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tony-76
1 071 abonnés
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3,5
Publiée le 24 octobre 2017
« L'amour c'est comme le vin, il faut du temps. » Des longs-métrages sur le vin il y en a eu quelques uns, mais certains s'avéraient une semi déception, Saint Amour en était le cas. Ici dans Ce qui nous lie, on donne la tâche au cinéaste Cédric Klapisch, connu pour avoir réaliser sa trilogie de L'Auberge Espagnole ! Il aborde une multitude de thèmes nobles et fondamentaux spoiler: - transmission, réparation des erreurs du passé, trouver sa place, renouer avec la nature - et parvient à les mettre en place de façon intelligente. Pour lui, le temps joue sur le vin et même sur les gens ! L'histoire de deux frères et une sœur qui se réunissent dix ans après, pour enterrer leur père, en voulant prendre en charge son vignoble, tout cela en ressassant des souvenirs de leur enfance. Un scénario qui se base sur la nostalgie et l'émotion apporte une poésie naïve dans lequel on assiste. Le ton y est dramatique et le rythme, posé, sont en phase avec le cycle des saisons. Quelques touches d'humour assez rafraîchissantes et amènent de la légèreté, on pense bien spoiler: - aux conversations que s'inventent les deux frères en regardant ceux qui discutent, après des verres bien remplis Toute la section documentaire sur les vignes, les vendanges et la façon de pratiquer ce métier rare est une partie pertinente dans le récit de Klapisch. De plus, il y dégage un certain hommage senti aux artisans de la terre et aux amoureux du bon vin... Le spectateur trouve aussi une sensualité sur les images, où les paysages sont superbes ! Et puis ce trio d'acteurs est fabuleux ! Pio Marmai est un très bon acteur, qui nous le prouve encore ici, en interprétant avec finesse un personnage torturé par son passé, en revenant à ses racines. Ana Girardot (actuellement au cinéma dans Knock) est toujours aussi à l'aise dans les drames, elle transmet pas mal d'émotion. La soeur qu'il faut la réconforter dans les moments prenants... François Civil (vu dans l'hilarant Five) s'avère à contre-emploi, se débrouille bien dans la peau du frère voulant s'imposer au sein de la famille. La fratrie fonctionne allègrement ! Donc, Ce qui nous lie est un film dramatique qui touche, sans pour autant être mielleux et s'avère un bien meilleur cru que Saint Amour de l'année passée. Du bon Klapisch !
La structure de cette histoire familiale est simple mais très agréable à suivre. On rit, on s’émeut, on s’attache aux personnages, l’enfance n’est jamais bien loin et notre relation à la terre et la nature est très présente, ce qui nous vaux, par la même occasion, de belles images de vignobles. La distribution des rôles, d’Ana Girardot à Pio Marmai, en passant par François Civil, fait également partie de la bonne cuvée de ce très bon Klapisch.
Excellente histoire où tout le monde peut se reconnaître quand il s'agit de l'héritage moral et affectif de ses parents. Les paysages sont magnifiquement filmés et mis en scène. Le jeu des acteurs est juste et a été unanimement apprécié des professionnels du vin présents lors de l'avant première de Beaune du 24 mars 2017. A consommer sans modération.
Ce n'est pas la première fois qu'un film a pour cadre une nos belles régions viticoles françaises. Mais plus qu'un long-métrage sur l'art de faire du vin, Ce qui Nous Lie est surtout un très beau film sur la famille et la force de la fratrie. Ana Girardot, François Civil et Pio Marmai incarnent celle-ci avec talent et justesse. Ils forment un trio de jeunes acteurs prometteurs. Pourtant, c’est surtout Pio Marmai qui concentre les regards : parce que l'enjeu principal du film tourne autour de son personnage, mais aussi parce qu’il est bluffant d'authenticité et a sans nul doute un très bel avenir cinématographique devant lui. Cédric Klapisch a souhaité filmer les vignobles de Bourgogne aux quatre saisons. Il a soigné tout particulièrement ses décors et a su mettre en valeur les paysages saisis aux plus belles heures du jour. Il nous offre également un très beau scénario qui parle, tout à la fois, des valeurs de transmission et d’héritage, des traditions et du terroir, et surtout de la fraternité. On y trouve aussi quelques beaux moments de rire offerts par le surprenant Pio Marmai. Avec Ce qui Nous Lie Cédric Klapisch prend quelques risques en s'éloignant un peu de son style de prédilection qui a fait sa renommée. Et son pari est réussi, parce qu’il nous offre un joli film tout en douceur sur la force de la fratrie.
Jean le fils aîné qui a la charge de sa sœur Juliette et de son frère Jérémy se sentant écrasé par le poids de son père quitte le vignoble familial « où les couleurs changent chaque jour mais où finalement rien ne change » pour arpenter le monde … pour finalement devenir viticulteur en Australie. Il revient en France une dizaine d’années plus tard car son père est mourant … et va bien sûr mourir juste avant le début des vendanges. Le notaire apprend alors aux 3 enfants que le père a légué sa maison et ses terres en indivision. Juliette est férue en œnologie comme Jean alors que son petit-frère, Jérémy est moins doué et sous la coupe de ses beaux-parents très autoritaires et caricaturaux, vignerons mais désireux de construire un espace de détente avec un spa dont le beau-fils « qui n’est pas fait pour ça (la vigne) » serait le gérant. Fort heureusement pour le film, Jean est un peu brouillé avec sa compagne australienne dont il a eu un fils comme par hasard le jour de la mort de sa grand-mère d’où son absence à l’enterrement … Jean va finalement rester un an, un année de répit et de réflexion (vendre ou ne pas vendre pour payer les droits de succession ?) va lui permettre de travailler la vigne familiale et comme « c’est en travaillant la terre qu’on lui appartient », il va évoluer entre son souhait initial de réclamer sa part pour éponger les dettes contractées en Australie, et son souci de maintenir la tradition familiale. Bref un grand retour aux valeurs bien françaises de la terre – cultivée bien entendue de façon « bio » - avec des flash-back sur l’enfance très lourds (superposition entre des scènes actuelles et anciennes) … et beaucoup de mélo en allant même jusqu’à mettre côte à côte dans une scène Jean et son père plus jeune et même un dialogue entre Jean adulte qui va finalement repartir en Australie, et Jean enfant qui reste sur ses terres auprès de sa sœur et de son frère. Très lourd également la symbolique de l’arbre (du savoir œnologique ?) dans lequel Jean et Juliette sont montés mais où Jérémy va se blesser « par la faute de son grand frère ». Très lourd la lettre qu’on retrouve dans la poche d’une gabardine du père, une lettre qui n’a jamais été envoyée à Jean mais où son père comprenait le pourquoi du départ de son fils aîné et lui pardonné. Très lourd aussi le jour du départ de Jean qui coïncide pile avec le début des nouvelles vendanges décidées cette fois par Juliette qui s’est affirmée dans son métier, et le déménagement de Jérémy qui habitait une petite maison près de ses beaux-parents. Je serai donc méchant en disant que c’est un excellent documentaire didactique… sur la vigne, les vendanges, la vinification et le vin avec une photo remarquable mais – je pense – bien retravaillée par les logiciels de traitement des images numériques … mais avec une psychologie très basique ! On est très loin de la fraîcheur naturelle de « L’auberge espagnole ». Au fait, les droits de succession ont été payés tout simplement par le vente des réserves de vin du domaine … en Australie où on fait du « vin frais qui ne se conserve que 2 ou 3 ans » !
Pas d'intrigue, peu d'émotion, lent et plat. Un film télé et encore! Dans mon canapé je me serais sans doute endormie! L'étoile que je lui donne est destinée aux comédiens qui jouent les deux frères . Pour le reste: TRÈS DÉCEVANT.
Quel dommage les acteurs sont tous formidables . Mais... le scénario est plat , les situations familiales tellement stéréotypées , les dialogues si convenus, les personnages aux limites de la caricature. On les aime bien pourtant tous . Quel dommage. On vous attend tous, chers réalisateur, acteurs et actrices dans vos prochains rôles .
J'ai eu la chance de voir ce film hier, en avant - première à Mâcon et je n'ai pas été déçue. Ce film, à la fois fiction et documentaire, nous offre de superbes images de la Bourgogne aux 4 saisons et de la viniculture. Nous en apprenons plus sur la fabrication du vin de A à Z, tout en suivant la vie de ces 3 frères et sœurs, confrontés à la perte d'un être cher. Leurs choix, leurs parcours de vie différents, leurs doutes, leurs certitudes, tout cela est sublimé par la caméra de Cédric Kaplisch. Pio Marmaï est excellent dans le rôle du fils tourmenté par son passé et par son couple, le semblant de fragilité et la sensibilité d'Ana Girardot ne la rendent que plus touchante, Jean - Marc Roulot est excellent dans son rôle de vigneron (milieu qu'il connaît, vu qu'il exerce également ce métier en parallèle de sa carrière d'acteur) et enfin, mon gros coup de cœur va à François Civil. En effet, c'est lui qui m'a le plus ému et qui m'a également fait le plus rire. Son rôle de petit frère, qui peine à trouver sa place au sein du domaine familial, sans cesse soumis aux ordres de son beau-père, lui va à merveille. Il est touchant de justesse et je lui souhaite (comme aux autres d'ailleurs) une longue et belle carrière. Courez voir ce film, du grand Cédric Klapisch.
Un pur moment de poésie où nous vivons au rythme des émotions des personnages et de la vigne. Un vrai klapisch plein de finesse, de psychologie et de réalité.
" Wouah ! Excellent cru, ce film "Ce qui nous lie" ! Wouah ! Mes yeux pétillent d'émotions, d'étoiles, de coeurs devant ce beau film qui nous offre une extraordinaire immersion dans l'univers du vin, dans le monde des vendanges ! On en est très vite fascinés dès le début par de très belles photographies des vignes aux quatre saisons ! Ce film narre une touchante histoire de fratrie, confrontée à leurs propres choix ! Après 10 ans d'absence, suite à l'annonce de la maladie grave de son père, Jean, le jeune homme, l'aîné de la famille revient de l'Australie en Bourgogne, il retrouve avec beaucoup d'émotion, sa soeur et son frère. Très vite, après la mort de leur père, ils devront réfléchir par rapport à la transmission familiale des biens de leurs parents. Film très touchant quand on se reconnait dans cette situation, l'héritage, qui est bien souvent douloureuse où les héritiers s'interrogent ce qu'ils vont faire, où chacun se projette dans le futur en imaginant pérenniser la mémoire des parents ou vendre pour tourner la page ! L'héritage peut être un déchirement affectif ... Ce qui est bouleversant dans le film, c'est le lien fort entre frères et soeur qui s'interrogent sur leurs racines, qui essayent de se comprendre et qui respectent leur manière de faire le deuil en les laissant prendre le temps de plonger dans les souvenirs d'enfance, de digérer et de faire le choix ! On laisse murir leurs réflexions comme un bon cru de vin ! C'est très profond, ce film qui m'a fait beaucoup serrer le coeur ! Un bel regard sur les valeurs du patrimoine ! Les personnages sont attachants surtout, le personnage Jean qui est tiraillé par son désir à la fois de rompre le passé difficile en tant que l'aîné de la famille et de garder le lien avec sa soeur et son frère, par la crise du couple et l'éloignement de son fils en Australie ! Leurs retrouvailles m'ont fait pleurer ! Ouuhh ! Trop beau ! On y découvre aussi le domaine des vignes : techniques et organisation des vendanges, fermentation du vin ... J'apprends avec étonnement que la vigne vit rarement 100 ans, qu'il faut arracher leurs racines ! Vraiment excellent film ! Pour le moment, c'est le meilleur film français que j'aie vu en 2017 ! J'ai adoré ! Allez le voir ! Merci vraiment aux spectateurs qui ont mis "Le label des spectateurs UGC, ce qui m'a surpris et poussé à aller le voir ! "
Un trio d'acteurs qui marche parfaitement bien et qui oscille entre humour et émotion Mais quelques longueurs et un scénario trop plat pour espérer mieux Dommage, bien que l'on passe tout de même un bon moment
Il a la touche en plus par rapport à un film qui n a rien à changer. Fin, intelligent, intéressant, touchant sa touche en plus est peut être la vérité, il touche souvent à des formes de grâce.
Je ne sais pas si le film est vrai dans ce qu'il dit. Par exemple la date de première vendange en fonction de l épaisseur de la peau, de la couleur des pépins, mais au fond peu importe, ça fait vrai et c est ce qui importe. A tout moment, à tous les niveaux, le film fait vrai : la perte des consonnes, les ordres du père relayés aux enfants, tout change tous les jours et rien ne change sur 100 ans en même temps, pourquoi s embêter à travailler ? Parce que c est le moment de le faire, la sur-réaction par rapport au raisin gâché, pourquoi parler français alors que personne ne le comprend en Australie, payer pour hériter, etc. Tout dans ce film sonne / semble vrai. Les acteurs, la mise en scène, le scénario.
On peut surprendre quelques rares effets artistiques. Le réalisateur s est fait plaisir mais ils ne sont pas du tout gênant. Par exemple au moment de l escalade dans l arbre qui fini en câlin familial. Au moment où la mère appelle pour réunir les enfants et faire un câlin collectif, coupure sèche sur jean en plein écran, et juliette et Jérémie qui sortent de derrière jean - les 3 se séparent donc, coupure sèche à nouveau sur la câlin familial tous réunis.Autre exemple du réalisateur qui se fait plaisir : la relation du passé et du présent qui évolue progressivement jusqu à la scène : c est elle ta femme ? Elle est jolie. A partir du moment où ce point a été atteint, il me semble que le film n évoque plus le passé - où en tout cas ce passé là - le présent est en paix avec le passé.
Le film me parle et me parlera, je suis capable de le voir plusieurs fois d affilé dans la même journée. Peu de films y résisteraient.
Un excellent trio de jeunes acteurs qui, chacun dans son personnage, a bien assuré son rôle. Mais quel métier!!! Les vendanges c'est toute l'année, à chaque saison, sans timing vraiment précis car il faut jouer avec la météo, la récolte en plein soleil n'est pas une mince affaire, de plus choisir les bonnes grappes qui feront les délices de nos papilles demandent non seulement un odorat mais également un goût raffinés. Je n'y connaissais rien dans ce métier mais j'ai vu avec ce film que ce n'est pas un jeu d'enfant. La Bourgogne est vraiment une très belle région. Quant à la famille, entre le passé et l'avenir, chacun a sa théorie, mais une chose est sûre le lien qui les unit est très fort et l'attachement à la terre, une corde solide. J'ai passé un agréable moment et ce que je peux dire c'est que ce film est un excellent crû.