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    Good Luck Algeria
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    120 critiques spectateurs

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    benoitG80
    benoitG80

    3 429 abonnés 1 464 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 avril 2016
    "Good Luck Algeria" est un petit bol d'air frais et léger, une comédie sincère et touchante inspirée de la véritable histoire familiale du cinéaste Farid Bentoumi.
    Malgré certains défauts évidents, ce film a par contre la grande qualité de nous présenter des personnages attachants, profonds et terriblement crédibles quant au rôle qui leur ont été confiés !
    Bien sûr, Sami Bouajila et Franck Gastambide sont déjà les premiers en piste, et dans le genre assurent de ...
    Mais Hélène Vincent et Bouchakor Chakor Djaltia forment un couple de parents apaisants et aimants, drôles et tendres à la fois, dont les réparties et en particulier celles du père, valent le déplacement !
    Que de moments et de paroles justes à la portée évidente, dont ce fils, Samir va intégrer et ainsi modifier ses principes...
    Si beaucoup d'aspects sont évoqués, et sans doute un peu trop, on se focalise davantage sur le rapport humain que arrive très bien à mettre en avant.
    Loin de toutes caricatures ou excès en tout genre, et malgré quelques baisses de rythme, cette histoire vraie mais ici romancée arrive à nous émouvoir que ce soit au fond du bled en Algérie ou sur les pistes de ski.
    Une véritable remise en question sur les choix à faire, sur ce qui est important ou pas, émane de ce film vrai et sensible !
    Et au moins, une parole sage et essentielle en guise de clin d'œil, plantons des arbres, encore et encore et autant que l'on pourra !
    Olivier Barlet
    Olivier Barlet

    299 abonnés 396 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 mars 2016
    Une histoire positive sur l'immigration. (...) L'humour est une affaire d'acteurs. Avec les dialogues et la précision de mise en scène de Bentoumi, Bouajila parvient à faire de son inquiétude une fantaisie, à progresser vers le merveilleux. De cette accumulation de saynètes sur le fil naît un personnage dont la logique onirique gagne à chaque étape en poésie. (...) Par petites touches sincères, grâce à des personnages généreux, Good Luck Algeria progresse ainsi vers une profondeur jamais proférée mais toujours perceptible. Et compose une petite musique douce à entendre dans ce monde de brutes haineuses qui croient pouvoir tenir aujourd'hui le haut du pavé pour nous diviser.
    velocio
    velocio

    1 321 abonnés 3 153 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 mars 2016
    Comédien et réalisateur de court-métrages (fiction et documentaires), Farid Bentoumi est né à Saint-Jean de Maurienne de père algérien et de mère toulousaine. Désirant réaliser un premier long-métrage évoquant la situation des bi-nationaux, il est vite apparu comme une évidence à Farid qu’il lui suffisait de puiser dans son histoire familiale pour avoir le point de départ du scénario idéal : la participation dans l’épreuve du 50 km de ski de fond de son frère aîné, Noureddine Maurice Bentoumi, aux Jeux Olympiques d’hiver de Turin, en 2006, en tant que représentant de l’Algérie. On connait tous le dicton « qui trop embrasse mal étreint ». Eh bien, ce qu’affirme ce diction est démenti par "Good Luck Algeria". En effet, Farid Bentoumi réussit son coup en délivrant une comédie à la fois drôle, sociale, familiale et même politique. Cette réussite est due à la fois à une mise en scène qui ne fait jamais dans la facilité, à un montage qui donne la longueur juste à chaque scène et à des comédiens dont le jeu chaleureux permet aux spectateurs de se trouver en totale empathie avec les personnages. En fait, "Good luck Algeria" n’est pas très éloigné dans l’esprit et dans la forme de certains films de Ken Loach : à la fois social et drôle. Dans la période très particulière que nous vivons, merci à Farid Bentoumi de montrer que la double nationalité peut être un atout et qu’on peut être à la tête d’une entreprise qui fabrique du matériel français et procure des emplois dans notre pays tout en représentant l’Algérie aux Jeux Olympiques.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 188 abonnés 5 196 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 mars 2016
    C'est davantage une prise de conscience de ses racines, son histoire familiale, son héritage.
    "Je suis pas venu pour planter des arbres". Personne ne comprend car "la terre appartient à celui qui la cultive". Cette dernière partie est vraiment intéressante et forte à tel point qu'on en vient à regretter ce déséquilibre entre l'histoire de son frère (celui du réalisateur), presque anecdotique, et ce vrai thème du film.
    Vu en avant-première avec les artistes. Rencontre sympa
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 355 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 17 avril 2016
    Aïe… Encore un film sur l’identité. C’est bête, mais moi, ces films là qui focalisent l’essentiel de leur attention sur la construction, le questionnement et l’acceptation d’une identité, ça me laisse toujours un peu en dehors. Non pas que le sujet ne m’intéresse pas – bien au contraire – mais je trouve que, la plupart du temps, ces films ont tendance à adopter une démarche qui, pour un spectateur comme moi, s’avère totalement contre-productive. Qu’il s’agisse de films comme les récents « Né quelque part », « Danish Girl », « Suffragettes » ou bien encore « La Vie d’Adèle », à chaque fois je retrouve cette écriture et cette réalisation très démonstratives qui visent à tout exposer point par point, de manière pédagogique, ce que c’est finalement d’être un individu dont l’identité n’est pas forcément comprise, connue et acceptée par sa société voire par soi-même. En définitive ça donne toujours à ces histoires un côté artificiel qui fait que je ne m’implique jamais totalement dedans, ce qui est dommage. Or, pour le coup, ce « Good Luck Algeria » n’échappe pas à la règle. Le film a beau nous dire qu’il s’appuie sur une histoire vraie, moi je trouve qu’encore une fois, tout sonne comme une démonstration maladroite, un peu creuse, voire même trop bien-pensante. D’ailleurs, ce qui m’a surpris dans ce film, c’est qu’au fond il n’a pas eu l’air d’être capable d’appliquer ce qui semblait pourtant être son objectif de base. J’ai senti à plusieurs reprises que ce « Good luck Algeria » a été pensé comme un « feel good movie » à la française ; une sorte de « Rasta Rocket » du ski de fond. Seulement voilà, au lieu de jouer la carte de l’humour caustique mais gentil, de la fraîcheur de la situation et de la légèreté de l’intrigue, voilà qu’au final, Farid Bentouni reste collé à un état d’esprit beaucoup plus proche de celui de « Né quelque part » par lequel on cherche à attendrir à tout prix plutôt qu’à véritablement faire rire. Alors après pourquoi pas… Parfois j’ai considéré quelques jolis plans ainsi que de jolies atmosphères, tout comme j’ai été sensible au final au personnage du père que j’ai trouvé très touchant. Seulement voilà, cet aspect indécis de l’écriture qui ne parvient pas à faire ses choix, associé à ce côté didactique du propos et à cette incapacité du film à faire preuve de véritable audace à l’égard de son sujet m’ont rendu ce « Good Luck Algeria » finalement très banal, voire presque ennuyeux, tellement il était en fin de compte fort prévisible. Dommage, vraiment…
    Alain D.
    Alain D.

    600 abonnés 3 296 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 septembre 2016
    Réalisé par Farid Bentoumi, cette comédie dramatique, plus émouvante que drôle, nous procure de belles images enneigées. Le scénario très mince de Farid Bentoumi, nous délivre uniquement une belle part d'émotion. Il permet tout de même à Sami Bouajila de réaliser une belle prestation d'acteur bien secondé par Franck Gastambide et Chiara Mastroianni.
    Le pitch : Sam et son partenaire Stéphane, ex champion de France de ski de fond, font tourner avec 8 ouvriers une entreprise de fabrique de skis. Leurs ennuis commencent lorsqu'ils perdent leur sponsor pour les jeux olympiques.
    philippe p.
    philippe p.

    3 abonnés 24 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 mars 2016
    Le film est construit sur deux thèmes parallèles, la compétition et la famille, et les deux vont finir par se croiser. Bien sûr on imagine rapidement ce qui va se passer mais cela n'enlève rien au charme de cette histoire inspirée de faits réels. Il y a des moments drôles mais pas trop, d'autres émouvants mais pas trop et l'ensemble forme un tout qui se laisse regarder tranquillement.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 30 mars 2016
    Good Luck Algeria : un feel good movie sportif qui mérite l’or

    Sam et Stéphane se lancent dans un pari fou : qualifier le premier aux Jeux olympiques sous le drapeau de l’Algérie pour sauver leur entreprise de skis. Un exploit sportif inspiré d’une histoire vraie sur fond de comédie sociale.

    Réalisé par Farid Bentoumi (premier long métrage), Good Luck Algeria s’inspire en grande partie de la vie de son frère Noureddine qui fut le premier algérien à participer aux JO d’hiver en ski de fond. Cette fabuleuse histoire comme seul l’olympisme peut en créer sert de fond au metteur en scène pour parler d’un sujet rarement traité, mais pourtant au cœur de l’actualité : la binationalité. Ici, Sami Bouajila joue le rôle de Samir, franco-algérien, ingénieur de formation et fondateur d’une entreprise de ski dans les Alpes. D’un père algérien et d’une mère française, le héros de ce film a le profil parfait pour raconter une histoire positive sur l’immigration.

    Mais tout n’est pas rose pour autant, l’entreprise de ski gérée avec son ami d’enfance Stéphane (ici incarné par le très bon Frédéric Gastambide) est au bord de la faillite. La seule idée pour la sauver est que Samir participe aux JO. Ainsi le film va nous plonger au cœur de la préparation du héros qui doit réussir les minimas pour pouvoir participer aux olympiades. Chose bien difficile pour quelqu’un qui n’a jamais fait de ski de fond. Ce défi va lui permettre de se rapprocher de ses racines algériennes. Ce retour aux sources va devenir le thème principal de Good Luck Algeria au fur et à mesure qu’on avance dans l’intrigue.

    Le ski de fond reste pour autant bien présent avec la préparation et les épreuves de Coupe du Monde. Ces scènes sont d’ailleurs assez atypiques pour un film de sport : lentes, étirées et silencieuses. Les passages en ski de fond sont parfaitement réussis et retranscrivent à merveille l’état d’esprit de ce sport éprouvant physiquement. Pour ce film, Sami Bouajila s’est donné à fond, devant être doublé au départ, l’acteur a rapidement enfilé les skis pour la suite du tournage (il ne sera doublé que lors des plans larges).

    Good Luck Algeria est donc un véritable feel good movie qui va bien plus loin que le film de sport classique. Film également social, le premier long métrage de Farid Bentoumi nous questionne sur notre société française en plein débat sur la déchéance de nationalité. Une vraie surprise, mais surtout une vraie réussite

    On a posé 6 questions au réalisateur Farid Bentoumi :

    Good Luck Algeria se base en grande partie sur l’histoire de votre frère (lien vers itw). Comment est venue cette idée ?
    L’idée au départ est de faire un film positif sur l’immigration et de raconter une histoire sur la mixité telle que je l’ai vécue moi. Avec mon frère on était en ski-études, on faisait donc pas mal beaucoup de ski. L’histoire de Noureddine était parfaite pour raconter l’histoire de notre famille et le retour vers son pays d’origine. C’est toujours fort pour un premier film d’arriver à raconter une histoire personnelle tout en étant universel. L’objectif est que le film touche le plus de monde.

    Le film n’est pas un film de sports classique, il explore plusieurs sujets…
    Ce que je trouve intéressant ici, c’est que le héros n’a pas qu’une seule dimension. C’était important pour moi que toutes les histoires se croisent pour surprendre le spectateur. C’est assez sympa que tout ce mélange et qu’il y ait de l’inattendu. Mais le cœur du film, c’est le sportif. Quand tu regardes Rocky, c’est l’histoire d’un gars d’un milieu peu aisé qui se bat pour s’en sortir, c’est aussi un film social.

    Quels sont les films du genre qui vous ont inspiré et plus ?
    Les Chariots de Feu, c’est un magnifique film de sport, sur le défi, sur le dépassement. Mais il y en a pleins d’autres, Marathon man, Rasta Rocket qui était un film culte quand on avait 15 ans.

    Beaucoup de réalisateurs trouvent qu’il est difficile de faire des films de sports, du fait qu’il n’y a pas la magie du direct. Qu’en pensez-vous ?
    Non là le plus compliqué c’était de filmer les scènes de ski. Pour en avoir fait beaucoup, il y a une dimension très poétique et très lente dans ce sport, mais cela ne rend pas bien à l’image. C’est également le sport qui demande le plus d’efforts et ça, tu ne le vois pas vraiment. On a utilisé un scooter des neiges pour suivre les coureurs pendant le tournage. Tous les sons ont été recréés en post prod avec Sami Bouajila, mais aussi des allemands et des norvégiens pour le bruit de la foule et les ambiances de courses. Sami a d’ailleurs été remarquable dans le tournage, c’est un acharné et un vrai battant. Au bout de 3 jours, on avait plus besoin de mon frère comme doublure.

    Le film comporte un important volet social qui fait échos à l’actualité…
    C’est l’histoire d’un gars qui vit en France et se sent totalement grenoblois. Au fur et à mesure que le film avance qu’il est algérien et redécouvre ses racines et sa famille. Comme beaucoup, il redécouvert ça.
    Depuis 2007, le débat sur l’immigration en France est tombé très bas avec de nombreux clichés. On cite en permanence l’immigration comme source de problèmes alors que dans le fond ça ne l’est pas. Dans la vie quotidienne, les franco-algériens, franco-portugais et autres ne pensent pas en permanence à leurs racines, c’est les médias et les politiques qui ivente tout cela. Le problème d’intégration, il est social pas culturel, les mélanges culturels ont toujours été riches. 95 % des immigrés sont très bien intégrés dans ce pays. J’espère que ce film va être une bouffée d’oxygène pour chacun.

    Chiara Mastroianni joue le rôle d’une entraîneuse de hockey. Comment vous est venue cette idée ?
    Ça me faisait marrer. On parle très peu de sport féminin surtout pour des disciplines comme le hockey. Je trouve cela important de montrer Chiara sur des patins, qui est un véritable symbole de la féminité et de charme. Arrêtons les clichés sur les femmes comme on en a sur les maghrébins ou sur les arabes.

    Good Luck Algeria (Fr, 1h30)
    De Farid Bentoumi,
    Avec Sami Bouajila, Franck Gastambide et Chiara Mastroianni
    En salles le 30 mars
    ffred
    ffred

    1 729 abonnés 4 021 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 avril 2016
    Je n'avais pas vu la bande-annonce et l'affiche laissait plutôt entrevoir une comédie potache bien lourde ou bien grasse. Mais voilà, le casting et les producteurs (les frères Dardenne entre autres !) nous disaient aussi autre chose ! Donc pourquoi pas. Et puis Good Luck Algeria relate l’histoire vraie de ce grenoblois qui a réussi à représenter l'Algérie (il est bi-national) aux Jeux de Turin en 2006. Le film est d'ailleurs réalisé par son propre frère (premier long métrage). Le récit est librement inspiré et transposé aujourd'hui. L'occasion pour le réalisateur/scénariste d'aborder beaucoup de thèmes plus actuels, plutôt tous bien vus. Le point de départ est économique. Les gars veulent juste sauver leur petite entreprise. Mais on parle aussi ici d'identité, de filiation, de racines, de famille, d'amour et d'amitié. Les personnages sont donc incarnés avec talent et naturel par une distribution éclectique mais convaincante. Sami Bouajila, parfait dans le rôle titre, est idéalement entouré par le sexy et incontournable du moment Franck Gastambide, les superbes et toujours justes Chiara Mastroianni et Hélène Vincent. Mais surtout par Bouchakor Chakor Djaltia, quatre-vingt deux ans, formidable et touchant dans le rôle du père, dont c'est le premier rôle au cinéma. Le tout est franchement bien fait. C'est bien écrit et réalisé classiquement, mais solidement pour un premier essai. C'est drôle, c'est juste, c'est sensible, c'est émouvant. C'est une bonne surprise !
    jaja77
    jaja77

    61 abonnés 1 326 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 avril 2016
    que dires de ce film ben pas grand chose à dire même si l'histoire est plutôt amusante et les acteurs corrects cela reste fade. je m'attendais à mieux,donc pour moi une déception.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 22 mars 2016
    excellent film, drôle et émouvant qui parle d'entrepreneurs et de la beauté de l'algérie...sans oublier le ski!
    vincenzobino
    vincenzobino

    119 abonnés 390 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 avril 2016
    Vive la famille et vive les Algériens.
    Sam, algérien d'origine, co-dirige une société de fartage de skis dans la région PACA. La crise et les commandes manquant, Stéphane, son partenaire au sein de la société a cette idée complètement folle: faire concourir Sam aux JO pour représenter l'Algérie aux 15kms de Turin en 2006. Problème, les parents de Sam restés en Algérie souhaiteraient que ce dernier gère la plantation d'oliviers familiale, et son épouse enceinte qu'il s'occupe un peu plus d'elle. D'où de nombreux dilemmes en perspective pour l'entrepreneur.
    La bande-annonce n'allait pas sans rappeler Rasta Rockets et l'on était légitimement en crainte d'un remake sur l'étrangeté de faire concourir des pays méridionaux a des jeux d'hiver. Or dans ce film, le sport passe au second plan. Cette évidence met du temps a émerger mais un autre thème occupe le devant de l'actualité : la famille et la patrie. Et un personnage, le père de Sam, en est une très belle illustration.
    Sami Bouajila est impeccable mais coup de cœur a Bouchakor Chakiar en père bouleversant. Le film n'évite certes pas 2-3 longueurs mais son message final est une magnifique preuve d'amour (et le réalisateur en sait quelque chose).
    A recommander...
    ferdinand75
    ferdinand75

    564 abonnés 3 898 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 mars 2016
    Un joli film très touchant, qui commence comme une comédie légère , douce amère, pour très vite se transformer en un conte humaniste. Le thème du scénario est simple :un jeune chef d’entreprise savoyard, qui fabrique des skis de haute performance, en petites séries, mais qui doit faire du sponsoring pour pérenniser son entreprise .Un champion de ski Nordique devait représenté la marque au niveau international mais il lui fait faux bon. Sam doit trouver une autre solution au plus vite pour renflouer les caisses de la société. C’est son partenaire qui lui suggère d’utiliser sa « deuxième » nationalité algérienne, pour attirer des sponsors, et préparer les JO d'hiver. Et le film se transforme alors en une interrogation sur la quête d’identité, sur les racines, sur comment notre environnement nous façonne, une sorte de parcours initiatique à rebours. Dans le contexte actuel à l’actualité brûlante, de l’immigration, des migrants, le film aborde ce sujet délicat de manière intelligente, subtile et surtout intemporelle. Car nous sommes au delà du cas de cet algérien bi-national, et Farid Bentoumi arrive à élargir le sujet, et à appliquer la quête à tous les migrants ,de toutes les époques. Ce pourrait être le questionnement des bretons et des auvergnats du 19e siècle, montés à Paris, des italiens, espagnols, portugais, venus en France au 20e siècle. Bentoumi nous interroge : Qu’est-ce qui reste de nos racines quand nous bougeons ? et sur combien de génération ces traditions peuvent continuer à impacter ? La séquence en Algérie ,est justement la meilleure, car elle nous confronte à cette difficulté de l’identité, on voit le décalage entre le père et les oncles d’un côté, acceptant les coutumes locales, et le fils maintenant intégré français , qui ne peut les comprendre. Il a pourtant plaisir à retrouver ses racines, et le milieu de ses ancêtres, mais il est différent. C’est touchant, c’est beau, c’est juste , car Sam assume enfin, ses racines, cet « héritage », mais c’est triste aussi car il sait qu’il ne sera jamais un des leurs. Le film est très bien joué (direction d’acteurs très solide de Bentoumi ). Sami Bouajila très bon et F . Gastambide impeccable dans son premier rôle sérieux. Chiara Mastroiani est ici excellente, toute en finesse, elle qui n’a pas toujours des rôles à la hauteur de son talent. Les seconds rôles très bons avec entre autre le père de Sami, formidable, émouvant, juste, ou sa petite fille très espiègle, très bien choisie. Le final est sobre, astucieux, il n’y a aucun didactisme ni manichéisme sur un sujet aussi sensible. Bravo à Sami Bentoumi pour sa clairvoyance et à toute l’équipe qui, on le devine, a pris du plaisir à faire ce film.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 20 mars 2016
    Un très bon film avec Sami Bouaflia dans le rôle principal qui nous raconte une histoire inspirée de la vie du frère du réalisateur, Farid Bentoumi. C'est donc l'histoire de Samir qui, avec son pote et associé, dirige une boîte de fabrication de skis. Seulement, la société est au bord de la faillite et la seule solution pour sortir la tête de l'eau, c'est de faire concourir Sam(ir) aux championnats du monde de ski de fond pour se faire connaître de tous. Mais notre personnage principal n'est pas un athlète et le parcours sera semé d'embuches. Pour relever ce défi, Sam n'aura d'autre choix que de se présenter aux couleurs de l'Algérie, pays qu'il connaît à peine et dont il ne maîtrise absolument pas la langue !
    Good Luck Algeria est un film drôle, sensible et juste que l'on pourrait qualifier sans hésitation de comédie. Mais il n'est pas que cela. Car le sujet de l'arabe français ou du français d'origine algérienne est aussi le charbon qui alimente l'intrigue. A travers cette histoire, le réalisateur tord le cou aux préjugés contemporains sur les questions de compatibilité culturelle entre le monde arabe et la société occidentale et offre une vision bien plus sociale sur le débat touchant à l'intégration. N'hésitez pas un instant à aller voir ce film qui vous fera passé un excellent moment cinématographique dans la détente et la bonne humeur. Vous en sortirez rafraîchi mais aussi touché par la sincérité et la justesse des propos, tel un exutoire face au carcan ressassé et périmé qui nous traverse quotidiennement.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 17 mars 2016
    un super beau film touchant...on ne sennuit pas du tout. c'est un bel hommage a son frère... on a l'impression de faire partie de la famille... un film a voir en famille (c'est un plaisir de ne pas entendre de vulgarité ou de scènes de coucherie a tir larigot, c'est simple y en a pas et ça ne nous manque pas)
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