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regs92
2 abonnés
4 critiques
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2,0
Publiée le 30 avril 2020
Y a un moment quand le déroulement de l'histoire tourne trop autour de situations ( 1ere partie du film) un poil trop périlleuses a mon goût ,moi je décroche . Ça n'enlève rien a la perf de Poolvoerde , qui comme souvent est pertinente mais ça n'a pas suffit pour que je reste absorbé par cette oeuvre .... Dommage
En plus d'être très drôle et joliment interpréter, le film est porteur d'un beau message, qui ne peut que faire écho en chacun de nous. On a tous eu une fois honte ou ras le bol de sa famille. Et quand on se rend compte qu'on en a qu'une et qu'elle est unique, forcément ca fait sourir. Ce film fait sourir et nous rappelle certains fondamentaux. On en ressort avec l'envie d'aimer et de cultiver un grain de folie avec ceux qu'on aime.
Ivan Calbérac met en image sous forme de feel good road movie son propre roman. Un ado de famille marginale et populaire est amoureux d’une jeune fille de la grande bourgeoisie. Harpiste, elle l’invite à un concert à Venise, prétexte pour toute la famille d’un voyage improvisé dans la cité des Doges. Voilà un film qui une fois terminée dont on se dit « quelle sinécure, j’aurais largement pu m’en passer ». Le comique du film repose essentiellement sur une accumulation de stéréotypes épuisants voire gênants à la longue. Les pauvres sont mal élevés mais ont de vraies valeurs de solidarité alors que les riches ne savent pas s’aimer et sont autocentrés. Et le scénario ne laisse aucune place à la surprise, tout est convenu et prévisible. Même le casting pourtant alléchant se révèle décevant : Poelvoorde et Bonneton en font des caisses pour combler la vacuité du propos. Etrangement, la bonne surprise vient alors des jeunes comédiens sur une partition plus juste et fine. Loin d’être indispensable, pire passez votre chemin. tout-un-cinema.blogspot.com
Aussi étrange que cela puisse paraître, le couple Bernard (Benoît Poelvoorde) Annie (Valérie Bonneton) ne m’a procuré aucune émotion. Là où j’ai commencé à ressentir, c’est à Venise même, la course effrénée d’Emile, sa détermination pour assister au concert a capté mon attention. J’étais de tout coeur avec lui. Pour le reste, les portraits sont taillés grossièrement et mille fois vus comme la classe sociale qui sépare les Chamodot des Desprès. Le père de Pauline est une caricature d’une caricature ! Quant à Bernard, il m’a irrité. Le rôle de Benoît Poelvoorde est assez ingrat ; ça passe ou ça casse. L’objectif était de me le rendre sympathique. Raté. Il n’est ni sympathique, ni antipathique. Un personnage qui m’indiffère et ne le fréquenterai pas ! Et puis la sempiternelle famille pauvre qui a plus de coeur que la famille riche et intellectuelle est aussi la caricature d’une caricature ! C’est un sujet éternel, je l’admets, mais comme les films d’amour, tout dépend du traitement, de ce qu’on en fait, de la nature des dialogues, des situations, des personnages et de leur vécu, de l’imagination du réalisateur. Tous les films d’amour ne sont pas excitants, loin de là ! Seule l’histoire d’amour d’Emile m’a intéressé et salue au passage l’interprétation de Hélie Thonnat.
Mais qu'il est bon, qu'il fait du bien ce Feel Good Movie. Benoît Poelvoorde et Valérie Bonneton sous la caravane, se véhiculant aux besoins des leurs enfants, aux rythmes d'une vie. Les Tuche en caravaning.
Venise n'est pas en Italie est loin d'être la comédie débridée auquelle fait penser la bande annonce volontairement trompeuse. Pour autant, ce film est une petite douceur sucrée fort agréable qui lorgne parfois du coté de Little Miss Sunshine avec cette famille original qui sillonne les routes avec ses faibles moyens. Le casting est impeccable et c'est suffisant rare pour le souligner, vraiment tout le casting jusqu'aux seconds rôles est exemplaire ! L'écrivain réalisateur nous avait déjà attendri avec son premier film L'étudiante et monsieur Henri, et ce n'était pas la chance du débutant tant il arrive à retranscrire avec une histoire simple la richesse intérieure des gens. Cette famille faussement hors norme est en faite une vrai famille des classes populaire qui luttent pour leurs survies et s'aiment quoi qu'ils en coûtent ; le film est sincère et à cent milles lieux des Tuches par exemple. On aime ce jeune adolescent qui se cherche et découvre les premières lueurs d'amour et en quête d'affirmation, on apprécie ce grand frère fougueux au grand cœur, on aime la simplicité de sa compagne et on adore forcement Valérie Bonneton et Benoit Poelvoorde, fidèles à eux même ! Une scène à retenir la nage du papillon, culte !
j'ai a-do-ré ce film, les acteurs déjà, tous excellents, et notamment le petit jeune qui joue vraiment très très bien, très vrai, les parents sont hilarants, l'histoire très attachante et amusante. un super bon moment !!
Une histoire très vrai, sur l'importance du lien familial indépendamment des apparences. Les acteurs sont très convaincant et très touchant. On rit, on a la gorge serré, on y croit. Très bon film !
Ce pourrait être un film somme toute très quelconque, mais le scénario nous révèle une des facettes de l'adolescence, pourtant tellement banale (l'enfant qui a honte de ses parents) qu'elle en devient toute la force de ce film.
C'est le genre typique de comédie familiale française moyenne avec clichés, acteurs secondaires moyens et peu d'ambition scénaristique. C'est le "Little Miss Sunshine" dont on aurait retiré toute la magie...
Un road trip drôle, tendre et loufoque, dans lequel un ado mal dans sa peau doit composer avec sa famille pour le moins excentrique pour tenter de jouer les romantiques avec l'élue de son cœur. Burlesque et plus profond qu'il n'y parait.
Et si on s’offrait un voyage en camping-car avec Benoît Poelvoorde dans VENISE N'EST PAS EN ITALIE.
C’est Ivan Calbérac qui va adapter son propre roman paru en 2015. Il avait donné lieu auparavant à une pièce de théâtre.
Dans VENISE N'EST PAS EN ITALIE, on retrouve le jeune Émile (Helie Thonnat) qui veut aller en Italie rejoindre une amie dont il est amoureux. Malheureusement pour lui, ses parents (Benoît Poelvoorde et Valérie Bonneton) vont l’y conduire dans leur camping-car.
Cette comédie m’a laissé sceptique car je n’ai pas vraiment accroché avec son côté humoristique. Je ne dis pas qu’elle n’a aucun humour, juste que c’est très mal équilibré. On va nous sortir du solide avec les parents. Benoît Poelvoorde est un peu comme marginal dans sa manière d’agir. Un doux rêveur qui ne s’adapte pas à la société. C’est l’arme drôle de ce film. Que ce soi dans son attitude ou ses remarques, il m’a pas mal fait rire. Ses échanges avec Valérie Bonneton sont très bons. Si on se limite à ces deux-là, on rigole bien. Malheureusement, il va avoir un paramètre important qui va rentrer en jeu : le gamin. Forcément, l’histoire tourne autour de lui et il va logiquement donner le rythme. Le problème, c’est que son récit est pas mal déprimant. J’avais l’impression qu’il ne lui arrivait que des merdes. Et pas dans le sens qui fasse rire, mais plutôt qu’on le plaigne. Ça casse totalement l’élan comique à chaque fois. Helie Thonnat est vraiment triste dans sa manière de jouer. Dès qu’on se recentrait sur lui, la déprime n’était pas loin. Ce qui est d’autant plus dommage car Eugène Marcuse qui joue son frère donne du punch. À noter, les belles prestations de la toute jeune Luna Lou et de Coline D'Inca (cette dernière était avant dans Plus Belle La Vie).
Si seulement VENISE N'EST PAS EN ITALIE n’avait pas eu cet élément mélancolique du jeune fils, cela aurait pu être une bonne comédie mais là ça rate juste le coche.