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amirati_75
1 abonné
2 critiques
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0,5
Publiée le 16 juin 2016
Je savais qu'il n'allait pas me plaire mais je m'étais dit vas-y on ne sait jamais. Le message est bien mais le film est ridicule. J'étais gênée pour Beigbeder. Heureusement que j'ai la carte illimitée
Une première partie assez pénible à suivre et qui n'arrive aucunement à accrocher le spectateur. L'effort fait pour voir où tout ce méli-mélo mène est sauvé à la moitié du film par une intrigue passable, une bluette qui malgré tout ne sauve pas une œuvre qui sera vite , très vite oubliée.
Après « 99 Francs », Octave revient dans une nouvelle comédie noire dénonciatrice d’un engagement contre le système totalitaire des firmes multinationales. Parfois poussée au trash, l’écriture est soignée avec beaucoup cynisme et, il faut le dire, de réalisme. Humour de temps à autre pervers, nous rions jaune, nous sommes gêné, au point de finir par culpabiliser de s’amuser de telles situations. Gaspard Proust interprète à merveille et avec condescendance le personnage d’Octave. Jonathan Lambert est une perle féminine que Frédéric Beigbeder qualifie de « Louis de Funès moderne », un personnage que nous regrettons de ne pas assez voir sur nos écrans. Enfin, Audrey Fleurot, toujours dans des rôles complètement déjantée, se maintient avec un sex-appeal imposant quelque soit les circonstances. Le long-métrage se conclut sur une magnifique morale qui nous laisse quelques instants bouche-bée quant à la réflexion entre l’argent et la simplicité, le pouvoir et l’amour.
Bilan : Déjà un deuxième film et Beigbeder impose son style : C’est ainsi qu’avec « L’idéal », il a su créer et confirmer sa propre marque de fabrique dans le milieu du cinéma français.
Un des pires navets que j'ai vus depuis longtemps. Mal joué, mal dirigé et scénario totalement débile. On rit 20 secondes pendant toute la durée du film
Ayant un a priori plutôt positif à propos de ce que propose Beigbeder (j'avais aimé l'adaptation de son livre et trouvé son premier film plutôt divertissant et honnête), je m'attendais à un travail beaucoup plus soigné pour ce dernier, surtout à la vue du sujet traité. A rire, à être gêné, voir agréablement "choqué". Mais il n'en est rien, le film ne trouve pas son rythme, pas l'étincelle créative qui fait que l'ensemble se tient. Les scènes se succèdent mollement ponctuées de blagounettes réchauffées et prévisibles. Les acteurs ne sont pas impliqués et ne dégagent aucune sincérité. Le fond sent surtout un peu mauvais, et c'est surtout la gueule de bois d'un lendemain qui plane plutôt que l'énergie d'un soirée enlevée. Plaplat...
Une pâle copie du canevas scénaristique de 99Frs mais sans le talent de Jan Kounen ou l'élégance et le charisme de Jean Dujardin. On croirait les dialogues improvisés et les scènes décidées le matin même. Une sensation d'amateurisme dérangeant dans la réalisation. Les personnages sont creux, l'humour n'est pas drôle, la progression narrative inexistante, tout est previsible. Il n'y a malheureusement pas grand chose à garder dans ce film. Un lamentable gâchis. J'aurais préféré rester sur l'image de 99Frs sans ne jamais voir ce film.
Petite comédie française qui bénéficie de l’empreinte particulière de l'écrivain-cinéaste Frédéric Beigbeder. Comme d'habitude le propos évolue autour d'une attraction-répulsion pour un univers peuplé de crétins jet-setteurs trop riches que l'auteur connait bien. Ici on ne sait pas trop bien si ce milieu est réellement moqué ou bien si le film en fait plutôt la promotion. Film narcissique sans but autre qu'une habituel autopromotion, mais le duo Proust - Fleurot fonctionne, Jonathan Lambert est génial, la photo est belle, le film est bien fait, les filles sont belles. Moins percutant que 99 francs, L'idéal reste une bonne petite comédie.
Frédérique Beigbeder ne devrait pas adapter lui même ses romans sur le grand écran, c'est un auteur confirmé mais la casquette du réalisateur ne fait que valoriser son égo et son paradoxe. Si vous lisez ou regarder "99F" soit "L'idéal" vous remarquerez une certaine rédemption de sa part et de ce qu'il a revendiqué durant moultes années, hors en réalisant les adaptations de ses propres écrits il continue d'utiliser son talent de publicitaire marketeux : vous avez acheter son livre pour le lire -> vous allez payer pour voir son film; vous avez payer et vu son film -> vous allez acheter et lire son livre, la boucle est bouclée, la tune est recyclée. Bref "L'idéal" dénonces le monde de la communication et de la consommation, comme ça l'avait été fait avec 99F. Ce long métrage est bâclé, fait à la vas vite et n'à pas vraiment de sens sinon de raconter encore une fois les aventures d'Octave Parango, un amoureux de la débauche qui doit finalement se résoudre à tiré un trait sur celle ci, ce qui avait normalement été fait aux termes de sa précédente aventure. D'ailleurs ne chercher là, ni une suite, ni un lien avec à ces dernières car il n'en est rien, si ce n'est qu'une réplique inutile lancé par Jonathan Lambert. Vous allez être déçu et vous le savez déjà :)
En tant que fan de 99 francs, je suis allé voir en pensant au moins passer un bon moment, mais Frédéric Beigbder n'a pas la créativité visuelle de Jan Kounen, n'ayant qu'une scène assez créative vu dans la BA.
Ce film est une suite indirecte à 99F, et cela se ressent dès le début avec le personnage d'Octave qui n'a rien appris des leçons de l'opus précédent en passant de publicitaire à model scout, ce qui rend très difficile (impossible pour ma part) de sympathiser avec ce personnage trop cynique et trop méprisant envers les autres qui n'a pas du tout pris en compte son développement dans le premier film, surtout avec la narration qui nous confirme ses pensées. Idem pour le personnage de Carine Wang qui est le stéréotype du corporatiste obsédée par le profit et le mépris d'autrui, sauf que le personnage devient très vite insupportable au vu du manque de bonne répliques qui feront au mieux sourire.
Même si le film est (supposé être) une satire sur l'univers de la mode, la critique y est trop grosse pour que le spectateur en ait quelque chose à faire, et les situations invraisemblables qui grinceront des dents les adeptes d'internet: spoiler: Le point déclencheur du scénario concerne une sex-tape qui a été uploadée sur Youtube et a fait suffisamment le buzz pour faire une chute de 70% sur les parts de marché de l'Idéal, mais Youtube est fortement opposé aux vidéo pornographiques.
Points positifs: Certaines situations font mouches, les acteurs se débrouillent bien malgré les personnages pour la plupart creux, et la narration d'Octave Parango bien que moins bien que dans 99F reste assez divertissante. Je ne recommande pas le film, et je conseille plutôt de revoir 99 Francs.
Une insolence jouissive, réalisation et acteurs impeccables, pour la suite de 99F on en prends plein les yeux, mais pas que, on en apprend aussi pas mal sur l'univers du mannequinat et l'authenticité du film réside que, malgré que ce soit très caricatural, on y croit! belle réussite.
On découvre un Octave plus détaché que jamais, dénué de tout remord et trouvant enfin l’épanouissement dans son nouveau milieu, introduit lors d’une séquence de casting faisant écho au maître s’achetant une esclave. Si son prédécesseur était déjà formidable, Gaspard Proust révolutionne son personnage en remplaçant la folie par de la nonchalance, l’amenant à un degré supérieur dans la mesure où il n’est plus gangrené par son environnement, c’est lui qui entraîne le reste du monde dans sa décadence. La déviance est d’ailleurs beaucoup plus poussée dans ce film entre les femmes, jamais assez jeunes ou nombreuses, la profusion d’alcool et de drogues (bien que moins que dans le précédent pour ce second point) ou encore les fêtes ahurissantes de milliardaires russes excentriques. Le film rit de la pédophilie, de la femme objet, du danger des drogues, de la sexualité sous ses formes les plus tourmentées et le résultat est exceptionnel.
1h30 de cinéma ou l'on ne s'ennuie pas une seconde. On rit beaucoup. Un rire intelligent et qui fait réfléchir, cela fait de bien que ce qui nous est présenté à longueur de temps au cinéma ou à la tv. N'hésitez pas, allez voir ce film !