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Ykarpathakis157
4 768 abonnés
18 103 critiques
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1,0
Publiée le 23 octobre 2020
La meilleure scène du film est définitivement la scène d'ouverture une orgie explicite dans une arrière-salle du sous-sol d'un sexe club gay urbain qui rend la plate-forme pour que les deux personnages principaux se rencontrent et pour que nous les connaissions au plus profond niveau. Cette même profondeur n'est plus jamais atteinte dans le reste du film. Ce que nous obtenons ce sont des conversations ennuyeuses comme "que faites-vous ?", "D'où êtes-vous?" , "J'étudie untel". Alors qu'ils marchent dans certaines des rues les plus laides de Paris comme si cette capitale française était elle-même en plein sida. Il y a aussi quelques références vagues aux auteurs classiques français pour combler le quota d'intellectualisme ainsi que quelques pépites de propagande politique douteuse. Le dialogue est insupportablement banal et sans intérêt. Je suis d'accord avec le cinéma vérité mais il faut réussir à retenir l'attention du public au-delà des 15 premières minutes...
Film entierement pornographique qui devrait etre interdit au moin de 18 ans et qui visent la categorie des homosexuels dan s un monde imaginiare ou réel mais très très très mediocre , je le deconseille fortement .
Un ramassis de clichés complètement dénoué d'intérêt. Une scène d'exposition anormalement longue (plus d'un quart d'heure) sombre et sexuelle, qui n'a pour but que de comprendre le rapprochement qui dépasse le sexe, des 2 protagonistes. S'en suivent des scènes ennuyantes pas particulièrement bien filmées où l'on suit le "parcours" nocturne des 2 garçons, sans vraiment pouvoir se raccrocher à leur âme. Je suis peut-être complètement passé à côté... mais à côté de quoi? J'aimerais qu'on m'explique.
Ce film n’est surement pas le genre qui va conquérir le public, son sujet est (qu’on le veuille ou non) encore trop sensible et certaines scènes pourraient mettre mal à l’aise un public majoritairement hétéo peu habitué à de la nudité masculine aussi frontale (notamment durant le premier quart d’heure et ses multiples corps d’homme nus et copulant joyeusement). Bon, il ne faut pas se faire une fausse idée du film, le reste est beaucoup plus chaste et le propos du film reste la naissance tumultueuse d’une histoire d’amour. Tumultueuse, car les scénaristes et réalisateurs Olivier Ducastel et Jacques Martineau, y mêlent une problématique, malheureusement encore très prégnante dans la communauté homo, le SIDA. Si le désir a rapproché Hugo et Théo et l’amour semblerait se manifester entre eux, l’ombre de la maladie les pousse aussi loin l’un de l’autre qu’elle ne les rapproche. On suit la déambulation nocturne de ces deux jeunes hommes qui se parlent, se disputent, s’embrassent… Bref se découvre dans cette nuit parisienne. Les dialogues sont parfois beaux, parfois un peu trop ampoulés, mais il se dégage quand même de cette rencontre la même irréalité que tout ce qui reste au petit matin après une soirée un peu folle. « Théo et Hugo dans le même bateau » est donc un drame romantique qui avec un mélange de poésie et de réalisme documentaire (la scène de la consultation à l’hôpital) offre un beau long-métrage sur un amour homosexuel naissant qui ne fait ni dans la souffrance, ni dans le romantisme kitsch, juste dans un réalisme bienvenu. Jetez-y un coup d’œil.
après l'excellent "drôle de Félix", Ducastel poursuit son exploration du monde homosexuel. le départ, voyeuriste et très brut plante le décors et la force du film est de vivre chaque instant (heureux ou dramatiques) de ces quelques heures vécues par les 2 personnages. mais c'est aussi prétexte à combler du vide et certaines scènes s'avèrent inutiles, certains dialogues sonnent faux ou hors sujet. c'est aussi, et d'une manière parfois trop documentaire, une réflexion sur la prévention et les risques sexuels inconsidérés pris. finalement, une mise en scène sans relief et peu d'émotions ressenties pour un projet qui n'apporte pas grand chose de nouveau.
« Théo et Hugo dans le même bateau » je ne m’attendait absolument pas du tout à cela. Ce film est juste sublime, mais soit on accroche ou décroche. Cette première scène d’exposition ( 20 min) qui est dès plus étrangère qui est parfaitement explicite, personnellement je l’ai bien pris. Les personnages sont très bons, époustouflant et le jeu d’acteur également. Les personnages secondaires sont également très bons. Ce film met en scène deux homosexuels qui se rencontres dans un sex-club gay et c’est le coup de foudre. Finalement, après cette scène exposition chaude, Théo et Hugo nous emmène dans les rues de Paris avec des plans magnifiques. Voir Paris silencieux, c’est si beau, de plus le film aborde un sujet délicat qui est le sida. On a également aussi le droit aux effets néfastes de la société, le vieil homme qui symbolise l’homophobie ou même bien quand ils passent devant les cafés ( symbolise les attentats du 13 novembre). Personnellement, j’ai étais conquis de A à Z, ces personnages, ces décors, ces plans, ces scènes, l’ambiance, la lumière, la musique, … le tout forme un chef-d’œuvre. Un gros bravo aux réalisateurs !!
Séance de rattrapage pour ce film de Ducastel et Martineau. Après une scène de sexe en ouverture plus qu'explicite et admirablement mise en scène, le film en déploie, non seulement, toute sa signification, sa sensibilité, mais aussi, et surtout, sa nécessité (comme quoi, une fois de plus, la pornographie ne se trouve que dans les yeux de celui qui regarde) dans une errance nocturne riche en sentiments, en choses dites et en phrases tues, en regards, en gestes esquissés. Les deux réalisateurs savent alors mieux que quiconque nous renvoyer à la scène primitive qui nous fait comprendre l'illumination que connaissent deux personnes qui se rencontrent et qui s'appelle L'AMOUR. Geoffrey Couët et surtout François Nambot, deux découvertes magnifiques, s'offrent dans le sens littéral du terme dans cette oeuvre audacieuse et faussement naïve.
de longues scènes qui s'étirent sans esthétique, un mauvais son pour des acteurs sans charisme filmés à la façon "nouvelle-vague", un sujet mille fois fois mieux traité dans de nombreux courts sur le problème du SIDA, bref un film bien ennuyeux, sans ossature, qui ne suscite chez le spectateur rien d'autre que l'ennui. Les réalisateurs ont pourtant signé de très jolies choses, notamment l'irrésistible "crustacés et coquillages" que j'avais beaucoup aimé, ou encore "Jeanne et le garçon formidable"... dommage !
Superbe récit d'une histoire d'amour naissante, qui commence par une erreur partagée. De nombreux moments de grâce dans cet hymne à la vie, à la nuit, à la ville, à la jeunesse pleine de maladresse et de promesses. La touchante scène de l'échange de regards profonds dans le métro dit tout de l'amour naissant. Deux personnages de plus en plus attachants au fur et à mesure du film. On a envie de voir l'épisode 2 !
Le film est une fiction en temps réel. Le regarder en pleine nuit, au moment où les protagonistes vivent leur histoire est parfait. C'est une oeuvre authentique, belle et tendre. Les échanges entre Hugo et Théo sonnent justes. Les scènes d'amour se font sans fausse pudeur et sans aucune vulgarité, elles prennent une place prépondérante dans ce monde de la nuit et la construction d'une histoire forte entre deux êtres.
Ca commence comme un film porno, clairement, avec une scène orgiaque de près de 20 minutes. On va pas se mentir, on est pas dans la suggestion, on montre. Ames sensibles s'abstenir.
Quant à la suite du film, on assiste aux démabulations de deux jeunes garçons dans les rues de Paris. C'est romantique un court instant, jusqu'à ce que la question du VIH vienne foutre le bordel dans ce début de romance.
En fait, Theo et Hugo est un long-métrage de prévention, et de ce point de vue là, il a beaucoup à apprendre à beaucoup de gens en ce qui concerne la trithérapie d'urgence. Dans une société où le VIH fait encore peur, mais où trop de gens se croient encore à l'abri, le film posent de bonnes questions, et apporte de bonnes réponses.
Seul b-mol, le jeu des deux jeunes acteurs laisse un peu à désirer au début du film, mais va progressivement en s'améliorant, à croire que la romance soit plus difficile à jouer que l'angoisse face à la maladie.
Film essentiellement instructif, mais néanmoins mignon.
Magnifique histoire les premières scènes sont très hot presque dérangeantes puis le jeu la progression de cette belle histoire d amour nous enchantent a voir absolument pudibond s' abstenir