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VOSTTL
96 abonnés
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1,5
Publiée le 25 mai 2017
« L’idéal » est un film antipathique. Aucun des personnages ne m’a séduit. Des caricatures dessinées à gros pinceaux. Un film ennuyeux qui m’a laissé complètement indifférent. Des mondes différents du mien, il y en a beaucoup de traités au cinéma, certains m’ont passionné ou ont suscité de l’intérêt. C’est aussi ça le cinéma, me déranger, bousculer mon confort, ma monotonie des jours qui se succèdent, m’inviter dans des milieux insolites ou superficiels, futiles ou élitistes. Là, Beigbeder a selon moi échoué dans ce qu’il prétend dénoncer. Dommage car Beigbeder m’est sympathique.
Avec un titre qui n'est pas sans rappeler la célébre marque qui le vaut bien, L'idéal poursuit le même but que "99 francs" en son époque: dénoncer les pratiques douteuses et peu reluisantes d'un monde où marketing et image sont les maître-mots.
Si le film a la bonne idée de multiplier les scènes caricaturales et psychédéliques, le rendant drôle et original, il a aussi le défaut typique de la comédie à la française qui consiste à transfuser une dose de mélodrame inutile qui a tendance à casser le rythme et la trame comique du film.
A l'affiche, Audrey Fleurot, Gaspard Proust et Jonathan Lambert sont absolument parfaits dans leur rôle caricaturaux, notamment Jonathan Lambert, parfait(e) en PDG irrascible.
Des idées, issu de son Livre Au secours Pardon. Mais un vrai problème de rythme, de mise en scène, de montage, de jeu. Jan Kounen avait fait un très bon travail sur 99 francs. Beigbeder atteint ses limites dans ses velléités de réalisation
Une bonne suite du film culte 99 francs. On mélange la satire du sérieux de l humour stupide afin de ridiculiser de manière extrême le monde de la mode. Je le déconseille aux moins de 10 ans. 4/5
Cette comédie de Frédéric Beigbeder est intéressante au début et son côté dénonciateur des critères de la mode aurait vraiment pu apporter quelque chose mais elle ne fait qu'effleurer le sujet avant de devenir rapidement un grand n'importe quoi ennuyeux et dépourvu d'humour. Les comédiens s'en sortent pas trop mal mais dans l'ensemble cela ne casse pas trois pattes à un canard. Beigbeder ferait mieux de laisser la réalisation et de retourner à sa cocaïne et sa bibine.
Dommage que le film paraisse laborieux, ce n'est pas une farce mais le scenario a la paresse de chercher à être crédible. Il reste que la caricature des rapports humain dans la grande entreprise, des rapports homme-femme dans certains cercles, de l'absurde et inutile richesse des oligarques n'est pas sans pertinence.
L'Idéal est un divertissement qui fait le boulot, bien que nettement en-dessous de 99 francs (qui avait été scénarisé par Frédéric Beigbeder). Les scènes les plus drôles sont indéniablement celles qui vont le plus loin dans l'humoir noir et le personnage de Jonathan Lambert vaut son pesant d'or. Les scènes de trip sont moins intéressantes (en dehors de l'aspect purement visuel). Mais sinon l'histoire est tout de même assez moyenne et on reste sur sa faim. Les acteurs sont sympathiques, mais sans plus. Gaspard Proust est plutôt bof (mais peùt-être est-ce son personnage qui donne cette impression), Audrey Fleurot est toujours impeccable. Jonathan Lambert est méconnaissable. Par contre j'ai du mal à comprendre l'intérêt à vouloir le déguiser en femme là où on aurait pu tout simplement embaucher une actrice, si ce n'est que pour mettre en avant les talents de caméléon du comédien (talents qu'on lui connaissait déjà, puisque c'était ça qui l'avait rendu célèbre). Bref, l'outrance ne fait pas tout dans ce film, et même si je me suis délecté du cynisque qui y est mis en avant, j'ai moyennement été convaincu.
Moins bon que 99 francs, ce film reste dans le même veine, q'il ne faut pas prendre trop au sérieux pour l’apprécier ! Décalé, divertissant et satyrique !!! Petit bémol, GaspardPproust n'est pas très bon, et sans le comparer a Dujardin, il interprète un Octave faiblard, avec trop peu de charisme et d'assurance !
Après le très réussi "l'amour dure trois ans", "L'idéal" prend des airs de ratage. La faute à une démonstrativité de chaque seconde, presque de chaque plan, encombrant le film d'une extrême lourdeur que personne, pas même Gaspard Proust, ne parvient pas à modérer.
Pas aussi cynique que l’on voudrait nous le faire croire, ce film est plutôt amusant. Certes le monde de la mode et de la cosmétique y est présenté d’une façon très caricaturale et satirique, les personnages sont tous plus odieux les uns que les autres et l’argent coule à flots, permettant tous les excès. Mais cela reste plutôt gentillet dans l’ensemble. Les acteurs sont excellents, Audrey Fleurot en tête, elle est magistrale. Je me suis demandé pourquoi Jonathan Lambert avait un rôle féminin, puis j’ai compris l’allusion pas très fine au directeur transsexuel d’un grand groupe de cosmétique français. Tout cela est en fait assez brouillon, on a le sentiment que le réalisateur n’est pas allé au bout de son idée. Et puis le happy ending est tout à fait improbable et très moral, ce qui change le ton du film, et lui donne un gout d’inachevé. J’ai bien profité de ma séance, j’étais seule dans la salle. Un film plutôt agréable à regarder mais qui ne restera pas dans les mémoires.
"L'idéal" est une comédie, une satire du monde de la mode et plus précisément des produits cosmétiques. Ce film est comme les montagnes russes, une alternance de moments speed et bien barrés, avec des moments plus long où on s'ennuie un peu, avec quelques lourdeurs. Gaspard Proust est bon, mais mention spéciale à Jonathan Lambert qui m'a beaucoup fait rire en patronne autoritaire et complètement disjonctée. Ce n'est pas le film de l'année, mais il se laisse regarder.
Vite vu, vite oublié. La nonchalance du héro est exaspérante et le film souffre d'un scénario trop lisse. Comme toujours avec le cinéma français, les acteurs en font des tonnes et c'est bien dommage.
Si le style Beigbeder ne peut pas plaire à tout le monde, il reste quand même une bouffée d'air frais dans l'humour cynique français. Si "L'Ideal" dézingue l'univers de la mode avec panache, malheureusement il s'essouffle assez vite dans son dernier acte en voulant jouer la carte du Happy End.
Avec quelques belles scènes dans cette caricature du haut du pavé de l'industrie des cosmétiques , un côté jet-setteur ruskoff qui apporte un brin de folie et quelques dialogues bien drôles , Beigbeder ne s'en sort pas trop mal pour nous fait part de ce qu'il entend par : "La beauté, c’est parfois moche " inscrit sur l'affiche ...