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leoline
30 abonnés
93 critiques
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4,0
Publiée le 3 septembre 2016
Il faut connaitre Zweig pour voir ce film un peu avant - renseignez vous - car ce flm ne donne qu un éclairage partiel de l homme. Pour le reste soit vous adoptez le style du cinéaste soit vous quittez la salle tout de suite. L'ouverture de cet biopic vous plante dans une salle a manger qui se prépare a recevoir du public est une scène d'anthologie ...un seul plan et je vous laisse découvrir... la suite. Pour le reste reconstitution très habile ou l on rentre dans les atmosphères d époque. Une image parfaite un jeu parfait de l'acteur clé. Du grand cinéma allemand qui se regarde un peu au travers d une machine a remonter le temps... des époques si brunes... au final si bien retracées. Des longueurs mais une belle facture cinématographique.
Même pour celui qui, comme moi, prend beaucoup de plaisir à lire Zweig, ce film est un pensum longuet dépourvu des qualités qui donnent envie de mieux connaître son personnage principal. Tourné sans génie sous forme d'une série de tableaux, il nous montre quelques aspects des derniers mois de l'écrivain mais sans vraiment chercher pourquoi celui-ci, adulé - parfois naïvement - par son pays d'accueil, finit par se donner la mort. Et si la réalisatrice insiste pour nous montrer un Zweig refusant de dénoncer le racisme du régime nazi, il est peu de dire que ce mystère reste entier pour le spectateur que nous sommes. Le parti-pris de ne pas enrichir le portrait par un éclairage extérieur finit par nous laisser perplexe. De belles images, une reconstitution méticuleuse du Congrès des écrivains, quelques actrices attachantes ne suffisent pas à bâtir un "biopic". Ne faut-il pas que la réalisatrice prenne parti, qu'elle manifeste une opinion ?
Film extrêmement décevant. Amateur de Stefan Zweig, je n'ai pas pu résister à aller voir ce biopic retraçant les années d'exil de Zweig, malgré quelques critiques négatives. En dehors de quelques scènes croustillantes (en particulier une réception de Zweig par un maire de village de campagne, qui fait gaffe sur gaffe...), le film ne présente aucun intérêt: mise en scène statique, aucune réflexion, peu d'allusions à l'œuvre de Zweig... On est concentrés sur le quotidien de l'auteur. L'acteur qui joue l'écrivain ne parvient même pas à nous faire sentir qu'il déprime, et on ne le croit pas quand il explique qu'il broie du noir... Le tout donne un film sans émotion, où même la scène finale ne parvient pas à nous toucher. Un beau gâchis par rapport à une substance qui aurait pu être très riche.
L'absence de bande son créée une atmosphère plutôt agréable , un jeu d'acteurs dont on peut faire l'éloge avec malgré tout certains défauts : des sauts dans le temps et des scènes qui auraient pu être tournées différemment . Un tres bel ensemble , à conseiller !
Paradoxalement, Stefan Zweig, adieu l'Europe ne va intéresser que les admirateurs de la prose ciselée de l'auteur viennois et hélas rien ne leur apprendre de nouveau au fil d'un récit qui raconte de façon morne l'exil et l'errance d'un écrivain qui a fui le nazisme et la guerre. La question de l'engagement des intellectuels face à la barbarie est bien abordée mais sans passion, comme s'il fallait coller à l'humeur de Zweig dans les 6 dernières années de son existence entre le Brésil et New York, en passant par Buenos Aires. Sa vie sentimentale occupe également une partie de son film, sans qu'on y voit un véritable intérêt mais rien ou presque sur son métier d'écrivain. Pourtant, la prestation de Josef Hader est des plus convaincantes et l'on se réjouit de revoir la grande Barbara Sukowa. Mais la mise en scène est tellement plate qu'elle ne suscite, la plupart du temps, qu'un profond ennui. Mieux vaut (re)lire les nouvelles et biographies de cet immense auteur du XXe siècle.
En 1936, Stefan Zweig quitte définitivement l'Europe pour l'Amérique du Sud. Le film raconte son errance, de Rio de Janeiro à Buenos Aires, de New York à Petrópolis.
"Stefan Zweig, Adieu l'Europe" est l'histoire d'une errance sans fin, celle d'un des écrivains allemands les plus renommés de son temps, contraint à l'exil parce qu''il était juif. Ce film crépusculaire est construit autour de 5 ou 6 scénettes racontant l'histoire de l'exil de l'écrivain, sorte de flashs incarnant cette errance.
Au delà d'un propos juste soulignant l'usure de Stefan Zweig, le film est pourtant maladroitement monté, commençant par un premier portrait "assommant" et très protocolaire (en 3 langues) racontant l'arrivée de l'écrivain au Brésil, visiblement dans une ambassade. Le reste du film est tout aussi haché, photographiant ça et là (dans une plantation, dans un petit village retiré) la dépression et le désespoir qui se sont emparés de l'écrivain et de sa jeune épouse, dans un contexte pas aussi sombre, peut être, qu'il de l'avait envisagé en 1936. La réalisatrice rappelle effectivement dans le film la position pacifique de l'auteur jusqu'à sa mort et le retrait qui le caractérisait par rapport à d'autres artistes plus offensifs contre le Reich Allemand dés 1936.
Josef Hader interprète avec brio un Stefan Zweig de plus en plus déprimé et fatigué d'un contexte qui le mine. Pour autant, la structure du film ne m'a pas convaincu, le propos m'a malheureusement semblé incomplet.... et simultanément interminable.
Ce joli plan de fleurs, multicolores et fournies, qui ouvre le film est en fait un plan de table garni, autour de laquelle des valets s'affairent avant d'ouvrir la porte aux convives. Les invités ne sont pas moins que Stefan Sweig, le génial Stefan Sweig, et sa femme qui ont trouvé refuge dans une ambassade d'Amérique du Sud, à Rio de Janeiro exactement. La première scène de cette œuvre, jusque l'épilogue, annonce un film brillant, documenté et formidablement intelligent. Le spectateur a peine à croire que cet homme chauve, accusé de lâcheté parce qu'il a bénéficié de protections américaines à l'aube de la plus grande tuerie du peuple juif en Europe, et que lui-même refuse de protéger à son tour des compatriotes qui le réclament, le même qui s'émerveille pour un chien offert à son anniversaire, donc ce Stefan Sweig constitue l'un des plus grands écrivains de tous les temps. "Stefan Sweig : adieu l'Europe" est plus qu'une bibliographie très personnelle d'un artiste légendaire. C'est tout autant un film politique, brûlant d'actualité à l'heure où notre Europe se disloque et génère les plus graves réflexes populistes, qu'un film historique où l'on mesure la complexité d'une époque où il fallait se taire pour pouvoir donner vie à ses œuvres. La mise en scène est austère certes, elle laisse la suggestion, le non-dit faire l'essentiel mais non moins superbe, particulièrement un plan séquence de fin dont on laisse au spectateur la surprise de le découvrir. Le spectateur est totalement happé par ce conflit de loyauté qui ravage l'âme de Stefan Sweig, tout en lui permettant de trouver des espaces de paix et de joie dans cet exil forcé qui le conduit à New-York, Rio, Buenos Aires, et Petrópolis. On suit ainsi le voyage intérieur de cet homme, à travers des appartements ou des bouts de campagne, et qu'une profusion de dialogues occupent, comme pour remplir le vide qui étreint le cœur et l'intelligence de ce génie de la littérature. "Stefan Sweig : adieu l'Europe" est un long-métrage nécessaire, magnifiquement conçu, pour mieux penser voire panser nos humanités complexes.
Le début est très ennuyeux ! Comment peut-on infliger au spectateur autant de discours et de réceptions ? Mais le personnage de l'écrivain modéré, pacifiste et de plus en plus fatigué de vivre est interprété de manière très émouvante par l'acteur principal au regard plein d'humanité.
Pas vraiment accroché à ce film Stephan Zweig, adieu l’Europe…ce film raconte les dernières années de la vie de Stéphan Zweig et son exil de Rio de Janeiro à New York, un retour à Petrópolis où il se suicidera avec sa seconde épouse Lotte…Il erre auréolé de sa célébrité, on l’admire, on le loue , il en vit en donnant lectures et conférences, sans vraiment s’engager dans la lutte contre le nazisme à l’opposé de certains de ses compatriotes exilés comme lui…Le cadre est beau mais poussiéreux, les couleurs d’un marron terne comme les costumes de Zweig… Le parti pris de la réalisatrice Maria Schrader de découper le film en six épisodes n’est pas toujours heureux dans la compréhension du film…un film par ailleurs extrêmement bavard qui met en scène une multitude de personnages pas toujours identifiables... un film avec un coté empesé malgré quelques moment de franche hilarité comme cette visite à cette plantation de Bahia qui s’achène brutalement sur une note de la fanfare d’accueil…Joseph Hader qui joue Zweig donne l’impression d’être figé dans le costume d’un personnage mythifié et qui le dépasse… Ceux qui connaissent l’œuvre et son auteur n’auront rien appris, ceux qui ne connaissent ni l’auteur ni l’œuvre, n’en seront pas plus éclairés devant cette succession de discussions vides et creuses qui n’éclairent en rien sur la personnalité de Zweig…on ne comprend pas où la réalisatrice a voulu en venir et c’est franchement ennuyeux même si certaines images peuvent être belles…
Film sur l'exil d'un écrivain juif pendant la seconde gueree mondiale. Il fuit à travers différents pays pour pouvoir sauver sa vie et celles de sa famille. Le film est intéressant mais il y a des passages où l'on s'ennuie énormément, des passages inutiles de dialogues incongrues. Au final on assiste à l'épuisement psychique d'un écrivain, qui ne peut plus vivre sa passion. a voir.
On pourrait qualifier ce film de documentaire scénarisé. Malgré quelques longueurs, et même si on n'apprend pas grand chose de nouveau sur cet écrivain, ce film reste néanmoins agréable à regarder et nous interroge sur l'exil et la politique. A voir.