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    Sangre de mi sangre
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Sangre de mi sangre" et de son tournage !

    Origine du projet

    C'est dans la continuité d'un projet étudiant où il avait filmé des ouvriers nettoyeurs du métro en grève, que Jérémie Reichenbach a réalisé Sangre de mi sangre. Il explique : "Dix ans et quelques films plus tard, lors d’un tournage à Buenos Aires, j’apprends l’existence d’un abattoir autogéré, récupéré par les ouvriers après une longue lutte. C’est là que naît le projet du film Sangre de mi sangre, en écho à cette première expérience."

    Expérience angoissante

    Jérémie Reichenbach était angoissé à l'idée de filmer un abattoir, lieu peu "hospitalier". Mais après avoir découvert l'intérieur de l'abattoir et la routine de travail, le réalisateur a été impressionné par la poésie du lieu.

    Entreprise familiale

    Les membres de l'abattoir travaillent en famille. En effet, suite à l'autorisation de reprendre l'affaire, les 18 ouvriers engagèrent leurs frères, fils, neveux etc.

    Long tournage

    Le tournage de Sangre de mi sangre s'est déroulé sur quatre années, ce qui a permis au réalisateur de nouer des liens étroits avec les ouvriers de l'abattoir.

    En solo

    D'abord pour des raisons économiques, puis pour des raisons pratiques, Jérémie Reichenbach a tourné seul Sangre de mi sangre. Il explique : "Cela me permet d’être en immersion totale, de vivre et de partager énormément avec ceux et celles que je filme. Mais cela a aussi ses limites, le plus dur est de ne pouvoir parler à personne sur le moment de ses doutes sur le film en train de se faire. Souvent, en début de tournage, la personne qu’on filme pense qu’on attend d’elle qu’elle joue un rôle et elle en fait trop."

    Réalité ?

    Malgré le fait que Sangre de mi sangre soit un documentaire, Jérémie Reichenbach a souhaité s'éloigner d'une image réaliste. Il explique : "Pour l’image, on a essayé de réduire l’effet vidéo pour donner une texture plus granuleuse au film. En terme de couleur, on a augmenté les contrastes et donné une teinte générale un peu sombre. C’est une étape très importante pour moi car je voulais donner une esthétique affirmée au film et m’éloigner du naturalisme."

    Travail sonore

    Le travail du son a été essentiel durant la post-production. Toujours dans l'optique de s'éloigner du réel, le réalisateur a préféré insister sur les ambiances extérieures à l'abattoir plutôt que sur ce qu'il se passait à l'intérieur.

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