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Critik D
155 abonnés
1 103 critiques
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5,0
Publiée le 20 novembre 2017
Que dire de ce film, hormis que je n'avais aucune idée de ce que j'allais voir. On plonge dans deux époques, tout d'abord en 1977 auprès de Ben puis en 1929 auprès de Rose. Tous deux ont des rêves et partent le réalisé pour découvrir une vérité. Au premier abord, j'ai fortement apprécié le choix de tourner en noir et blanc et en muet les scènes de 1929. Mais aussi les choix des costumes et des décors. J'ai adoré la place que tenait la bande originale dans ce film, elle est par ailleurs magnifique. J'ai découvert Oakes Fegley et Millicent Simmonds que j'ai également très apprécié. Millicent Simmonds dégage une beauté, une prestance et une assurance à l'écran qui m'a bluffée à chacune de ses scènes. Je ne veux pas trop parler du film, pour ne pas trop spoiler et vous laisser la même surprise que j'ai vécue et qui a certainement contribuer à sublimer ce film ! Une vraie merveille, j'ai été conquise !
Ce film m'a paru très long et très ennuyeux. Il y a des incohérences de scénario qui me paraissent indignes d'un grand cinéaste. Par exemple quand son copain lui demande Est ce que tu me comprends ? et que le petit Ben répond Non je suis sourd. Et puis pourquoi sa grand mère qui le connait depuis l'enterrement de son fils n'est jamais allé le voir ? Pourquoi va t elle au musée du Queen pour lui dire qu'elle est sa grand mère. Pourquoi dechire t elle une partie du cahier et qu'elle lui tend pour qu il le lise. Pourquoi sa mère ne veut elle pas dire à Ben où est son père. Pourquoi dessine t il des loups du musée le jour de l'enterrement et ne se souvient il pas de la mort de son père ? Pourquoi croit il qu 'il est astronome ? Pourquoi sa mère a écrit une phrase sur le mur ? Pourquoi trouve t il le cabinet des curiosites (qui est aussi une fausse piste) et le bureau de son père au musée ? etc etc etc Zero pour le scenario
Excellent scénario Le début est un peu déroutant et l’on ne comprend pas les liens entre les 2 histoires. Mais tout au long du film, on s’attache aux personnages et l’auteur a parsemé l’histoire d’indices. Pour terminer en ..... Je vous laisse le découvrir
Ce film est un petit bijou ! Deux époques, deux enfants, deux rêves. L'alternance du noir et blanc et de la couleur, la quasi absence de dialogues et les décors nous entrainent dans un monde presque féerique. Quand aux deux jeunes acteurs, ils crèvent l'écran. Assurément le meilleur film de l'année après au revoir là haut.
Le musée des merveilles est un très joli conte, à cheval entre deux époques, et avec un soupçon de merveilleux. Les deux parcours s'entrecroisent et se répondent joliment, sans en faire trop, et on aime suivre les deux petits promeneurs. Malgré quelques détails qui m'avaient échappé, l'enquête est un enchaînement logique d'événements, et les indices se suivent sans fausse note. On regrettera par contre les longueurs qui jalonnent le récit, et qui rebuteront les spectateurs moins patients. Les belles couleurs et les décors d'époque subliment toutes les scènes dans les rues de New-York, et le travail des maquettes est bluffant (on ne se rend parfois même plus compte que ce n'est pas réel !).
J’ai été émerveillée et émue par ce film qui raconte des tranches de deux enfances : l’une en 1927, l’autre en 1977. Je n’en dirai pas davantage sur le contenu, au spectateur de découvrir cette belle histoire, dont l’axe est le muséum d’histoire naturelle de New York, filmé avec passion.
Le film peut plaire à un jeune public.
Un seul reproche qui n’entache en rien mon enthousiasme : une incohérence à la fin, plutôt un blanc dans le scénario, laissant place à des questions. C’est peut-être voulu.
Quelle magnifique écriture cinématographique ! Pour 1927, du noir et blanc muet par nécessité, avec un accompagnement musical et sonore de premier choix. Pour 1977, un New York aux couleurs chatoyantes et pop, avec un son tout aussi travaillé.
Des reconstitutions bluffantes, des acteurs touchants.
Le montage est un travail d’orfèvre, les deux époques sont tissées entre elles comme de la dentelle, avec connexions, raccords, correspondances, lesquels donne un côté merveilleux au film. J’ai également aimé les choix originaux de mise en scène des dernières 20 minutes.
Un très beau moment pour retrouver la magie et les multiples possibilités du cinéma, qu’on croit parfois perdus. Mon blog : larroseurarrose.com
L'histoire est simpliste et mièvre. L'idée de passer par le cinéma muet peut être intéressante mais par le manque de dialogue le réalisateur tombe dans la facilité du récit et tire en longueur. Les 2 histoires en parallèle sont chacune inintéressante. Les relations entre les personnages sont factices et ça dégouline de bons sentiments sans que les spectateurs soient un tant soient peu émus, on ne rentre pas dans l'histoire et on a du mal à y croire. Un gros travail sur la forme mais comme il n'y a pas de fond cela perd tout son intérêt. Le film aurait pu tenir en 20 min. D'ailleurs, j'ai dormi la moitié du film sans perdre le fil de l'histoire, c'est dire...
Mon dieu que c'est long ! Au vu des critiques je m'attendais à quelque chose de contemplatif, ce fut juste un interminable supplice. La BO, pourtant magnifique, tourne en boucle et finit par lasser; au même titre que les images. Je mets une étoile pour le pouvoir soporifique de l'ensemble. ZZZzzz...
Le musée des merveilles, bon film sur l'enfance en manque de père, de mère ou de repères, est assez mineure chez Todd Haynes. Le film est paradoxale sur bien des points. A la fois assez nébuleux au niveau du récit, dû au fait sûrement qu'une grande partie du film est muette, Le musée des merveilles possède aussi une cetaine dose de simplisme, assumé par le cinéaste mais dont, in fine, le film finit par être prisonnier de son concept. Au bout d'un temps, qui est parfois trop long, l'alternance continue entre les époques peut fatiguer celui qui regarde. 1925 en noir et blanc et muet, ce n'est pas très original. Mais pourtant, cette partie est la meilleure car il en ressort une belle émotion que sert Michelle Williams, bouleversante. La période 1977, au début de la déambulation du garçonnet dans l'été new yorkais. est réussie sur le plan de des mouvements de caméra. Par contre, même si la visite au musée est parfois très belle, elle est aussi trop interminable (voir la relation avec les deux garçons). Personnellement, j'ai trouvé la dernière partie du film, avec Julianne Moore et les deux enfants, bouleversante, d'une rare sensibilité digne des meilleurs mélos hollywoodiens dont Todd Haynes, dans Carol et Loin du paradis a rendu un brillant hommage. Le jeu des maquettes et des personnages en papier est ce qui est le plus réussi dans ce film un peu bancal mais vecteur d'une grande émotion. Saluons aussi la superbe partition musicale du film qui un hommage aux seventies.
Depuis le temps que je le convoite, je n'avais pas encore eu l'occasion de découvrir Todd Haynes (I'm not There, presque 10 ans franchement je suis nulle...), c'est maintenant chose faite avec ce Wonderstruck. Le musée des merveilles pour la VF donc qui propose des thématiques qui me parlent forcément, et sont évoquées avec beaucoup de poésie et de tendresse. Évidemment l'art est exposé puisque c'est dans le titre, il est aussi à l'écoute de façon très agréable pour donner vie au dicton de la mère "on est tous dans le caniveau mais certain regardent les étoiles", quoi de plus normal que Space Oddity (merci, je l'avais dans la tête toute la semaine tiens donc) et le thème culte revisité de 2001 ? On a donc deux enfants du même âge découvrant New York pour des raisons familiales dans deux époques différentes. Les liens entre les deux histoires étant toujours subtiles, le passage d'une époque à une autre se fait sans sourciller. La surdité est présentée comme une difficulté évidente puis une alliée inattendue. Le scénario réserve une surprise tout en simplicité et chargée d'émotion, c'est d'ailleurs à ce moment là que tout prend un sens. On finit en plein blackout de 1977 qui a plongé la big apple dans le noir complet pour une nuit, elle qui ne connait pas de répit. Pour autant les longeurs alourdissent parfois le visionnage qui ne se fait pas toujours aussi extraordinaire qu'imaginé. Une bonne surprise tout de même, construite pour l'acceptation et aussi le plaisir du montage qui se transmet facilement. Plein de sincérité ou le visuel a une importance évidente pour le 7ème art qui n'est inutile de rappeler (d'ailleurs le cinéma muet fait une apparition apprécié), touchant.
Haynes parvient presque au but ; tout l’art de ce genre de scénario fait d’ histoires individuelles qui s’entremêlent pour finir par se confondre consiste à suggérer les liens plus que les énoncer. Le musée des merveilles est une suite de très belles scènes certes mais qui produisent plus d’esthétisme que de sens. Résultat, en fin de film à l’heure du dénouement, pour permettre au spectateur de comprendre l’histoire des personnages, un des personnage raconte. Dommage