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tupper
132 abonnés
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2,5
Publiée le 18 juin 2017
Difficile de mal noter ce film. On passe plutôt un bon moment, la nature est bien filmée, les acteurs sont plutôt bons. Mais j'ai eu l'impression que Cédric Klapisch ronronnait, qu'il assurait. Pas d'originalité, pas de prise de risque, un brin de facilité quand il cherche à susciter l'émotion. En définitive c'est assez efficace mais très convenu.
"Ce qui nous lie" ne nous lie déjà en aucune manière avec la célèbre trilogie de Cédric Klapisch, où la philosophie de l'insouciance primait avant tout... Cette fois c'est le milieu des beaux vignobles qui sert de toile de fond avec des problèmes de riches et d'héritage compliqué, ce qui laisserait penser qu'au fond, mieux vaut ne rien posséder pour être heureux et tranquille ! Mais peut-être pas quand même quand on y songe bien ! Et donc le réalisateur perd ici cette sensation de légèreté et de bohème qui caractérisait ses autres réalisations... Le terroir, la tradition, la famille et surtout le vin, pèsent lourd à travers ces retrouvailles. Et même peut-être trop ? Cédric Klapisch a en effet bien du mal à trouver l'équilibre parmi les apparents problèmes de cette fratrie qui bon an, mal an ne s'entend pas si mal ! Certes les malaises existent mais il manque un élément important, le secret de famille enfoui ou une extrême souffrance, qui aurait permis d'expliquer et de justifier le départ prolongé de ce fils aîné, dont au contraire tous les flash backs nous renvoient l'image d'une famille aimante et heureuse ! Et donc le film reste bancal car rien de profond, de très douloureux n'émane de cette relation qui se veut plus compliquée qu'elle ne l'est vraiment... Entre un bon documentaire sur le vin, quelques rudiments de droit notarial, et beaucoup de larmoiements entrecoupés de rires et de fous rires, ce trio ne trouve pas sa place, ne nous apprend rien d'essentiel malgré quelques moments un peu plus décisifs et prenants, qui laissaient espérer enfin un envol attendu. À ce propos, Ana Girardot au fond est sans doute la plus persuasive à vouloir donner un peu d'émotion, tandis que Pio Marmaï et François Civil restent eux, un peu sur le côté. Ce drame plutôt léger et bon enfant, sans être désagréable, n'a pas su trouver sa raison d'être, sa justification dans ce qu'il avait à nous révéler, en nous baladant tantôt dans les vignobles, tantôt dans les problèmes plus ou moins existentiels de ces trois frères et sœur pas si mal lotis par la vie en définitive dans cette belle et riche Bourgogne... Une déception pour un film qui se devait au minimum d'avoir un autre enjeu pour nous interpeller quelque part.
En général j'apprécie beaucoup les films de Klapisch. Cette histoire de famille, de vins, de temps qui passe est émouvante et touchante et bien vue. Mais sans plus. L'ensemble reste assez plat et banal. On s'ennuie malgré le côté émouvant et touchant qui se dégage.
Pour moi le meilleur de tout les Klapisch j'avais 3 bonne raison de voir ce film Pio Marmaï d'abord puis la Bourgogne région que j'adore comme sont vin et ma passion pour celui-ci Je n'ai pas été déçue loin sans faut j'y ai même été de ma petite larme ce film est vraiment superbe de bout en bout , avec des acteurs qui s'en sont donnés à coeur joie, belle émotion , et souvenir pas si lointain où c'est posé le soucis de la succession pour notre fratrie bref un très bon film Français qui à passé trop vite à mon goût à consommer sans modération
Très ennuyeux ce film ressemble à un épisode de plus belle la vie. Tous les clichés de la comédie dramatique collés bout à bout sur fond de vignoble. Je passe sur les analogies viticoles pour traduire la complexité des rapports humains
Comme tous les films de Klapish depuis des années, le film souffre d'un manque cruel d'ambition, c'est plat, sans grande saveur. Le réalisateur place ici son histoire dans une exploitation viticole, c'est le seul véritable intérêt du film. Ceux qui n'ont jamais fait de vendanges pourront voir un aperçu du travail quotidien, pour les autres, pas grand chose à se mettre sous la dent. L'histoire est très moyenne (surtout celle du fils aîné qui englue le film dans une sorte de surplace), le reste n'est pas nouveau (reprendre ou pas l'exploitation familiale, si oui de quelle manière ?). Les acteurs s'en tirent pas mal. La réalisation est sans éclat (voix-off flashs back moyens).
Tous les films dits de "vignoble" obéissent peu ou prou aux mêmes thématiques : l'amour de la terre, le passage des saisons, la transmission familiale, les problèmes de gestion. Ce qui nous lie n'échappe pas à la règle, avec une constante narrative de Klapisch en sus : la difficulté des choix de vie. Le film, plutôt boisé et élégant, avec une attaque suave se révèle finalement peu tannique avec des notes un peu sucrées en fin de bouche. Pas un cru millésimé mais un nectar léger et agréable qui ne provoquera pas l'ivresse pour ceux qui l'attendaient. Klapisch s'avère toujours aussi efficace dans les scènes de groupe et peine davantage à évoquer les destinées individuelles, assez conservatrices dans l'ensemble hormis peut-être concernant Ana Girardot qui aurait mérité plus d'espace. Pio Marmaï est séduisant comme à l'accoutumée mais son personnage indécis manque quelque peu de profondeur. Klapisch a essayé de donner un rythme tempéré pour s'accorder avec les 4 saisons mais le moment des vendanges est bien entendu privilégié pour des scènes parfois un peu trop attendues (la fête). Une voix off, comme souvent inutile, alourdit quelque peu l'ensemble avec des flashbacks de la même façon peu probants. Reste le regard plein d'empathie du réalisateur, l'attachement au terroir teinté de modernité. Cela suffit pour étancher en partie notre soif.
L'histoire de "Ce qui nous lie" est émouvante, et on s'identifie assez aisément aux dilemmes que traversent l'un ou l'autre des personnages. La plongée dans le monde viticole est également intéressante. Pour autant on sort de la salle en se disant qu'il manque un petit quelque chose au film, un peu de piquant dans le scénario ou la mise en scène...
Un film plutôt plaisant mais qui n'a rien d'exceptionnel non plus, on ne ressent pas le grain de folie ou l'originalité qui pourrait nous enflammer davantage, reste une belle interprétation et une bonne mise en scène. Sans plus!
Contrairement au bon vin, l’âge ne semble pas réussir à Cédric Klapisch. Lui qui a si bien su filmer la jeunesse qu’on a vu grandir et mûrir en même temps que son acteur fétiche Romain Duris depuis Le Péril Jeune jusqu’à Casse Tête Chinois, semble prendre un sacré coup de vieux avec Ce Qui Nous Lie. Même avec une nouvelle génération d’acteurs talentueux et prometteurs tous impeccables dans leurs rôles, ce nouveau film ressemble plus à une série télé pour France 3 qu’à un véritable long métrage dans sa succession de scènes qui veulent en dire beaucoup sans vraiment rien raconter au final.
Cédric Klapish nous avait habitué aux films de potes réalisés à 100 à l'heure, il se lance dans la saga familiale dans la plus pure tradition des sagas de l'été télévisées à épisodes, sauf qu'ici, on n'a qu'un seul épisode. Ce qui nous lie est un film agréable, joliment réalisé, mais sans aucun enjeu et à l'intensité dramatique faible. On en sort comme après un téléfilm, dans son canapé, un peu endormi et prêt à l'oublier.
Ce qui nous lie, pour faire bref, présente les habituels défauts d'un Klapisch, qui pourront être vus suivant le point de vue comme des qualités : une grande générosité dans la mise en scène qui avoisine souvent la facilité ou le mauvais goût, une bonne direction d'acteur, qui peut s'approcher du cabotinage, et une faculté assez sidérante à réussir certaines scènes et à en rater d'autres.
On retiendra ici un scénario assez faiblard (on a l'impression d'avoir vu ce type de situation mille fois), mais des acteurs plutôt convaincants, à l'image d'Ana Girardot, que j'ai trouvé excellente.
Parfois, Klapisch parvient susciter une émotion brute qui nous tire (presque) des larmes : c'est la force de son cinéma désinhibé et éternellement adolescent. Si l'impression générale est cette fois plutôt négative, c'est parce que le contexte de ce film (le milieu des vignerons bourguignons) supporte moins bien le style déluré et foutraque de Klapisch que celui des étudiants de L'auberge espagnole.
Ce qui nous lie est loin d'être un bon film (le nombre de clichés et de facilités qu'il empile est colossal), mais il faut reconnaître à son réalisateur le talent de nous faire ressentir la libération sensuelle et rythmée qu'est une Paulée, et celui de nous amuser par une ou deux trouvailles rondement menées (comme Pio Marmaï qui invente par deux fois des dialogues de scènes observées).
C'est pour ma part un verre à moitié vide que ce film de Klapisch dans le petit monde du vin. L'histoire n'est pas totalement inintéressante, les acteurs sont plutôt bons, l'ambiance est fraîche, jeune et sympa. Mais mis à part l'intérêt de ressentir une atmosphère de vendanges de près ou de vivre le travail de la vigne au quotidien, on s'ennuie un peu dans ce récit sans relief et qui s'englue dans un surplace agaçant. Peu d'éclat, peu d'émotion, on ressort de ce film assez déçu d'un manque cruel d'audace et de créativité. Dommage. --> Site CINEMADOURG
À part un hommage appuyé au monde viticole,pas grand chose d'autre dans cette histoire familiale. Le semblant d'histoire se noie dans les plus ou moins grands crus. Quelques belles scènes d'acteurs néanmoins.