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Une comédie touchante par moment mais assez lourde dans l’ensemble sur la relation chamboulée d’un père poule face à l’émancipation de sa fille, interprétée par la révélation Bérénice Bejo.
une comédie tendre de Gérard jugnot qui se moque gentillement des travers du cinéma. Il forma un bon duo avec une Bérénice Béjo à ses débuts
L'inquiétude et l'hostilité d'un modeste coiffeur de Cancale lorqu'il apprend que sa fille se destine au cinéma, milieu de débauche comme on sait...
Ce rôle de papa-poule permet à Gérard Jugnot de composer une plaisante figure de français moyen dont il est coutumier. Et comme souvent, l'acteur se construit un personnage extérieurement ridicule, dépassé sinon inadapté, mais en définitive un homme dans l'affectif et donc touchant. Maladroit dans sa relation avec sa fille (la jolie débutante Bérénice Bejo), importun et gaffeur sur le plateau de cinéma, Jugnot-acteur est volontiers maltraité par Jugnot-réalisateur tout au long d'une comédie qui, de la Bretagne à Paris, rapproche le milieu un peu ringard de la capilliculture et celui, branché, du cinéma.
L'histoire est simple, un peu trop convenue et sage pour être une vraie réussite. Et on peut considérer que Jugnot en fait un peu trop dans les registres du père possessif et du plouc incapable de raisonner autrement qu'en coiffeur. On regrettera que spoiler: la cérémonie des Césars,
aboutissement de la comédie, n'ait pas donné l'idée ou l'envie à l'auteur d'en faire une parodie.
Ce rôle de papa-poule permet à Gérard Jugnot de composer une plaisante figure de français moyen dont il est coutumier. Et comme souvent, l'acteur se construit un personnage extérieurement ridicule, dépassé sinon inadapté, mais en définitive un homme dans l'affectif et donc touchant. Maladroit dans sa relation avec sa fille (la jolie débutante Bérénice Bejo), importun et gaffeur sur le plateau de cinéma, Jugnot-acteur est volontiers maltraité par Jugnot-réalisateur tout au long d'une comédie qui, de la Bretagne à Paris, rapproche le milieu un peu ringard de la capilliculture et celui, branché, du cinéma.
L'histoire est simple, un peu trop convenue et sage pour être une vraie réussite. Et on peut considérer que Jugnot en fait un peu trop dans les registres du père possessif et du plouc incapable de raisonner autrement qu'en coiffeur. On regrettera que spoiler: la cérémonie des Césars,
aboutissement de la comédie, n'ait pas donné l'idée ou l'envie à l'auteur d'en faire une parodie.
"Meilleur Espoir Féminin", chargé de beaucoup de tendresse, offre plusieurs scènes cocasses et des personnages attachants. De Cancale à Paris, le film profite aussi de sa sympathique distribution. Toutefois, si les seconds rôles sont plutôt bien employés, en revanche Gérard Jugnot et Bérénice Bejo offrent des prestations inégales selon les scènes. Le sympathique acteur-réalisateur est convaincant lorsque son personnage est calme et crispant dès qu’il s’agace, c'est-à-dire durant la moitié du film ; il sature alors dans les aigus et n’offre pas de subtilité dans sa colère. Quant à la jeune Bérénice Bejo qui a depuis fait ses preuves, elle alterne ici entre naturel et récitation. Le milieu artistique parisien apparaît quelque peu artificiel mais les scènes en Bretagne, grâce au charme de Cancale et aux seconds rôles, sont tout à fait charmantes.
Je ne sais pas combien de fois j'ai pu regarder ce film, et toujours avec le même plaisir. C'est divertissant, je ris beaucoup à chaque fois. Je trouve les comédiens super. Alors oui, c'est bourré de clichés, mais qu'à cela ne tienne, je ne m'en lasse pas.
Loin d'être incontournable, c'est un petit film touchant et divertissant, dans lequel Jugnot et Bejo sont vraiment très bons. Une ambiance bon enfant et un dénouement prévisible, mais ce film sans prétention met du baume au coeur.
Un des films de ma vie.
Beaucoup de personnes peuvent se reconnaitre dans ce personnage de Laetitia qui décide d'arrêter ses études pour se lancer dans une nouvelle aventure...
La relation avec ce père qui aime sa fille plus que sa vie, est incroyablement touchante.
Je n'utiliserai pas les bons mots pour en parler, alors je n'en dirai pas plus.
Ce film m'a apporté et m'apporte encore beaucoup. Un film inoubliable. Un film que je ne me lasse pas de regarder. Un film de ma vie, malgré tous les films que j'ai pu voir, il fait partie des plus importants pour moi.
Beaucoup de personnes peuvent se reconnaitre dans ce personnage de Laetitia qui décide d'arrêter ses études pour se lancer dans une nouvelle aventure...
La relation avec ce père qui aime sa fille plus que sa vie, est incroyablement touchante.
Je n'utiliserai pas les bons mots pour en parler, alors je n'en dirai pas plus.
Ce film m'a apporté et m'apporte encore beaucoup. Un film inoubliable. Un film que je ne me lasse pas de regarder. Un film de ma vie, malgré tous les films que j'ai pu voir, il fait partie des plus importants pour moi.
Même si tout n'est pas crédible dans les personnages ou leurs réactions (
spoiler:
en particulier la mère qui réapparait après des années d'absence
), même si Gérard Jugnot pousse à l'excès son rôle de père possessif et ultra-protecteur, même si le scénario est parfois extrêmement caricatural, je trouve cette relation père-fille touchante, en particulier dans la spoiler: scène finale des retrouvailles
.
Ce film racontant le tournage d'un film vaudra à la jeune Berenice Bejo d'être nommée pour le César de Meilleur Espoir féminin pour son rôle d'une actrice débutante obtenant le meilleur espoir féminin.
En réalité l'histoire est bien plus simple que mon résumé alambiqué, simple mais plein d'amour et de tendresse. Un film Jugnot, donc.
), même si Gérard Jugnot pousse à l'excès son rôle de père possessif et ultra-protecteur, même si le scénario est parfois extrêmement caricatural, je trouve cette relation père-fille touchante, en particulier dans la spoiler: scène finale des retrouvailles
.
Ce film racontant le tournage d'un film vaudra à la jeune Berenice Bejo d'être nommée pour le César de Meilleur Espoir féminin pour son rôle d'une actrice débutante obtenant le meilleur espoir féminin.
En réalité l'histoire est bien plus simple que mon résumé alambiqué, simple mais plein d'amour et de tendresse. Un film Jugnot, donc.
Un bon petit film drôle plein de tendresse et des acteurs qui nous attendrissent un peu aussi un bon moment de passé
weihnachtsmann
Jugnot fille avec une grande tendresse la relation père-fille au delà du sujet du cinéma. C'est juste, touchant et sensible avec des tirades souvent très drôles dosées avec un grand talent dans ce petit drame familial qui finit bien!!!
Le clin d'œil à une époque formidable avec THolgado est tout à fait excellent.
Le clin d'œil à une époque formidable avec THolgado est tout à fait excellent.
Quand on voit la trajectoire de Bérénice Bejo, Gérard Jugnot avait vu juste à l'époque avec un titre pareil. Sa critique du petit monde du cinéma m'a paru bien superficielle. Oh, il sait sûrement de quoi il parle pour fréquenter les plateaux depuis l'époque du Splendid. Mais là, il en dresse un portrait assez négatif. Rempli de gens dont on ignore un peu les fonctions exactes. Les fameux assistants des assistants. Le producteur mielleux. Le réalisateur qui couche avec ses actrices. Bon. Il y a quand même les dialogues truculents d'Isabelle Mergault. Pas mal de bons mots ou des jeux de mots faisant mouche. C'est comme Pinot. C'est léger, marrant, amusant. Pas prise de tête. Mais chez Jugnot réalisateur, le rire laisse place à l'émotion. Au drame. A la gravité. A la critique sociale. C'est ce coiffeur au physique ingrat ne s'assumant pas. Est-ce que c'est aussi le cas de Jugnot dans la vraie vie ? C'est ce coiffeur aimant profondément sa fille et ne pouvant se résoudre de la voir lui filer entre les doigts pour un métier des plus précaires. D'un côté, il faut qu'il mette de l'eau dans son vin. Il ne peut pas contrôler sa vie en lui forçant de reprendre le salon d'un concurrent alors qu'elle n'a pas l'air d'aimer ça. De l'autre, il s'en est toujours occupé tout seul. Il l'aime. Il lui propose un travail. Elle pourrait faire preuve d'un peu plus de reconnaissance. Un travail, c'est un travail par les temps qui court. Certes, il ne connaît rien à l'univers du cinéma et passe pour un guignol quand il en parle car il ne maîtrise pas le vocabulaire. Mais avec des ciseaux, c'est l'inverse. Il est passionné. Il aime ce qu'il fait. C'est un artiste dans un autre domaine. Donc exigeant autant avec les autres qu'avec lui-même car il veut faire du bon travail. Malheureusement, on a là deux personnalités très fortes avec des positions à l'opposée l'une de l'autre. Pas facile. Pas facile de pardonner vu les mots durs échangés. Moi, j'aurais un peu plus de mal que lui. Sans doute qu'on efface tout plus vite quand on a des enfants. J'ai de la sympathie pour lui. Mais qu'il laisse sa fille voler de ses propres ailes et tant pis si elle se les brûlent. Ça lui fait une expérience et ce n'est pas dans ce village en zone rurale qu'elle en vivra.
Il y a tout dans ce film : d'excellents comédiens, des dialogues rythmés avec de bons mots, des scènes très drôles, d'autres plus tristes, certaines même très pathétiques.
Tout en faisant avancer son histoire, Jugnot lance quelques pics envers la conduite automobile pour le moins cavalière des parisiens, le peu d'attention apportée au réalisme dans le cinéma et, last but not least, au téléphone portable. En effet, j'admire la constance de Jugnot à démolir le téléphone portable : un vrai leitmotiv pour lui depuis son précédent film "Fallait Pas !".
A voir aussi et surtout pour les relations père-fille qui sont l'essence même du film.
Après l'exclusion ("Une Epoque Formidable"), les sectes ("Fallait Pas !") et les relations parent-enfant ("Meilleur Espoir Féminin"), vivement le prochain film de Gérard Jugnot, un réalisateur qui sait faire passer son message...
Tout en faisant avancer son histoire, Jugnot lance quelques pics envers la conduite automobile pour le moins cavalière des parisiens, le peu d'attention apportée au réalisme dans le cinéma et, last but not least, au téléphone portable. En effet, j'admire la constance de Jugnot à démolir le téléphone portable : un vrai leitmotiv pour lui depuis son précédent film "Fallait Pas !".
A voir aussi et surtout pour les relations père-fille qui sont l'essence même du film.
Après l'exclusion ("Une Epoque Formidable"), les sectes ("Fallait Pas !") et les relations parent-enfant ("Meilleur Espoir Féminin"), vivement le prochain film de Gérard Jugnot, un réalisateur qui sait faire passer son message...
Un film plutot sympathique. Une fille et son pere aux prises au sujet de son avenir. Jugnot est plutot bon. Pas mal.
Alexarod
J'avoue en avoir surtout un mauvais souvenir. Vu en avion (donc le son et l'image c'est pas le cinéma), avec la réputation que se tapent ce genre de film (pas des chefs d’œuvre en général) et sur un thème qui ne m'attire pas plus que ça.
Mal parti donc, et comme ça n'a pas été top la note ne remonte pas. Vous allez me parler du casting, mais hormis Jugnot (qui réalise aussi) les autres n'étaient pas connus et/ou débutaient, avec ce que ça comporte de jeu approximatif. D'ailleurs la justesse n'était pas de mise, ou c'était trop fade ou trop enlevé, pour un film parlant de cinéma... Et justement c'est là que ça m'a plu, que Jugnot se moque et appuie sur les travers de son métier ça c'était bien fait, de même que le contraste province-Paris. Comme j'adore Duléry, et qu'il se moque également de sa position, ça passe bien, tout comme la mis en scène, claire et efficace.
Hormis une histoire originale et une écriture sympa, le problème demeure que le reste n'est pas à niveau. Si le jeu n'est donc pas au top, la trame classique, l'humour et la musique passant encore, la psychologie des persos laisse à a désirer, le rythme est mou, pas mal de longueurs et au final pas mal d'ennui. C'est pas raté mais peu abouti selon moi.
Mal parti donc, et comme ça n'a pas été top la note ne remonte pas. Vous allez me parler du casting, mais hormis Jugnot (qui réalise aussi) les autres n'étaient pas connus et/ou débutaient, avec ce que ça comporte de jeu approximatif. D'ailleurs la justesse n'était pas de mise, ou c'était trop fade ou trop enlevé, pour un film parlant de cinéma... Et justement c'est là que ça m'a plu, que Jugnot se moque et appuie sur les travers de son métier ça c'était bien fait, de même que le contraste province-Paris. Comme j'adore Duléry, et qu'il se moque également de sa position, ça passe bien, tout comme la mis en scène, claire et efficace.
Hormis une histoire originale et une écriture sympa, le problème demeure que le reste n'est pas à niveau. Si le jeu n'est donc pas au top, la trame classique, l'humour et la musique passant encore, la psychologie des persos laisse à a désirer, le rythme est mou, pas mal de longueurs et au final pas mal d'ennui. C'est pas raté mais peu abouti selon moi.
Meilleur espoir féminin : Je n’attendais rien de ce film et quand je l’ai regardé, c’était la grande surprise. Car c’est une comédie poilante, très drôle, bien écrit, intelligeant dans son thème avec pas mal de vérité sur le sujet qui est très bien traité : l’enthousiaste assez destructeur qu’on peut avoir avec le cinéma. Et pourquoi ce film est maitrisé car c’est réalisé, écrit et joué par la même personne, en général, preuve de dévouement et de qualité mais il faut avoir le talent et Gérard Junior la eu. Il est très juste, souvent drôle et profond dans ce rôle et se thème qui a l’air de lui tenir a cœur. Car, c’est un père coiffeur et un peu extraverti, maniaque sur les règles et très très famille avec sa fille qui est pour lui. Sauf le joue ou elle va décrocher le premier rôle d’un film à 17 ans, malgré tous il va accepter mais il va voir sa fille s’éloigné dans un monde appart. Donc voila, scénario très fin, maitrisé du début jusqu'à la fin que ce soit le fond ou l’humour. Ensuite, il réalise très bien le film, il y a de l’idée dans la mise en scène, en plus, ce n’est pas facile d’être devant et derrière la caméra donc bravo. Et pour finir, les acteurs sont tous très bons car bien dirigé par Gérard qui a de l’expérience du cinéma et de la comédie, en plus, très bonne prestation de la méconnaissable au début car très jeune : Berenice Bejo (oss 117, The Artist)... Donc voila, comédie étonnante qui m’a conquis et beaucoup fait rire.
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