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Pascal
159 abonnés
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3,5
Publiée le 29 septembre 2022
Biopic des dernières années de la vie de Stefan Zweig, auteur autrichien le plus lu de son temps en Allemagne qui fuiera devant la montée du nazisme au Bresil ou il se donnera la mort.
Le film (2016) est construit en six plans séquence autour de conversations entre l'auteur et des proches.
L'exercice du biopic d'écrivain n'est pas chose facile. Maria Schrader, ( auteur du récent " i'm your man ") réalisatrice et actrice allemande réussit l'exercice, en ce qu'elle donne envie de lire ou d'approfondir l'oeuvre de Zweig.
Le ssuicide de l'écrivain a souvent été considéré ccomme l"evenement marquant la fin spirituelle de l'Europe dans ace quelle aura porté de plus grand
On vient voir ce long métrage attiré par la réputation de cet écrivain mythique du siècle dernier, dont les œuvres ont inspiré de nombreux films. La réalisation alterne le style documentaire, parfois un peu bavard, avec plusieurs passages dont la mise en scène est brillante (le banquet de la première scène par exemple). Josef Hader ressemble bien à Zweig mais ne laisse pas transpirer tout le combat intérieur de l'auteur, qui ne veut pas condamner explicitement le régime nazi, et recherche la solitude pour créer alors que sa notoriété internationale le poursuit jusqu'en dans le plus petit village. On retrouve à coté de lui, Barbara Sukowa, en femme devenue mature, mais toujours si attachante, elle que l'on découvrit en particulier chez Fassbinder ( Lola, une femme allemande). On se promène un peu à New-York, beaucoup plus au Brésil, avec des scènes cocasses durant lesquelles des intellectuels en costume trois pièces arpentent les bananeraies luxuriantes locales! Au final, voilà donc un sympathique portrait partiel, qui ne cherche pas à forcer l'introspection, mais qui reconstitue avec élégance la fin de vie d'un écrivain sur le déclin, et fatigué de l'avenir bouché que son "Europe" continuait d'avoir en 43. cinéma - février 2022
Le pire film que j'ai vu ! Inintéressant, pompeux, inabordable et en plus on en ressort sans en connaître beaucoup plus sur l'immense écrivain qu'était Stefan Zweig et franchement c'est décevant ! Décevant et pénible ! Une horreur en somme !
Evocation remuante d'un écrivain majeur du XXième siècle, et surtout de l'exil provoqué par le Nazisme. Le découpage du récit, le rythme et les choix artistiques de la réalisatrice sont absolument remarquables. Un peu déconcerté par certaines critiques professionnelles désinvoltes.
Biopic qui manque foncièrement de profondeur qui est limitée à une petite partie de sa vie. Nous avons le sentiment que Stefan Zweig s'est ennuyé toute sa vie. Sa passion pour l'écriture n'apparaît pas du tout. Dommage
Excellent biopic, la bande annonce a attiré ma curiosité, d'un écrivain juif allemand réfugié au Brésil, les scènes de la jungle naturelle et de plantation de canne à sucre m'ont ébahi, la photographie est belle, tout un symbole de la représentation du nouveau monde, réfractaire à la montée au pouvoir d'Adolf Hitler, une idéologie de guerre et antisémite, la fuite pour éviter les persécutions, synonyme d'une mort inévitable, le dénouement est intense en émotion, par son visuel de la représentation tragique de Stefan Sweig, le temps ne l'arrangera pas, tourmenté dans la mélancolie de l'exil, l'histoire lui donnera raison, la fin de la seconde guerre mondiale et la chute du régime nazi, je suis émue.
Un film tout en finesse qui traduit, avec beaucoup de délicatesse, les derniers jours d'un auteur souvent décrié pour son absence d'engagement clair face à l'horreur du monde qui l'entoure. Toute la sensualité sublime qui se dégage de ce film mélancolique, montre que l'amour de la vie, paradoxalement, est ici intact. La fin, ici filmée superbement avec pudeur et d'une facture quasiment documentaire n'apporte pas de réponse claire au "sens" de toute une vie, mais ce n'est pas le propos. C'est un vrai voyage dans le temps et bien sûr dans l'espace de cette moiteur tropicale brésilienne. C'est aussi la vision sublimée de cette solitude grandissante d'un homme qui se trouve chaque jour plus étranger au monde dans lequel il ne se reconnait plus. Une invitation à lire ou relire "Le monde d'hier"...
Comment faire d'un sujet passionnant un film plat avec d'insupportables longueurs? Quel gâchis. Pauvre Stefan Zweig. Je regrette vraiment d'avoir infligé 1h42 d'ennui à mes élèves.
Un très beau film tout en plans-séquences, admirablement écrit, mis en scène et interprété, qui rend bien honneur à l'immense écrivain que fut Stefan Zweig.
Une biographie en six tableaux des dernières années de la vie de Stephan Zweig, en exil...reconstitution minutieuse, mise en scène sobre...Zweig est omniprésent mais le film ne livre pas vraiment les clés qui expliqueraient l'issue tragique. Reste des images fortes, un attachement au personnage qui va croissant au fur à mesure qu'on le découvre, et un quasi-documentaire sur la vie de ceux qui avaient choisi (et surtout pu) fuir la guerre, et les états d'âme qui pouvaient les habiter.
J'ai beaucoup aimé ce film. Un biopic efficace, tout à fait à l'image de l'auteur Stefan Zweig... Je vous conseille d'aller le voir, cela change des films américains. En collaboration avec Arte.
Difficile de savoir quel était la ligne directrice de ce film qui se révèle être très ennuyeux. Dommage car je m'attendais à retrouver toutes les émotions ressenties en lisant son auto biographie
Superbe biopic sur l’exil de Stefan Zweig en Amérique du Sud pour fuir la barbarie nazie. C’est poignant, authentique et d’une grande sensibilité. On y reconnaît la patte de Maria Schrader. L’interprétation de Josef Hader est magnifique, avec ce merveilleux regard bienveillant et mélancolique qui annonce son suicide quelques années plus tard. Ce film fort et intelligent donne l’impression exaltante de partager quelques instants avec un des plus grands écrivains du XXe siècle.
Biopic intéressant, qui nous fait voir du pays au temps où la folie régnait aux commandes de l'Allemagne, où être juif signifiait mourir ou fuir. Zweig se montrera reconnait au Brésil de l'avoir accueilli, c'est d'ailleurs là-bas qu'il mettra fin à ses jours. Parti en 1936, il refuse de prendre position sur le nazisme. Il considère que son travail d'intellectuel se situe ailleurs. Position décalée par rapport aux bons mots, dont la presse est si friande. Stefan Zweig refuse de s'y soumettre. Dans sa lettre d'adieu, il parle de quitter le monde "la tête haute". Cet homme mélancolique met un terme à son existence quand il n'a plus la force de continuer. Fin tragique, tout autant que digne. Un beau parcours que celui de cet homme d'esprit, qui a compté...