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    Poesía Sin Fin
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    53 critiques spectateurs

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    Hotinhere
    Hotinhere

    555 abonnés 4 963 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 juin 2023
    Jodorowskyy revisite l’histoire de sa vie au Chili, dans une fable testamentaire burlesque et poétique, par moment fascinante avec des fulgurances visuelles et narratives, mais également souvent bordélique et assez lassante.
    Paul Goulet
    Paul Goulet

    18 abonnés Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 mars 2023
    C'était beau, surprenant et émouvant. Un moment de grâce, de poésie.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 568 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 4 octobre 2021
    C'est un véritable exploit pour un film car il prouve que si vous prenez suffisamment de moments sois disant beaux ou poétiques et inhabituels et que si vous les passez au mixeur vous obtenez une bouillie verte sans relief. C'est un mélange de cliché de cirque de cliché de théâtre et de films ringards usés jusqu’à la corde par le temps avec une direction du réalisateur Alejandro Jodorowsky peu ou pas perceptible par le public. Les dialogues ne sont tout simplement pas poétiques et loin de l’être. La plupart des scènes ne tournent pas rond on n'y comprend rien et ne font pas avancer l'action elles sont simplement là pour nous choquer ou nous écœurer faites votre choix mais prenez votre pelle. Les arguments de cette histoire sont aussi adroits qu'un traumatisme par objet contondant et il n'y a rien de perspicace et absolument rien de subtil dans ce film...
    Fabien S.
    Fabien S.

    548 abonnés 4 150 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 juin 2021
    Un très bon film poétique et orinique sur la vie d'Alejandro Jodorowsky. Un petit bijou de cinéma argentin.
    kingbee49
    kingbee49

    38 abonnés 608 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 avril 2021
    Quand on voit ça on se dit que Jodorowsky est un des derniers surréalistes du cinéma, un des rares à imprimer les images d'audaces poétiques aussi géniales, aussi crues, aussi déroutantes... Partant d'une incontestable inspiration autobiographique, Jodorowsky malaxe sa propre histoire dans une théâtralité jouissive, aux couleurs saturées, pleine de provocation et de tendresse. C'est beau, soigné, émouvant, perturbant mais d'une sincérité absolue. Qui peut aujourd'hui, filmé des nazis sur des échasses ou des scènes d'amour avec une naine sans avoir peur du ridicule ? Jodorowsky, le seul et l'unique. Voilà un film d'une beauté folle, baroque, plein de jeunesse et d'invention. A voir absolument.
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    121 abonnés 2 039 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 décembre 2020
    J'ai triché : j'ai vu Poesía sin fin avant La Danza de la Realidad. Ce faisant, j'ai toutefois pu remarquer à quel point les deux films se répondent, pouvant être la suite l'un de l'autre, formant une boucle qui les incruste dans la saga rétrospective que Jodorowsky est en train de concocter tout en les laissant chacun être leur propre entité.

    Ces entités, c'est un ensemble de chapitres dans l'autobiographie filmique de l'artiste, qui revient au grand écran après 23 ans d'absence pour montrer qu'il est au sommet. Pas seulement de son art mais de son existence : jetant un dernier regard sur son parcours, il nous présente sa propre mort prochaine comme un évènement libérateur qui est d'ailleurs presque prophétisé de nos jours par sa fanbase. La première mort au panthéon de la pop culture. Comme si la fin de sa vie allait être sa plus grande ouvrage, il nous montre comment il a appris à mourir heureux, exorcisant au passage certains démons avec cette élégance qu'on prête à la vieillesse, quoique souvent non sans condescendance. Difficile d'en faire preuve face à lui.

    Jodorowsky est un monstre sacré qui m'intimide, et un critique intimidé n'est pas grand chose. Je ne suis rien pour parler de lui, cependant il me dérange. Le duo de films m'aura en fait appris que je n'ai pas tant peur de lui que des raisons pour qu'un homme comme lui existe. Il semble peuplé de cauchemars d'un autre monde, la poésie coule de lui comme une humeur alien, et sa manière lucide, violente et magnifique de recomposer une vie de souvenirs paraît trop exempte de doutes et de tergiversations pour que d'autres que lui-même puissent avoir le droit d'en parler. Ou ses proches.

    Car La Danza de la Realidad et Poesía sin fin sont des films de la "maison" Jodorowsky : direction, production, écriture (évidemment), acteurs, costumes et musique, bref : de la concision éloquente du premier à l'intense poésie du second, tout est familial. Cela participe à en faire les œuvres d'une sorte de secte, mais pas du genre sur lequel on jette un regard à moitié dégoûté : plutôt du genre qui devrait nous inquiéter. Si je ne savais pas quoi faire de mieux de mon imagination, j'inventerais bien une conspiration disant que les Jodorowsky viennent d'ailleurs pour nous imiter, saisir notre âme, puis conquérir le monde.

    → https://septiemeartetdemi.com/
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 153 abonnés 5 137 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 juin 2019
    Le film est assez beau et d’une grande poésie même s’il tend parfois vers la bizarrerie.
    Dans la forme, assez féerique, une sorte de Varda au féminin.
    Dans le récit également.
    Une poésie de la nudité aussi avec cette splendide scène où l’homme nu au sexe joliment épais et poilu caresse la raie des fesses de la femme bariolée.
    Rien de choquant. De l’érotisme total
    Une biographie stylisée et symbolique.
    Il arrive aussi à raconter son époque dans un jeu d’acteurs et surtout par les mots et la musique.
    Cependant je regrette cette fin à la Fellini. Quelque peu outrancière.
    Marc L.
    Marc L.

    44 abonnés 1 583 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 août 2018
    Après une enfance formidablement illustrée par ‘La danza de la realidad’, Jodo poursuit son Grand oeuvre autobiographique et revient cette fois sur la fin de son adolescence, sa rupture avec son milieu familial et ses débuts dans le Santiago des années 50, années de rencontres et de liaisons amicales et sentimentales avec ceux et celles qui contribueront à forger sa vision unique du monde. C’est à compter de ces années formatrices que cinéaste ou scénariste de bande-dessinées, homme de théâtre ou tarologue, il se proclamera poète avant tout, peut-être le dernier des poètes, dans un monde où la poésie est repoussée sans relâche vers l’oubli...mais il s’agit moins ici de création artistique que d’une manière d’envisager l’existence en général, non comme une succession de causes et de conséquences mais comme un champ d’expérimentation permanent limité aux seules contraintes de l’esprit. Toutefois, je comprends que les assauts continuels d’excentricité baroque présents dans ses films, leurs excès burlesques ou cette passion jamais démentie pour les arts forains puissent laisser de marbre, de même que certaines lourdeurs dans l’illustration psychanalytique de son parcours : lorsque sous l’effet de la colère, le jeune Alejandro abat l’arbre du jardin familial, ou lorsqu’il se promène en rue avec son amante Stella Diaz, poétesse ré-imaginée en égérie breughelienne et punk avant l’heure, qui ne lui tient pas exactement la main, la symbolique est lisible mais pas franchement subtile. C’est vrai, Jodorowsky n’est peut-être pas aussi génial et seul dans le combat qu’il livre contre l’uniformisation de l’art et l’hégémonie culturelle américaine qu’il voudrait bien le croire...mais voir cet homme de 87 ans continuer à refuser le compromis, ignorer superbement la logique du retour assuré sur investissement et livrer les films auxquels il croit, animé par un foi et une fougue dont beaucoup de réalisateurs de cinquante ans ses cadets pourraient prendre de la graine, est une raison suffisante pour l’admirer. Chacun de ses films - que je n’ai pas tous aimés, loin de là - est resté quelque chose comme un “Premier Film�, celui dans lequel on met ses tripes sur la table parce qu’on ignore ou qu’on veut ignorer comment fonctionnent les éléments périphériques et triviaux autour de l’acte créatif, et qu’on espère juste que la sincérité et l’intégrité feront sauter tous les verrous : Combien de films peuvent encore prétendre aujourd’hui vous prendre aussi souvent par surprise, vous émerveiller, vous laisser stupéfait, parfois vous choquer...par une scène, une phrase, un détail visuel, et vous laisser au final dans le même état d’hébétude bienheureuse qu’un enfant au sortir de son premier spectacle de cirque ? Même astreint à l’exercice ingrat du biopic - même si je crois que Jodo pourrait dynamiter n’importe quoi de l’intérieur, y compris une pub pour des assurances ou des croquettes pour chats - Il y a plus de trouvailles, d’audaces, de moments de grâce, de sagesse, de folie et de liberté totale dans un quart d’heure de ce ‘Poesía sin fin’ que dans un an de cinéma hollywoodien. Un tel projet ne repose pourtant pas que sur l’ambition nombriliste d’un artiste au crépuscule de son existence qui considère qu’il est encore le mieux placé pour raconter - et réenchanter - son parcours : il repose aussi sur une logique thérapeutique, bien éloignée de toute considération artistique. En s’emparant du théâtre de marionnettes familial pour le ré-orchestrer incestueusement, il se donne l’occasion de pardonner à un père tyrannique et dérisoire, en recourant à la logique la plus ancienne du 7ème art, imaginer ce qui ne s’est jamais produit : c’est une scène où dos à la mer qui le conduira en Europe (et qui sera l’objet d’un prochain film, si la vie lui en laisse le temps), Jodorowsky fait face à une version plus jeune de lui-même et à son propre père, respectivement incarnés par ses deux fils. Et c’est une des plus belles du film.
    FaRem
    FaRem

    8 662 abonnés 9 536 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 25 juillet 2018
    Alejandro Jodorowsky poursuit son autobiographie commencée en 2013 avec "La Danza de la realidad" qui évoquait son enfance. Dans ce nouveau film qui raconte son passage à l'âge adulte, de ses nombreuses rencontres avec de futurs membres importants de ce milieu et de sa famille avec qui il avait une relation notamment son père qui joue un rôle important tout au long du récit. Dans ce nouveau, on retrouve l’imagination débordante du réalisateur qui fait preuve de fantaisie et d'une grande inspiration à chaque scène. C'est simple, c'est comme si on passait d'un univers à un autre toutes les 5 minutes, c'est un film visuellement très intéressant, bluffant et même inspirant. Après pour l'histoire, c'est autre chose. Je dois avouer que j'ai bien accroché à la première heure avec en point de mire la relation avec une femme loufoque et délurée seulement, j'ai eu beaucoup plus de mal après cela. La deuxième heure m'a semblé moins centré sur cet artiste ce qui m'a moins plu. Je n'ai peut-être pas assez les références pour apprécier les différentes rencontres ce qui fait que j'ai surtout apprécié lorsque le film racontait la vie d'Alejandro et surtout son histoire de famille. Et comme ce n'est pas toujours le cas, le film m'a par moment semblé vide avec certaines scènes inutiles, voire gênantes comme celle de sexe avec la personne de petite taille. C'est créatif, original, poétique, plein d'images et de métaphores seulement, c'est un film qui ne m'a pas plus emballé que ça et qui m'a peu à peu ennuyé.
    elriad
    elriad

    435 abonnés 1 860 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 février 2018
    On aime ou on n'aime pas le cinéma de Alejandro Jodorowsky. Moi, j'adore ! Flamboyant, baroque, onirique, théâtral, poétique, violent aussi, chaque plan est un tableau, photo soignée et cadrée sans hasard. L'univers du réalisateur chilien est daté diront certains ( Bunuel, Fellini) et d'autres le trouveront précurseur Mais Alejandro Jodorowsky ne peut laisser indifférent et voir un de ses films est une expérience que l'on n'oublie pas. Ici encore, comme dans le sublime "La Danza de la Realidad", on retrouve les personnages du fils qui symbolise le réalisateur jeune, la mère castafiore, le général,etc...
    les grands thème sont ici aussi comme le cirque, les nains, les visages masqués ou le carton pâte des décors. On est fasciné par tant de trouvaille et d'imagination chez ce jeune réalisateur de 89 ans, et on lui pardonnera certaines ringardises politiques qui jalonnent son film. Voici un génie du 7eme art que l'on ne peut pas ne pas connaître si même si l'on est hermétique à son univers.
    velocio
    velocio

    1 305 abonnés 3 135 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 6 novembre 2017
    Cette suite de l'autobiographie du réalisateur souffre de la comparaison avec "La danza de la realidad", le premier volet. Certes, il y a encore, ça et là, de très belles séquences de cinéma mais, la plupart du temps, ce qui était inventif et poétique dans le premier finit par devenir trop systématique dans le second, à tourner vraiment au procédé. Résultat : au lieu de se régaler, on finit par s'ennuyer !
    Grolou
    Grolou

    2 abonnés 26 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 19 décembre 2016
    Le film commence bien, on y croit, mais bien vite le jeu des acteurs devient gênant.
    Est ce un problème de direction ou le fait que les acteurs sont amateurs ?
    Il y a tout de même une esthétique, de belles images par moment.
    Cela fait un peu sous- Fellini, au final on s'ennuie ferme.
    mat niro
    mat niro

    356 abonnés 1 826 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 1 décembre 2016
    N'ayant pas vu "La Danza", j'ai découvert la suite de l'autobiographie de Jodorowsky, le réalisateur chilien de ce film et c'est vrai que j'ai assisté à une oeuvre pour le moins originale. Malheureusement, le grotesque et le burlesque qui entourent l'émancipation du poète sont souvent de très mauvais goût. Le film se perd dans tous ses excès voulus comme le sexe, le plaisir, la liberté! Au final, ça part un peu dans tous les sens et cette "folie artistique" est très loin de toucher la grâce. Une thérapie pour le réalisateur, un ennui pour le spectateur!
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 14 novembre 2016
    Poesía sin fin est le deuxième volume de l'ambitieux projet de l'artiste aux multiples facettes Alejandro Jodorowsky. Ce projet commença il a trois ans avec le merveilleux La danse de la réalité, le premier film du réalisateur après un quart de siècle, et il a été conçu comme une pentalogie qui racontera la vie de l'auteur. Dans Poesía sin fin, Jodorowsky nous montre son parcours dès le déménagement de son village natal, Tocopilla jusqu'à son départ à Paris lors de la montée du fascisme au Chili. Encore une fois, faisant recours à sa famille comme les acteurs qui jouent l'oeuvre.

    L'épisode précédent s'agitait d'un récit d'une enfance innocente, bien chargé de passages naïves; comme l'étoile vivante de l'uniforme de la garde nationale, qui effrayait le petit Alejandrito par peur mourir asphyxié. Mais le film nous montrait aussi des moments d'une beauté époustouflante, comme celui de la fuite de son père, où le réalisateur essayait d'humaniser l'image du monstre qu'il avait connu. Dans Poesía sin fin, la famille n'est plus le pilier autour duquel le récit tourne, sinon que c'est les artistes de la scène chilienne de la fin des années 40, dont Jodorowsky faisait partie: Nicanor Parra, Enrique Linh, la poétesse Estela, les soeurs Cereceda...

    Mais le film n'est pas un récit ad hoc. Le narrateur, Jodorowsky lui-même, apparaît en scène pour intervenir dans quelques moments décisifs, comme si les regrets du présents intervenaient dans les actions du passé. Le film, plus que raconter une série de situations, développe l'atmosphère de magie et d'inspiration dans laquelle l'auteur se submergeait à l'époque. Pour ceci, il fait recours de décors extravagants mais soignés au détail, pleins de couleur, accompagnées des performances comiques, presque du vaudeville, qui font éclater la drôlerie de l'ensemble. Bien sûr, le réalisateur utilise aussi une série d'acteur aux profils peu probables pour le cinéma, faisant que le récit devienne encore plus fluide, comme d'habitude dans sa filmographie.

    En plus, l'oeuvre défend la rupture avec le conventionnalisme, faisant que le film aille un pas plus loin en défense de l'avant-garde artistique par rapport au précédent. Poesía sin fin nous parle plus de la création artistique que de la vie de son auteur. Le film montre la luminosité de l'art face aux ombres du fascisme. Poesía sin fin est un carnaval qui défend les irrévérents, qui fête l’insolence et qui nous encourage pour nous laisser emporter par la poésie elle même, laissant derrière notre passé si nécessaire.///// Encore plus de fautes et d'erreurs sur le lien ci-dessous
    Éric De Larmor
    Éric De Larmor

    20 abonnés 94 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 novembre 2016
    Alejandro Jodorowsky, cinéaste génial nous laisse une fois de plus baba avec son nouveau film libre et époustouflant.
    Se situant dans la directe continuité du déjà splendide La Danza de la realidad, qui revenait sur l’enfance tourmentée du cinéaste dans une petite ville du Grand nord chilien en bordure du désert d’Atacama, Poesia sin fin, au titre si doux, aurait pu tomber dans la nostalgie d’une jeunesse disparue puisqu’il s’attache à l’adolescence puis la vingtaine du jeune Jodo aspirant poète dans le Santiago
    bohème et artiste des années cinquante.
    Mais non, convoquant à la fois surréalisme et effets spéciaux bricolos à la Méliès, Jodorowsky fait feu de mille audaces et nous régale !!
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