Sur l’affiche de La fête est finie on peut voir un cheval de Troie fait de papier. Nicolas Burlaud a voulu traduire son inquiétude et sa sensation d’avoir été piégé. Dans le film, la Capitale de la Culture est assimilée à un cadeau empoisonné fait aux habitants, pour dissimuler non pas des soldats, mais les mutations urbaines et immobilières spéculatives à l’œuvre dans la ville.
Le long-métrage ayant pour thème Marseille comme capitale de la culture européenne, est diffusé dans les salles en 2015, deux ans après l’année capitale. Mais pour Nicolas Burlaud le documentaire est resté intemporel. "Le film a de accents tragiques et prophétiques mais il n’est pas trop tard. J’espère apporter ma pierre à l’édifice. Surtout à l’heure où Marseille revêt ses plus beaux atours en vue de devenir la capitale européenne du sport en 2017", affirme-t-il.
La société de production Primitivi pour laquelle Nicolas Burlaud a tourné son film est un collectif de vidéastes indépendants qui ne reçoit aucune subvention. Les courts-métrages produits par cette société ont principalement pour thème l’actualité politique et sociale de Marseille.
Pour réaliser son documentaire, Nicolas Burlaud n’avait pas d’argent et a utilisé son matériel personnel. Cependant, il a vite reçu le secours d’amis techniciens qui l’on aidé à prendre le son, des musiciens lui ont composé des musiques gratuitement et Agathe Dreyfus qui l’a aidé pour le montage.