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framboise32
149 abonnés
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3,0
Publiée le 16 mars 2016
Good Luck Algeria peut faire penser à Rasta Rocket mais l’ensemble est plus profond. Good Luck Algeria raconte l’histoire de Samir, franco-algérien marié à une femme italienne et Stéphane, un ancien sportif de haut niveau. Les deux associés et amis cherchent une solution pour sauver leur entreprise de conception de skis haut de gamme français. Leur détermination va les mener jusqu’aux JO. Le film traite de choix de vie, de décision et de dépassement de soi mais aussi de la famille, de la transmission, des valeurs, du déracinement . Le portrait est touchant et plein de bonnes intentions. L’humour est présent, dans les dialogues, dans les situations. Jamais de ridicule, c’est plus subtil.
Le duo Samir Boujila et Franck Gastambide fonctionne. Samir Boujila solaire et imposant. Le décalage entre les deux personnages est drôle. Bouchakor Chakor Djaltia et Hélène Vincent sont les parents de Samir Boujila. Bouchakor Chakor Djaltia n’est pas un acteur professionnel. Il est très touchant et apporte beaucoup de fraicheur. Et quel plaisir de voir la magnifique Chiara Mastrioanni dans un rôle ou l’on n’a pas l’habitude de la voir, mais toujours cette douceur et cette mélancolie dans le regard.
Good Luck Algeria est un joli film. Un film sincère plein d’espoir et d’amour et ca fait du bien ! Sympathique
Vu GOOD LUCK ALGERIA de Farid Bentoumi dont c’est le premier long métrage et qui en a à la fois les défauts et les qualités. L’intention est excellente (une comédie à la fois sociale et potache) mais elle perd un peu de sa substance par excès d’ambition. Sam et Stéphane ont créé une entreprise de skis haut de gamme en bois, 100% made in France. Au bord de la faillite et pour tenter de redresser les finances de leur PME, ils entreprennent de qualifier Sam en ski de fond aux prochains Jeux Olympiques, pour l’Algérie. Cette expérience hors normes va pousser Sam à renouer avec une partie de ses racines… Présenté comme une comédie dans la bande-annonce, le film (qui s’inspire de la vie du propre frère de Farid Bentoumi, sélectionné aux JO de Turin) s’égare à mi parcours en voulant aborder un sujet « sérieux » sur le thème des origines, de la bi-nationalité et de la transmission. Sans tout à fait parvenir à (me) convaincre. Ça démarre vraiment sur les chapeaux de roue et pendant une heure on rit beaucoup de ce défi improbable et casse-gueule (c’est le cas de le dire) et des réactions de défiance qu’il provoque dans l’entourage des deux amis. Sami Bouajila et Franck Gastambide forment d’ailleurs un duo irrésistible. Puis le film adopte un ton plus grave lors d’une parenthèse algérienne ennuyeuse d’une demi-heure où le père et le fils dissertent sur les liens du sang, les sacrifices dus à l’intégration, l’héritage familial… où l’on comprend bien le gouffre culturel qui sépare parfois les deux pays. Ces sujets aussi passionnants qu’essentiels pourraient faire l’objet d’une centaine de films mais ne trouvent pas ici la résonance souhaitée par le réalisateur. Du coup, le film perd en énergie comique et ce qui s’annonçait comme un « Rasta Rocket » franco-algérien au tempo enlevé se transforme, dans la deuxième partie, en pensum maladroit pétri de bons sentiments et un chouia gnan-gnan. Dommage.
Le Rasta Rocket version algérienne, véridique et raconté par le frère de l'intéressé… il y avait de quoi faire. Malheureusement, après une bonne introduction, le film sombre totalement une fois le récit déplacé en Algérie. La démarche est sincère et le propos intéressant — le déracinement, l'identité à cheval entre deux pays, étranger dans chacun d'eux —, mais la progression narrative est quasi inexistante et on finit cette histoire en roue-libre, désintéressé, jusqu'au dénouement final. Dommage.
Film très touchant, l'histoire est vraiment humaine et plaisante à voir. Le côté sociétale est vraiment intéressant à voir sur la double nationalité. Seul bémols et gros bémol c'est la façon de filmé... La caméra qui bouge tout le temps c'est vraiment pénible.
J’ai eu peur de tomber sur une sous version de Rasta Rocket ou Eddie The Eagle, mais si ce film m’a fait penser à un autre c’est plus à ma petite entreprise. En fait Good Luck Algeria s’écarte assez rapidement de Feel Good Movie pour aller vers la comédie dramatique sur la découverte de ses racines. Le personnage de Sam issu d’un mariage mixte va (re)découvrir sa famille algérienne après s’être lancé dans la course au jeux olympiques pour sauver sa boîte. Il va découvrir le partage et l’entraide alors que sa vie actuelle l’oblige plus à être auto centré. C’est plutôt plat au niveau de la mise en scène et assez convenu quand au déroulé de l’histoire, mais les acteurs sont convaincants, surtout celui qui joue le personnage du père de Sam qui est touchant.
Contrairement à ce qu’on pourrait penser en voyant le sujet (et en pensant à Rasta Rockett dont le pitch est assez proche), Good luck Algeria n’est pas une pure comédie. En effet, malgré un humour assez présent, le film de Farid Bentoumi (le frère de Maurice Bentoumi dont la véritable histoire a inspiré le film) possède de nombreux moments d’émotion notamment dans les passages se situant en Algérie (où on mesure véritablement le fossé existant entre les descendants d’Algériens vivant en France et les Algériens restés au "bled"). Good luck Algeria arrive ainsi à la fois à être drôle et touchant par le réalisme de son récit (ce qui n’est pas étonnant vu que cette histoire a touché de très près le réalisateur et que les frères Dardenne ont participé à la production). Sans être une œuvre réellement marquante, Good luck Algeria reste donc un film plaisant à voir notamment grâce à son interprétation. Ainsi, outre les compositions des acteurs reconnus que sont Sami Bouadjila, Franck Gastambide, Chiara Mastroianni ou Hélène Vincent, il faut saluer l’interprétation de Bouchakor Chakor Djaltia (acteur débutant de 81 ans) à la fois très touchant, très drôle et incroyablement crédible dans son rôle de père n’ayant jamais oublié son pays d’origine et qui voudrait communiquer l’amour de celui-ci à son fils. Une belle histoire pleine d’humour et portant un regard juste sur les décalages vécus par les immigrés.
L'histoire vraie de ce français d'origine algérienne qui se sera laissé persuadé de participer aux qualif des jeux olympiques de 199.. Une histoire touchante sur la volonté, le dépassement de soi comme le sport nous en donne souvent et qui ici, fait encore mouche! Le scénario et la mise en scène sont assez simple mais efficace tout comme l'interprétation de S.Bouajila et f.Gastambide. Ces deux là sont très attachants particulièrement Bouajila qui porte le film presque à lui tout seul ! Convaincant, sincère, il m a ému autant que Gastambide m'a impressionné par sa justesse et prouve une fois de qu'il peut jouer autre chose que la Kaïra ! Quasi aucune surprise mais tout comme les "eddie the eagle" et autre "rasta rocket" films tirés d'histoires plus ou moins connues, le film fait son p'tit effet et émeut. Un bon film qui se laisse suivre agréablement que je conseillerais facilement.
C’est sympa, touchant et surtout ça donne envie. Envie que La Petite Entreprise s’en sorte. Que ce projet dingo se réalise. Que persévérance, amitié, sincérité, courage face au gouffre, dépassement de soi ne soient pas de vains mots. Que Samir (lumineux Sami Bouajila) et Bianca ne se sabordent pas. Que les racines et les valeurs traditionnelles des uns et des autres ne se perdent jamais. Que les champs d’oliviers du papa (et quel papa ! campé par le très attachant Bouchakor Chakor Djaltia) continuent à faire des petits. C’est souvent drôle, mais au-delà du rire, il y a en toile de fond des sujets profonds comme la famille, la mixité, l’intégration, l’héritage (et pas que de gros sous mais d’une identité) qui sont abordés avec finesse, délicatesse, ou encore un sujet totalement d’actualité : la double nationalité. Un point qui mérite d’être mentionné et qui intéressera peut-être Farid Bentoumi et toute l’équipe du film : quand les lumières de la salle se rallument, l’on aperçoit par ci par là des spectateurs qui s’essuient discrètement les yeux. Un film qui nous émeut aux larmes, c’est une réussite, non ?
Une gentille comédie, inspirée d'une histoire vrai, traitant de l'immigration et de la compétition...Sympathique et souriant. Le film est rempli de bons sentiments et cela fait du bien. Il rempli son office de nous détendre.
J’ai trouvé que c’était une bonne comédie. Le sujet m’a rapidement fait penser à RASTA ROCKETT. Nous ne sommes pas dans un copier-coller à la Française mais tout de même l’ambiance peut rappeler le film américain sur des Jamaïcains allant participer aux Jeux Olympiques d’Hiver. Cette fois pas de bobsleigh mais un skieur de fond interprété par Sami Bouajila. J’aime bien ce genre d’histoire vraie assez originale. Surtout que cette comédie ne pas seulement misée sur l’humour. Le récit est bien tourné, et avoir pris Sami Bouajila en acteur principal permet de donner du volume. On ne va pas avoir que des moments drôles, mais aussi d'autres plus poignants. C’est cette profondeur que j’ai trouvé la plus habile car le tout est bien équilibrée. Le film prend le temps de nous faire rire notamment avec le personnage de Franck Gastambide. C’est surtout sur lui que l’humour va reposer et c’est réussi. Avec le recul sur le récit, des thèmes importants tels que la combativité ou encore les racines vont être abordés. Cet homme était loin de ses origines, ne parlant même pas Arabe, mais il va apprendre par un concours de circonstances à devoir les découvrir de nouveau. J’aurais aimé tout de même que cette partie soit plus accomplie. On ne va pas se mentir, 1h30 c’est peu pour développer deux intrigues entre sauver l’entreprise, et le retour aux sources. Malheureusement, la volonté tout régler rapidement fait que sur la seconde partie on se disperse un peu.
Après avoir vu la bande annonce et une interview du réalisateur j'étais curieuse de voir ce film. N'ayant pas pu le voir à sa sortie je me suis lancée aujourd'hui. Le film était sympathique, dénonçant bien le positionnement des algériens français. Pour Samir, tout est clair, il est français et souhaite vivre dans ses valeurs. Seulement la faillite imminente de son entreprise le pousse à représenté l'Algérie au J.O. d'hiver. Lui qui n'avait pas mis les pieds en Algérie depuis vingt ans, va devoir représenté un pays qu'il connait si peu.Un film intéressant, qui passe quelque messages et notamment l'impact de cette double nationalité.Le casting est tout aussi intéressante, j'ai été contente de retrouver Sami Bouajila dans un film, je l'ai beaucoup apprécié. Après le film est assez simpliste et fini sur un happy end. En revanche, j'avoue avoir été déçue que la compétition au J.O ne soit pas présenté, car j'attendais que ça depuis le début. Pour moi, sa manquait un poil de suspens comme on a pu connaître dans Rasta Rocket. Je me suis peut-être trop focaliser sur ce film. Mais du coup il me manquais quelque chose. Il a toutefois le mérite de nous faire passer un bon moment et de nous relater l'histoire de ce skieur de fond.
Inspiré par l'histoire de son propre frère, Farid Bentoumi signe une sympathique comédie dramatique sur les racines familiales, le biculturalisme et l'immigration, parfois touchante et portée par les belles prestations de Sami Bouajila et Franck Gastambide. Un joli film à découvrir.
Une agréable comédie portée par le très talentueux Sami Bouajila même si on n'évite pas quelques invraisemblances (en particulier se qualifier pour les JO à 45 ans).
carrément impressionnant comme scénario même si un peu copier de rasta rocket . mais très marrant et assez socio politique inverse.. Vive la croix de Savoie
Un film qui fait plaisir, qui nous procure de jolis émotions, certes simplistes, mais tellement plaisantes. Je ne m'attendais pas à ça, mais le mélange sport, famille, racine, travail est habilement combiné, et la performance de Sami Bouajila est vraiment aboutie. Une jolie bouffé d'oxygène, qui fait vraiment plaisir à voir.