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BillBoo
14 abonnés
270 critiques
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1,0
Publiée le 31 août 2024
Au moins, le titre français ne cache pas le registre sirupeux dans lequel on baigne pendant l'entièreté du film. Paysages édéniques, bâtisse luxueuse, chansons joyeuses, gouvernante religieuse, père militaire, enfants en rang d'oignons… On nage en pleine utopie catholico-bourgeoise. D'autant que les têtes blondes aux yeux bleus évoquent une imagerie douteuse.
Pour un film aussi long, peu de choses à dire. Les chansons – sympathiques, au demeurant – saccadent l'histoire déjà creuse. On a une maigre tentative d'ancrer le récit politiquement, avec l'ascension du Troisième Reich, mais sans retournement de situation. Après tout, il ne faudrait pas infliger une fin malheureuse aux spectateurs, eux qui sont venus pour s'aérer l'esprit et passer un bon moment.
Pari raté, puisque le seul sentiment de bonheur procuré par le film ne vient ni de son récit ni de sa mélodie, mais, à la limite, du plaisir qu'on peut avoir à contempler les coteaux autrichiens.
Que ça a mal vieilli, surtout les chansons, c'est redondant et très désuet, je doute que de nos jours cela touche ou enchante encore le public de moins de 80 ans. Une suite de chansons niaises pour meubler l'absence de scénario, et le pire c'est que ça dure 3 heures !
Qu’il est bon de sortir du cadre de l’éducation de temps à autres, le faire par la musique entre autre et par la découverte du monde alentour grâce à une gouvernante charmante est sûrement l’une des meilleurs façons.
Cette comédie musicale est très jolie a regarder, tourner en partie dans des décors naturels autrichiens, très sympathique et l’ensemble des interprètes jouent très bien. Mais elle est aussi très très longue… Au bout de deux heures trente la bleuette romantique tourne légèrement au drame avec l’arrivée des voisins nazis et on regrette presque que cette tension n’arrive pas plus tôt
C'est mignon mais trop long. Les nazis sont de trop et comment un homme aussi désagréable à pu avoir autant d'enfants, et même comment peut-il ne pas considérer des enfants aussi bien élevés naturellement ? Incompréhensible. Les chansons ne m'ont pas vraiment fait rêver mais je comprends qu'on aime. Ça ne m'a pas eu.
Film de mon enfance qui a enchanté également mes filles, dont je connais toutes les mélodies... au delà des critiques de genre ... un bonheur de mélodie.
Ce film est excellent. A travers des personnages attachant et des musique mémorable, le film nous propose une histoire prenante dans les magnifiques paysages des Alpes Suisse. Le réalisateur Robert Wise propose un travail de la lumière et des décors admirable. Un film culte à voir
Considéré comme un des plus grands succès de l'histoire du cinéma, on dit même qu'aujourd'hui, ce serait le film vu par le plus grand nombre de personnes tout support confondu, c'est un grosse déception.
Tiré du livre de mémoire de la répétitrice d'une fille de la famille von Trapp, " la mélodie du bonheur " souffre d'un manque de rythme qui parcoure le film.
Beaucoup trop long ( seules les premières 40 minutes voire aussi les 20 dernières, sont réussies), cette fameuse réalisation n'a pas bien passé l'épreuve du temps.
La musique et les chansons sont d'une mièvrerie confondante et on s'ennuie immoderement pendant la projection et surtout trop souvent.
Wise, connait pourtant son affaire , la réalisation, la photo, les décors sont très reussis, mais le scénario...terriblement ennuyeux ! Quand aux dialogues, ils ne valent guère mieux.
Le fait que l'histoire soit familiale, à l'eau de rose, ne fasse pas de mal à une mouche et que de nombreux enfants y participent contribueront sans doute à en faire un spectacle attractif pour le grand public.
Christopher Plummer, Julie Andrews, Eleanor Parker ne peuvent pas faire grand-chose pour sauver un film de 2h45, franchement pas à la hauteur de son succès.
La postérité ne s'y est pas trompée et le film ne figure généralement pas, à raison, dans les rétrospectives actuelles de comédies musicales.
Si vous voulez une définition visuelle et parlante de la niaiserie, du mielleux, du film à l’eau de rose (ou de fille selon certains) dégoulinant ou simplement d’un Disney de l’époque qui essayerai de faire sérieux en rajoutant un contexte grave matez moi ça. Bon au sortir du truc je dirai « merci, c’est pour moi » avant que vous me jetiez des pierres, mais vu votre cornée brulée je m’en sortirai facilement. Ok on a un bon duo d’acteurs principaux, Mary Poppins est dans son registre (encore faut-il pouvoir le blairer) et Plummer… bah il en a dit que : "le film était affreux, trop sentimental et sirupeux (...) il fallait redoubler d'effort et de travail pour réussir à y intégrer ne serait-ce qu'une petite touche d'humour", et en effet d’humour il n’y a pas. Par contre des chansons ch.iantes, des cascades d’eau magnifiques dans une nature verdoyante, avec des enfants sages comme c’est pas permis (alors qu’apparemment il faut les réprimander) alors qu’on est sur fond de guerre mondiale hein (oui juste ça) ? Oui ça on a, même si la situation est énormément passée sous silence, ou atténuée/adoucit si vous voulez. Enfin ça date énormément, 54 ans en effet, ça se voit, les dialogues sont lourds, la mise en scène molle, c’est looooong et si vous n’avez pas deviné la fin c’est que vous avez décroché depuis des lustres et vous avez eu raison.
Un « classique » dont le visionnage m'échappait depuis longtemps : c'est désormais chose faite pour cette comédie musicale multi-oscarisée, sans doute de façon excessive (surtout lorsqu'on regarde les titres concurrents!). Je n'ai pas trop ressenti les presque 180 minutes de cette jolie histoire inspirée de faits réels, celle-ci n'exploitant vraiment que sur la fin sa dimension historique. Ce n'est peut-être pas un drame, le film se révélant souvent plus réussi dans sa légèreté, son « bien-être », un peu mièvre mais pas trop, évitant le manichéisme pour nous permettre de croire un minimum à cette rencontre entre Maria (Julie Andrews, délicieuse) et la famille von Trapp (Christopher Plummer en tête, impeccable), offrant même quelques moments assez touchants (et tant pis si l'héroïne se met les enfants dans la poche aussi facilement).
Cela écrit, si « La Mélodie du bonheur » a rencontré un tel succès, on imagine aisément que c'est avant tout grâce à sa musique : les chansons sont réussies, chorégraphiées avec soin, s'intégrant avec habileté au récit, nombreuses sans étouffer le récit. Après, rien de très surprenant dans le discours ou l'évolution des personnages, mais un joli film, emballé avec beaucoup de professionnalisme par Robert Wise, ne jouant pas dans la même cour que les chefs-d'œuvre du genre, mais vieillissant plutôt bien.
L'histoire de la famille Trapp et de sa gouvernante religieuse est assez proche de la réalité. Roman autobiographique en 1949 de ladite gouvernante Maria Augusta von Trapp (1905-87), adapté une première fois en film en Allemagne en 1956, puis en comédie musicale américaine en 1963 avant d'être porté au sommet avec ce film. Julie Andrews un an après Mary Poppins est pour beaucoup dans ce succès. Le film est en partie musical et sentimental et en partie un témoignage de la période nazie avec l'Anschluss qui fut la réunion de l'Autriche à l'Allemagne sous le contrôle nazi en 1938. Mais c'est aussi une très belle histoire éducative pleine de bons sentiments qui est en partie liée au fait que la gouvernante religieuse est persévérante et pleine de compassion et de tendresse en plus de son talent musical. Le film a un peu vieilli par ses façons édulcorées mais pas trop et on reste sur la compréhension de son succès planétaire.
Le plus beau film sur la famille qui soit ! Il prône les valeurs les plus belles qui existent, qui sont la bonté, la liberté, l'acceptation et le courage. Le casting choisi illustre à la perfection ces valeurs, et Julie Andrews met bien en valeur ce sens de la famille. N.
Tourner dans la foulée de "Mary Poppins" et à l'occasion de sa sortie sur Disney +, je vous conseille vivement de regarder : La Mélodie du Bonheur, ce classique du premier age d'or du cinéma aux chansons iconiques, à la mise en scène soignée et ou le couple Julie Andrews/Christopher Plummer est épatant ! Des films vrais et authentiques comme on voudrait en voire tous les jours.