, dans un déséquilibre agaçant). Dommage.
La forme est alléchante. Les allers retours dans le temps donnent envie de connaître la vérité mais on est déçu du résultat pas vraiment à la hauteur de l'attente. De plus, cette fin à la Gondry précipite le tout dans un trivialité confondante. Rajoutez un début trop long et une musique globalement laide.
J'ai été assez déçue. Je pensais vraiment que ce film allait être davantage réussi. Mais au contraire, j'ai trouvé que ce scénario s'étirait en longueur. L'action est très lente à se mettre en place. C'est dommage car ce concept aurait vraiment pu être génial.
Une grande originalité rehaussée par l'image et la bande son, toutes les deux de haute qualité. Film qui peut néanmoins désarçonner plus d'un par ses partis pris basés sur l'esthétisme et la quasi absence de dialogues. Mais un bel hommage au septième art.
On se dit :" C'est moi qui ne comprend rien." On essaie de tenir, et puis on s'ennuie. On ne s'intéresse pas aux personnages. Je ne suis pas rentré dans l'histoire. Je n'ai pas aimé la réalisation, ni l'interprétation.
Le début du film de Todd Haynes m’a laissé plus que songeur et j’ai eu beaucoup de mal à rentrer dedans. Le télescopage entre les deux histoires est monté de manière aussi abrupte que la quête de ces deux enfants est soporifique. Et au moment où les pièces du puzzle s’imbriquent enfin les unes aux autres, il est trop tard pour s’en émouvoir.
Un film de Todd Haynes est toujours à regarder avec un œil attentif mais là il nous perd un peu. L'histoire est pleine de bonnes intentions, sur le cinéma, sur l'art, sur l'enfance, sur la naïveté des sentiments et des perceptions. Tout ça c'est bien mais son scénario ne tient pas trop la route et l'on s'ennuie un poil pendant deux heures. Au cinéma au moins l'attention est focalisée sur le film mais j'avoue avoir un peu piqué du nez dans l'obscurité. C'est bien fait, c'est beau, mais c'est tout.
Un beau film au vrai sens du terme. On emploie souvent ce mot pour pas grand chose mais ce film est simple touchant et émouvant. A voir quand on aime les belles histoires un modèle de scénario...et une mise en scène qui souligne et suis les personnages une belle découverte
Deux destins d'enfants, en parallèle, à 50 ans d'intervalle. Les reconstitutions d'époques sont magnifiques, comme toujours chez Todd Haynes. Le sujet est mignon, mais le traitement des deux premiers tiers du film est longuet, plan-plan avec son alternance systématique, bien sage, un peu ennuyeux... Heureusement, la fin est plus prenante et émouvante. L'ensemble reste toutefois nettement inférieur aux meilleurs films du réalisateur (Safe, Loin du Paradis, Carol...).