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    Shin Godzilla
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    Gustave Aurèle
    Gustave Aurèle

    138 abonnés 2 418 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 juillet 2023
    Une histoire connue qui court sur près de deux heures mais qui n'est jamais ennuyeuse. Les effets spéciaux sont excellents.
    Dahrar
    Dahrar

    26 abonnés 132 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 juillet 2023
    Film hallucinant très bavard et dense en information pour parler du Japon car Godzilla n'est qu'un arrière-plan pour évoquer la bureaucratie et la géopolitique japonaises.
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    121 abonnés 2 039 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 juin 2022
    Shin Gojira n'est pas le meilleur film à voir quand on est ignorant de la franchise Godzilla, pourtant il a aussi un fort côté éclairant quand on sait que ces films sont un moyen d'exorciser les traumatismes. La surprise est qu'Anno en fait un chaos comique où tout se rencontre, passant agilement du ressentiment envers les Américains à l'autodérision. Le rapport à l'étranger coexiste avec celui qu'on entretient avec le concitoyen : c'est complet.

    La Seconde Guerre mondiale commence à se faire vieille, elle n'est plus au goût du jour et il y a un grand risque de pêcher par désinvolture à la remplacer par quelque chose de plus actuel au cœur du célèbre kaiju, pourtant le réalisateur a parfaitement su convertir la souffrance d'une génération en celle d'une autre, en parodiant la nouvelle juste assez pour préserver l'hommage à la souffrance passée, sans désinvolture ni péjoration. Je ne peux pas juger de sa valeur de reboot en tant que néophyte, mais partout le décalage a du sens et c'est assez admirable.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 31 mai 2022
    Bonjour,
    Excellente surprise que ce film après tous les Godzilla plus ou moins pourris venus des USA.
    Ce film est un pur produit japonais mêlant le style des premiers Godzilla japonais à la modernité actuelle du japon.
    Pour apprécier ce film, qui est d'une très grande subtilité, il faut déjà se mettre au rythme japonais, à la vision de la société japonaise.
    Il faut ensuite bien voir que ce film se moque de bien des travers de cette société mais intelligemment pour en montrer aussi la résilience.
    Il n'est pas évident de rentrer dans ce rythme où rien ne semble avancer mais dont pourtant le scénario ajoute brique après brique à l'histoire avec une ligne directrice très discrète mais très forte.
    Le Godzilla de ce film est vraiment la créature de la peur nucléaire. Pas un mangeur de poisson ou une bestiole facile à détruire genre créature d'Hollywood et des happy End.
    Ce Gozilla est vraiment le destructeur dont la puissance semble illimitée et inarrêtable.
    Un film sans concession sur les japonais eux mêmes, sur ce qui fait leur force et leur faiblesse.
    Un voyage dans le coeur du Japon en quelque sorte.
    Granper
    Granper

    1 critique Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 mai 2022
    Etant moi même un adorateur du roi des monstres, j'avait au début peur de voir mon avis biaisé par ce fait.
    Contre toutes attentes, On se rend bien vite compte que le long métrage que nous sert Hideaki Anno et Shinji Higuchi
    va plus loin qu'un simple Kaiju eiga ou qu'un plus générique film de monstre.

    Tout d'abord parlons du film. Le synopsis à l'apparence simpliste et classique (monstre + ville = kaboum badaboum) n'est en fait pas le point culminant du film. En effet, on ne voit Godzilla qu'un vingtaine de minutes à l'écran, alors même que le film porte son nom. Le reste du temps, (soit prêt d'une heure quarante tout de même) on se focalise sur la gestion de la crise par le gouvernement, et on y voit immédiatement la critique de la bureaucratie. Chaque décision prend des heures et des dizaines de réunions à être prise, et chaque annonce que le gouvernement fait s'avère être démentie quelques secondes après. Outre la dimension seconde du long métrage, je prend juste le temps de m'attarder sur les effets visuels et sonores du film. Avec un budget équivalent à 15 M de $, le film jouit d'effets spéciaux de très bonne qualité, mêlant habilement l'usage de maquettes et d'effets spéciaux, comme Spielberg l'avait fait 11 ans plus tôt avec la guerre des mondes. Le roi des monstres est ici montré d'une manière presque cauchemardesque, "Kronenbergienne". Le cri original du Kaiju a aussi été utilisé, comme un hommage au film sérieux et réaliste que le chef d'oeuvre D'honda était.

    Le film est dans son intégralité une façon de parler du traumatisme causé par la catastrophe de Fukushima, au même titre que celui de 1954 avec les bombardements de 1945. Tout rapelle le déroulement de la catastrophe, des mensonges du gouvernement disant que le monstre ne pourrait pas atteindre la terre ferme (en référence au gouvernement japonais disant que le tsunami responsable de la catastrophe ne toucherai pas les côtes, alors même qu'il le fit) jusqu'au nombre de mutations du Kaiju (3), rappelant le nombre d'explosions de la centrale. Tout ici critique le système mais aussi et surtout le nucléaire.

    Si je devais résumer, je dirai que ce film est un parfait mix entre un film de monstre et une critique quasi satirique du gouvernement. Je ne peut que vous recommander ce film que je considère égal voire supérieur au film de 1954 et je pèse mes mots. Ce film dépasse de très loin les films du monsterverse de Lengendary et j'ai énormément apprécié mes différents visionnages.
    Dav Sgr
    Dav Sgr

    1 abonné 14 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 septembre 2021
    Très loin des nanars hollywoodiens sauveur du monde, ce film nippon est juste exceptionnel. Musique et decors qui rappellent les films anciens du genre.
    kalidor
    kalidor

    1 abonné 8 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 mai 2021
    Je remercie première de m'avoir fait découvrir cette petite merveille. Poduction japonnaise, jamais sorti en France, le film n'en reste pas moins impressionnant tant sur le plan de la réalisation que du scénario. Même si les FX peuvent paraître un peu cheap à certains moments, il faut reconnaître que la plupart du temps la créature et les destructions sont d'un réalisme surprenant. Oui on sent les maquettes et c'est justement ce qui fait la force du film. On est loin des bouillies numériques actuelle. Le scénario n'est pas en reste puisque le film aborde plusieurs sujets. Il a donc plusieurs niveaux de lecture. ( influence des USA sur le Japon d'aujourd'hui, surpopulation, ingérence des gouvernements ect...) on pourra lui reprocher ses acteurs pas très charismatique et c'est tout ? Oui puisque même la BO s'harmonise parfaitement au montage et à la réalisation.
    Bref nos confrères Japonais ne produise pas un blockbuster mais nous parle d'un mythe ancré dans un monde bien réel.
    Dik ap Prale
    Dik ap Prale

    207 abonnés 2 855 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 7 décembre 2020
    La résurrection répond aux attentes japonaises face à l'exploitation américaine. La modernité de celle-ci est relative mais on peut considérer le pari réussi dans le sens où Godzilla revient sur sa terre natale et rassemble la population face aux dangers du nucléaire. Les conflits contre une centaine de monstres plus coriaces tels Manda ou le roi de la jungle touchera davantage un tout autre public, mais Shin Gojira 2016 réussi avec ses petits yeux tout mignon, en pâte à modeler, à modeler un Godzilla "moderne" mais respectueux avec sa genèse et son peuple.
    rogerwaters
    rogerwaters

    141 abonnés 1 089 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 1 février 2019
    Premier reboot officiel dans une saga extrêmement longue, Shin Godzilla se veut un hommage au tout premier film et développe une esthétique volontairement réaliste pour ancrer l’intrusion du monstre dans notre quotidien. Exit donc les combats de monstres en caoutchouc, mais aussi l’aspect totalement fun dégagé par la série. Ne reste donc que les interminables scènes de bavardages qui n’apportent pas grand-chose à l’affaire. Cette profusion de dialogues et de précisions géographiques finit par saouler le spectateur qui n’a qu’une envie : profiter de la créature (plutôt réussie d’ailleurs). Hormis une séquence centrale qui élève le niveau, le métrage cherche vraiment à intellectualiser le phénomène et à analyser en détail les rapports ambigus entre le Japon et les Etats-Unis. Si cette dimension est vaguement intéressante, elle n’est pas non plus suffisamment approfondie. Bref, si le métrage a d’indéniables qualités, il est surtout terriblement ennuyeux et longuet. Vendu comme étant le meilleur de la saga depuis longtemps par de nombreux forums, Shin Godzilla n’est pas si enthousiasmant que cela.
    Marc L.
    Marc L.

    44 abonnés 1 583 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 décembre 2018
    Si le célèbre monstre-radioactif-qui-détruit-des-villes est enfin parvenu à s’installer dans l’imaginaire occidental depuis le blockbuster 2014 (oublions celle de Roland Emmerich, par pitié!), il n’a jamais cessé un seul instant ses activités au Japon depuis le film fondateur de Ishiro Honda en 1958 : un néophyte n’y retrouverait cependant pas ses jeunes puisque cette franchise compte pas moins d’une trentaine d’épisodes parmi lesquels quelques opus mémorables mais aussi un nombre conséquent de crossovers douteux. Pour ma part, quoiqu’ayant apprécié la classique version d’origine en noir et blanc, j’ai préféré ne pas m’enfoncer dans la généalogie orientale compliquée de la bête et le présent film, dont les images m’avaient suffisamment titillé pour que je rompe avec cette habitude, laisse donc un trou béant de cinquante huit ans dans ma connaissance de la filmographie Gojiresque. En ce qui concerne ce ‘Godzilla resurgence�....je sais bien que la taille ne compte pas mais quand même : il paraît que ce saurien là serait le plus colossal jamais apparu dans la série, surclassant même le titan de la récente version américaine de Gareth Edwards. Non qu’on puisse immédiatement l’admirer dans toute sa majesté car le premier contact avec cet épisode est assez rude : la série des Godzilla a toujours eu pour principe de laisser une large place à l’écran aux actions humaines, aux réflexions et aux démarches scientifiques, aux décisions politiques et militaires, aux conséquences économiques et sociales de l’apparition d’un tel léviathan en baie de Tokyo. C’est clairement le cas ici durant les trois quarts du film, ce qui me semble tout de même quelque peu excessif : un montage fébrile, façon reportage en zone de guerre, passe sans crier gare d’un cabinet ministériel quelconque à un centre de crise, d’une ambassade à un laboratoire secret, dans lesquels défilent sans discontinuer des figures plus ou moins importantes de la classe politique et de l’intelligentsia japonaise. La vision qui en ressort est celle de la troisième puissance économique mondiale totalement désemparée et impuissante face à ce phénomène “inédit� (enfin, on doit quand même être proche de la cent ou deux centième apparition de Kaiju en mer du Japon) puisque que comme dans tout système complexe qui se respecte, le pouvoir décisionnel et le fait d’assumer ses responsabilités se diluent un peu plus à chaque strate hiérarchique parcourue. En tant que gaijin, on se montre quand même capable de repérer certains trucs, par exemple le ressentiment silencieux de la classe politique japonaise envers l’encombrante “amitié� américaine mais enfin, on pige surtout d’instinct que la plupart des références sont à destination exclusive du public local, et qu’on ne maîtrise pas la moitié de la masse d’informations livrée par le volet théorique d’un film qui vire trop souvent au pensum verbeux. Reste le destruction-porn, malheureusement fourni en doses homéopathiques, pour se remettre de tous ces Japonais bavards en costume....même si la récente adaptation américaine faisait également preuve d’une certaine retenue à ce niveau et qu’il faut ici blâmer la sensibilité filmique japonaise pour le sentiment de trop-peu qui s’impose. En tout cas, même si le rendu visuel bénéficie enfin d’ajouts numériques, les apparitions de Godzilla sont toujours le fait d’un comédien engoncé dans un costume en latex, qui piétine des immeubles en plâtre et envoie valdinguer des trains en plastique. Ce qui est, rappelons le, le plus beau métier du monde.
    Gozer
    Gozer

    4 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 juin 2018
    Entre le godzilla USA (le déchet de 2014 ou le bof de 1998) et la version JAP on est clairement pas dans le même registre. Dans le JAP il n'y a pas de héros, ou plutôt le héros c'est presque le monstre. C'est bien foutu en tout cas visuellement, c'est pas du AAA évidemment mais c'est bien. Sinon il y pas mal de blabla mais au final ça vaut largement la version USA.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 16 mai 2018
    Introduction :
    Shin Godzilla , ou Godzilla Résurgence on s'en fiche est réalisé par Hideaki Anno (le papa d'Evangelion) et Shinji Higuchi un habitué des live action et sortie en 2016 , est un film de monstre géant japonais , un Kaiju Eiga pour les connaisseurs . A noter que le film n'est pas une suite des film Godzilla japonais ni américains mais un reboot du film original .

    Présentation :
    Dans ce film on nous montre de façon réaliste comment le gouvernement japonais agirais et réagirais face a une attaque de monstre géant , le film ne nous montre pas l'état japonais comme les gentils et les américains comme les méchants , c'est plus nuancé , il y a des gens qui quittent le navire pour se sauver , des gens qui se vouent cœurs et âme pour leur pays , et des opportunistes .

    Les plus gros point fort du film selon moi sont :
    Le Godzilla en animatronique , c'est un Godzilla japonais , il fallait de la technique traditionnelle
    La réalisation subtile et sobre mais diablement efficace
    Les musiques , le film reprend certaine des meilleurs musiques des films Godzilla
    L’originalité du point de vue du film , suivre les hommes d’État et survies leurs réaction face a la menace est un point de vue qui n'a jamais été le point centrale d'un film de monstre géant
    Le retour de Godzilla au origines , le film traite avec sérieux et actualité le sujet de base de Godzilla : le nucléaire
    La fin que je ne peu pas spoiler

    Les mauvais points du film :
    - Le Godzilla en CGI au début du film qui peu rebuter les gens trop habituer au films a gros budget
    - Le décalage culturel du film , on est face a un film japonais pensé pour les japonais
    - la non-disponibilité du film en France alors q'on est le deuxième pays consommateur de manga , c'est un comble ! Ça devrais aider pour les film japonais , non ?

    Mon avis globale :
    Ce film est le meilleur film Godzilla jamais réalisé et peu être tout simplement le meilleur film de monstre géant . Bien plus impressionnant que celui de 2014 (160M$) alors qu'il n'a eu comme budget que 15M$ , les japonnais sont les maîtres des films de monstres géant et le resteront . Ce film est un chef d'oeuvre a placer au même plant qu'Evangelion .
    fatal974
    fatal974

    7 abonnés 22 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 18 avril 2018
    Le film n'est pas mauvais en soi, mais l'animation du godzilla n'est pas terrible pour un film de 2016. Il y a peut être un souhait de se rapprocher du godzilla des origines, mais je n'ai pas particuliérement aimé. Habitué à l'action a 200 à l'heure des films occidentaux, ce godzilla decevra beaucoup de gens je pense.
    Redzing
    Redzing

    1 115 abonnés 4 469 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 mai 2024
    Après une trentaine de films japonais, suivis d'un reboot américain en 2014, la Toho décide à son tour de rebooter Godzilla en 2016. Cependant, n'attendez pas là un film catastrophe pensé pour rivaliser avec son concurrent outre-Pacifique. "Shin Godzilla" est d'une part réalisé par et pour les Japonais, avec un budget modeste (environ 8 millions de dollars). D'autre part, il s'agit davantage d'une satire politique que d'un film d'action !
    En effet, l'ensemble démarre avec une secousse sur le littoral nippon. Alors que les cellules de crises se mettent place à coups de réunions en costard, les dirigeants découvrent avec effroi qu'un monstre envahit leur pays... S'en suivront des séries de séquences très bavardes où les officiels tentent de gérer une situation qui les dépasse totalement.
    Un traitement inattendu pour le célèbre monstre, mais aussi pertinent qu'intéressant. Loin d'être ennuyeux, le long-métrage pointe du doigt l'inefficacité du système japonais. Les chaînes de décisions pyramidales et d'une longueur aberrante. La bureaucratie à tous les étages, les agences qui se marchent sur les pieds, l'ego et les calculs des politiciens. En prime, tout une réflexion sur le pays sous la botte des USA.
    Ainsi qu'un parallèle osé et affiché avec l'accident nucléaire de Fukushima. Dans la situation qui dépasse les procédure et les hommes, ou la bureaucratie qui n'aide pas. Même le protagoniste, Yaguchi, aurait été calqué sur le directeur de Fukushima à l'époque de la catastrophe, un homme réputé pour son pragmatisme et son efficacité.
    Tout ceci se veut très rythmé, avec la multitude de changements de situations qui viennent en permanence secouer des personnages anti-caricaturaux. La mise en scène volontairement froide et détachée amplifiant l'absurdité de la situation. Notamment avec ces multiples titres envahissant, expliquant en permanence les fonctions, lieux, et objets, submergeant délicieusement le spectateur d'informations, à l'instar des personnages du film !
    Mais Hideaki Anno propose également quelques bonnes séquences de destruction, dont un souffle atomique qui prend aux tripes. Et un design original pour Godzilla, pas évident après plus de 50 ans et 30 films. Certains effets numériques laissent à désirer, mais on excusera ceci au vu du budget modeste.
    Un très joli reboot, original et osé.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 30 octobre 2017
    Oubliez les premières mauvaises impressions de la bande annonce, ce "Shin Godzilla" est une véritable claque, supérieur à son prédécesseur américain sur de nombreux points. Il agit en tout comme un contrepoint à ce dernier : ici, Godzilla n'y est pas un gentil débonnaire "deus ex machina" mais une force vengeresse dévastatrice, bel hommage au film de 1954, dégageant une telle puissance qu'il ratatinerait celui de Gareth Edwards en quelques secondes. Ici, pas de mélodrames familiaux : nous restons au cœur de l'action gouvernementale, le film optant pour une approche "réaliste" de la manière dont l'État japonais réagirait devant une situation aussi irréaliste. Politique, diplomatie, stratégie, esprit de coopération sont les maîtres mots du film, bien loin du sentimentalisme et de l'individualisme à l'américaine. Enfin, le monstre réserve bien des surprises à faire froid dans le dois, jusque dans les dernières secondes, sur ses origines...apparaissant plus que jamais comme une pure Némésis, symbole des conséquences de l'ingérence humaine sur l'éternelle question du nucléaire. Son apparence au premier abord grotesque fait totalement sens. Ce Godzilla 2016 est définitivement le plus "monstrueux", à la lettre, qui ait été donné à voir depuis 1954. Hautement recommandable.
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