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    Shin Godzilla
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    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 16 septembre 2017
    Une oeuvre bluffante, plaidoyer anti-nucléaire et véritable pamphlet contre le gouvernement japonais. Métaphore douloureuse des délais de réaction de la part du Japon suit à l'accident terrible de Fukushima, Shin Godzilla est un film douloureux, intense, jamais gâché par le design plus que douteux de la bête (ces yeux en carton...). Moins spectaculaire que ses cousins américains, cette lecture du mythe est à voir absolument pour sa portée sociologique et politique. Sa durée pourra en rebuter certains qui attendraient peut être plus d'action venant d'un film de monstres, mais croyez-moi, le jeu en vaut la chandelle pour peu que l'on adhère aux règles du réalisateur. Une vraie pépite mêlant fantastique et thriller politique, à découvrir rapidement.
    Marc L.
    Marc L.

    40 abonnés 1 487 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 décembre 2018
    Si le célèbre monstre-radioactif-qui-détruit-des-villes est enfin parvenu à s’installer dans l’imaginaire occidental depuis le blockbuster 2014 (oublions celle de Roland Emmerich, par pitié!), il n’a jamais cessé un seul instant ses activités au Japon depuis le film fondateur de Ishiro Honda en 1958 : un néophyte n’y retrouverait cependant pas ses jeunes puisque cette franchise compte pas moins d’une trentaine d’épisodes parmi lesquels quelques opus mémorables mais aussi un nombre conséquent de crossovers douteux. Pour ma part, quoiqu’ayant apprécié la classique version d’origine en noir et blanc, j’ai préféré ne pas m’enfoncer dans la généalogie orientale compliquée de la bête et le présent film, dont les images m’avaient suffisamment titillé pour que je rompe avec cette habitude, laisse donc un trou béant de cinquante huit ans dans ma connaissance de la filmographie Gojiresque. En ce qui concerne ce ‘Godzilla resurgence�....je sais bien que la taille ne compte pas mais quand même : il paraît que ce saurien là serait le plus colossal jamais apparu dans la série, surclassant même le titan de la récente version américaine de Gareth Edwards. Non qu’on puisse immédiatement l’admirer dans toute sa majesté car le premier contact avec cet épisode est assez rude : la série des Godzilla a toujours eu pour principe de laisser une large place à l’écran aux actions humaines, aux réflexions et aux démarches scientifiques, aux décisions politiques et militaires, aux conséquences économiques et sociales de l’apparition d’un tel léviathan en baie de Tokyo. C’est clairement le cas ici durant les trois quarts du film, ce qui me semble tout de même quelque peu excessif : un montage fébrile, façon reportage en zone de guerre, passe sans crier gare d’un cabinet ministériel quelconque à un centre de crise, d’une ambassade à un laboratoire secret, dans lesquels défilent sans discontinuer des figures plus ou moins importantes de la classe politique et de l’intelligentsia japonaise. La vision qui en ressort est celle de la troisième puissance économique mondiale totalement désemparée et impuissante face à ce phénomène “inédit� (enfin, on doit quand même être proche de la cent ou deux centième apparition de Kaiju en mer du Japon) puisque que comme dans tout système complexe qui se respecte, le pouvoir décisionnel et le fait d’assumer ses responsabilités se diluent un peu plus à chaque strate hiérarchique parcourue. En tant que gaijin, on se montre quand même capable de repérer certains trucs, par exemple le ressentiment silencieux de la classe politique japonaise envers l’encombrante “amitié� américaine mais enfin, on pige surtout d’instinct que la plupart des références sont à destination exclusive du public local, et qu’on ne maîtrise pas la moitié de la masse d’informations livrée par le volet théorique d’un film qui vire trop souvent au pensum verbeux. Reste le destruction-porn, malheureusement fourni en doses homéopathiques, pour se remettre de tous ces Japonais bavards en costume....même si la récente adaptation américaine faisait également preuve d’une certaine retenue à ce niveau et qu’il faut ici blâmer la sensibilité filmique japonaise pour le sentiment de trop-peu qui s’impose. En tout cas, même si le rendu visuel bénéficie enfin d’ajouts numériques, les apparitions de Godzilla sont toujours le fait d’un comédien engoncé dans un costume en latex, qui piétine des immeubles en plâtre et envoie valdinguer des trains en plastique. Ce qui est, rappelons le, le plus beau métier du monde.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 12 septembre 2017
    Veuillez noter que je n'ai vu le film qu'en version originale (japonais donc) sous-titrée anglais, donc il se peut que j'ai loupé quelques infimes éléments de l'histoire.

    Godzilla est de retour, est-ce au Japon ! 12 ans après Godzilla Final Wars, et 62 ans après son premier film, la vilaine bébête revient et...cette fois-ci elle ne plaisante pas : elle est là pour casser du bâtiment !

    Avec ce film, réalisé par Hideaki Annot et Shinji Higuchi, on commence directement dans l'action. On explore un bateau de plaisance abandonné sans signe de vie jusqu’à ce qu'une chose étrange apparait et provoque une peur primale : la peur de tout ce qui est grand et/ou inconnu.

    Attention ! Dans ce film, Godzilla sera présent sous 4 formes ! J'en ai conclu, après c'est mon avis, que chacune des formes représentait une période de ce cher Kaiju : la première forme représente l'ère Showa : il a les yeux mignons et fait presque pitié. La seconde forme représenterait l'ère Heisei : le Big G redevient horrible et menaçant. La troisième mutation : Godzilla se redresse encore plus. N'est-ce pas le concept de l'ère Millénium ? Redresser Godzilla après le faux reptile atomique de Emmerich ? Et la quatrième forme, la forme ultime, l'ère Legendary, commencée en 2014 et qui va se poursuivre.

    Voir ces Japonais courir et hurler, une ville nippone actuelle, un monstre épouvantable, qui représente on ne peux mieux les horreurs atomiques, on avait plus vu ça depuis... GMK et le Godzilla de 1954 soit le tout premier. Ce remake ne veut pas faire du surgelé, mais avancer dans la mythologie du monstre, afin de lui donner une vraie personnalité et une vraie histoire.
    Un scénario bien ficelé, des acteurs très bons, une musique fort sympathique et un Godzilla sous toutes ses formes, que demande le Peuple ?

    Je souhaite à la Toho de continuer sur cette voie et de continuer à nous émerveiller et étonner, chose qu'ils arrivent à faire, preuve avec le premier Godzilla, GMK, et ce fabuleux Shin Godzilla.
    Redzing
    Redzing

    924 abonnés 4 297 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 février 2018
    Après une trentaine de films japonais suivis d'une reboot américain en 2014, la Toho décide à son tour de faire un reboot de Godzilla en 2016. Cependant, n'attendez pas là un film catastrophe pensé pour rivaliser avec son concurrent outre-Pacifique. "Shin Godzilla" est d'une part réalisé par et pour les Japonais, et non destiné au public international. D'autre part, il s'agit plus d'un thriller politique que d'un film d'action. En effet, l'ensemble démarre avec une secousse sur le littoral nippon. Alors que les cellules de crises se mettent place, les dirigeants découvrent avec effroi qu'un monstre envahit leur pays... S'en suivra des séries de séquences très bavardes où les officiels tentent de gérer la situation. Un traitement inattendu pour le célèbre monstre, mais très intéressant. Loin d'être ennuyeux, le long-métrage pointe du doigt l'inefficacité du système japonais (chaînes de décisions pyramidales et d'une longueur aberrante, bureaucratie à tous les étages, agences qui se marchent sur les pieds, ego des politiciens, gouvernement sous la botte des USA...), et se veut très rythmé avec la multitude d'informations qui viennent en permanence secouer des personnages anti-caricaturaux. La mise en scène volontairement froide et détachée amplifiant l'absurdité de la situation. Mais Hideaki Anno propose également quelques bonnes séquences de destruction, et un design original pour Godzilla. Certains effets numériques laissent à désirer, mais on excusera ceci au vu du budget modeste (équivalent à 15 millions de dollars, soit 10 fois moins que la version américaine de 2014 !). D'autant plus que la séquence du souffle atomique est assez réussie. Un joli reboot.
    JimBo Lebowski
    JimBo Lebowski

    362 abonnés 1 080 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 décembre 2016
    On est quand même assez loin du dernier Edwards, Anno ne nous vend pas des héros mais bien des hommes, on voit qu’il y a de la matière à exterminer au sol, la foule existe pour le coup et n’est pas désincarnée comme dans la majorité des blocks catastrophe US, le côté spectaculaire quant à lui n’est qu’intermittent, ce qui permet de l’apprécier à sa juste valeur (surtout que visuellement on a un point de vue à la fois réaliste et purement fantastique), le film se concentre plus sur des enjeux militaires et géo-stratégiques. Et on sent aussi une touche de second degré, ce qui m’a surpris, rien que certains dialogues ou musiques à contre-emploi, en tout cas ça fonctionne plutôt bien, comme l’aspect de Godzilla, ressemblant plus à une figurine géante qu’au monstre sur-texturé de Edwards, ce qui s’assimile volontiers comme un hommage aux films à petit budget des années 60, au départ surréaliste mais finalement très cool.

    PS : Grosse claque concernant la séquence de nuit où on se prend des plans incroyables dans la gueule, au cinéma ça doit être un truc vraiment impressionnant.
    Gustave Aurèle
    Gustave Aurèle

    106 abonnés 2 330 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 juillet 2023
    Une histoire connue qui court sur près de deux heures mais qui n'est jamais ennuyeuse. Les effets spéciaux sont excellents.
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    90 abonnés 2 038 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 juin 2022
    Shin Gojira n'est pas le meilleur film à voir quand on est ignorant de la franchise Godzilla, pourtant il a aussi un fort côté éclairant quand on sait que ces films sont un moyen d'exorciser les traumatismes. La surprise est qu'Anno en fait un chaos comique où tout se rencontre, passant agilement du ressentiment envers les Américains à l'autodérision. Le rapport à l'étranger coexiste avec celui qu'on entretient avec le concitoyen : c'est complet.

    La Seconde Guerre mondiale commence à se faire vieille, elle n'est plus au goût du jour et il y a un grand risque de pêcher par désinvolture à la remplacer par quelque chose de plus actuel au cœur du célèbre kaiju, pourtant le réalisateur a parfaitement su convertir la souffrance d'une génération en celle d'une autre, en parodiant la nouvelle juste assez pour préserver l'hommage à la souffrance passée, sans désinvolture ni péjoration. Je ne peux pas juger de sa valeur de reboot en tant que néophyte, mais partout le décalage a du sens et c'est assez admirable.
    Dik ap Prale
    Dik ap Prale

    153 abonnés 2 756 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 7 décembre 2020
    La résurrection répond aux attentes japonaises face à l'exploitation américaine. La modernité de celle-ci est relative mais on peut considérer le pari réussi dans le sens où Godzilla revient sur sa terre natale et rassemble la population face aux dangers du nucléaire. Les conflits contre une centaine de monstres plus coriaces tels Manda ou le roi de la jungle touchera davantage un tout autre public, mais Shin Gojira 2016 réussi avec ses petits yeux tout mignon, en pâte à modeler, à modeler un Godzilla "moderne" mais respectueux avec sa genèse et son peuple.
    FaRem
    FaRem

    7 420 abonnés 8 816 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 janvier 2017
    Tout d'abord, je dois dire que je ne suis pas du tout familier avec l'univers de Godzilla, car à ce jour, je n'ai vu que la version de Gareth Edwards à laquelle je n'ai pas vraiment accroché. Sans faire de comparaison puisqu'il n'y en a pas à faire, je dirai que celui-ci est plus intéressant, mais moins spectaculaire. L'histoire se focalise presque totalement sur la façon dont le gouvernement gère la crise avec de nombreuses réunions et quasi toutes les personnes concernées et utiles pour une telle situation qui sont réunies pour tenter de trouver une solution. Le film se déroule donc beaucoup en intérieur et le monstre n'est finalement pas très présent, je dirai environ 15/20 minutes en cumulé, mais chaque passage est remarqué puisqu'ils durent assez longtemps. En fait, le déroulement est très répétitif puisque se succèdent des réunions puis des affrontements et rien d'autre. Le point positif est que tout va en s'améliorant que ça soit le monstre qui est ridicule dans sa première forme avant de devenir plus imposant et les affrontements avec des effets spéciaux plutôt sympas lorsque la ville est détruite ou quand Godzilla réplique. Pour moi, cela reste quand même un film moyen, car ça manque d'action et de rythme, mais ça se laisse regarder sans déplaisir.
    rogerwaters
    rogerwaters

    127 abonnés 1 089 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 1 février 2019
    Premier reboot officiel dans une saga extrêmement longue, Shin Godzilla se veut un hommage au tout premier film et développe une esthétique volontairement réaliste pour ancrer l’intrusion du monstre dans notre quotidien. Exit donc les combats de monstres en caoutchouc, mais aussi l’aspect totalement fun dégagé par la série. Ne reste donc que les interminables scènes de bavardages qui n’apportent pas grand-chose à l’affaire. Cette profusion de dialogues et de précisions géographiques finit par saouler le spectateur qui n’a qu’une envie : profiter de la créature (plutôt réussie d’ailleurs). Hormis une séquence centrale qui élève le niveau, le métrage cherche vraiment à intellectualiser le phénomène et à analyser en détail les rapports ambigus entre le Japon et les Etats-Unis. Si cette dimension est vaguement intéressante, elle n’est pas non plus suffisamment approfondie. Bref, si le métrage a d’indéniables qualités, il est surtout terriblement ennuyeux et longuet. Vendu comme étant le meilleur de la saga depuis longtemps par de nombreux forums, Shin Godzilla n’est pas si enthousiasmant que cela.
    Yetcha
    Yetcha

    746 abonnés 4 292 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 janvier 2024
    Un Godzilla dans la veine des Ishiro Honda avec un axe curieux de l'évolution du monstre. Le design de Godzilla est plutôt déroutant avec des yeux perturbants. Il passe beaucoup de temps à parler parler parler pour finalement assez peu d'action et une histoire plate. Pas grandiose mais totalement dans la tradition des kaiju eiga.
    Roub E.
    Roub E.

    735 abonnés 4 825 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 février 2024
    Ce Shin Godzilla est un Kaiju politique. Une fois de plus entre les scènes de destruction du roi des monstres qui déteste toujours autant les trains et les buildings, le film est un prétexte à développer les angoisses et les ressentis du Japon qu il représente. Difficile en le regardant de ne pas penser à la catastrophe de Fukushima et le métrage n est pas tendre avec un gouvernement apathique incapable de réagir face à la catastrophe. Il évoque aussi la tutelle américaine qui semble étouffer l initiative. Côté spectacle si quelques plans Cgi sont ratés d autres sont pour le coup très spectaculaires. Godzilla est iconisé de fort belle manière et s avère être un des plus menaçant de la saga. Du grand spectacle et du fond on en redemanderait presque.
    Napoléon
    Napoléon

    116 abonnés 1 540 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 28 janvier 2024
    Malgré des longueurs le film s'avère rythmé avec de très bons acteurs. La mise en scène est réussie avec un godzilla japonais visuellement beau mais manquant de vie. Les effets spéciaux sont parfois limites. Après la critique de la bureaucratie, du nucléaire et des secrets gouvernementaux est présente et louable, mais s'avère avec le temps et en fonction des cultures, assez faible.
    Spider cineman
    Spider cineman

    113 abonnés 1 807 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 août 2023
    Une version japonaise plus récente d un Godzilla, ça vaut le détour a priori. En effet pour la dimension gestion de crise et gesticulations autour du monstre ça apparaît plus intéressant. C est juste moins spectaculaire avec un Godzilla qui - surtout au début -semble fait en carton pâte (comme sur d anciennes versions), mais bon ça monte crescendo, l intrigue est plutôt bien menée, je trouve cet opus divertissant à défaut d être du grand spectacle à effets spéciaux Hollywoodiens. Peut-être un peu trop de blablas entre les actions.
    FlecheDeFer ..
    FlecheDeFer ..

    38 abonnés 375 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 juin 2021
    Le retour du vrai Godzilla, l'invulnérable monstre qui met à lui tout seul une br... à toute l'armée japonaise et qui n'est pas là pour rigoler! Le tout fait volontairement avec des effets spéciaux à l'ancienne pour contenter les fans (effets bien nazes à certains moments inclus) et avec en prime la crème des acteurs japonais de toutes les générations, moi je dis sans objectivité aucune que ça se regarde avec plaisir même si le scénario est le même depuis 60 ans. Le film vaut la peine d'être vu rien que pour la scène où Godzilla s'énerve et libère son cataclysme atomique, une scène visuellement magnifique.
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