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Stéphane C
59 abonnés
389 critiques
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2,0
Publiée le 19 juin 2016
Le milieu de la mode : esclavage moderne de la femme, relaté de manière sulfureuse, vulgaire et misogyne; une avalanche d'images qui ressemble à s'y méprendre à "99 Francs", intéressant mais déjà vu; quant au jeu des acteurs : un naufrage, J. Lambert est pitoyable et Audrey Fleurot reste une actrice de téléfilm !
Vu et c'est dommage ça avait l'air bien mais le film est lourd et par moment ridicule le début est prometteur mais tout redescend comme un soufflé ennuyeux qui parviens tout juste à nous esquisser un sourire donc bien loin du talent de Gaspard Proust qui nous sors 2 punchline toute les 45 min Trop édulcoré que la version papier plus sombre, Beigbeder a auto mutilé son œuvre originale offrant au public une vision plus sympa Bref ce film est loin d'être le film IDÉAL
Décidément, les films consacrés au mannequinat ne me réussissent pas. Après "The Neon Demon", ce film de Beigbeder m'a déçue à un point que je n'osais imaginer. Rien ne m'a plu, même pas les acteurs que je trouve en surjeu... Une immense déception.
Le passage au second film est toujours délicat et Frédéric Beigbeider en fait les frais ici en adaptant un autre de ses romans. « L’Amour dure trois ans » se révélait être une sympathique promesse sous la forme d’une comédie romantique à l’esthétique soignée et au ton quelque peu irrévérencieux. On retrouve un peu ce ton ici mais il est de bon ton d’affirmer que la plupart des pics envoyés ici l’ont déjà été auparavant et en mieux. Beigbeider semble enfoncer des portes ouvertes depuis bien longtemps ce qui ferme perdre au film tout son sel.
En effet, une caricature n’est drôle que si elle est objective et l’écrivain/réalisateur ne choque plus personne en montrant le milieu de la beauté et de ceux qui la déterminent comme un milieu superficiel et éphémère noyé dans l’alcool, l’argent et la drogue. Audrey Fleurot a beau donner du sien, son personnage de working-girl frigide et sans cœur a déjà été vu mille fois tout comme quantité de personnages qui gravitent autour. N’empêche, pas mal de dialogues font tout de même mouche et sourire par leur piquant et leur côté effronté et mal élevé. Mais on en attendait beaucoup plus de cette satire de l’industrie du beau.
De plus, le côté visuel du long-métrage semble bien désuet aujourd’hui. Beigbeider s’inspire d’une esthétique de pub qui aurait pu coller au sujet mais qui s’avère un mauvais choix tant elle semble déjà périmée. Il est clair que visuellement le film va très mal vieillir. Quant au scénario, il n’y en a pas vraiment et c’est c’est juste un prétexte pour égratigner (plus que bousculer) le monde décrit ici. C’est davantage à une succession de saynètes que l’on est convié. Mais du coup, le film semble décousu de partout ou que le montage ne s’est pas bien déroulé : des scènes semblent ne servir à rien ou sortir de nulle part quand d’autres arrivent alors qu’il semble manquer les précédentes…
« L’idéal » n’a donc rien à envier à « 99 francs » qui bénéficiait d’une véritable mise en scène de Jan Kounen et d’un acteur plus chevronné que Gaston Proust (en l’occurrence Jean Dujardin). On retiendra quand même quelques scènes notables (la fête chez le milliardaire russe, moment d’une dizaine de minutes complètement cintré et très drôle) et quelques coups bien sentis envoyés dans un milieu qui ne les sentira cependant pas plus passer que ça. Mais niveau mise en scène et qualité du fond, ce n’est pas vraiment une réussite et Beigbeider aurait du revoir sa copie avant de nous la rendre tant elle paraît bâclée.
L’Idéal est le troisième roman de Frédéric Beigbeder adapté pour le cinéma et le deuxième film réalisé par ce véritable touche-à-tout. Résumons : "99 francs", adaptation du roman homonyme, satire du monde de la publicité, a été réalisé en 2007 par Jan Kounen ; en 2011, Beigbeder réalise lui-même "l’Amour dure trois ans" et, aujourd’hui, voici "L’Idéal". On y retrouve le personnage principal de "99 francs", Octave Parango : il est passé du monde de la publicité à celui, pas tellement différent, de la mode et des produits de beauté ; il n’est plus interprété par Jean Dujardin, mais par Gaspard Proust, déjà tête d’affiche de "L’Amour dure trois ans". Arrivant une semaine après "The Neon Demon" de Nicolas Winding Refn, autre film consacré au milieu de la mode,"L’Idéal" va-t-il réussir à trouver son public en plein Championnat d’Europe de Football et sans bénéficier, contrairement à son concurrent, du prestige de la sélection cannoise ? Même s’il souffre de défauts flagrants, par certains côtés, ce film le mériterait. Cela permettrait peut-être à Frédéric Beigbeder de se lancer enfin dans une entreprise qui le titille mais qu’il appréhende : la réalisation d’un film pour lequel il aurait écrit un scénario original.
Deuxième incrimination visuelle du monde de la mode en moins d'une semaine après The Neon Demon de Refn, pas extra non plus, comme quoi il est difficile de traiter d'un sujet déjà vide de sens. J'avais adoré le cynisme et l'impertinence de 99F, Beigbeder prend les manettes de cette suite qui est aussi tiré d'un de ces romans, ce qui pouvait prédire quelque chose de pas mal. Une scène, celle de la réunion de crise chez l'Idéal, avec notamment un Jonathan Lambert hilarant en grande patronne dictatrice, demeure en tête. Quant au reste... Le merveilleux monde de la cosmétique en prend pour son grade et ce n'est pas pour nous déplaire. Mais on a surtout l'impression que Beigdener n'évolue pas dans ses problématiques, c'est un peu toujours la même chose, il tourne en rond. On apprécie le ton irrévérencieux mais le pouvoir visuel du tout est en dessous de 99F, vague situation de déjà vu tout le long. Le fait de mettre en avant un buddy movie bancal, avec l'idée d'une paternité découverte sur le tard est un peu décevant car trop dans le moule finalement. Le film se fait un peu porte parole de l'état de notre société actuelle, c'est ce qui fait de l'Idéal une comédie ayant du potentiel. Gaspard Proust campe mieux le personnage que Dujardin, mon avis, il a plus le "style" de l'emploi. Après la frustration de Beigbeder on aime ou on aime pas, dans les deux cas, c'est pas ce qu'il a fait de mieux.
A part quelques idées visuelles (...), le film reste prisonnier des concepts et des idées qu’il prétend dénoncer. Bête, misogyne et rarement drôle, L’Idéal est un bon gros nanar un brin prétentieux et déjà ringard.
Voilà un film particulièrement pathétique, vulgaire et vain. J'ai trouvé ce film sans aucun intérêt, aucun. Ce n'est que cynisme, misogynie, bref à éviter.
Beigbeder nous revient avec une nouvelle chronique sur le monde de la mode en parodiant L'Oréal à travers une histoire plate, soporifique, caricaturale et lourde. Profondément ennuyeux. Dommage.
Si vous avez plus de 15-16 ans, ou pesez plus de 43 kilos, passez votre chemin: ce film vous crachera à la figure avant de vous tendre un kleenex déjà trempé par les pleurs du réalisateur sur l'absurdité de sa propre vanité et de sa si délicieuse méchanceté. Beigbeder se trouve probablement laid, et n'ayez aucun doute, il va vous le faire payer. Beigbeder est passablement vieux, et soyez bien sûr qu'il va se venger, il ne sera pas seul à tomber. Mais surtout ne le prenez pas mal, c'est de l'humour, une satire m'enfin, ce que vous pouvez être premier degré ! Sans doute peu rassuré sur sa légitimité, son mépris des femmes, des gens, des comme lui et des pas pareils sera très généreusement distribué. La pauvre Audrey Fleurot tente de ne pas trop se salir, quand le très digne Gaspard Proust assume crânement en promo son propre mépris pour cet objet filmé. Respect. La boucle est bouclée. En résumé, si vous voulez le manquer: toutes des putes, sauf maman, euh non pardon, sauf ma petite chérie adorée. Un bon vieux poncif de macho désoeuvré, sans doute trop concentré sur l'exploration de sa si douloureuse vanité. Dans l'intention, un chef d'oeuvre de vulgarité. Au final, à peine le navet de l'année.
. Ça aurait pu être excellent si cela n'avait pas été gâchée par une fin top facile. Sinon le film vaut son pesant de cacahuètes, déjà il faut voir Gaspar Proust avec un look à la Richard Allan (pour ceux qui connaissent), mais surtout la fabuleuse Audrey Fleurot, déesse rousse qui vaut à elle toute seule le déplacement, non seulement est belle, mais quelle actrice ! Des bonnes choses il en a d'autres, la séquence du Sachaland est magnifique, une espèce de mix entre train fantôme et grand huit jonché d'attractions diverses, le tout dans un grand parc peuplé de nains de jardins vivants ! Il fallait le faire. Il faut bien sûr aimer cet humour très spécial, les amateurs de films de Jean Yanne devraient s'y retrouver
C'est un film complètement sans intérêt. Les dialogues sont creux, Gaspard Proust joue mal et il a toujours l'air à côté de ses pompes, il faut dire que la réalisation erratique de Beigbeder ne l'aide pas non plus. L'histoire du film est tellement insignifiante que le réalisateur est obligé de montrer toutes les deux minutes un plan de filles nues. Bizarrement, il est censé dénoncer l'industrie conformiste et normalisée de la mode et du mannequinat mais lui-même utilise tous les clichés racoleurs possibles. Ce film est sexiste et ça fait vraiment mal de voir qu'en 2016 le traitement des femmes dans les films est toujours le même : la femme objet uniquement bonne à coucher !! La seule chose à sauver dans ce film c'est la musique qui est bien choisie.
J'ai personnellement adoré 99 francs que j'ai trouvé très bien réalisé. Le personnage d'Oscar est complexe, en constante évolution, c'est un personnage vraiment fort. J'étais donc contente de revoir ce personnage (bien qu'il ne soit pas joué par Jean Dujardin qui l'incarnait parfaitement) dans l'Idéal. Malheureusement, j'ai été déçu du début à la fin. Oscar est plat, il n'a aucune couleur et ne procure aucune émotion. Je ne remets pas en jeu le jeu d'acteur de Gaspard Proust mais plutôt la réalisation. Je ne m'attarderais pas plus sur cette critique mais je déconseille fortement ce film à tous les amoureux de 99 francs car vous risquez d'être extrêmement déçu.
NUL!!! il n'en faut pas plus pour résumé ce film où il ne se passe rien du tout les scènes sont pathétique les séquences s'enchainent d'une manière horrible le scenario est bidon les acteurs sont mauvais, ce film est vraiment affligeant il n'y a vraiment rien a sauver!