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Fêtons le cinéma
705 abonnés
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1,5
Publiée le 12 novembre 2024
Comédie populaire sur le caractère « inclassable » et « fantasque » d’une famille modeste, similaire en somme aux affreuses Famille Bélier (Éric Lartigau, 2014) et Famille Hennedricks (Laurence Arné, 2024), Venise n’est pas en Italie tend un miroir à des spectateurs qu’il conforte dans leur droit à la singularité alors même qu’il respecte à la lettre le cahier-décharge publique du genre, et que sa prétendue irrévérence repose sur les propos déplacés – oh là là ! – de ses personnages. L’écriture schématique des personnages contraint le talentueux Benoît Poelvoorde à se caricaturer dans le rôle d’un père optimiste se promenant la bedaine à l’air et hurlant « A. I. E. (A Mwana) » dans l’espoir de susciter le rire ; les autres protagonistes ne valent pas mieux, le pire étant le regard porté sur Natacha, définie par ses formes généreuses, ou la réduction du premier amour à sa condition sociale. L’intérêt (relatif) du film réside néanmoins dans la crise de la parentalité qu’il représente malgré lui, père et mère se posant mille et une questions sur la meilleure façon d’élever leurs fils, partageant avec eux doutes et préoccupations : spoiler: le père urine à côté de son cadet, ce dernier se voit offrir l’amante de son aîné pour perdre sa virginité… Blague ! Sans inviter au dialogue, Ivan Calbérac et son équipe créent une profonde gêne et se complaisent dans une niaiserie consensuelle rappelant à nos mémoires encore endolories le LOL que sortait, en 2009, Lisa Azuelos.
En 2019, Ivan Calbérac adapte au cinéma son roman du même nom. Il s’agit d’une comédie familiale enjouée et sans prétention. Un couple un peu marginal (Valérie Bonneton et Benoît Poelvoorde) accepte d’accompagner leur fils à Venise pour rejoindre sa petite dulcinée. Mais le voyage s’effectuera en caravane ! Ces vacances initiatiques sont sources de péripéties parfois drôles et le plus souvent attachantes. Bref, sans atteindre les sommets, cela reste un divertissement honorable.
J'ai vu ce film au moins 10 fois... je capote sur le jeune comédien. Le film est beau et la chanson de Julien Clerc j'avais jamais entendu avant de voir le film. Elle reste dans la mémoire longtemps
Je vais essayer de voir ses autres films au mignon Hélie.
Comédie loufoque avec Valérie Bonneton et Benoît Poelvoorde en pleine forme, « Venise n’est pas en Italie » a l’apparence d’une histoire anecdotique, avec des personnages outranciers mais elle est traversée par un spleen subtil qui lui donne une forme de profondeur. Cette famille de dingues nous fait sourire à défaut de nous faire vraiment rire, dans une Italie joliment filmée. Le scénario n’est pas exceptionnel, le sempiternel amour impossible lié à la différence des classes sociales est convenu mais la magie opère doucement et au final, on passe un bien agréable moment.
Un sympathique comédie menée avec fougue par le duo Benoît Poelvoorde/Valérie Bonneton, un couple original dont l’un des deux fils ado est tombé amoureux et veut aller à Venise assister à un concert où sa dulcinée joue de la harpe. Il s’en suivra un inoubliable voyage en caravane et une satire sociale liée aux différences de classes. Mais comme « rien n’est impossible pour un Chamodot », c’est un régal de tendresse et de comédie.
Pour les fans de Poelvoorde, il est intéressant de voir ce film. Pour les autres, il peut être sympa de voir ce film et je fais plutôt parti de cette seconde catégorie, appréciant l'humour de ce Belge la plupart du temps. Cette comédie familiale, je trouve, reprend un peu des Tuches, un peu des Convoyeurs attendent et un soupçon des Choristes. Ce n'est pas lourd mais ce n'est pas toujours très fin bien que l'ensemble reste équilibré. La chanson de Reggiani est vite oubliée...
Un roadmovie à la française, ma foi fort sympathique, qui nous embarque dans des aventures rocambolesques pleines de bons sentiments. Hélie Thonnat est exceptionnel, les autres aussi bien sur. Du bon cinoche !
Un film qui fait du bien. Le charme d’une famille en marge de la société et de leur fils nous touche du début à la fin. La première histoire en amour du fils, Émile qui tente en vain de plaire et de retrouver celle qu'il aime malgré leurs différences nous rappelle tous une vieille histoire de lycée, Ce personnage principal au cœur de l’histoire et cette quête nous attendrie. Belle morale à la fin, ce film nous montre qu’il ne faut pas avoir honte de nos origines et que tout est possible. Film très sympathique mais qui ne sort pas du lot non plus.
Une petite comédie sur fonds de romance adolescente assez sympathique mais desservie par une interprétation maladroite, notamment de la part du jeune Helie Thonnat. Dommage.
Petit film avec pas mal de longueurs dans le scénario, on a le père tendance Jeff Tuche, les images à la camping Version TV paradis, et une histoire qui n'en est pas une au final... À regarder sur tf1 le Dimanche soir en prime Time au milieu des pubs polluantes. Au final, un vide cinématographique divertissant.
Petit film mignon tout plein, sans prétention, tout en simplicité, bien interprété et bien réalisé. Sans être un chef d'oeuvre c'est divertissant et de bonne facture.