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Diricawl
2 abonnés
102 critiques
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4,5
Publiée le 17 novembre 2024
Ce film de kaiju est juste unique par ses plans de caméra, on dirait limite un reportage, certaines scènes sont vraiment belles esthétiquement. Le film critique aussi la bureaucratie et les relations internationales, ce film n’est pas seulement un film de kaiju c’est aussi un film politique. Il faut aussi parler de Godzilla, il est tellement parfait, son idée d'évolution est parfaitement maîtrisé avec un design vraiment original et terrifiant. Le scénario tient la route, et reste intriguant tout le long du film. La musique est aussi un gros point fort. Le faite que le film laissent pleins de secret et vraiment intéressant et plaisant. Par contre, je trouve que la 3D a parfois pris un petit coup de vieux ! En conclusion, je pense que ce film est souvent considéré comme le meilleur des Godzilla par son réalisme, c'est sûrement ce qui se passerait si un monstre géant venait à apparaître.
J'ai vu le film au Japon. Je ne sais pas si le film sortira un jour en Europe mais voici ma critique sans spoil bien évidemment :
Le film est très Japonais, c'est à dire que les relations entre personnages ainsi que leurs communications peuvent paraître étrange pour les occidentaux. Les moments d'émotions ou de terreurs ne sont pas perçus de la même manière. Le film ne s'adressera pas au grand public en Occident. Un public averti et connaissant les mœurs japonaises appréciera d'avantage.
Le film a été co-réalisé par Hideaki Anno qui pour les connaisseurs est l'auteur de la série Evangelion. Cette série d'animation à rencontré un succès colossal au Japon et un franc succès en Europe dans les années 90. Les amateurs de la série Evangelion retrouveront énormément de points communs avec la série car la narration est vu du côté des forces de riposte de l'attaque de Godzilla. La musique également a été largement inspirée de l'animé.
L'action commence directement, pas de temps de mise en place pour les personnages. L'attaque de Godzilla se passe dans la baie de Tokyo et il va progresser vers le centre de Tokyo, le but des forces de l'ordre sera de ralentir voir annuler sa progression.
Le film met l'accent sur la lenteur du system politique Japonais en se qui concerne la gestion des crises surprises (vu lors des gestions du tremblement de terre de Kobe ou plus récemment de Fukushima).
L'aspect radio-actif de Godzilla est bien mis en valeur dans le film. Il fait parti intégrante de l'énigme Godzilla et il est pour une fois bien creusé dans un film (surtout comparé au 2 remakes américains).
Un autre point bien traité est l'aspect destructeur de Godzilla.
Le principal point faible du film réside dans les effets spéciaux qui sont très en dessous de ce qui se fait en ce moment surtout lorsque l'on compare au film américain de 2014. Godzilla ressemble un peu trop à ses ancêtres des années 50. Je ne sais pas si cela était voulu ou pas, j'ai du mal à imaginer les Japonais ne pouvant pas faire mieux que cela.
En mettant la barrière culturelle de côté, j'ai largement apprécié ce film pour le scenario et le respect de l'œuvre originale (radio-activité, destruction) ainsi que la réalisation à la Evangelion qui me rappelle mon adolescence. La faiblesse des effets spéciaux rende le film un peu dépassé.
La barrière culturelle étant trop marquée dans ce film je pense que personne ne prendra le risque de le sortir en Europe ce qui est dommage car le film est vraiment bon et original. Je conseille aux personnes connaissant la culture asiatique d'essayer de le voir encore plus aux fans d'Evangelion.
Introduction : Shin Godzilla , ou Godzilla Résurgence on s'en fiche est réalisé par Hideaki Anno (le papa d'Evangelion) et Shinji Higuchi un habitué des live action et sortie en 2016 , est un film de monstre géant japonais , un Kaiju Eiga pour les connaisseurs . A noter que le film n'est pas une suite des film Godzilla japonais ni américains mais un reboot du film original .
Présentation : Dans ce film on nous montre de façon réaliste comment le gouvernement japonais agirais et réagirais face a une attaque de monstre géant , le film ne nous montre pas l'état japonais comme les gentils et les américains comme les méchants , c'est plus nuancé , il y a des gens qui quittent le navire pour se sauver , des gens qui se vouent cœurs et âme pour leur pays , et des opportunistes .
Les plus gros point fort du film selon moi sont : Le Godzilla en animatronique , c'est un Godzilla japonais , il fallait de la technique traditionnelle La réalisation subtile et sobre mais diablement efficace Les musiques , le film reprend certaine des meilleurs musiques des films Godzilla L’originalité du point de vue du film , suivre les hommes d’État et survies leurs réaction face a la menace est un point de vue qui n'a jamais été le point centrale d'un film de monstre géant Le retour de Godzilla au origines , le film traite avec sérieux et actualité le sujet de base de Godzilla : le nucléaire La fin que je ne peu pas spoiler
Les mauvais points du film : - Le Godzilla en CGI au début du film qui peu rebuter les gens trop habituer au films a gros budget - Le décalage culturel du film , on est face a un film japonais pensé pour les japonais - la non-disponibilité du film en France alors q'on est le deuxième pays consommateur de manga , c'est un comble ! Ça devrais aider pour les film japonais , non ?
Mon avis globale : Ce film est le meilleur film Godzilla jamais réalisé et peu être tout simplement le meilleur film de monstre géant . Bien plus impressionnant que celui de 2014 (160M$) alors qu'il n'a eu comme budget que 15M$ , les japonnais sont les maîtres des films de monstres géant et le resteront . Ce film est un chef d'oeuvre a placer au même plant qu'Evangelion .
Bonjour, Excellente surprise que ce film après tous les Godzilla plus ou moins pourris venus des USA. Ce film est un pur produit japonais mêlant le style des premiers Godzilla japonais à la modernité actuelle du japon. Pour apprécier ce film, qui est d'une très grande subtilité, il faut déjà se mettre au rythme japonais, à la vision de la société japonaise. Il faut ensuite bien voir que ce film se moque de bien des travers de cette société mais intelligemment pour en montrer aussi la résilience. Il n'est pas évident de rentrer dans ce rythme où rien ne semble avancer mais dont pourtant le scénario ajoute brique après brique à l'histoire avec une ligne directrice très discrète mais très forte. Le Godzilla de ce film est vraiment la créature de la peur nucléaire. Pas un mangeur de poisson ou une bestiole facile à détruire genre créature d'Hollywood et des happy End. Ce Gozilla est vraiment le destructeur dont la puissance semble illimitée et inarrêtable. Un film sans concession sur les japonais eux mêmes, sur ce qui fait leur force et leur faiblesse. Un voyage dans le coeur du Japon en quelque sorte.
Etant moi même un adorateur du roi des monstres, j'avait au début peur de voir mon avis biaisé par ce fait. Contre toutes attentes, On se rend bien vite compte que le long métrage que nous sert Hideaki Anno et Shinji Higuchi va plus loin qu'un simple Kaiju eiga ou qu'un plus générique film de monstre.
Tout d'abord parlons du film. Le synopsis à l'apparence simpliste et classique (monstre + ville = kaboum badaboum) n'est en fait pas le point culminant du film. En effet, on ne voit Godzilla qu'un vingtaine de minutes à l'écran, alors même que le film porte son nom. Le reste du temps, (soit prêt d'une heure quarante tout de même) on se focalise sur la gestion de la crise par le gouvernement, et on y voit immédiatement la critique de la bureaucratie. Chaque décision prend des heures et des dizaines de réunions à être prise, et chaque annonce que le gouvernement fait s'avère être démentie quelques secondes après. Outre la dimension seconde du long métrage, je prend juste le temps de m'attarder sur les effets visuels et sonores du film. Avec un budget équivalent à 15 M de $, le film jouit d'effets spéciaux de très bonne qualité, mêlant habilement l'usage de maquettes et d'effets spéciaux, comme Spielberg l'avait fait 11 ans plus tôt avec la guerre des mondes. Le roi des monstres est ici montré d'une manière presque cauchemardesque, "Kronenbergienne". Le cri original du Kaiju a aussi été utilisé, comme un hommage au film sérieux et réaliste que le chef d'oeuvre D'honda était.
Le film est dans son intégralité une façon de parler du traumatisme causé par la catastrophe de Fukushima, au même titre que celui de 1954 avec les bombardements de 1945. Tout rapelle le déroulement de la catastrophe, des mensonges du gouvernement disant que le monstre ne pourrait pas atteindre la terre ferme (en référence au gouvernement japonais disant que le tsunami responsable de la catastrophe ne toucherai pas les côtes, alors même qu'il le fit) jusqu'au nombre de mutations du Kaiju (3), rappelant le nombre d'explosions de la centrale. Tout ici critique le système mais aussi et surtout le nucléaire.
Si je devais résumer, je dirai que ce film est un parfait mix entre un film de monstre et une critique quasi satirique du gouvernement. Je ne peut que vous recommander ce film que je considère égal voire supérieur au film de 1954 et je pèse mes mots. Ce film dépasse de très loin les films du monsterverse de Lengendary et j'ai énormément apprécié mes différents visionnages.
Entre le godzilla USA (le déchet de 2014 ou le bof de 1998) et la version JAP on est clairement pas dans le même registre. Dans le JAP il n'y a pas de héros, ou plutôt le héros c'est presque le monstre. C'est bien foutu en tout cas visuellement, c'est pas du AAA évidemment mais c'est bien. Sinon il y pas mal de blabla mais au final ça vaut largement la version USA.