Derniers Avis sur Shin Godzilla

Que ça fait du bien de voir un film avec d’autres standards… entendre des langues étrangères, peu de plans à effets spéciaux mais ils sont lourds.

Enfin disponible en France en 2024, Shin Godzilla est un tour de force. Véritable défi de rebooter la franchise Godzilla en 2016 côté Japonais, ce film le fait avec brio. S'inspirant de la catastrophe de Fukushima, Godzilla est ici un prétexte afin de mieux critiquer la politique et l'administration japonaise extrêmement longue à la réaction et à la prise de décision dans le film.
Pour environ un budget de 15M de $, le film (comme Godzilla Minus one) réussi la prouesse de rendre son Godzilla crédible ! Surtout que cette version évolue tout au long du métrage, changeant de forme à 4 reprises. Godzilla a finalement peut de temps à l'écran mais chaque apparition est un coup de massue. Godzilla fait peur et détruit tout sur son passage ! Shin Godzilla est une pépite technique, visuelle et narrative même si j'ai une préférence pour Godzilla Minus One.

Le point de vue en "cellule de crise" est originale et apporte un point de vu différent, le premier "look" de Godzilla n'est pas vraiment convainquant. Le réalisation est bien avec beau plans et des cadres originaux.

Permettez-moi de vous conter l'épopée cinématographique qui est "Shin Godzilla". Sous la houlette du génie créatif du réalisateur, chaque scène est méticuleusement ciselée, chaque plan est une œuvre d'art. Dès les premières secondes, nous sommes transportés dans un monde où la grandeur de Godzilla se mêle à la finesse de l'écriture des personnages.

Les protagonistes, avec leur charisme éblouissant, captivent notre attention dès qu'ils foulent l'écran. Le réalisateur a su leur insuffler une profondeur émotionnelle, les rendant aussi réels que nous, spectateurs fascinés. Leur dialogue, bien loin d'être creux, est une symphonie de mots choisis avec soin, qui nous emporte dans un tourbillon d'émotions et de réflexions.


Quant aux effets spéciaux, ils sont tout simplement à couper le souffle. On ne peut qu'admirer la maestria avec laquelle l'équipe technique a su donner vie à Godzilla, le rendant plus terrifiant que jamais. Ces effets, à la pointe de la technologie, nous plongent littéralement au cœur de l'action, nous faisant frissonner à chaque mouvement du monstre mythique.

Et que dire de ces scènes de destruction ? Un véritable festin visuel, où chaque édifice écroulé est un coup de pinceau ajoutant à la toile épique que le réalisateur déploie sous nos yeux ébahis. Godzilla, dans toute sa grandeur destructrice, devient le protagoniste incontesté de cette œuvre d'art cinématographique.

Enfin, le dénouement, aussi captivant qu'inattendu, vient parachever cette expérience cinématographique mémorable. Une solution ingénieuse, amenée par l'un des personnages avec une justesse remarquable, vient clore ce récit haletant, nous laissant pantelants devant tant de talent et de maîtrise.

Oui, mes amis, "Shin Godzilla" est bien plus qu'un simple film. C'est une expérience sensorielle, une ode à la grandeur du cinéma et à la créativité humaine. Une œuvre à savourer sans modération, et à apprécier pour les siècles à venir.

Ce Shin Godzilla est un Kaiju politique. Une fois de plus entre les scènes de destruction du roi des monstres qui déteste toujours autant les trains et les buildings, le film est un prétexte à développer les angoisses et les ressentis du Japon qu il représente. Difficile en le regardant de ne pas penser à la catastrophe de Fukushima et le métrage n est pas tendre avec un gouvernement apathique incapable de réagir face à la catastrophe. Il évoque aussi la tutelle américaine qui semble étouffer l initiative. Côté spectacle si quelques plans Cgi sont ratés d autres sont pour le coup très spectaculaires. Godzilla est iconisé de fort belle manière et s avère être un des plus menaçant de la saga. Du grand spectacle et du fond on en redemanderait presque.

Mémorable ! Sans le budget d'un blockbuster, et sans en être vraiment un d'ailleurs, le film en met plein les yeux. J'ai lu pas mal de critiques sur les effets spéciaux et l'apparence de Godzilla ; je les ai trouvés pour ma part excellent. Il fait très "réel", animal, amphibio-reptilien.

L'abondance de sous-titres précisant les lieux et personnages, additionnés aux sous-titres des dialogues plutôt important, rend parfois la lecture malaisée, mais cela n'empêche pas de passer un super moment.

Un Godzilla dans la veine des Ishiro Honda avec un axe curieux de l'évolution du monstre. Le design de Godzilla est plutôt déroutant avec des yeux perturbants. Il passe beaucoup de temps à parler parler parler pour finalement assez peu d'action et une histoire plate. Pas grandiose mais totalement dans la tradition des kaiju eiga.

Malgré des longueurs le film s'avère rythmé avec de très bons acteurs. La mise en scène est réussie avec un godzilla japonais visuellement beau mais manquant de vie. Les effets spéciaux sont parfois limites. Après la critique de la bureaucratie, du nucléaire et des secrets gouvernementaux est présente et louable, mais s'avère avec le temps et en fonction des cultures, assez faible.

"Godzilla Resurgence" (Shin Gojira), réalisé par Hideaki Anno et Shinji Higuchi, marque un retour notable aux origines de la saga Godzilla, tout en intégrant des éléments modernes qui le distinguent des autres films de la franchise. Ce film se démarque particulièrement par rapport à d'autres itérations telles que les versions de Gareth Edwards, Roland Emmerich, Michael Dougherty, et Adam Wingard. Ces films ont exploré divers aspects de Godzilla, allant de l'action à grand spectacle à des tentatives de récits plus profonds, mais "Godzilla Resurgence" opte pour une approche plus introspective et critique.

Le film revient aux racines métaphoriques de la série, avec Godzilla représentant les conséquences d'une catastrophe nucléaire, faisant directement écho aux tragédies d'Hiroshima, Nagasaki et plus récemment, Fukushima. Cette approche est en contraste avec les versions hollywoodiennes, qui ont souvent privilégié les éléments de divertissement et d'action. "Godzilla Resurgence" se penche davantage sur les réactions bureaucratiques et gouvernementales face à des crises imprévues, offrant une satire poignante et pertinente des systèmes politiques en place.

Au niveau de la réalisation, Anno et Higuchi combinent habilement les techniques traditionnelles de kaijū eiga avec les technologies modernes d'effets spéciaux, créant un Godzilla qui est à la fois nostalgique et résolument contemporain. Cette approche respecte l'héritage de la saga initiée par Ishirô Honda, tout en renouvelant son langage visuel et thématique.

La performance de la créature, la conception sonore, et la partition musicale de "Godzilla Resurgence" contribuent également à sa distinction. Au lieu de s'appuyer uniquement sur l'action et les effets spéciaux, le film met l'accent sur le drame humain, les dilemmes moraux et les défis politiques, offrant une réflexion profonde sur les thèmes de la responsabilité et de la survie en temps de crise.

En somme, "Godzilla Resurgence" se présente comme une œuvre mature et réfléchie dans l'univers de Godzilla, se rapprochant plus de la vision originale d'Ishirô Honda, tout en s'éloignant des approches plus commerciales et orientées action des films occidentaux.

Une version très intéressante à voir. Moins spectaculaire que la version US. Hâte de voir la suite.

Une version japonaise plus récente d un Godzilla, ça vaut le détour a priori. En effet pour la dimension gestion de crise et gesticulations autour du monstre ça apparaît plus intéressant. C est juste moins spectaculaire avec un Godzilla qui - surtout au début -semble fait en carton pâte (comme sur d anciennes versions), mais bon ça monte crescendo, l intrigue est plutôt bien menée, je trouve cet opus divertissant à défaut d être du grand spectacle à effets spéciaux Hollywoodiens. Peut-être un peu trop de blablas entre les actions.

Une histoire connue qui court sur près de deux heures mais qui n'est jamais ennuyeuse. Les effets spéciaux sont excellents.

Film hallucinant très bavard et dense en information pour parler du Japon car Godzilla n'est qu'un arrière-plan pour évoquer la bureaucratie et la géopolitique japonaises.

Shin Gojira n'est pas le meilleur film à voir quand on est ignorant de la franchise Godzilla, pourtant il a aussi un fort côté éclairant quand on sait que ces films sont un moyen d'exorciser les traumatismes. La surprise est qu'Anno en fait un chaos comique où tout se rencontre, passant agilement du ressentiment envers les Américains à l'autodérision. Le rapport à l'étranger coexiste avec celui qu'on entretient avec le concitoyen : c'est complet.

La Seconde Guerre mondiale commence à se faire vieille, elle n'est plus au goût du jour et il y a un grand risque de pêcher par désinvolture à la remplacer par quelque chose de plus actuel au cœur du célèbre kaiju, pourtant le réalisateur a parfaitement su convertir la souffrance d'une génération en celle d'une autre, en parodiant la nouvelle juste assez pour préserver l'hommage à la souffrance passée, sans désinvolture ni péjoration. Je ne peux pas juger de sa valeur de reboot en tant que néophyte, mais partout le décalage a du sens et c'est assez admirable.

Bonjour,
Excellente surprise que ce film après tous les Godzilla plus ou moins pourris venus des USA.
Ce film est un pur produit japonais mêlant le style des premiers Godzilla japonais à la modernité actuelle du japon.
Pour apprécier ce film, qui est d'une très grande subtilité, il faut déjà se mettre au rythme japonais, à la vision de la société japonaise.
Il faut ensuite bien voir que ce film se moque de bien des travers de cette société mais intelligemment pour en montrer aussi la résilience.
Il n'est pas évident de rentrer dans ce rythme où rien ne semble avancer mais dont pourtant le scénario ajoute brique après brique à l'histoire avec une ligne directrice très discrète mais très forte.
Le Godzilla de ce film est vraiment la créature de la peur nucléaire. Pas un mangeur de poisson ou une bestiole facile à détruire genre créature d'Hollywood et des happy End.
Ce Gozilla est vraiment le destructeur dont la puissance semble illimitée et inarrêtable.
Un film sans concession sur les japonais eux mêmes, sur ce qui fait leur force et leur faiblesse.
Un voyage dans le coeur du Japon en quelque sorte.