Derniers Avis sur GOLEM, le tueur de Londres

Pour permettre une réelle immersion dans le Londres victorien, "Golem, le tueur de Londres" contient tous les ingrédients nécessaires, à commencer par de parfaits costumes, des décors crédibles (auxquels il manque peut-être quelques vues générales de la capitale britannique), une interprétation sérieuse (en particulier le charismatique Bill Nighy et la lumineuse Olivia Cooke, très convaincante) et un bon travail du chef opérateur. Malheureusement, passé une introduction plutôt emballant, le déroulé de l’histoire souffre d’un cruel manque de rythme et d’émotion, plongeant régulièrement le spectateur dans un certain ennui. C’est d’autant plus dommage que l’intrigue, encore une fois, aurait mérité un suspense savamment dosé, notamment grâce à une narration moins confuse et à des scènes plus saisissantes. Quelques belles idées visuelles surnagent malgré tout et le final sauve le récit de cette chronique criminelle.

Film agréable avec une belle photographie, dommage spoiler: qu on comprenne à la première minute qui est le Golem
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Classicisme victorien

Une adaptation efficacement mise en scène du roman policier éponyme de 1994, avec des performances appliquées d'Olivia Cooke, Bill Nighy et Douglas Boot.

Malheureusement, spoiler: la photographie terne
ne rend pas hommage au travail scénique.

3.3/5

J'ai aimé les décors, les costumes, l'époque des cabarets, belle photographie. La fin est pas mal bien qu'assez étrange avec le dernier rebondissement tout à la toute fin qui viens rajouter des questions alors que juste avant la conclusion était parfaite. L'enquete est néanmoins un peu lente et hasardeuse et voir Karl Marx en comique dans un thriller est un peu déconcertant, sa enlève un peu de sérieux au film. Un joli 3 pour ma part

Le film est plutôt une réussite par sa très bonne reconstitution de l’époque victorienne et très probablement de ses techniques d’investigation . Le parallèle entre la renommée que le monde du spectacle d’un côté et la mise en scène morbide des crimes commis de l’autre apportent, est original et raconté de manière juste . Maintenant j’ai trouvé le film relativement long du fait du manque de rythme dans l’enquête et d’une mise en scène puissante et angoissante des crimes . Cependant l’attrait du film rebondit très nettement dans les 10 dernières minutes en laissant entrevoir notamment spoiler: le parcours narcissique et mégalomane du tueur dans sa quête de célébrité
. Je le recommande si vous aimez ce genre de film ou curieux de l’époque .Pour les autres il est tout à fait dispensable.

Bon film. L'intrigue est intéressante. L'acteur principal joue très bien. Les costumes sont bien fait. J'ai bien aimé. Je vous le conseil.

J'adoooooore ce film est très artistique les acteurs sont magnifiques il est top ça fait longtemps que j'ai pas regardé un film de cette qualité

Un très bon film qui tient en haleine et très bien interprété notamment par Bill Nighy et Olivia Cook. Le scénario tient bien la route et l'ambiance est très réussie. On n'est au cinéma !

Une belle découverte.
Nous voilà plonger au coeur d'une enquête, ou plutôt de deux enquêtes.
C'est bien ficelé, le déroulement de l'enquête est original.
Les soupçons vont d'un personnage à l'autre tout au long de l'histoire, l'intrigue est bien menée.
Une belle histoire, avec de beaux décors et de bons jeux d'acteur.

On oscille dans le polar urbain, de ce Londres de la fin du 19ème siècle, librement inspiré par Jack l'éventreur pour le tueur et Sherlock Holmes pour le détective, on en a pour son argent, même si le réalisateur à voulu s'en écarter au maximum. L'intrigue fort habile nous amène dans le monde du spectacle, ou tout n'est que faux semblants, les personnages sont torturés, cachant leur misère, leur déviance, leur amertume. La découpe du film peut surprendre de prime abord et puis, une fois que l'on a compris le mécanisme de la narration, on se laisse totalement embarquer. Bill NIGHY est parfait de sobriété, taciturne, il mène son enquête avec détermination, scrutant toutes les pistes et nous promenant dans ses déductions. L'ambiance, le style font de ce film une pièce réussit. Et nous y voilà, à nouveau.

On n'est pas surpris par le dénouement... On s'y attend depuis la moitié du film... Et cette fin est très contestable sur sa vraisemblance.

Ce film est une enquête policière qui se déroule a la fin du XIXe siècle a Londres. Ce film utilise beaucoup de rouages de Jack l éventreur et des divers films sur le sujet existant qui elle se trouve etre une vrai histoire et non une fiction comme c est le cas ici. Le film est pas mal et mérite d y jeter un oeil.

Porté par un excellent trio d'acteurs, ce Golem tient toutes ses promesses de noirceur sur fond de cabaret et d'ambitions contrariées.

Replonger le spectateur dans l'ambiance victorienne de la fin du XIXème siècle à l'époque où sévissait Sherlock Holmes et Jack l'éventreur est une tentation à laquelle le cinéma britannique cède régulièrement. Ces dernières années sous l'impulsion de Guy Ritchie, le célèbre détective imaginé par Conan Doyle sous les traits de Robert Downey Jr. a vu sa puissance de déduction largement supplantée par l'ajout de superpouvoirs empruntés aux héros de comics américains. La BBC a elle aussi relooké le pensionnaire du 221B Baker Street en allant chercher un Benedict Cumberbatch, expert en NTI et œuvrant en plein XXIème siècle. Rien de tout cela avec "Golem, le tueur de Londres" réalisé par Juan Carlos Medina. Le détective de Scotland Yard interprété par le très élégant Bill Nighy est on ne peut plus de son temps. Le roman éponyme de Peter Ackroyd scénarisé par la très prisée Jane Goldman a laissé au repos "Jack l'éventreur" pour convoquer Le Golem, monstre prenant ses racines dans la mystique juive d'Europe Centrale. Plus féroce encore que le tueur de prostituées, le monstre frappe indifféremment n'hésitant pas à œuvrer jusque dans le domicile de ses victimes. L'enquête prend rapidement un tour nouveau quand on retrouve mort dans son lit, l'époux d'une jeune et célèbre actrice aux yeux de biche interprétée par la très gracile Olivia Cooke qui avait percé dans la série "Bates Motel" inspirée du célèbre "Psychose" (1960) d'Alfred Hitchcock. A partir de là, l'enquête si elle n'est pas toujours exempte d'invraisemblances et d'ellipses un peu tarabiscotées se suit avec un certain plaisir, placée qu'elle est dans des décors immersifs. Une plutôt bonne surprise donc que ce "Golem, le tueur de Londres" qui n' a pas rencontré son public, sans doute à cause des profondes mutations de ce sous-genre citées plus haut.

« Golem, le tueur de Londres » nous offre un bon petit moment de cinéma, dont le succès repose en grande partie sur l'impeccable mise en scène, signée Juan Carlos Medina (dont je découvre le travail aujourd'hui). En effet, la reconstitution du Londres de l'époque Victorienne est criante de réalisme et on découvre ses sombres et dangereuses ruelles exactement telles qu'on se les imagine. L'ambiance des théâtres populaires est également parfaitement rendue et donne à l'ensemble une belle originalité qui fait largement passer la pilule du scénario, un peu trop tarabiscoté pour être parfaitement fluide. De leur côté, les acteurs sont tout aussi crédibles (Olivia Cooke est splendide dans le rôle principal) et on se laisse vite prendre au piège de cette double enquête policière, qui n'est pas sans rappeler un certain Jack l'éventreur. Quelques scènes de meurtres, bien sanglantes, apportent d'ailleurs une petite touche de piquant à ce film sympathique qui plaira sans doute au plus grand nombre. Pas mal du tout !