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    Poesía Sin Fin
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    3,8
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    53 critiques spectateurs

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    Eddy P
    Eddy P

    139 abonnés 278 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 septembre 2016
    Chef d'œuvre. Jodorowsky est enfin de retour au cinéma après plus de 40 ans d'absence (après son échec sur Dune, autre film à voir sous la forme d'un excellent documentaire). Vu en avant-première. Quand la moité de salle pleure pendant le film c'est qu'il se passe quelque chose de très fort. Spirituel, esthétique, violent, excentrique, fourmillant de détails qui ont chacun un sens réfléchi, calibré, débordant de sagesse (les propos sur l'amour, le pardon, le lâcher prise, l'amitié, la foi...). Inracontable. Evidemment c'est une forme d'autobiographie. Mais quelle merveille!!
    Alice L
    Alice L

    164 abonnés 206 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 octobre 2016
    Poesia Sin Fin est un film magique, d'une poésie et d'une grâce infinie. C'est le film le plus bouleversant de son auteur, une leçon de vie passionnante et originale. Les acteurs sont absolument parfaits, la musique est sublime. Poesie Sin Fin est un chef d'oeuvre absolu qu'il faut aller voir en salle!!! J'y retourne dès demain..!
    Sloughi
    Sloughi

    14 abonnés 76 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 octobre 2016
    Avec POESIA SIN FIN Alejandro Jodorowsky nous offre une véritable déflagration émotionnelle qui touche au coeur, pour une film à nul autre pareil, imaginatif, halluciné, vibrant d'énergie pure et de joie de vivre, bourré d'inventions et d'idées de cinéma.
    C'est un spectacle total, une véritable déclaration d'amour au cinéma, à la vie, un hymne à la jeunesse qui réveille, surprend, bouleverse et nous questionne nous aussi simples spectateurs, sur nos rêves et aspirations.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 5 octobre 2016
    Jodorowsky continue de nous enchanter avec son récit autobiographique, commencé avec le superbe Danza de la realidad. Cette fois il va nous raconter son passage à l'âge adulte, sa découverte de l'amour et la découverte de son talent poétique. c'est beau, émouvant, énergique, plein d'idées de mise en scène, coloré et libre. Du Cinéma, tout simplement.
    jean l.
    jean l.

    158 abonnés 231 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 octobre 2016
    Poésia sin fin est un chef d'œuvre:émouvant, joyeux, intelligent, brillamment interprété et surtout mis en scène avec une folie, une inventivité, une jeunesse inouïe!
    Pas étonnant que le film ai boulversé le public de la quinzaine, de Locarno et de l'étrange festival entre autres festivals
    Vive ce cinema qui n' a peur de rien!
    Aston L
    Aston L

    32 abonnés 90 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 octobre 2016
    Jodorowsky signe peut-être son plus grand film à ce jour, un chef d'oeuvre bourré d'inventivité et de poésie. On pleure et on rit. Un film qui donne envie de vivre!
    islander29
    islander29

    860 abonnés 2 354 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 octobre 2016
    MONUMENTAL.....ON est en permanence en tant que spectateur entre la comédie et le drame absolu de l'existence.....ON est tenté de dire en sortant que les poètes ont raison sur tout, mais qu'hélas ils n'ont aucun sens par eux mêmes....Drame de la poésie, de l'absolu....
    Ce film est l'histoire d'un poète,(diction ou réalité ?) dont il faut avouer en lisant les vers en sous titre, ce poète donc est un de ces génies sans doute méconnu en Europe....Mais que de beauté dans ces vers, que de philosophie réduite à l'essentiel serais je tenter de dire.....
    Le film est drôle, il ose, certaines images dérangent, spoiler: (la naine et ses règles)
    , il caricature le métier de poète, les relations psychologiques avec le père , dans un final époustouflant qui résume la précarité du père depuis deux mille ans de civilisation ....
    Le film est beau, certes des images peuvent choquer (il n'est pas pour les enfants qui ne comprendraient rien de rien), et il est un mélange shakespearien, voire sartrien de la condition humaine dont le poète est le paradigme absolu.....On pourrait tout analyser, ce n'est pas lieu, mais précipitez-vous , nous n'étions à 14 H que quatre dans la salle, donc une sortie sans doute rapide des écrans de province....
    Alexandre B.
    Alexandre B.

    6 abonnés 11 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 octobre 2016
    Alejandro Jodorowsky ne revient pas avec une simple suite de La Danza de la Realidad, mais avec un véritable chef-d'oeuvre. Poesia Sin Fin assume le genre, tout en mélangeant l’expérimental et la culture populaire, donnant ainsi naissance à un cinéma de l’imaginaire, qui se marie à la poésie avec magie. Son on dernier film autobiographique est autant un témoignage historique, qu’une sublimation du réel. MA-GNI-FIQUE!
    Loïck G.
    Loïck G.

    335 abonnés 1 670 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 8 octobre 2016
    Jodorowsky est sortie de sa rêverie baroque pour cauchemarder au possible sur les délires artistiques de la création suprême dont la poésie serait le phare. Toujours dans une perspective autobiographique, le jeune héros de « La Danza… » retrouvant ses marques dès l’ouverture de ce deuxième opus. Des scènes excessives copient mochement Fellini dans des postures et des personnages grotesques dont la physionomie emprunterait cette fois plus à la véritable poésie d’un Roy Anderson. Ce passage dans le monde des grands (il n’est pas question d’âge adulte) paraît être assez du grand n’importe quoi, tintamarre d’images dans un concert sans écho. Ca sonne creux.
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    chas
    chas

    37 abonnés 180 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 octobre 2016
    Une grande inventivité : chaque plan recèle des trouvailles mais elles m’ont parues datées et le format de deux heures appelle à lire le titre d’une façon ironique. Jodo, le grand homme à l’issue de sa vie, règle ses comptes à son enfance mais en reste aux absolus adolescents. Son lyrisme qui conviendrait peut être à la discrétion du papier perd de sa subtilité à être surligné par des images tellement premier degré qu’il en devient ronflant. Quand la poésie est claironnée, elle s’évanouit, même si elle jaillit parfois avec l’explosivité, le brillant d’un feu -bien nommé- d’artifices.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 358 abonnés 4 180 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 septembre 2016
    Après Danza de la Realidad, Alejandro Jodorowsky poursuit son œuvre autobiographique avec Poesía sin fin. On retrouve Alejandrito alors âgé d’une vingtaine d’année dans les années quarante. Contre la volonté de sa famille, il devient poète et intègre ainsi une troupe d’artistes aux ambitions bohèmes. C’est un film qui traite de l’émancipation, où les parents frigides s’effacent peu à peu et permet à Alejandrito de se découvrir et de connaître la liberté. Ce long-métrage très personnel est d’ailleurs interprété par les fils du cinéaste, plutôt que des acteurs professionnels. Poesía sin fin est un voyage entre le réel, le théâtral, l’outrance, l’impertinence et le surréaliste. Dans les déboires des mots et de l’alcool, les personnages délient leurs facultés des vers. Se rencontrent nains, longue chevelure rouge, mutilé et maquillages abondants. Effectivement, il s’agit d’une poésie sans fin où la respiration n’est pas le caractère de la mise en scène. Mais au lieu de nous anéantir, les scènes nous rendent euphoriques. Poesía sin fin est une fresque palpitante et fantasmagorique à prendre à tous les degrés.
    D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
    beautifulfreak
    beautifulfreak

    109 abonnés 343 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 octobre 2016
    Un film signé d'une plume trempée dans le sang sacré d'un poète.
    On a le droit de penser ce qu'on veut d'Alejandro Jodorowsky (par exemple de le trouver trop mystique, mégalo ou théâtralement cruel, trop épicé, trop TROP), mais force est de reconnaitre que son parcours est hors du commun et que son cinéma est follement libre. L'affiche de son dernier film, naïvement symbolique, à la fois épurée et foisonnante, est à l'image de l'oeuvre: le poète est prêt pour le changement de continent, et les papillons de sa nostalgie créeront un effet intemporel et créateur. "Poésie sans Fin" est le second volet de son autobiographie, entamée en 2013 avec "La Danse de la Réalité", le film très personnel d'un rêveur lucide qui explore la psychogénéalogie familiale et propose une thérapie poétique de l'âme. La poésie de Jodorowsky est finalement plus proche de celle d'un Bukowski (en moins alcoolisée et plus baroque) que tous les poèmes chiants et cuculs qu'on nous forçait à apprendre à l'école. D'ailleurs, selon sa définition, "c'est l'excrément lumineux d'un crapaud qui a avalé une luciole". Quelque chose de vivant, d'étrange, de neuf. Qui se ressent avant de s'analyser. Un foisonnement chaleureux qui en déroutera beaucoup, car tellement "autre" par rapport à la norme. Pour Jodorowsky, la normalité et l'anormalité ne sont d'ailleurs que des questions de point de vue, seuls comptent la liberté spirituelle et la créativité sans frontières.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 10 octobre 2016
    Exceptionnellement poétique ! Merci pour tes films Alejandro et merci de nous partager ta vision de la vie.
    Robin M
    Robin M

    70 abonnés 283 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 18 juillet 2016
    Avec Poesia Sin Fin, Alejandro Jodorowsky poursuit le tournant autobiographique de sa cinématographie déjà entamé avec sa Danza de la Realidad (2013). En plus de faire corps l’une avec l’autre – comme le montre la répétition de la scène finale de cette dernière en ouverture de celle-ci –, les deux œuvres sont nourries par un même regard vers l’inconnu qu’il soit géographique (Santiago), artistique (la Poésie) ou mental (le passage à l’âge adulte). Poesia Sin Fin est le chapitre de la réalisation de soi impliquant ainsi la nécessaire disparition des parents auparavant omniprésents : il faudra tuer le père et dépasser la mère qui, en figure œdipienne, devient une muse et une amante jouée par la même actrice, Pamela Flores. L’entrée de Jodorowsky dans l’âge adulte n’est pas l’occasion d’un récit initiatique classique – puisque les questionnements intimes propres à l’adolescence sont évoqués puis omis au détour d’une ellipse –, mais plutôt un conte sur l’émergence de la création chez l’auteur. Pourtant, la poésie en tant qu’art littéraire est absente de Poesia Sin Fin, seulement entraperçue à travers des vers inventés « sur le terrain ». La poétique, chez Jodorowsky, est uniquement un acte synthétisé par l’envie de ses personnages de marcher droit coûte que coûte et quels que soient les obstacles.

    Le cinéma du réalisateur chilien se veut être un acte - dans une acception philosophique –, une capacité d’agir sur la mémoire pour prôner une guérison mentale. Il pose alors la problématique du souvenir, comme résurgence impossible du passé dans un présent fluctuant, en décidant de tourner sur les lieux exacts des évènements qu’il présente ici. Jodorowky choisit judicieusement de ne pas tomber dans l’illusion de la reconstitution dès les premières images de Poesia Sin Fin en tendant des photographies en noir et blanc sur les façades pour montrer le passé. Il joue ainsi sur la superposition des temporalités en ayant pleinement conscience de la limite du cinéma : son incapacité à (re)créer un réel dans son entièreté. Il démontre une croyance dans un au-delà de l’image à l’instar d’un Rohmer dans Perceval le Gallois (1978) qui refusait de présenter des arbres qui n’auraient pas assisté véritablement aux faits. En conséquence, Jodorowsky organise plutôt un jeu sur la mémoire en préconisant un embellissement du réel, de son réel, pour retranscrire non plus le véridique, mais le souvenir. Une volonté amplifiée dès la production en se voulant une entreprise familiale. En jouant respectivement leur grand-père (Brontis Jodorowsky, excellent) et leur père (Adan Jodorowsky, hésitant), les fils du cinéaste ajoute une nouvelle couche mémorielle, celle générationnelle.

    « Sans être beau, tout devient beau » annonce Jodorowsky dans le livret du film pour montrer que son cinéma doit provoquer une crise positive, une sublimation de la conscience de soi. Or le soi ne peut être ici, par le principe même du film, que Jodorowsky lui-même. Sans tomber dans un narcissisme gratuit – notamment en prenant une position de conteur de sa propre vie en apparaissant âgé –, le cinéaste fait de Poesia Sin Fin un univers mental personnel, voire individuel, qui ne se laisse que faussement pénétrer. Il troque le sens de son récit contre un pseudo-manifeste artistique qui ne fonctionne pas. Le personnage de Stella Diaz (Pamela Flores), muse-poétesse, affirme qu’ « un poète n’a pas à se justifier ». Or la question n’est pas à la justification, mais la capacité à rendre englobant un monde personnel. En voulant apporter du poétique au réel, Jodorowsky oublie que la poésie n’est pas uniquement un cheminement en dehors du sens – comme faculté de percevoir – et encore moins une position apolitique (d’autant plus s’il veut se jouer de la norme) opposée catégoriquement au réel qui n’apparaît que finalement dans la marche, hitlérienne, d’Ibanez sur la capitale chilienne.

    Poesia Sin Fin se lit progressivement alors comme une sorte de sacrifice artistique sur l’autel du surréalisme. Jodorowsky canonise, à tort, la provocation comme un acte poétique. Il est navrant de voir le cinéaste chercher par tous les moyens une position d’artiste contestataire d’une norme qu’il s’impose paradoxalement lui-même. Il affadit ainsi son potentiel discours en cherchant l’effet, celui de provoquer, avant même d’en comprendre la cause. Jodorowsky se noie dans une surenchère d’effets comme le montre le rapport, faussement débridé, à la sexualité dans le film qui additionne une tentative de viol sur le poète par des hommes, un rapport avec une naine ayant ses règles, une nudité gratuite des multiples acteurs ou encore des symboles phalliques sur-signifiants – à l’instar du pénis en néon –. Poesia Sin Fin est, par conséquent, à l’image du personnage de Stella Diaz : une entité travestie – voire clownesque – plus qu’originale, une œuvre dénaturée plus que poétique.

    De la même manière que dans La Danza de la Realidad où la mère – toujours présente – chantait au lieu de parler, Poesia Sin Fin se pressent comme un film-manifeste défendant un art total. Jodorowsky réalise une œuvre fourre-tout dans laquelle il tente, tant bien que mal, de caser une multitude de mini-représentations à la manière, dépassée, des vaudevilles américains. Il présente ainsi un ballet durant une séance de tarot, un spectacle de marionnettes, un carnaval ou encore une performance de clowns. Néanmoins, l’entreprise est factice en cherchant le spectaculaire, voire un insolite exacerbé, plus que l’art en lui-même. Il serait, cependant, injuste de ne pas remarquer un concept intéressant dans ses silhouettes noires, inspirées du théâtre kabuki, qui apportent aux personnages les objets dont ils ont besoin. Mais, le principal danger de Poesia Sin Fin est de promouvoir paradoxalement un affadissement de l’artiste, et de sa posture, en affirmant une vision caricaturale de l’artiste. Cela se joue principalement dans la séquence de présentation des locataires de la maison des artistes de Santiago qui prône un artiste forcément sexué (le peintre baisant littéralement avec la peinture) et destructeur (le pianiste anéantissant son instrument).

    A la manière de ces artistes – « poly-peintre » ou « ultra-pianiste » – de pellicule, Jodorowsky s’octroie sa propre unicité. Il se focalise alors uniquement sur l’apparence que prendra son « coup d’éclat » pour ne livrer qu’une œuvre certes léchée, mais finalement assez vide.
    Tumtumtree
    Tumtumtree

    167 abonnés 532 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 8 octobre 2016
    "Sans fin", effectivement, c'est l'impression que donne ce film poussif, artificiel et pédant où le vieux Jodorowsky nous inflige le pauvre spectacle de l'imaginaire d'un adolescent de 14 ans. Le directeur de la photographie n'a visiblement pas pu travailler comme sur un tournage conventionnel, puisqu'ici tout semble avoir été filmé dans ma salle de bains... Les personnages, souvent excessifs et antipathiques, martèlent des slogans généralistes sur la vie et la mort, entrecoupés de poèmes rarement convaincants. Restent quelques belles trouvailles véritablement poétiques.
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