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    L'Idéal
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    benoitG80
    benoitG80

    3 413 abonnés 1 464 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 19 juin 2016
    "L'Ideal" présente un sérieux problème de fonctionnement dans la mesure où il est exactement à l'image de ce qu'il veut dénoncer, en étant un film creux et frivole, factice et narcissique comme l'est assurément le monde de la mode et de ces top-models !
    L'idée de porter à l'écran son propre livre "Au secours Pardon", était de la part de Frédéric Beigbeder, une idée intéressante, mais au bout du compte, par son autosuffisance, son film ne révèle pas grand chose qu'on ne sache déjà...
    Un grand manque d'humour et de recul, une façon de traiter les personnages avec des clichés plus vulgaires que drôles, et finalement les rendre tels qu'ils sont assurément dans une réalité évidente, ne permet pas d'atteindre le but recherché...
    La satire ne fonctionne donc pas comme prévu et le temps semble bien long , Frédéric Beigbeder se contentant plus de montrer que de se moquer réellement !
    Là où le film de Refn ose et interpelle, celui de Begbeder patine et s'enlise...
    Déjà, après "L'amour dure trois ans", plutôt limité dans son propos, ce dernier n'arrange rien...
    Le cinéaste semble en effet ne pas s'extirper et se dedouaner de ces images formatées que l'on a tous de la mode, et livre un film complètement prisonnier d'un "packaging" très conventionnel, sous du cellophane chic et kitch, alors qu'il y avait sans doute mieux à faire avec un peu plus de recherche et d'innovation !
    De plus, le thème de la paternité, et celui du retour aux valeurs essentielles viennent maladroitement et trop tardivement se coller à cette vaine démonstration, et là aussi ça coince franchement !
    Les acteurs, que ce soit en partie le duo Gaspard Proust et Audrey Fleurot, sont pour la plupart souvent réduits à de tristes caricatures sans épaisseur qui ne dégagent guère d'empathie, ceci expliquant sans doute cela...
    Bref, un film plus clinquant que claquant et cinglant, où l'on attend encore d'être véritablement secoués et surpris...
    "L'idéal", un film qui ne le vaut pas...
    Dommage !
    tony-76
    tony-76

    1 073 abonnés 1 410 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 15 juin 2016
    Suite indirecte de 99 Francs, L'Idéal est une satire corrosive sur le monde de la beauté, la mode dans lequel Frédéric Beigbeder retrouve Gaspard Proust, qu'il avait dirigé autrefois dans sa première réalisation, L'amour dure trois ans. Le réalisateur adapte ici, son propre roman intitulé « Au secours pardon » et on peut dire que le résultat est beaucoup moins déjanté et moins captivant que le 99 Francs avec Jean Dujardin (qui incarnait Octave Parango). Maintenant, c'est au tour de Gaspard Proust de l'interpréter ! Son personnage est raffiné comme l'a été Dujardin. On s'attache vite à celui-ci ! Mention spéciale pour Audrey Fleurot, que sachons-le a été enceinte pendant le tournage. Elle fait le show et s'avère méconnaissable dans son rôle. spoiler: Elle se drogue, boit et se fait même taser par un nain (vous voyez le travail...).
    Le cinéphile ne l'a reconnait plus ! Et, il y a Jonathan Lambert dans le rôle de la femme d'entreprise qui dirige L'Idéal. Très surprenant et joue avec efficacité dans la peau de cette femme/homme déterminé et parfois exigeante sur les bords ! A noter, le caméo de spoiler: Frédéric Beigbeder dans son propre film, lors d'une soirée à Moscou.
    L'ambiance est vintage avec une bande son qui claque mais cependant, l'intrigue est trop lisse et perd rapidement en intensité pour séduire entièrement le spectateur... Alors certes le trio d'acteurs fonctionne et reste séduisant, pourtant il manque une sincérité propre au film de Beigbeder pour se démarquer réellement de 99 Francs. Car il faut l'avouer que L'Idéal est moins drôle que l'on pensait. Certains dialogues font mouche mais d'autres sont plus basés dans la vulgarité la plus totale spoiler: - une bonne sœur avec un objet sexuel à la main -
    par exemple... Malgré tout, le cinéaste décrit bien ce monde, à la fois pessimiste et arrogant. Comme le dit bien l'affiche du film « La beauté, c'est parfois moche ». De plus, spoiler: la scène où Octave (G. Proust) et Valentine (A. Fleurot) veulent choisir une fille mineur et vierge, lors d'un casting est bien amenée.
    Heureusement, que les femmes ne manquent pas de charme ! Pour tout vous dire, L'Idéal est un film qui a du style mais qui souffre d'une réalisation parfois poussive et d'une vulgarité souvent cynique. Dommage...
    LeMagduCiné
    LeMagduCiné

    66 abonnés 626 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 3 juin 2016
    Le second long-métrage de Frédéric Beigbeder est un film qui nous parle de... Frédéric Beigbeder. Il apparait comme évident que, à travers l'évolution rédemptrice de son alter-ego, le réalisateur essaie vainement de justifier tous ses torts. Or, en doublant cette complainte autocentrée par un discours parfaitement hypocrite, il ne fait que confirmer son égocentrisme, sa concupiscence et surtout son manque de talent de cinéaste. Navrant.
    isakkk
    isakkk

    14 abonnés 193 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 16 juin 2016
    Quelle daube indigente ! Avec une bonne idée arriver à un résultat aussi catastrophique est une escroquerie phénoménale, de la mannequin a poil en permanence sur la base d'un scénario inexistant... Ne perdez pas votre temps et votre argent !
    landofshit0
    landofshit0

    274 abonnés 1 745 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 17 juin 2016
    Il suffit parfois enfin souvent de voir la bande annonce et l'affiche pour voir qu'un film est une daube, l’idéal fait parti de cette catégorie. C'est déjà pas mal pour une daube annoncée de trouver directement sa place. Mais l'auteur pourrait tirer la chasse après avoir fait ses besoins,ben non au lieu de ça il l'expose à la face de toute la France,il faut avoir un sacré ego pour croire que son étron est meilleure que celui du pékin lambda.

    Si on n'en était pas sûr là c'est certain Beigbeder rêve d’être Jan Kounen qui n'est autre que le metteur en scène qui à adapté son livre 99 francs. Bon ben voilà t'as réalisé ton rêve frédéric,il faut dire qu'il n'était pas difficile à réaliser vu que Kounen c'est le niveau zéro de la réalisation. Le garçon utilise des effets minables,hé ben croyez le ou non Beigbeder fait les mêmes effets mega ringards que son idole française. Bon ça reste hexagonal c'est déjà ça,mais que c'est pauvre dans les plans qui se veulent recherchés,il n'y a qu'un seul et unique mot hideux. Hideux pour Kounen et hideux pour Beigbeder,le mec avait peut être oublié ces lunettes sur sa table de nuit avant de partir en tournage je sais pas mais quelle est l'explication de cette horreur visuelle. Ha oui je sais,c'est ce qu'on appel le mauvais gout, ouais c'est ça c'est le mauvais gout c'est ce qui habite le film. Mais ce qui est incroyable c'est d'avoir autant mauvais gout dans la réalisation que dans la mise en scène,les dialogues,les situations. Enfin généralement c'est vrai que quand on à mauvais gout on trouve une certaine alliance,une espèce d'harmonie dans le pire. Le beauf d'avant je parle là des années 80 à 90 avait sur sa plage arrière (tu crois que je dire le chien qui bouge la tête, ben non) le chapeau en laine pour cacher son rouleau de P.Q. et à l'avant son pare soleil sud radio. Là c'est pareil bon Beigbeder ne roule pas avec un rouleau de P.Q caché par un chapeau ça ferait tache sur sa bentley,mais il réinvente le beauf,enfin non il le transpose aux années 2016,c'est presque une performance. Mais non malheureusement ça ne peu pas en être une car n’importe quel crétin est capable de mauvais gout artistique,y a bien des éléphants qui peignent. T'es pas mieux que ça Frédéric,tu films comme un éléphant filmerait son film,sans aucune finesse,l'idéal n'est rien d'autre qu'une daube qui se croit intelligente et subversive.
    leoline
    leoline

    30 abonnés 93 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 21 juin 2016
    Franchement ...je n ai qu un conseil a donner...fuir vite et loin de ce navet prétentieux vulgaire et sans aucune âme ni sève d aucune sorte. Quel dommage de gâcher une si belle pellicule dans un galimatias de critiques cyniques dont aucune n atteint son but, aucune. Je serais la multinationale visée dans ce film je dormirais sur mes deux oreilles avec une telle médiocrité voire indigence. les acteurs sont sans aucune colonne vertébrale ce ne sont que des pastiches du diable s habille en prada... J ai failli partir au bout de 20 minutes... mais comme j avais aimé le livre et le filme 99 euros je me suis dis qu il fallait aller au bout du calvaire. C est fait...
    StudioCinePremiere
    StudioCinePremiere

    12 abonnés 78 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 16 juin 2016
    Le moins bon des 3 adaptations de ses romans au cinéma. (Je suis un fan de l'écrivain.)Il n'égale pas la folie du premier film ni la sincérité du second... Pendant les 90 minutes de film on vit au rythme des montagnes russes (des hauts et des bas). Il y a malgré tout quelques passages savoureux (la fête russe) et un Jonathan Lambert en forme. Pas sûr que ce film ne trouve un large public.
    Nicolas S.
    Nicolas S.

    93 abonnés 1 549 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 23 juin 2016
    Peut-on vraiment parler de suite de "99 Francs" ? Pas vraiment. Les deux films se passent dans le même univers, celui de la publicité, et ont le même regard cynique sur la société de consommation mais cela s'arrête là.

    "L'Idéal" a pour lui d'avoir choisi Gaspard Proust comme acteur principal. Comique hilarant, Gaspard Proust montre un certain talent dans la comédie.
    En effet, outre le fait qu'il ait la tête de l'emploi, il est particulièrement convaincant dans son rôle d'Octave Parangon.

    C'est le gros point fort du film. Les autres acteurs sont d'ailleurs bons, eux aussi. Mention spéciale à Jonathan Lambert dans son rôle de big boss tyrannique.

    Par ailleurs, de bonnes répliques émaillent le film. Elles ont fait régulièrement mouche. Cependant, pas de quoi se rouler par terre non plus.

    Là où j'ai eu un peu plus de mal, c'est avec le côté provocateur que veut se donner le film.
    Ce n'est pas tellement la provocation qui me dérange (au contraire, elle m'attirerait presque) mais dans la façon de la traiter : c'est tellement cliché, tellement kitsch, que je n'ai pas trouvé le film choquant.
    En réalité et autrement dit, l'équipe se force bien trop à être provoquante qu'elle perd toute spontanéité et donc le spectateur n'est nullement touché par ce qui se passe à l'écran.

    Bref, "L'idéal" est divertissant mais ne restera très certainement pas dans ma mémoire.
    PaulGe G
    PaulGe G

    108 abonnés 607 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 16 juin 2016
    la -man- table . il faudrait que mr Beigbeder cesse de se prendre pour un génie . il nous donne une bouillie indigeste de ce qu'il croit être une satyre de la mode des cosmétiques. il n'y a rien dans cette marmelade, quand aux "comédiens" J Lambert es pitoyable en travesti et les autres n'en parlons pas. c'est du parisianisme beta qui se veut intello , la honte du cinéma français , a oublier d'urgence.
    Yves G.
    Yves G.

    1 460 abonnés 3 488 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 16 juin 2016
    Commençons ce coup de gueule par l’aveu d’un coup de cœur. J’adore Frédéric Beigbeder. Son dandysme revendiqué m’enchante, son horripilant nombrilisme me ravit, son autodérision m’amuse. J’ai lu tous ses livres. J’ai regardé pendant des années Le Cercle, l’émission de critique cinématographique qu’il anime depuis 2007 sur Canal Cinéma.

    J’avais beaucoup aimé « L’amour dure trois ans », le film autant que le livre. J’avais moins goûté « 99 francs ». Pas de chance : « L’idéal » louche plutôt vers celui-ci que vers celui là. Comme dans « 99 francs » son héros, double autobiographique de l’auteur réalisateur auquel il emprunte la barbe et la chevelure, travaille dans la pub. « Model scout », il traque dans la Russie la nouvelle Claudia Schiffer, la moderne Gisele Bündchen. Il est employé par la firme « L’idéal » – qui donne son nom au film – derrière laquelle on reconnaît sans peine « L’Oréal » dont le passé trouble durant l’Occupation est même lourdement évoqué.

    Le film de Beigbeder, comme le roman « Au secours pardon » dont il est l’adaptation, regorge de jolies filles, de coke et de fêtards décérébrés. Mais le roman les décrivait avec une fascination ambiguë alors que le film les tourne en ridicule. Le film y perd en subtilité et verse dans une satire convenue : satire du monde de la mode, de la beauté artificielle, du capitalisme sans âme. Seule valeur de remplacement proposée : une éloge bien-pensante de la paternité.

    Plus grave que tout : Beigbeder n’est pas drôle, ses vannes tombent à plat, des situations censées faire rire provoquent une gêne embarrassante.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 19 juin 2016
    pour faire rapide et simple Frédéric Beigbeder n'a pas le talent de Jan Kounen. Si
    le film de 2007 sur son roman 99 francs etait assez bien réussi grace a l'interpretation
    de dujardin, ce film ( pâle petite copie ) n'apporte rien de neuf. Un ramassis d'idées et
    de stérotypes convenus. "L'idéale" raison de vivre du precieux Beigbeder = cracher dans la soupe
    qui le nourri...!
    L'AlsacienParisien
    L'AlsacienParisien

    632 abonnés 1 403 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 juin 2016
    Après "L'amour dure trois ans" en 2011, Frédéric Beigbeder réalise son deuxième film, aussi adapté d'un de ses romans, et dépeint à sa façon l'industrie de la mode. On est loin du récent "The Neon Demon" de Nicolas Winding Refn qui dessine plus cruellement et poétiquement ce monde pourri de l'intérieur. Ici, "L'Idéal" est davantage une satire sociale et politique de notre époque où une chaîne de cosmétique à la renommée mondiale recherche sa nouvelle égérie pour représenter l'Europe, suite à un énorme scandale médiatique. Bien entendu, le second degré est indispensable au risque de quitter immédiatement la salle en étant extrêmement énervé. Les personnages font partie d'une élite capitaliste, aux préoccupations nulles, où jolies filles étrangères, richesse, drogue et fiesta endiablées meublent leur quotidien. Le projet est ambitieux mais la sauce a du mal à prendre car il y a un manque cruel de subtilité et de finesse dans le tableau qui nous est dépeint. Les blagues sont pas très drôles. On a beaucoup de mal à savoir si c'est du lard ou du cochon pendant tout le film mais heureusement le jeu des acteurs apportent le strict nécessaire pour nous faire entendre "on y va à fond mais on rigole". Merci surtout à Audrey Fleurot qui s'en sort très bien dans ce rôle de vice-présidente de multi-nationale stricte et frigide. Gaspard Proust a enfin appris à aligner deux mots sans avoir l'air d'un amateur et Jonathan Lambert passe malheureusement à la trappe dans ce rôle bouffi de clichés ayant tendance à verser dans une caricature ridicule. Quelques bonnes idées osées apparaissent par-ci par-là, mal exploitées certes, et trop brèves, souvent trop stéréotypées pour qu'on y croit. spoiler: La scène de montagne russe dans le manoir m'a emballé je l'avoue (j'aime les montagnes russes) et les nains de jardin qui sont des vrais nains
    . Mais le temps semble long, trop long car on ne rigole pas assez, voire pas du tout. Le thème tardif de la paternité est sensé donner de la valeur au film mais c'est maladroit, et donc pas touchant. Néanmoins, la rébellion de la scène finale est bienvenue et vient ponctuer le geste grossier de l'affiche, que ce soit envers le film qui nous a déçu suite à un "99 francs" cinglant ou envers ce monde de la beauté qui nous envahit tous les jours par ses pubs et affiches mensongères car artificielles...
    tixou0
    tixou0

    699 abonnés 1 999 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 2 juillet 2016
    Une satire du monde impitoyable du cosmétique grand public (qui vend du vent aux consommatrices lambda) : pourquoi pas ? Il y a de la matière à se gausser, avec "morale". Beigbeder auteur semble secondé par Beigbeder réalisateur, et ce dernier donc d'abord soucieux d'un casting idoine - l'excellent Gaspard Proust campant son clone (en "talent scout"), Jonathan Lambert en grand manitou "genré", Audrey Fleurot en peste saphique (mais ayant acheté en ligne de quoi se bricoler une descendance) : prometteur. Mais Beigbeder ne sait rien faire de son idée de départ (sauver le géant mondial "L'Idéal" d'un grave déficit d'image), et pas davantage diriger ses acteurs.... Résultat : du gloubiboulga clinquant, tombant à chaque plan dans les travers supposément dénoncés par le "pitch". Aucune distance perceptible, ou "appareil critique". Un simple nombrilisme sans queue, ni tête, une machinerie tournant à vide ! Même pas sûr que FB (qui s'est réservé un caméo, lors de la partouze chez l'oligarque - évidemment - russe) ait au moins voulu jouer l'auto-dérision... Et si c'était le cas, cela tombe (comme le reste) lamentablement à plat.
    Fabien D
    Fabien D

    178 abonnés 1 137 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 19 juin 2016
    L'idéal se présente, a première vue, comme une énième satire sur le monde du mannequinat et de la mode, avec ses effets de style appuyés et son humour faussement trash. Or la satire n'est qu'un prétexte pour mettre en scène des fantasmes d'une misogynie douteuse doublés de clichés si excessifs qu'ils en deviennent gotesques. On est gêné devant un tel festival de ringardise sexiste même si Audrey Fleurot et Jonathan Lambert excellent dans des rôles savoureusement décalés. Dommage que le film souvent affligeant ne soit pas à la hauteur de leur talent. La fin moralisatrice ne pousse même pas cette logique de mauvais goût, somme toute raté, à son paroxysme. Bref ce n'est pas bon et même si on sourit quelquefois, on est souvent navré par tant de complaisance...
    btravis1
    btravis1

    108 abonnés 529 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 24 juin 2016
    Film pathétique du début à la fin. Je n'ai même pas réussi à esquisser le moindre sourire, un comble pour une comédie. Frédéric Beigbeder a certes un talent d'écrivain, mais pas pour le cinéma. Clairement, il a voulu se faire plaisir, expérimenter un peu quelques effets de réalisation (la preuve avec le nombre de scènes inutiles et complètement idiotes, comme le voyage en chariot sur des rails), filmer des jeunes mannequins nues, des fêtes orgiaques, en abandonnant littéralement le spectateur qui s'ennuie pendant tout le film à visionner ce ramassis de plans bancals et de dialogues insipides. En plus Gaspard Proust n'est vraiment pas bon acteur ! Et cerise sur le gâteau, Beigbeder essaye de nous faire croire que le film dénonce les diktats de la mode alors qu'il en abuse à outrance. Pitoyable.
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