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    Loving
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    221 critiques spectateurs

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    scrabble
    scrabble

    34 abonnés 467 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 février 2017
    superbe du début à la fin. une mise en scène parfaite. des acteurs magnifiques. des gens simples discrets dans leur vie, leur amour, leur combat pour légaliser leurs droits d'être comme tous les couples. même si c'est dur ce n'est jamais "larmoyant".
    Claudine G
    Claudine G

    207 abonnés 495 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 février 2017
    Comme tout film qui parle du racisme, ce n'est pas très facile de le visionner. Personnellement je me suis sentie mal à l'aise tout le long. L'esclavagisme qui, en Virginie, était de mise, le racisme qui également était bien présent et s'intensifiait lorsqu'un couple officialisait par le mariage leur liaison, tout ce contexte a fait que je suis restée plongée dans une incompréhension de bout en bout. Ce qui frappe est que ce couple s'aime, ne demande rien à personne, qu'à vivre ensemble et heureux. Lorsque la famille s'agrandit leur amour est intact, malgré les pressions subies, l'emprisonnement, sans oublier les interdits de vivre sur tel ou tel territoire, rien ne les sépare et au contraire leur couple se renforce au fur et à mesure des tracasseries rencontrées. Mildred est plus forte que son mari, n'hésite pas à exposer les soucis rencontrés, car si cela ne leur sert pas à eux, elle pense que cela servira à d'autres et fera avancer la liberté des amours "interdits". Richard est plus réservé sur l'attitude à prendre. Au final, ils sortent vainqueurs mais au bout de dix ans et peuvent vivre pleinement leurs vies. Le racisme est toujours présent, mais les personnes n'hésitent plus à se battre pour triompher. Cela devait être horrible de vivre dans de telles conditions et il fallait vraiment s'accrocher et croire à des jours meilleurs !
    elriad
    elriad

    440 abonnés 1 867 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 janvier 2017
    intéressant par son côté factuel, le film égraine ce fait dans une mise en scène d'un classicisme absolu, laissant peu de place à la surprise. les comédiens sont impeccables, on regrettera cependant l'absence totale du côté judiciaire remontée jusqu'à la cour suprême. A l'heure d'une Amérique repliée sur elle-même avec l'arrivée de Trump au pouvoir, ce film trouve cependant toute sa force et son écho. A découvrir...
    EricDebarnot
    EricDebarnot

    209 abonnés 1 262 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 février 2017
    "Loving" est ce que les journalistes snobs et pas très anglophones appellent un film "déceptif", c'est-à-dire trompeur, et pas décevant... même si les fans hardcore de l'aimable Jeff Nichols ressentiront probablement un pincement de déception en constatant que leur idole s'éloigne cette fois de son chemin indie / fantastique pour aller patauger, en apparence du moins, dans le marigot du politiquement correct édifiant de Hollywood. Pas de panique quand même, malgré l'abus, très hollywoodien en effet, de musique visant à souligner avec lourdeur ce que l'image suggère avec grâce : "Loving" n'est pas vraiment un film pamphlet sur l'Amérique réactionnaire qui refusa si longtemps le droit aux "nègres" d'être traités en être humains à part entière, et qui plus est aux blancs de les considérer en tant que tels. Ce n'est pas non plus le récit d'un combat juridique, ici livré en coulisses par des avocats à la fois bien tendres et un peu benêts. Non, contre toute attente, "Loving" est bel et bien une nième peinture très "nicholsienne" de la famille comme cellule essentielle, en résistance contre le monde extérieur : malgré une forme hyper classique, qui traduit une sorte d'apaisement loin des combats du monde, Nichols nous parle encore et toujours de la même chose : comment l'Amour est, comme il survit, comment il résiste, entre un homme et une femme, entre un père et ses fils. Et c'est très beau, filmé ainsi comme une évidence lumineuse, mais une évidence têtue, bornée, à l'image du personnage principal, un homme simple, voire limité, et littéralement habité par cet acteur lui aussi terriblement limité qu'est Joel Edgerton, pour une fois formidablement bien utilisé et dirigé. "Loving" nous murmure une vérité autre, presque un mystère, loin des clichés habituels du genre : le film peut déconcerter, ennuyer peut-être du fait de son rythme ténu et de son refus d'un pathos qui ne demande pourtant qu'à s'épancher. Pas de tragédie ici, pas de révolte, juste la splendeur humble de la vie qui passe, malgré tout. La plus belle scène du film, qui décrit effectivement la démarche de Nichols, est la visite du photographe de LIFE (Michael Shannon, précieux comme souvent) qui observe, en retrait, et saisit quelques instants suspendus d'un bonheur conjugal qu'on voit rarement à l'écran.
    DaeHanMinGuk
    DaeHanMinGuk

    186 abonnés 2 274 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 février 2017
    L’histoire est toute simple et pourtant cela vaut la peine de la raconter car il y a seulement 50 ans aux USA, un homme blanc n’avait pas le droit d’aimer et de se marier avec une femme noire ! Le scénario de ce film est basé sur l’histoire vraie d’un couple dont le nom de famille était « Loving » : nom très à-propos pour évoquer une histoire d’amour ! Le film a une grande qualité : il n’appuie pas là où cela fait mal, il laisse le spectateur seul juge et se révolter ou non des arguments fournis à l’époque par la justice et du traitement qu’elle fait subir à ces dangereux « délinquants ». D’ailleurs, ce couple de travailleurs manuels, peu au fait des arcanes judiciaires, laisse les plaidoiries aux professionnels, évitant ainsi les effets artificiels des dialogues made in Hollywood. Le film a quand même un petit défaut : son manque de rythme. Le prolongement de cette histoire, cela pourrait être le tournage, dans 50 ans, en France, d’un film qui racontera comment deux hommes ou deux femmes ont acquis le droit de s’aimer et de se marier en 2013 ?
    Spe64
    Spe64

    26 abonnés 191 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 novembre 2016
    Loving narre l'histoire vraie de Mildred Jeter et Richard Perry Loving, deux américains qui vont devoir se battre jusqu’à la cour suprême pour pouvoir être mari et femme dans l'état de Virginie, en naîtra l’arrêt "Loving v. Virginia" autorisant le mariage sans distinction d'origine.
    Le film et beau, sobre mais efficace, sans jamais tomber dans le larmoyant, nous suivons nos 2 amoureux et leurs batailles pour avoir simplement le droit de s'aimer dans leurs état d'origine.
    L'histoire découle sans lourdeur avec ce couple discret qui ne souhaites que vivre, ce qui rend la situation encore plus absurde.
    Deux belles interprétations pour un beau moment de cinéma sur un racisme qui n'a toujours pas disparu...
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 31 janvier 2017
    N'est-ce pas un moment opportun pour sortir des films sur la ségrégation raciale aux Etats-Unis pendant les années 1950 et les années 1960 ? Bien sûr que si. L'élection de Donald Trump et le contexte américain actuel offrent à ces films l'occasion de briller un peu plus. Et lorsque ceux-ci sont bien traités et ne desservent pas le cinéma, on se prend à croire et à espérer qu'ils laisseront une empreinte un peu plus marquée dans l'Histoire. Si Loving n'est pas un chef-d'oeuvre, il ne reste pas moins touchant et humain, c'est un beau film, ce qui ne nous surprend pas étant donné que Jeff Nichols, malgré une sous-estimation notoire à Hollywood, était à la réalisation de ce long-métrage qui aurait bien pu passer inaperçu auprès du grand public et qui ne devrait malheureusement pas rencontrer foule en France au cinéma où il est prévu le 15 février prochain (comme la monstruosité Alibi.com qui saura amasser les jeunes dans les salles, les navets étant sans doute les seuls à faire exister le cinéma dans son sens le plus économique et non dans son sens le plus artistique).

    Autant le dire tout de suite, le film est réellement porté par ses deux acteurs principaux, Ruth Negga (nommée aux Oscars) et Joel Edgerton, en état de grâce. C'est un atout important mais qui peut se transformer en défaut lorsque le duo de protagonistes a trop de responsabilités. C'est l'un des petits reproches que l'on pourra faire à Loving: sa gestion des personnages secondaires, notamment celui de Michael Shannon, qui a joué dans tous les films de Jeff Nichols. Celui-ci joue Grey Villet, un journaliste de Life Magazine, mais il est finalement cantonné à un (très) petit rôle. Au final, on nous fait croire que sa présence a une raison mais lorsque le couple Loving devient très médiatisé, les moments intimistes que Villet a pu passer avec lui perdent toute leur portée et leur importance et décrédibilise le personnage de Shannon à qui nous n'enlèverons pas la qualité de l'interprétation. Et l'intimité pourtant, Nichols la maîtrise parfaitement, au point de savoir apporter une touche particulièrement sensible au moment de filmer les scènes entre Richard et Mildred Loving, personnages magnifiés par les performances touchantes de Negga et Edgerton. Autre satisfaction, les scènes de voiture. Rien à voir ? Et pourtant, déjà dans Midnight Special, Nichols avait eu le don d'installer une ambiance haletante sur de simples séquences de voitures qui n'avaient au départ aucun intérêt purement scénaristique à part ne pas nous perdre par des ellipses trop grandes. Encore une fois, le réalisateur sait utiliser toutes les pièces d'une automobile pour leur donner corps en présence des personnages, qu'ils soient assis sur la banquette arrière ou qu'ils soient en train de regarder dans le rétroviseur. On n'ose même pas imaginer ce qu'aurait été un Drive réalisé par Jeff Nichols. Au lieu de ça, on se contentera également des merveilleuses scènes de Midnight Special, le tout accompagné de la sobre et remarquable musique du fidèle compositeur de Nichols, David Wingo, qui a compris qu'il n'était pas là pour faire hurler les violons ni écraser les touches d'un clavier lorsque cela était inutile. Et lorsque la musique s'intègre comme elle se doit au film, le résultat est brillant pour nos oreilles.

    Lorsque l'on a vu le film, on peut comprendre le double sens du titre, Loving. Il désigne bien sûr les époux Loving mais au-delà, il renvoie à l'amour, thème fondamental du film car il semble bien motiver tous les choix des personnages, pas seulement l'amour entre Richard et Mildred mais aussi entre les parents et leurs enfants: c'est un déterminisme à lui tout seul. Le scénario finit ainsi avec une habileté déconcertante par transformer cette fable intimiste entre les deux protagonistes en une ode à la famille. Et le bonheur n'intervient pas parce que la famille existe mais parce que la famille coexiste avec un environnement propice à l'épanouissement et la liberté de tous les personnages. L'amour n'a pas de frontière, c'est le message du film et il n'est pas caché. Il est là, se développe sous nos yeux pendant deux heures et rend hommage au combat plus qu'honorable des époux Loving mais aussi de l'ACLU pour obtenir l'arrêt Loving v. Virginia qui juge anticonstitutionnelle toute loi qui restreindrait le droit au mariage sur la base de la couleur de peau des mariés. Et lorsque l'on sait que l'ACLU est aujourd'hui en plein combat face au programme jugé raciste de Donald Trump, ce film ne peut que faire écho.

    Après quatre ans d'absence, Jeff Nichols réalise un retour remarqué avec ses deux réussites Midnight Special et donc Loving. A 38 ans, le réalisateur américain ne cesse de monter. Mais au-delà de son talent derrière la caméra, c'est l'écrivain qui devient de plus en plus intéressant. Et dans Loving, il est très appréciable de voir que Nichols a les pieds sur terre, sachant se souvenir du début de son récit pour mieux le faire résonner (voire même raisonner) avec sa fin, preuve d'une belle maîtrise narrative qui sait revenir sur ses pas pour trouver la meilleure façon avec laquelle elle saura avancer et transmettre son message.
    I'm A Rocket Man
    I'm A Rocket Man

    296 abonnés 3 148 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 février 2018
    Bon et bien voilà je m'y suis recollé un an après et cette fois ci j'ai plus apprécié Loving que la première fois !! J'avais déjà essayé de le visionner l'année dernière mais la VF m'avait complètement refroidi et cette fois ci je l'ai regardé en VO et je peux dire que ça change tout !! Alors certes il y a des longueurs et les deux personnages sont amorphes et leurs réactions très mesurées mais j'ai beaucoup plus adhéré que la fois dernière. Il faut dire que l'histoire vraie de ce couple est bouleversante et émouvante (et a changé le cours de l'histoire pour les mariages interraciaux aux Etats Unis) et je suis content de l'avoir retenté même si ce n'est pas non plus le chef d'oeuvre de l'année !!
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 15 février 2017
    Contrairement au français, l'affiche international du film montre un couple qui s'embrasse essayant de se réaffirmer face aux injustices du monde. Pareil que les affiches du cinéma classique d'aventures, sauf que cette fois-ci ce ne pas l'homme qui protège une dépourvue demoiselle en détresse. C'est la femme qui réconforte l'homme dans cette merveilleuse image qui décrive parfaitement le nouveau film de Jeff Nichols.

    Loving raconte la lutte d'un couple interraciale pour enlever la prohibition de l'état du Virginia à ce type de mariages. Le réalisateur, très doué et honnête, refuse le schéma d'héros de la classe ouvrière dont son sacrifice est récompensé en plein extase sentimental. Il échappe aussi du cliché du chien battu qui devient martyr. Le point le plus fort du film est de suivre la vie quotidienne du couple, nous infiltrant dans leur intimité, leur voyant essayer de vivre un exile en toute normalité.

    À cause de ceci, on peut interpréter que, d'avoir insisté plus férocement ou d'avoir eu quelques notions de Droit, le souci aurait été solutionné longtemps avant. Peu importe. Loving défend précisément la pureté de cet amour qui se professaient l'un à l'autre, loin des conventionnalismes bureaucratiques qu'à peine arrivaient à comprendre. Le réalisateur met l'accent sous le couple: un homme blanc des années 60 qui renonce à ses privilèges devenant une victime sans armes. Une femme noire qui n'avait jamais quitté son village jusqu'au jour de leur mariage. C'est sur elle qui pèse la lourde et lente odyssée pour le sens commun. Une prouesse qui est commencé le jour où elle décide d'envoyer une lettre sénateur Bobby Kennedy après avoir vu à la télé un discours de Martin Luther King face au Capitol, juste à quelques rues de chez elle, pourtant à ce moment elle faisait le linge.

    Nichols montre nettement que la première pierre contre cette loi raciste à été mise par une jeune noire de basse classe sociale que jusqu'à ce moment-là n'avait jamais su ce qui étaient les droits. La contention des protagonistes et la tendresse des scènes que le réalisateur recrée, sans être mielleux de trop, comme ce coup de téléphone à la fin, redussent le récit aux sentiments plus primaires de deux personnes qui se voient dépassées par un géant administratif irrationnel. Mr Loving rend évident un droit si basique quand il donne comme message au Tribunal Suprême un effectif "Dites leur que j'aime ma femme". Si simple que ça.

    Cependant, le seul bémol du film est cette trame judiciaire, pas tout à fait essentielle. Même si je trouve juste de rend hommage aux professionnels qui ont soutenu le couple, voir le progrès social. Par contre, pour éviter le irrespectueux cliché du "sauveur blanc" Nichols se voit obligé à leur représenter comme des gens disgracieux ou maladroits. En plus, dans cette partie suivant les procès le style académique fait apparition, affaiblissant la puissance du film.

    Quand Midnight special est sorti, on croyait qu'il ne serait qu'un film de science-fiction conventionnel pour assurer le financement de ce projet. De façon surprenante, le précédent film était beaucoup plus fidèle au style du réalisateur que Loving, qui adopte des conventionnalismes desquels Nichols ne s'en servait jamais.

    //// Encore plus de fautes et d'erreurs sur le lien ci-dessous
     Kurosawa
    Kurosawa

    591 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 mars 2017
    Richard et Mildred Loving s'aiment dans la Virginie de 1958 jusqu'au jour où, une fois mariés, on leur interdit de vivre ensemble dans cet État. Cette interdiction, marquée par l'intervention des forces de l'ordre et par le bref emprisonnement du couple, est problématique en ce que sa représentation se révèle illustrative, un procédé lourd que l'on retrouvera à un autre moment du film, celui de l'accident de l’un de leurs enfants, moteur d'une vulgaire opposition qui associe la ville au danger et la campagne à la liberté. Néanmoins, il y a fort à parier que cette schématisation soit inconsciente, tant Nichols se concentre essentiellement sur le désir des deux personnages de vivre là où ils ont grandi. Mais s’il y a volonté de revenir en Virginie pour Richard et Mildred, ces derniers restent la plupart du temps passifs en ne cédant jamais à la violence face aux autorités et en ne participant pas à la procédure judiciaire qui les concerne. Mildred (Ruth Negga lumineuse) semble tout de même plus impliquée que son mari, convoque les médias afin non seulement de faire pression sur les instances mais aussi pour s'ériger en modèle, pour montrer la voie à tous les couples interraciaux qui ne pouvaient jusqu'alors pas se marier. Elle est consciente des droits que les noirs doivent acquérir et du racisme profondément ancré dans la société; tandis que Richard, plus rustre et plus manuel, ne porte à aucun moment de discours sur les couleurs de peau : il a eu une éducation saine et a vécu parmi les noirs. Quand il répète que ce qui leur arrive (à lui et à sa femme) n'est pas juste, il ne sous-entend pas qu'il est injuste de l’interdire de se marier à une femme noire, mais tout simplement de séparer deux êtres qui s'aiment et de les empêcher de vivre dans le lieu qu'ils chérissent. La simplicité de ce point de vue est également celui de Nichols, qui évite tout discours moralisateur pour filmer avec une pudeur classique la puissance des sentiments qui anime les Loving, un amour verbalisé dans une scène magnifique où Richard dit à Mildred : « I will take care of you ». Pendant deux heures, Jeff Nichols aura donc été témoin – à l’instar du photographe bienveillant interprété par Michael Shannon - d’un couple paisible où, malgré les injustices, chacun prend soin de l’autre.
    Flowcoast
    Flowcoast

    59 abonnés 1 199 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 février 2017
    Perfectible car encore englué dans des sujets qui ont fait l'histoire, Loving apparaît comme ce film historique et vrai qui nous fait retomber dans le pire du passé. Evidemment, Loving est un film qui amène de l'émotion, de la sympathie pour le couple et l'inverse pour ces lois totalement ségrégationnistes.
    On a du mal à avoir de l'empathie tant le sujet est dur, certaines scènes le sont, et on a un peu du mal en détail à rentrer dans ce processus judiciaire comme on pourrait le voir pour un film comme Philadelphia
    WutheringHeights
    WutheringHeights

    112 abonnés 930 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 février 2017
    Loving impressionne peut-être moins que les précédentes réalisations de Jeff Nichols, propositions cinématographiques plus audacieuses, mais le projet reste personnel en ce que l’on retrouve les thèmes fétiches de l’auteur.

    LA SUITE :
    DarkAkuma02
    DarkAkuma02

    57 abonnés 506 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 février 2017
    Ce film raconte l'histoire inspirée de la vie de Richard Loving, homme blanc s'étant marié avec Mildred, une femme noire en 1958 à Washington aux États-Unis. Le couple a été arrêté et emprisonné peu après à cause de cela dans l'état de Virginie d'où il est originaire.
    Centré davantage sur les démarches juridiques menées par ces personnes que sur leur relation de couple, j'ai trouvé ce récit bien construit. Les protagonistes paraissent parfois perdus dans ce système et leurs réactions m'ont semblé cohérentes. Ce long-métrage démontre que l'acceptation des couples mixtes aux États-Unis est relativement récente et qu'il y a eu d'importantes batailles institutionnelles pour y parvenir. Cela montre aussi l'inégalité existant entre états.
    Loïck G.
    Loïck G.

    340 abonnés 1 674 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 février 2017
    En évitant le pathétique et la charge judiciaire sur la reconnaissance des droits civiques, Jeff Nichols opte pour une ballade romantique qui a bien du mal à faire passer sa revendication humanitaire. Une femme noire mariée à un homme blanc dans le Sud des Etats Unis à la fin des années cinquante revendique le droit à cet amour alors interdit par la loi. Cette vérité bafouée, le cinéaste la relate avec langueur et circonspection, préférant à la dynamique d’une réalisation volontariste le pastel des sentiments et de l’union qui ne demande qu’à vivre au pays. C’est le cri du cœur silencieux de l’épouse que joue admirablement Ruth Negga. Joel Edgerton est plus en retrait, plus effacé, mais c’est le rôle que lui confère l’histoire écrite par le réalisateur scénariste. Le créateur de « Mud » se serait-il assagi ?
    Pour en savoir plus
    Ninideslaux
    Ninideslaux

    84 abonnés 246 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 février 2017
    On a du mal à croire que ce soit Jeff Nichols, le réalisateur original et tellement talentueux de Take Shelter et Mud qui ait pondu cet interminable pensum bien-pensant -et surtout, globalement, très mal interprété. Ca ne lui ressemble pas; c'était pas un truc pour lui..... même si, sur le plan historique, cette histoire méritait d'être narrée!!

    En 1958, en Virginie, Richard Loving, un maçon blanc, a une histoire d'amour avec Mildred, une jeune fille noire. Dans ce pauvre village campagnard, coexistent les indiens autochtones, des petits blancs et des familles noires; mêmes bicoques, mêmes vies de chien. Ils coexistent -mais pas question de se mélanger. Tout naturellement, Richard qui flirte avec une noire se retrouve au sein de la communauté noire. Quand Mildred est enceinte, Richard décide de l'épouser et ils se rendent dans l'état voisin, Washington D.C., où les mariages interraciaux sont légaux.

    Mais à leur retour en Virginie, ils sont arrêtés dans la famille de Mildred qui les accueille, jetés en prison..... jugés, et condamnés à un an de détention, qu'ils peuvent ne pas effectuer, à condition de ne pas revenir en Virginie ensemble pendant vingt-cinq ans! Après un premier pépin qui leur vaut la clémence du juge Bazile (ils voulaient absolument que l'enfant naisse chez la mère de Richard, l'accoucheuse locale), le couple se fixe définitivement à Washington DC. Mais ils supportent mal que les enfants grandissent en ville, loin de leur famille, loin de leurs cousins.... Et, c'est en 1963 la marche pour les libertés à Washington, avec le discours de Martin Luther King; l'espoir d'un changement avec Robert Kennedy à la justice. Le cas Loving intéresse les militants pour l'égalité raciale, qui les défendent gratuitement, jusqu'à la Cour Suprême Fédérale. La décision de la Cour de Virginie est cassée et la loi de l'état interdisant les mariages interraciaux est déclarée anticonstitutionnelle! L'arrêté porte le nom "Loving contre l'état de Virginie"! Reconnaissons que c'est une belle histoire qui méritait d'être racontée......

    Il faut dire que le jugement du juge Bazile vaut son pesant de cacahuètes...."Dieu Tout-puissant créa les races blanche, noire, jaune et rouge, et les plaça sur des continents séparés. Le fait qu'il sépara les races montre qu'il n'avait pas pour intention qu'elles se mélangent". Un esprit affuté eut pu facilement lui répondre "Puisque Dieu a créé le continent américain pour la race rouge, qu'est ce que les Blancs ont donc à y faire, hein?" Que des imbécillités pareilles aient pu être proférées il y a guère plus de cinquante ans va dans le même sens: l'histoire des Loving méritait d'être racontée..

    Mais pas comme ça! Et pas par Nichols, probablement. Un Eastwood, peut être, aurait magnifié ce scénario.... Là, tout est plat. Nichols prend manifestement plaisir à filmer les campagnes de son pays. Mais à part ça.... Tous les blancs sont méchants, tous les noirs rigolent tout le temps; un bref bon passage cependant: quand Richard commence à être un peu maltraité sur ses chantiers, un de ses beaux frères lui dit "tu vois ce que c'est, que d'être noir? mais pour toi c'est facile, pour redevenir blanc, il te suffit de divorcer. Pour nous, il n'y a pas de solution". Les deux avocats (Nick Kroll qui n'a qu'une expression: le sourire bête et Jon Bass) semblent être à demi demeurés. On a l'impression qu'ils se foutent complètement de la cause qu'ils assument! Quant aux deux héros.... Ruth Negga est jolie; par moments, elle est convaincante. Mais le plus souvent, elle arbore le visage illuminé d'une Sainte-Ursule-portant-ses-seins-sur-un-plateau. Joel Edgerton est une catastrophe. Ce n'est pas juste un ours, c'est un bas-du-front complet; on a du mal à croire que cette charmante, courageuse, dynamique Mildred -c'est elle, le leader dans le combat famillal- reste fidèlement amoureuse de ce gros balourd....

    Déception donc. Les Loving méritaient mieux.
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