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    Les Cowboys
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    benoitG80
    benoitG80

    3 435 abonnés 1 464 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 novembre 2015
    "Les Cowboys" met la barre très haut en faisant émerger une émotion qui nous envahit petit à petit, presque à notre insu, grâce à ce duo père/fils interprété d'une part par François Damiens à contre-emploi comme il était dans le très beau "Suzanne", et je dirais surtout encore plus, par la présence incroyable de ce jeune Finnegan Oldfield qui perce tout à coup l'écran en prenant presque alors toute la place à lui seul...
    Complètement et très curieusement reliée à l'actualité brûlante, cette histoire prend donc tout son sens en se connectant en prise directe avec les faits dramatiques récents et leur contexte.
    Le point de départ résonne donc extrêmement justement par cette disparition et son explication rapide, Kelly quittant sa famille pour changer de vie...
    Changement brutal et incompréhensible pour ses parents et son frère dont la quête effrénée sera tout l'enjeu du film, toute la raison d'être de ce père meurtri aidé par son fils protecteur et bienveillant.
    De François Damiens, émane alors une énergie, une force et une violence terrible où la haine et la colère n'auront de cesse de retrouver son enfant chérie volatilisée...
    Bon nombre de situations et de rebondissements sont d'ailleurs plus que poignants et nous serrent la gorge plus d'une fois.
    Le film surfe sans prévenir sur les ellipses qui nous propagent dans le temps et c'est alors que la deuxième partie révèle le plus jeune, Finnegan Oldsfield, en frère et fils complètement transformé, en homme déterminé, grandi, mûri et prêt à tout !
    Son jeu est alors superbe de sobriété, de silence et d'observation...
    Taiseux et tranquille en apparence, Kid est comme l'eau qui dort !
    Sans aucun pathos de tous genres, le spectateur se sent ainsi totalement impliqué, tant pour ce père, la vie n'a alors plus aucun sens suite à la disparition aussi inimaginable et soudaine d'une partie de sa chair que pour ce frère, ravagé par l'absence inexpliquée...
    La douleur, l'inquiétude et l'amour sont extrêmement bien ressentis et l'on se sent en adéquation complète avec cette famille désemparée !
    Ces adolescents qui se radicalisent en adoptant une manière de vivre, de penser et de se comporter est un sujet difficile qui a le mérite d'être donc extrêmement bien traité ici, alors que nous sommes déjà 20 ans en arrière !..
    Cependant, il nous manque probablement quelques explications de temps à autre, d'où quelques questions et incohérences sur l'avancée de l'histoire, en particulier vers la fin...
    Un très beau film de Thomas Bidegain, réalisé sans esbroufe, avec une retenue et une justesse hors pair, et dont la direction d'acteurs,tout en sensibilité et en tension, force l'admiration.
    Impressionnant à ce niveau...
    À découvrir vraiment !
    ffred
    ffred

    1 737 abonnés 4 028 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 novembre 2015
    Les Cowboys est le premier film de Thomas Bidegain (scénariste, entre autres, de Jacques Audiard), très remarqué à Cannes cette année. Il faut dire que le sujet est en plein dans l'actualité (une jeune fille de seize ans se radicalise et coupe les ponts avec sa famille). A partir des années 90, par ellipses successives, on assiste à l'agonie et à la survie de cette famille, ponctuées par les grands attentats terroristes depuis le 11 septembre. C'est fait avec beaucoup de justesse et d'humanité. La mise en scène est brillante, parfaitement maitrisée, mêlant habillement thriller et drame familial. Elle est alliée à un scénario parfaitement écrit, qui privilégie l'émotion sans être jamais ni pathos, ni moralisateur. Le tout traversé par un bel élan et une tension qui jamais ne retombe. D'entrée, on s'attache aux personnages et à leur quête même si on sait qu'elle sera un peu vaine. Ils y laisseront forcement des plumes mais cela nous amènent aussi vers un dénouement absolument magnifique. L'interprétation est la cerise sur le gâteau. François Damiens n'a jamais été aussi convaincant. Il trouve là son meilleur rôle. Il est parfaitement secondé par Finnegan Oldfield (Ni la terre ni le ciel), présélectionné pour le César 2016 de la révélation masculine pour son rôle. On notera aussi l'étonnante présence de l'excellent John C.Reilly. Ajouté à tout cela une superbe photo et la musique de Raphaël et l'on obtient un film poignant et bouleversant, l'un des tous meilleurs qui marquera cette année cinéma. Un coup de cœur pour cette très belle réussite.
    Alice025
    Alice025

    1 688 abonnés 1 374 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 novembre 2015
    « Les CowBoys » a reçu le prix d'Ornano-Valenti à Deauville, qui récompense un premier film français, dans le but d’aider à sa reconnaissance, sa promotion et son exportation. C'est un très bon choix car il le mérite amplement.
    Ce film traite de la disparition d'une jeune fille de 16 ans, quittant son cocon familial western pour le voile et l'islam, deux mondes opposés. Cette quête s'étend sur grand laps de temps, sans relâche, par le fils et par le père. Complètement prenant, on souffre de cette famille déchirée qui passe sa vie à rechercher Kelly, partie du jour au lendemain. Plusieurs thèmes sont abordés, comme le rapport à l'islam, la tension montante face aux attentats, la souffrance d'une famille, l'espoir, la question qu'on se pose tous, pourquoi ?
    François Damien est très bon dans le drame, mais se fait voler la vedette par Finnegan Oldfield, grande révélation pour moi ! J'aimerais tellement vous parler de la fin, sublime et triste, mais je vous spoilerai, alors je vous laisserai découvrir ce film par vous-même.
    vincenzobino
    vincenzobino

    120 abonnés 390 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 novembre 2015
    Magnifique évocation sur les dérives fondamentalistes et bel amalgame sur la tolérance l'un pour l'autre.
    La question de savoir si le film devait sortir ou non au vu des événements du vendredi 13 octobre était sur beaucoup de lèvres et je dis merci et bravo de ne pas avoir retardé la date.
    Effectivement, le film n'est nullement un pamphlet anti-islamisme mais bien une réflexion sur une question centrale: l'amour et la foi peuvent-ils justifier certains actes? Et le personnage de Kelly représente d'abord ce côté craintif : fréquentant un musulman apparemment fanatique, elle disparaît sans laisser de trace si ce n'est un message suspect et son père se lance a sa recherche. Quête dans laquelle le frère de Kelly va être également entraîné, un événement majeur forçant son destin.
    Il est certains films dont il faut en dire le moins possible et les cows-boys en fait partie. Impossible effectivement de révéler le moindre indice, il est impératif de le découvrir par soi-même.
    Je puis juste dire bravo a Thomas Bidegain (scénariste de Dheepan entre autres) pour sa première derrière la caméra: il y pose une atmosphère tendue et lourde de façon omniprésente, dirige magnifiquement ses acteurs (Damiens méconnaissable et Finnegan Oldfield remarquable de justesse) et s'est magnifiquement entouré d'une photographie impeccable (notamment le premier plan avec un sommet familier des Genevois) et d'une très belle musique signée Raphaël, dont la caravane musicale interpelle.
    A recommander vivement...
    velocio
    velocio

    1 324 abonnés 3 159 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 novembre 2015
    Thomas Bidegain fait partie de ces personnalités du cinéma qu’on a déjà « croisées » plusieurs fois dans les salles obscures mais dont, la plupart du temps, on ne connaît pas le nom. En effet, jusqu’à la sortie de "Les Cowboy"s, il n’était « que » le coscénariste des trois derniers films de Jacques Audiard et de plusieurs autres films importants, tel le "Saint Laurent" de Bertrand Bonello. C’est l’envie d’être en prise directe avec des acteurs qui l’a conduit à passer à la réalisation. Il a écrit le scénario de "Les Cowboys" avec Noé Debré, coscénariste comme lui de "Dheepan", et ce film a fait partie de la sélection de la Quinzaine des Réalisateurs au dernier Festival de Cannes avant de recevoir le Prix Michel d’Ornano qui récompense le meilleur premier film français de l’année. En se lançant dans la réalisation, il est évident que Thomas Bidegain a pris un risque. Risque d’autant plus grand que le sujet choisi est particulièrement explosif. Coup d’essai, coup de maître ! Sans se lancer dans la description « casse-gueule » d’un véritable choc de civilisation, il montre avec tact et subtilité les dégâts qu’une coupure culturelle mal gérée peuvent générer, tant à la petite échelle d’une famille qu’à celle de la planète toute entière.
    Caine78
    Caine78

    6 830 abonnés 7 398 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 décembre 2015
    Scénariste des derniers Jacques Audiard, Thomas Bidegain s'essaie à la réalisation où il en vient à dépasser son mentor quant au résultat final. Pourtant je n'étais pas forcément attiré par le sujet, mais comme quoi, lorsqu'un sujet est remarquablement traité, cela devient tout de suite plus facile. Pudique, sobre, subtil tout en laissant subtilement recours à l'émotion, « Les Cowboys » décrit avec beaucoup de sensibilité et de puissance la recherche obsessionnelle et quasi-impossible d'un père et son fils sur plusieurs années, que Bidegain présente avec un sens de l'ellipse foudroyant (celle à la moitié du film est d'ailleurs aussi scotchante qu'inattendue : il fallait oser!), mais aussi et surtout une mise en scène oscillant intelligemment entre intimisme et « aventure », si bien qu'aussi grands et douloureux soient les enjeux, on a jamais réellement envie que cela se termine, en tout pas avant un dénouement que l'on espère un minimum heureux... Enfin, pour ceux qui auraient encore des doutes, il n'y en a plus : François Damiens est un acteur étonnant, brillamment épaulé ici par la révélation Finnegan Oldfield et la belle Agathe Dronne, l'excellent John C. Reilly venant même faire une apparition remarquée. Bref, souvent passionnant, ce voyage quasiment aux quatre coins du monde sur un sujet brûlant on ne peut plus d'actualité (l'embrigadement d'une jeune fille par un islamiste radical) est LA belle surprise de cette fin d'année, et sans doute le meilleur film français de 2015 tout court : vous savez ce qu'il vous reste à faire...
    Chris58640
    Chris58640

    217 abonnés 762 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 novembre 2015
    Il est difficile de trouver les mots pour parler du film de Thomas Bidegain qui est à la fois très dense, très maîtrisé, qui s’étale sur une période de plus de 10 ans tout en restant en permanence « à hauteur d’homme ».Il laisse au final, au sortir de la salle, une impression de force émotionnelle bien réelle mais difficile à expliquer. Le film nous entraine de villes en villes, de pays en pays jusqu’au Pakistan, il s’étale de 1994 à 2008 ou 2009 : la chronologie n’est jamais précise mais les grands attentats terroristes subit par le monde occidental sont évoquée comme des points de repère. Un flash télévisé pour New-York 2001, une conversation pour Atocha 2004, un flash radio pour Londres 2005, comme autant de piqures de rappel pour Alain et surtout son fils Georges, une piqure qui leur rappelle que leur quête de Kelly se fond dans une histoire qui les dépasse, qui nous dépasse tous. Mais, à part ces petits repères temporels, le film de Bidegain ne porte aucun jugement sur l’Islam, le terrorisme, l’intégrisme, la géopolitique, la guerre des civilisations ou que sais-je encore. Ces notions là dépassent un père et son fils qui ne sont mus que par une seule chose, retrouver une fille et une sœur. Elle aurait été embrigadée dans une secte évangélique que leur combat aurait été le même. C’est un parti pris tout à fait compréhensible puisque « Les cowboys » projette des gens ordinaires, des français moyens dans un monde qui leur est complètement étranger, qu’ils tentent de comprendre sans y parvenir vraiment. Le scénario est très dense et les 1h45 nous laissent un peu groggy, vu qu’on a suivi un périple incroyable (et parfaitement crédible), ponctué de retour à la maison (dans une famille qui bien entendu explose), ponctué aussi de moment de grande tension, voire de grande violence (les scènes au Pakistan sont très tendues) et rythmé par des moments de désespoirs bien compréhensibles. Il y a au milieu du film un coup de théâtre dont évidemment je ne dirai rien mais que je n’avais pas vu venir et qui remet tout le film sur des rails un peu différents. On pourrait croire que c’est François Damiens qui porte le film sur ses solides épaules. Dans « Les cowboys » il est juste déchirant, tout en sobriété et en douleur rentrée (qui n’explose que par moment, mais forcément avec violence). Il campe un Alain obstiné jusqu’à la déraison, un père aimant qui ne comprends pas que tout l’amour qu’il donnait à sa fille n’ai pas suffit à la retenir. Mais en réalité, c’est le jeune Finnegan Oldfield qui porte « Les cowboys » sur ses jeunes épaules. Fils bringuebalé dans toute l’Europe par un père devenu presque fou, on le croit passif mais en réalité sous son air d’adolescent indolent, c’est lui qui ira le plus loin dans tous les sens du terme pour revoir sa sœur. La scène finale, muette, est d’une force émotionnelle palpable et elle résonne pour Georges comme le point final qu’une quête vaine à laquelle il faut renoncer. Parce qu’en filigrane, c’est bien de la résilience qu’il est question dans « Les Cowboys », il y a des choses inacceptables qui doivent être acceptées et des pages qui doivent être tournées coute que coute, ce que le jeune garçon comprendra, contrairement à son père. Il y a aussi deux jolis rôles féminins pour Agathe Dronne et Ellora Torchia, des rôles un peu en retrait mais tenus avec une beaucoup de sensibilité. Dans la forme pas grand-chose à redire, Thomas Bigelain, sait placer sa caméra, faire des jolis plans fixes, tourner caméra à l’épaule quand il le faut (et sans donner mal au cœur !), son film est rythmé et il baisse rarement en intensité même si il y a des scènes plus fortes que d’autres. Il utilise très bien la musique (la scène de l’autoroute) et lui donne une place importante mais pas envahissante. D’ailleurs la musique des « Cowboys », signée par Raphaël Haroche, est très agréable à l’oreille (non, ce n’est pas de la country music et heureusement !) et donne du relief aux images. Le générique de fin est ponctué par une version surprenante (et tout à fait pertinente au regard du titre, des paroles du refrain) de « Smalltown boy », célèbre tube des années 80, qu’on reconnait à peine. Au niveau des petits défauts, je ne sais trop quoi dire sinon que le propos est aride, le film est assez sombre et au final assez pessimiste et que çà ne conviendra sans doute pas à tout le monde. Le fait qu’il ne porte quasiment pas de jugement sur l’Islamisme et le terrorisme peut déplaire, ça peut passer aux yeux de quelques uns comme une sorte de lâcheté, surtout par les temps qui courent. Le parti-pris de Bidegain est de rester à hauteur d’homme, à hauteur d’une vie, à hauteur d’un père qui recherche juste une fille, d’un frère qui recherche juste une sœur, je trouve que c’est un parti-pris qui se défend tout à fait.
    Seemleo
    Seemleo

    67 abonnés 888 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 juillet 2018
    Les Cowboys de par sa thématique et la sombre actualité sonne évidemment douloureusement et laisse un goût amer.

    Les choix artistiques (peu de dialogues, mise en scène simple et plutôt rude, personnages introvertis) sont à souligner même si certaines maladresses gâchent un peu le réalisme voulu. Par contre la rupture scénaristique à mi-parcours de la projection est bienvenue et relance l'intrigue. Le destin effectivement assez far-west de cette famille résonne étrangement.

    Aucune morale particulière, aucun message et même aucun jugement ne transparaît, le réalisateur se focalisant simplement sur le portrait d'êtres qui se battent dans l'adversité et se reconstruisent de bric et de broc avec courage.
    traversay1
    traversay1

    3 671 abonnés 4 887 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 novembre 2015
    Quand le scénariste des derniers Jacques Audiard passe pour la première fois derrière la caméra, il est évidemment attendu au tournant des comparaisons. De ce point de vue, Les cowboys surprend et plutôt agréablement avec un sujet horriblement casse gueule que Thomas Bidegain traite à sa manière sans rien devoir à maître Jacques. Un thème à connotations politiques et qui résonne d'autant plus avec l'actualité tragique de ce mois de novembre. Cependant, le film est avant tout la quête d'un père et d'un frère pour retrouver la trace d'une jeune fille disparue sans prévenir. La psychologie tient peu de place dans Les cowboys et l'histoire est bousculée par des ellipses vraiment gonflées mais qui fonctionnent. Ce western romanesque aux grandes ambitions, de l'ordre de l'intime plutôt que du géopolitique, même si on peut y voir une allégorie sur un occident complètement déboussolé, n'a pas le souffle ni la puissance des films d'Audiard, bien entendu, et le scénariste semble souvent prendre le pas sur le metteur en scène. Il n'empêche. Rien que la direction d'acteurs avec un François Damiens saisissant et un Finnegan Oldfield épatant montre les capacités de ce "débutant" à la réalisation même si les rôles féminins sont un peu sacrifiés. Une première oeuvre est rarement parfaite : Les cowboys, malgré quelques faiblesses, est en tous cas mieux qu'un simple coup d'essai.
    SebLefr3nch
    SebLefr3nch

    192 abonnés 687 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 novembre 2015
    Après s'être fait une très belle réputation de scénariste grâce, entre autre, aux trois derniers films d'Audiard, Thomas Bidegain passe derrière la caméra. Et on peut dire que c'est un essai plus que transformé. Il nous embarque dans les péripéties de cette famille qui essaie de retrouver sa fille partie avec son petit-ami et convertie à l'Islam. Le scénario signé Noé Debré, déjà scénariste de "Deephan", est vraiment haletant, fort en rebondissements inattendus, avec des personnages bien écrits pour qui l’empathie née sans hésitation et riche en émotions. Pas une minute on s'ennuie. les repères historiques liés à l'histoire pourraient paraître clichés mais ils sont tellement bien amenés qu'ils deviennent évidents sans être attendus. On ne peut pas s’empêcher de faire référence à Audiard pour la réalisation mais Bidegain apporte sa touche. Empruntant les codes du western avec justesse, la réalisation est très soignée, maîtrisée et ne part pas dans le réalisme poétique comme peut le faire Audiard. On reste encré dans la réalité du début à la fin. François Damiens, pris à contre-emploi, est vraiment touchant et émouvant. Finnegan Oldfield est une véritable révélation. Que de chemin parcourus depuis sa participation au court-métrage "Ce n’est pas un film de cow-boys". Les seules petites fausses notes que l'ont peut trouver sont des petites erreurs de montage au début du film et la bande originale qui fait penser à celle de "Prométheus" sur les toutes premières notes. Mais là, c'est vraiment du chipotage car les film est excellent. Que cela fait du bien de voir un film français original et maîtrisé. Thomas et Noé, on attend le prochain avec impatience.
    jaggg
    jaggg

    23 abonnés 197 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 novembre 2015
    Pourquoi « cowboys » ? A cause de la trame western : danse et musique country, Stetson et santiags, chevaux comme mode de locomotion dans des paysages grandioses, calumet entre hommes. Ici aussi, il est question de traque, mais c’est une traque d’amour et d’espoir. Film magnifique, interprété par d’excellents acteurs, tout en sobriété, en finesse, en émotion, en silences, en regards et en non-dits. Pas de parti-pris, personne n’est pointé du doigt. Les attentats de New York, de Madrid et de Londres apparaissent à la télé pendant quelques secondes, pour nous donner des repères dans le temps, le temps passé à cette recherche obsessionnelle. Le sujet explosif nous touche particulièrement, totalement d’actualité dans notre contexte bouleversé et bouleversant. Bravo à Thomas Bidegain, à François Damien et à Finnegan Oldfield.
    framboise32
    framboise32

    157 abonnés 1 290 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 novembre 2015
    Le réalisateur est un fan de western. Ici il fait un parallèle entre les cowboys et les indiens, Alain et ceux qu’il va rencontrer pour trouver sa fille. L’esthétisme du film, les figures masculines lors des discussions ou transactions, le « calumet » que l’on fume ensemble, les déplacements à cheval, les grandes plaines, et bien entendu les fans de country… Kelly est vue comme une prisonnière aux yeux de son père. Le sujet est explosif mais le scénariste/réalisateur n’en fait pas un film politique. D’ailleurs ce film a été écrit avant les attentats de 2015. Les décors sont magnifiques en France et à l’étranger.
    Côte casting, François Damiens, habitué aux rôles plus légers, est convaincant. L’acteur a perdu 10 kgs. Il a la tête rasée, le visage dur. Mais celui que l’on remarque est le jeune acteur Finnegan Oldfield. Finnegan Oldfield a un regard captivant.
    Les Cowboys est un premier film ambitieux, trop peut être. Plutôt convaincue malgré un côté « éparpillé » et un petit temps mort au milieu due à une cassure dans le film. De ce fait on lâche un peu.
    Mephiless s.
    Mephiless s.

    63 abonnés 697 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 décembre 2015
    Excellente surprise! Le film arrive à soutenir un rythme ni trop rapide, ni trop lent. Il prend le temps de développer les personnages, l'intrigue... Les deux principaux acteurs, François Damiens et Finnegan Oldfield sont juste géniaux! Ils ont une présence à l'écran remarquable et ont vraiment du charisme. L'histoire fait écho aux évènements qui se déroulent depuis les années 1990, à savoir le terrorisme et les problèmes au Moyen-Orient. Même si l'intrigue a l'air peu cohérente à la fin car sans trop d'explications, Les Cowboys et un très bon film qui a d'ailleurs des plans, des scènes belles et émouvantes sans tomber dans le pathos!
    Tchi Tcha
    Tchi Tcha

    12 abonnés 247 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 novembre 2015
    Thomas Bidegain (scénariste entre autres de Jacques Audiard) signe son premier film avec un sujet complexe et risqué, en évitant les pièges scénaristiques et en révélant ses acteurs avec humilité et sensibilité. François Damien et Finnegan Oldfield contribuent à cette belle surprise.
    titicaca120
    titicaca120

    391 abonnés 2 179 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 décembre 2015
    un film très émouvant sur le combat d'un papa pour retrouver sa fille.
    tout part a vau l'eau, sa femme , son travail, ses amis
    seul son fils semble vraiment l'épauler.
    un drame puissant magnifiquement interprété sans jugement
    qui nous laisse quand même dans une certaine perplexité pour
    pouvoir convenablement analyser.
    Les meilleurs films de tous les temps
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