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    Poesía Sin Fin
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    3,8
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    53 critiques spectateurs

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    cylon86
    cylon86

    2 510 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 octobre 2016
    Poursuivant son œuvre autobiographique après "La Danza de la realidad", Alejandro Jodorowsky revient sur ses débuts en tant que poète à Santiago alors que la capitale du Chili est en pleine effervescence créative. Rejetant un père autoritaire, Alejandro décide de vivre de son art qu'il aime par dessus-tout et va de rencontre en rencontre au cœur de la bohème de l'époque. Comme toujours chez le réalisateur, le film abonde d'idées visuelles, colorées et osées mais on aura du mal à suivre le délire jusqu'au bout et ce d'autant plus que l'ensemble est parsemé de longueurs et qu'il a un côté très bourratif avec ses scènes fantasmagoriques, ses personnages hauts en couleur et ses scènes parfois un peu décousues. La démarche reste toutefois grandement intéressante notamment dans le rapport qu'a Jodorowsky sur sa vie, n'hésitant pas à interagir avec son personnage plus jeune pour lui parler de l'avenir. Il y a quelque chose de profondément beau dans ce retour à la jeunesse, dans ce regard sur sa propre vie datant d'il y a plusieurs décennies. Et pour jouer à la fois son personnage jeune et celui de son père, Jodorowsky fait appel à ses fils, créant le trouble entre la fiction, la réalité et le fantasme.
    mat niro
    mat niro

    353 abonnés 1 824 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 1 décembre 2016
    N'ayant pas vu "La Danza", j'ai découvert la suite de l'autobiographie de Jodorowsky, le réalisateur chilien de ce film et c'est vrai que j'ai assisté à une oeuvre pour le moins originale. Malheureusement, le grotesque et le burlesque qui entourent l'émancipation du poète sont souvent de très mauvais goût. Le film se perd dans tous ses excès voulus comme le sexe, le plaisir, la liberté! Au final, ça part un peu dans tous les sens et cette "folie artistique" est très loin de toucher la grâce. Une thérapie pour le réalisateur, un ennui pour le spectateur!
    Richard L.
    Richard L.

    15 abonnés 140 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 10 octobre 2016
    Film complètement déjanté, le scénario est absolument invraisemblable, pour amateurs du genre uniquement.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 8 octobre 2016
    Merveilleux textes. Foisonnantes images. Un voyage onirique passionnant. Une leçon créative de vie et de bonheur.
    Grolou
    Grolou

    2 abonnés 26 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 19 décembre 2016
    Le film commence bien, on y croit, mais bien vite le jeu des acteurs devient gênant.
    Est ce un problème de direction ou le fait que les acteurs sont amateurs ?
    Il y a tout de même une esthétique, de belles images par moment.
    Cela fait un peu sous- Fellini, au final on s'ennuie ferme.
    Post-xMoVie
    Post-xMoVie

    8 abonnés 65 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 novembre 2016
    Jodorowsky fait partie intégrante d’une caste de cinéastes diamétralement opposée aux normes de l’écran imposées par la société, c’est-à-dire la sobriété, la convenance et l’argent. Faire des films qui n’existent que par eux-mêmes et qui permettent la création d’un nouveau, tout ceci dans une optique purement philosophique où le cinéma est un art sacré, censé donner et faire vivre ceux qui le regardent. La psychomagie, cette guérison personnelle par l’accomplissement d’actes symboliques, imprègne toute l’œuvre de ce réalisateur chilien, la fait exploser pour donner vie – et sens – à cet univers imaginaire tiraillé entre violence et poésie, entre passion et absence. La Danza de la Realidad racontait cette enfance à Tocopilla, ville de bord de mer où le temps ne faisait qu’assécher « ses rues patientes » occupées par la misère, le fascisme et les rêves. Après que le père se soit révélé à lui-même, la famille part à Santiago. Poesia sin fin est une nouvelle étape dans la vie de Jodorowsky, il laisse son enfance derrière lui, perdant cette « innocence » pour s’orienter vers une adolescence qui ne s’achèvera que vers la trentaine, après une série de réflexions, d’aventures, de découvertes, de rencontres fascinantes. Ce désir de partage, riche et généreux, réjouit et libère la conscience.
    La narration reste la même que celle de l’opus précédent : la voix rocailleuse de Jodorowsky intervient à différents endroits clés du récit afin de répondre aux interrogations de son lui plus jeune, ce qui offre diverses leçons de vie basées sur une philosophie radicale et symboliste. En deux phrases, la réponse à l’éternel « sens de la vie » est donnée : « la vie n’a pas de sens ». Partisan d’une pensée très axée sur l’empreinte laissée par la vie sur nos âmes, tout son film gravite autour de la question de l’identité. On comprend très vite qu’il y a la projection que s’en font les autres et celle enfouie au plus profond de soi, la plus précieuse car elle appartient à la vérité, et non plus à l’illusion. Ici, chaque personnage porte un masque – de manière concrète ou non – et l’enlever est à la fois un aboutissement personnel et social. De ce fait, être quelqu’un, c’est être tout sauf rien. Et ça passe par une compréhension de soi, de notre environnement, de la vie : dans le monde transgressif de la poésie, les auteurs et leurs œuvres sont voués à disparaître, bien conscients que « la poésie atteint son sommet quand elle se consume ». C’est d’une société meurtrie par la guerre civile et la dictature qu’ils s’évertuent à s’échapper, poussé par l’insolence de leur jeunesse et la liberté de leur art : bien que les gens soient ici divisés en deux catégories, ceux qui ont tout compris d’un côté et les imbéciles de l’autre, cela part d’un acte bien précis consistant à détruire toute la monotonie illusoire d’un monde afin d’en atteindre un autre, où l’humain pourrait pleinement s’accomplir en tant qu’être vivant et non plus résultat d’un formatage familial, social et culturel. Bon nombre de séquences illustrent le propos abstrait du réalisateur, telle cette traversée en ligne droite de la ville qui fait passer la poésie pour un acte complet omettant tout obstacle que la famille, la société et la culture nous imposent sans qu’on en soit conscient. Certaines scènes choquent, d’autres font grincer des dents ; le fait que la mère chante à chaque fois qu’elle parle trahit ses rêves effondrés, le violon qu’elle offre à son fils traduit, par sa forme de cercueil, l’enterrement psychologique et le besoin extrême de regarder le passé et de le faire exister… Puis il y a cette référence permanente au théâtre, mis au second plan mais présentant le film comme une véritable pièce : ces décors en trompe l’œil qui construisent la scène sur laquelle se joue la vie de l’auteur, ces photos de personnages qui sont à eux tous un peuple de l’imaginaire, accompagnant son évolution avant de se changer en souvenirs. Chacune de ces trouvailles est superbement mise en scène, toujours avec ces couleurs vives, voire criardes, ces danses chorégraphiées avec grâce et violence, ces dialogues perchés sur les cimes de l’irrationnel et de la poésie : cette fantaisie insatiable qui donne à ce film l’allure d’une œuvre vouée à la vie, à la mort, à ses épreuves nécessaires pour comprendre le monde avant de se comprendre soi-même.
    FaRem
    FaRem

    8 637 abonnés 9 523 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 25 juillet 2018
    Alejandro Jodorowsky poursuit son autobiographie commencée en 2013 avec "La Danza de la realidad" qui évoquait son enfance. Dans ce nouveau film qui raconte son passage à l'âge adulte, de ses nombreuses rencontres avec de futurs membres importants de ce milieu et de sa famille avec qui il avait une relation notamment son père qui joue un rôle important tout au long du récit. Dans ce nouveau, on retrouve l’imagination débordante du réalisateur qui fait preuve de fantaisie et d'une grande inspiration à chaque scène. C'est simple, c'est comme si on passait d'un univers à un autre toutes les 5 minutes, c'est un film visuellement très intéressant, bluffant et même inspirant. Après pour l'histoire, c'est autre chose. Je dois avouer que j'ai bien accroché à la première heure avec en point de mire la relation avec une femme loufoque et délurée seulement, j'ai eu beaucoup plus de mal après cela. La deuxième heure m'a semblé moins centré sur cet artiste ce qui m'a moins plu. Je n'ai peut-être pas assez les références pour apprécier les différentes rencontres ce qui fait que j'ai surtout apprécié lorsque le film racontait la vie d'Alejandro et surtout son histoire de famille. Et comme ce n'est pas toujours le cas, le film m'a par moment semblé vide avec certaines scènes inutiles, voire gênantes comme celle de sexe avec la personne de petite taille. C'est créatif, original, poétique, plein d'images et de métaphores seulement, c'est un film qui ne m'a pas plus emballé que ça et qui m'a peu à peu ennuyé.
    L'Info Tout Court
    L'Info Tout Court

    412 abonnés 1 025 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 octobre 2016
    Si vous vous attendez à un biopic classique, vous vous trompez lourdement. Jodorowsky a un ton libre, sans tabou, c’est un artiste absolu dans le sens qu’il n’accorde aucun intérêt à l’avis de ceux qui ne le sont pas. Il croque la vie à pleines dents se souciant peu des répercussions.
    LeMagduCiné
    LeMagduCiné

    66 abonnés 626 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 juin 2016
    A 87 ans, Alejandro Jodorowsky n'en a pas fini de nous faire profiter de son cinéma psychédélique. Trois ans après nous avoir narré son enfance dans La Danza de la Realidad, c'est sur son éveil à l'art poétique qu'il revient dans cette suite tout aussi bariolée. Un retour sur un passé qui nous permet de mieux comprendre son gout pour le surréalisme, et nous fait partager son cri de bataille: « La poésie est un acte! ».
    Laurent C.
    Laurent C.

    255 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 octobre 2016
    Jodorowsky n'est pas seulement poète et cinéaste fantasque, il est un chercheur de vérité, au risque de se perdre dans le narcissisme et l'excès. Car "Poesia sin fin" raconte sa presque propre enfance, détournée dans les années 40, dans un esprit résolument surréaliste. Comme beaucoup des œuvres poétiques de cette époque, le film se plonge dans une série de métaphores, d'images loufoques et insensées, de dialogues denses et d'intérêt que très moyen. Non seulement, le réalisateur enchaîne une série de scènes décousues, mais il n'a pas peur de l'emphase. Car le film est désespérément long. Pourtant la photographie est magnifique, la mise en scène très précise et soignée, les décors sont somptueux et inventifs (assez proches d'ailleurs des tableaux de Dali) mais hélas la longueur du film, les dialogues appuyés, l'omniprésence du héros sur l'écran plongent le film dans un trop de couleurs et de mots. Le spectateur s'ennuie et décroche très vite, alors même que la fin constitue sans doute le plus beau moment du film. On ne peut pas s'empêcher de penser au chef d'œuvre de Tod Browning "Freaks et la monstrueuse parade" dans cette clownerie de nains, de masques, d'ivrognes et de personnages fantasques et décalés. Sans doute que le film souffre d'un manque d'humilité, à l'instar du héros dont la poésie éclabousse d'orgueil. Bref, on se sera beaucoup ennuyé. On sera peut-être passé à côté d'un chef d'œuvre.
    velocio
    velocio

    1 302 abonnés 3 134 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 6 novembre 2017
    Cette suite de l'autobiographie du réalisateur souffre de la comparaison avec "La danza de la realidad", le premier volet. Certes, il y a encore, ça et là, de très belles séquences de cinéma mais, la plupart du temps, ce qui était inventif et poétique dans le premier finit par devenir trop systématique dans le second, à tourner vraiment au procédé. Résultat : au lieu de se régaler, on finit par s'ennuyer !
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 147 abonnés 5 132 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 juin 2019
    Le film est assez beau et d’une grande poésie même s’il tend parfois vers la bizarrerie.
    Dans la forme, assez féerique, une sorte de Varda au féminin.
    Dans le récit également.
    Une poésie de la nudité aussi avec cette splendide scène où l’homme nu au sexe joliment épais et poilu caresse la raie des fesses de la femme bariolée.
    Rien de choquant. De l’érotisme total
    Une biographie stylisée et symbolique.
    Il arrive aussi à raconter son époque dans un jeu d’acteurs et surtout par les mots et la musique.
    Cependant je regrette cette fin à la Fellini. Quelque peu outrancière.
    Hotinhere
    Hotinhere

    549 abonnés 4 957 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 juin 2023
    Jodorowskyy revisite l’histoire de sa vie au Chili, dans une fable testamentaire burlesque et poétique, par moment fascinante avec des fulgurances visuelles et narratives, mais également souvent bordélique et assez lassante.
    elriad
    elriad

    432 abonnés 1 859 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 février 2018
    On aime ou on n'aime pas le cinéma de Alejandro Jodorowsky. Moi, j'adore ! Flamboyant, baroque, onirique, théâtral, poétique, violent aussi, chaque plan est un tableau, photo soignée et cadrée sans hasard. L'univers du réalisateur chilien est daté diront certains ( Bunuel, Fellini) et d'autres le trouveront précurseur Mais Alejandro Jodorowsky ne peut laisser indifférent et voir un de ses films est une expérience que l'on n'oublie pas. Ici encore, comme dans le sublime "La Danza de la Realidad", on retrouve les personnages du fils qui symbolise le réalisateur jeune, la mère castafiore, le général,etc...
    les grands thème sont ici aussi comme le cirque, les nains, les visages masqués ou le carton pâte des décors. On est fasciné par tant de trouvaille et d'imagination chez ce jeune réalisateur de 89 ans, et on lui pardonnera certaines ringardises politiques qui jalonnent son film. Voici un génie du 7eme art que l'on ne peut pas ne pas connaître si même si l'on est hermétique à son univers.
    poet75
    poet75

    270 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 octobre 2016
    En 2013, la sortie de "La Danza de la realidad" m'avait enthousiasmé. A sa manière, follement et génialement imaginative, Alejandro Jodorowsky y recréait son enfance dans le village mexicain de Tocopilla. Le film qui sort à présent, "Poesia sin fin", en est la suite. Elle se déroule non plus au Mexique mais au Chili et c'est son adolescence puis sa prime jeunesse que le réalisateur revisite. Il fait preuve, à nouveau, d'une imagination sans limites. Le sujet, même s'il s'apparente un peu à un lieu commun, ne peut que me toucher. Le jeune Alejandro se découvre une vocation de poète et s'attire les moqueries et les injures de son père pour qui, bien sûr, un poète n'est qu'un crève-la-faim. Sa mère, elle, semble toujours ailleurs et, comme dans le premier film, n'ouvre la bouche que pour chanter comme une diva. Lassé, révolté, Alejandro se décide à quitter définitivement le foyer familial. Il se mêle aux personnages les plus étonnants, n'est accueilli que par des marginaux et des fantasques, essaie de se faire une place de poète en ce monde. Mais y a-t-il de la place pour un poète ici-bas? Pas sûr. A la fin du film, Alejandro tente d'arrêter, lui seul avec sa poésie, le futur dictateur Carlos Ibanez del Campo et ses partisans qui ne s'aperçoivent même pas de sa présence. Alejandro décide alors de quitter ses quelques amis et de rejoindre en France André Breton et les surréalistes.
    Ce film offre beaucoup de scènes fascinantes et touchantes. Pourtant il m'a moins convaincu que le premier volet. Peut-être l'effet de surprise joue-t-il moins? Ou alors c'est le sujet lui-même de ce film qui, même s'il est traité avec plein d'inventivité de fantaisie, m'a semblé un peu trop démonstratif. Un peu comme si Jodorowsky cherchait à convaincre le spectateur de ce qu'il sait déjà ou devrait savoir: ce monde n'est pas fait pour les poètes! 7,5/10
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