Veuillez noter que je n'ai vu le film qu'en version originale (japonais donc) sous-titrée anglais, donc il se peut que j'ai loupé quelques infimes éléments de l'histoire.
Godzilla est de retour, est-ce au Japon ! 12 ans après Godzilla Final Wars, et 62 ans après son premier film, la vilaine bébête revient et...cette fois-ci elle ne plaisante pas : elle est là pour casser du bâtiment !
Avec ce film, réalisé par Hideaki Annot et Shinji Higuchi, on commence directement dans l'action. On explore un bateau de plaisance abandonné sans signe de vie jusqu’à ce qu'une chose étrange apparait et provoque une peur primale : la peur de tout ce qui est grand et/ou inconnu.
Attention ! Dans ce film, Godzilla sera présent sous 4 formes ! J'en ai conclu, après c'est mon avis, que chacune des formes représentait une période de ce cher Kaiju : la première forme représente l'ère Showa : il a les yeux mignons et fait presque pitié. La seconde forme représenterait l'ère Heisei : le Big G redevient horrible et menaçant. La troisième mutation : Godzilla se redresse encore plus. N'est-ce pas le concept de l'ère Millénium ? Redresser Godzilla après le faux reptile atomique de Emmerich ? Et la quatrième forme, la forme ultime, l'ère Legendary, commencée en 2014 et qui va se poursuivre.
Voir ces Japonais courir et hurler, une ville nippone actuelle, un monstre épouvantable, qui représente on ne peux mieux les horreurs atomiques, on avait plus vu ça depuis... GMK et le Godzilla de 1954 soit le tout premier. Ce remake ne veut pas faire du surgelé, mais avancer dans la mythologie du monstre, afin de lui donner une vraie personnalité et une vraie histoire.
Un scénario bien ficelé, des acteurs très bons, une musique fort sympathique et un Godzilla sous toutes ses formes, que demande le Peuple ?
Je souhaite à la Toho de continuer sur cette voie et de continuer à nous émerveiller et étonner, chose qu'ils arrivent à faire, preuve avec le premier Godzilla, GMK, et ce fabuleux Shin Godzilla.