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    Les Cowboys
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    225 critiques spectateurs

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    matthieu d.
    matthieu d.

    10 abonnés 122 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 9 mai 2022
    Catastrophe. Déjà, quel est l'intérêt de développer autant la personnalité de l'acteur principal si c'est pour le faire disparaître au bout d'une demi-heure de film? Pourquoi la mere se contrefout totalement de la disparition de sa fille? Pourquoi va-t-elle cacher des informations essentielles au père qui donne 100 % de son temps et de sa vie a retrouver sa fille? Et l'autre la, la femme de Ahmed, pourquoi a-t-elle été emprisonné au fait? Qu'est-ce qu'elle va faire dans cette famille? Tous les acteurs sont nuls, encore un film français à deux balles, où l'on décroche par moment tellement c'est mou et si mal réalisé.Donc, a la poubelle direct
    Yetcha
    Yetcha

    901 abonnés 4 415 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 avril 2016
    Tout d'abord un François Damiens incroyable de force et d'émotion, on le prend pour le personnage central du film puis arrive ce twist improbable en milieu de film! J'en ai regardé ma montre pour être sûr que je ne rêvais pas. On se balade aux quatre coins du monde, on avance dans le temps sans qu'il y ait une date inscrite en surimpression, on le devine rapidement avec quelques détails savamment placés. Le dénouement est inattendu et impose le respect. Un sujet douloureux et sensible de l'embrigadement d'une jeune européenne par un radical islamique. Une très belle oeuvre qu'il faut absolument regarder.
    Hastur64
    Hastur64

    229 abonnés 2 289 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 septembre 2016
    C'est un film totalement branché sur l'actualité en même temps qu'un thriller/drame passionnant que Thomas Bidegain met en scène pour son premier long-métrage. Il met en scène l'odyssée d'une famille, surtout le père puis le fils, qui à partir du début des années 90, vont se lancer à corps perdu dans la recherche de la fille de la famille disparue (partie) avec son petit-ami pour vivre une vie dans l'islam radical. On le voit le film est totalement en phase avec ce qui se passe depuis les 5/6 dernières années où des ados (garçon ou fille) sans histoire quittent leur famille sans crier gare, laissant leurs proches dans le plus total dénuement et la tête pleine d'interrogations et d'inquiétude. Le film est à l'image des personnages : peu bavard, mais avec des ellipses temporelles qui font accélérer le temps, le film s'avère pourtant très prenant. Il y a évidemment la tension née de l'interrogation quant au retour de la jeune fille dans sa famille où tout au moins un face à face entre elle et ceux-ci, mais également les péripéties de ces recherches qui mènent père et fils de la Belgique à l'Afghanistan. Si la fuite de Kelly a pour but de se construire une vie sur de nouvelles valeurs, c'est en fait toute la famille qui est impactée et chacun à sa manière voit sa manière de vivre radicalement modifiée. En un sens c'est un drame familial qui s'intègre dans la grande histoire qui a vu en parallèle l'équilibre mondial bouleversé par l'émergence au grand jour du terrorisme islamiste. Il faut souligner la très bonne performance de François Damien qui loin du registre comique campe un père déterminé, coûte que coûte, à retrouver sa fille même au péril de sa vie et de sa famille. Un long-métrage très prenant malgré sa lenteur qui montre bien le désarroi des familles face à la radicalisation rampante d'un de leurs proches. À voir absolument.
    Incertitudes
    Incertitudes

    210 abonnés 2 323 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 avril 2019
    Ce n'est pas l'aspect western qui m'a plu dans Les Cowboys ni ces beaufs avec leur musique country. Mais la froide détermination de François Damiens à remuer ciel et terre pour retrouver sa fille sous fond de djihadisme. Notamment sa dégradation physique. Au fur et à mesure que les recherches s'éternisent et ne donnent rien, son visage se ferme, ses cernes se creusent, la fatigue le ronge. Mais son obstination ne faiblit pas. Là où curieusement, son entourage est plus détaché. Dans un premier temps, son fils est passif. Il est petit. C'est normal. Sa femme paraît ailleurs. Les policiers ne lèvent pas le petit doigt. C'est une fugue. Elle va revenir. C'est lui qui doit mener l'enquête sur les routes tout seul. Arrive le second drame. Et c'est finalement l'enfant devenu jeune homme qui se réveille et décide enfin à reprendre le flambeau. Peut-être en hommage à son père qui lui avait un but. Une motivation dans la vie. Qui savait quoi chercher, enfin qui en l'occurrence, à défaut de savoir où. On revisite avec lui les différents attentats de masse ayant jalonné la première moitié des années 2000 : le onze septembre, les tueries de Madrid et de Londres. Il ne va pas hésiter à se jeter dans la gueule du loup pour avoir enfin une réponse. Le pire étant de ne pas savoir. La fin m'a laissé un peu perplexe comme s'il fallait absolument esquisser une réconciliation entre deux cultures. Quand je vois la manière dont ces moyenâgeux traitent les femmes devenues coquilles vides, incapables de raisonner, de faire un choix par elle-même, obligées de se couvrir de la tête au pied, ça se passe de commentaire, je crois.
    adicte
    adicte

    61 abonnés 700 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 20 avril 2016
    Film invraisemblable et lourd qui ne fait pas la part belle à ses acteurs (seconds rôles minables, et acteurs principaux soit effacés -le fils- soit lourdauds et peu crédibles, François Damiens). Le film pose des questions sans jamais y apporter de réponse mais surtout s'éternise avec un rythme bancal, des ellipses mal avisées, des perspectives psychologiques ratées.... La première partie du film m'a paru interminable...! La deuxième, c'est un chouia mieux car on change de décor et il y a un peu plus d'action, mais je ne comprends pas ce qui a motivé les choix du réalisateur spoiler: (attentat à Londres, etc, et là, ils se disent que la nana est là, je vois pas le rapport...
    c'est extrêmement mal exploité). Pour ma part, ce film a été presque un calvaire tant il se veut profond, sans jamais y parvenir. "Une des plus belles surprises de Cannes"??? Et bien, ils ont dû s'emmerder cette année aussi....
    weezlesanguinaire
    weezlesanguinaire

    75 abonnés 457 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 février 2017
    Un film très touchant sur une sujet difficile qui touche l actualité. Le duo d acteur est vraiment parfait et notamment François Damiens à contre emploi de son rôle habituel de clown qui livre une prestation émouvante et crédible. Même si parfois le rythme du film un peu lent peut dérangé un peu cette histoire reste captivante jusqu'à la fin et on ressort ému. Un bon film.
    novemberromeo
    novemberromeo

    45 abonnés 694 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 mai 2019
    On est proche du chef d'oeuvre avec ce drame d'actualité. François Damien est remarquable à contre emploi, dans le rôle de ce père d'une famille moyenne plutôt déculturée, adepte de la country américains qui est un jour frappée par l'islamisme radical qui gangrène nos sociétés. La première partie est dune rare intensité, ce que livre moins la seconde avec quelques petites incohérences. Enfin, la photographie est sublime tout comme la banse original.
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    136 abonnés 1 634 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 avril 2016
    1994, au cours d’une fête populaire country en plein air, Kelly, jeune fille de 16 ans accompagnée de parents aimant, disparait. Pas d’enlèvement ou de viol ; les parents apprennent que leur fille est partie de plein gré avec son petit ami islamiste radical. Le père ainsi que son jeune frère ne vont avoir de cesse de rechercher Kelly. Leurs chemins vont les conduire à travers l’Europe et bien plus loin encore. Cette quête va condamner cette famille à l’effondrement.
    Un premier film efficace, percutant et romanesque… sauf que Thomas Bidegain est loin d’être un débutant puisqu’il est le scénariste en vogue du cinéma français et surtout de Jacques Audiard. Donc l’écriture est précise et rythmé, Bidegain arrive parfaitement, d’une histoire familiale, à faire ressortir tous les enjeux géopolitiques actuels. Il étire son roman familial sur près de 20 ans pour nous livrer une véritable fresque épique et ambitieuse. Il manie l’angoisse et l’émotion dans un film aux accents diaboliques de thriller, de mélodrame et de western faisant beaucoup penser à l’excellent « Incendies ». Tout comme Gilles Villeneuve, Bidegain tient un scénario en or ; mais derrière le scénariste se cache aussi un metteur en scène pas manche du tout sur son premier film. L’utilisation de ses ellipses assure une narration fluide, dynamique et sans temps mort. Et puis pas évident de surfer entre les pièges tendus par un sujet aussi brulant d’actualité, il y parvient habilement. Et puis, il s’appuie sur un duo d’acteur assurant chacun sa partition de manière remarquable : l’expérimenté François Damiens accompagné du très prometteur Finnegan Oldfield.
    Néanmoins pour critiquer un peu, la seconde partie est moins convaincante que la première et souffre parfois d’apports de grosses ficelles. L’ellipse finale autour de la love story est maline, on se plait à y croire, mais c’est gentillet.
    Malgré tout très bon premier film dont on sort groggy car il met des visages et de l’humain sur notre histoire actuelle dont les chaînes en continue font leurs choux gras. A voir absolument, un des meilleurs films de 2015.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 400 abonnés 4 251 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 avril 2016
    Alors que l’enrôlement djihadiste retentit de plus en plus, Les Cowboys arrive au bon moment pour être remarqué. Béat et d’humeur toujours joviale, François Damiens quitte son costume routinier pour délivrer ici un rôle dramatique de père aimant et près à se mettre en danger pour récupérer sa fille enlevée par Al-Quaïda. Le film laisse place à de nombreuses maladresses dans l’écriture du scénario et certaines séquences manquent terriblement d’explications. Néanmoins l’histoire est déroutante d’actualité et parvient à nous passionner à de nombreux moments.
    D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
    Fabien S.
    Fabien S.

    567 abonnés 4 150 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 octobre 2019
    Un excellent film sur la radicalisation des jeunes filles par l'islam avec François Damiens qui joue un père très courageux .
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 14 avril 2016
    Un très bon film qui est au cœur de l'actualité et qui est très prenant, cependant une fin qui je trouve un peu courte.
    Francois Damiens et Finnegan Oldfield interprète parfaitement leur rôle.
    Cinemaniakmontreal
    Cinemaniakmontreal

    21 abonnés 103 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 septembre 2016
    Auréolé de la Chistera du meilleur réalisateur au Festival international de Saint-Jean-de-Luz de 2015 et nommé à la Caméra d’Or au dernier Festival de Cannes, avec Les cowboys, Thomas Bidegain signe un premier film audacieux emprunt de la nostalgie d’une époque révolue.♥♥♥♥

    Comme à l’accoutumée, Alain emmène sa femme et ses deux enfants à un sympathique et amical rassemblement country. Sa fille de 16 ans, Kelly, disparaît. Refusant d’admettre une fugue, Alain entame des recherches à l’échelle de sa région. Dix ans plus tard, elles le conduiront jusqu’au Yémen. Très rapidement, il fait de son jeune fils Georges (surnommé Kid), le fidèle compagnon de route à l’affût du moindre indice pour retrouver sa sœur.

    On est en 1994 dans l’Est de la France. Alain peaufine les derniers détails de son entrée au festival country du coin. Colt à la ceinture et coiffé d’un Stetson, il ajuste un bandana au cou de sa fille. Dès les premières scènes, un sentiment de douceur et de légèreté émane des images filmées au ralenti, dans une fraîcheur automnale que souligne la diaphanéité de la lumière. On assiste à de beaux moments fugaces, comme ces échanges de regards sur cette danse avec un père et sa fille que le réalisateur semble vouloir faire durer en les répétant sur le Tennessee Waltz de Patti Paige. Ces petites choses de la vie qui nous glissent entre les doigts et nous échappent s’étirent alors le temps de cette chanson. Et puis tout bascule, Kelly devient introuvable. Personne ne l’a vue quitter les lieux de la country fair, pas même ses copines de lycée. Tandis que sa mère la pense naïvement dans les bras de son amoureux clandestin, un certain Ahmed, Alain fouille la chambre de sa fille et tombe sur des cahiers d’apprentissage de la langue arabe. Ignorant jusqu’alors l’existence de ce garçon, il rend une visite impromptue au père de ce dernier. Décontenancé par ce qu’Alain lui montre, le père d’origine arabe lui apprend que ces écrits sont de la propagande liée au djihad. Depuis plusieurs semaines, Kelly se préparait à quitter sa famille.

    Il est difficile de ne pas être enthousiaste face au minutieux travail de Thomas Bidegain qui se paye le luxe d’adapter librement La prisonnière du désert. Scénariste de métier, il a fait ses armes sous la houlette de Jacques Audiard avec Un prophète et De rouille et d’os, films pour lesquels il reçoit respectivement les césars du meilleur scénario original et de la meilleure adaptation. En transposant l’histoire dans notre société actuelle, les cowboys (membres de la communauté country) sont amenés à se battre non pas contre des Indiens, mais des musulmans arbitrairement fustigés pour des actes perpétrés par une poignée d’entre eux. Malgré tout, si ce père de famille est persuadé que sa fille ne s’est pas enfuie, jusqu’aux trois quarts du film le réalisateur reste neutre et n’impose pas sa vision des faits : on ne saura jamais si Kelly est partie de son propre chef ou si elle s’est faite endoctrinée par des rabatteurs pour aller combattre au nom d’Allah. Au fond, le film ne fait que raconter l’histoire de gens ordinaires qui vont vite être dépassés par des événements auxquels ils n’avaient alors jamais été confrontés. En effet, une des forces du métrage est de situer son récit au milieu des années 90, lorsque le mouvement djihadiste n’en était qu’à ses débuts. Dès lors, quand des années plus tard Kid suit les traces de son père et se retrouve face aux images de 9/11, c’est celle de sa sœur qu’il voit à travers cette action. Ces attentats de septembre 2001 apparaissent alors comme une vitrine du terrorisme moderne facilitant de nombreux « élus » à transiter de pays en pays, les frontières étant devenues des passoires. Pourtant le film n’en demeure pas moins d’actualité et fait écho aux nombreux actes de barbaries revendiqués par Daesh. Selon les services de renseignements français, il y aurait de nos jours plus de 900 personnes (dont presque la moitié serait des femmes) souhaitant se rendre en Irak ou en Syrie pour « faire le djihad ». En ce sens, le film colle à la réalité et brosse un portrait plutôt sombre et fidèle de la situation en développant son intrigue sur une décennie de souffrance pour cette famille laissée dans l’incompréhension totale et le doute de ne jamais obtenir de réponses. Dix ans de recherches pour Alain au détriment de sa vie de famille. De police en minables magouilles, toutes les combines sont bonnes pour retrouver sa fille. Il sacrifiera même l’enfance du Kid qui prendra sa relève une fois acculé par la fatalité, troquant les après-midis goûters contre des visites impromptues dans des quartiers défavorisés peuplés d’immigrés musulmans ou encore à l’étranger.

    Moins politisé que son cousin Made in France, Les cowboys surprend par son sens du spectacle et de l’épique, notamment dans l’utilisation des codes du western. On pense, entre autres, à la magnifique scène en contre plongée où Alain et son fils sont poursuivis sur des toits de HLM par des barbus qui s’apparentent ainsi à des Indiens sur leurs collines. À l’inverse, la présence de John C. Reilly en chasseur de primes des temps modernes nous laisse circonspect, tout comme les ellipses de la seconde partie du film qui s’avèrent souvent maladroites (car trop ambitieuses) souffrant d’un canevas décousu et surtout exigeant pour le spectateur. Toutefois, l’œuvre captive dans son ensemble grâce au jeu des acteurs qui ont la part belle. François Damiens incarne avec justesse ce père, dépassé par les événements, dont la douleur indicible, synonyme de colère puis de rage, est enfermée par un cadrage resserré sur les maux de son personnage. Le réalisateur dira de l’acteur« …il peut rester crédible avec un chapeau de cow-boy sur la tête. Quand il se lève, il y a du John Wayne chez lui. Je voulais un John Wayne, un homme, fort, qui prend son destin en main et refuse catégoriquement d’être une victime. ». Le jeune Finnegan Oldfield n’est pas en reste et offre une prestation toute en retenue, servant de passerelle entre deux cultures.

    Pour un premier film, il en fallait du cran pour oser s’atteler à une adaptation moderne du classique de John Ford. Thomas Bidegain relève le défi haut la main en sortant de l’ombre d’Audiard et fait montre d’un sens aigu du détail et de la mise en scène. Tout est là, des codes du western jusqu’à la direction photo en scope anamorphique qui permet ainsi de conférer à l’intrigue un caractère aventureux. Même la musique de Raphaël convainc et arrive à surprendre sans que le spectre de l’horreur ne se fasse sentir. À l’image de ce premier plan où Alain est face à l’immensité d’une cascade, son odyssée pour retrouver Kelly renvoie à notre propre nature, mais à quel prix ?
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 26 décembre 2015
    Scénario tiré par les cheveux... Difficile de croire à cette histoire invraisemblable qui enchaîne les facilités scénaristiques ! Que dire du jeu des acteurs pas vraiment très juste et des erreurs de casting flagrantes ? Pour finir, une photographie plus que médiocre (que fait le pointeur ? Tout est flou... ) et voilà un film bien raté.
    scrabble
    scrabble

    34 abonnés 467 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 28 novembre 2015
    c'est pas mal, certes dur mais la vie d'un criminel ce n'est pas la vie de la belle au bois dormant. on s'attend forcément à des exécutions punitives. dommage que le départ soit un peu confus. mais quelle idée d'avoir choisi Johnny deep ! je ne félicite pas la maquilleuse qui l'a complètement loupé on aurait dit un mannequin de cire. il ne fait pas sérieux dans le rôle.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 2 décembre 2015
    Alain, de l’Ain, a une gentille famille. Avec sa femme et leurs deux enfants, ils adorent se déguiser en cowboys et taper du pied sur de la musique Country. Lors d’un festival, en 1994, Kelly danse une dernière fois avec Papa « The Tennessee Waltz » et s’évapore. Enfuie avec son copain Ahmed. Les premières recherches conduisent Alain dans le Nord et en Belgique, puis au Baloutchistan, avant d’atterrir au Pakistan. Pris dans les rets islamistes, Kelly et Ahmed ont succombé à la mythologie Djihadiste.
    « Les Cowboys » c’est d’abord l’histoire d’une quête. Davantage que d’une dénonciation. La quête d’Alain et de Georges, dit le Kid pour faire western. Retrouver la fille et la sœur enfuie, puis kidnappée par ces nouveaux indiens de la guerre sainte. C’est le combat mené au nom des siens, par un père puis par son fils convaincus que leur honneur est en jeu. Si les tempéraments diffèrent, la motivation reste la même. Les épreuves se multiplient. Sauf que ces épreuves sont montrées comme des aventures. Et c’est bien là où le bât blesse.
    On suit le road-movie de ces cowboys et leurs traques à rebondissements. Mais on n’entend rien. On nous dira que cette histoire d’il y a vingt ans peut être mise en résonnance avec l’actualité. Sauf que le film est contemporain du phénomène qu’il décrit. Or le récit de ce simili-western est quasi-inaudible tant il reste à un faible degré de réflexion. D’ailleurs, le film ne décolle pas, ni par sa mise en scène assez convenue, ni par ses acteurs qui cherchent leur registre, excepté le jeune Finegan Oldfield. Avoir été scénariste d’Audiard ne confère donc pas une garantie de résultat.
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