Avis : Shin Godzilla - Page 2

Le retour du vrai Godzilla, l'invulnérable monstre qui met à lui tout seul une br... à toute l'armée japonaise et qui n'est pas là pour rigoler! Le tout fait volontairement avec des effets spéciaux à l'ancienne pour contenter les fans (effets bien nazes à certains moments inclus) et avec en prime la crème des acteurs japonais de toutes les générations, moi je dis sans objectivité aucune que ça se regarde avec plaisir même si le scénario est le même depuis 60 ans. Le film vaut la peine d'être vu rien que pour la scène où Godzilla s'énerve et libère son cataclysme atomique, une scène visuellement magnifique.

Enfin disponible en France en 2024, Shin Godzilla est un tour de force. Véritable défi de rebooter la franchise Godzilla en 2016 côté Japonais, ce film le fait avec brio. S'inspirant de la catastrophe de Fukushima, Godzilla est ici un prétexte afin de mieux critiquer la politique et l'administration japonaise extrêmement longue à la réaction et à la prise de décision dans le film.
Pour environ un budget de 15M de $, le film (comme Godzilla Minus one) réussi la prouesse de rendre son Godzilla crédible ! Surtout que cette version évolue tout au long du métrage, changeant de forme à 4 reprises. Godzilla a finalement peut de temps à l'écran mais chaque apparition est un coup de massue. Godzilla fait peur et détruit tout sur son passage ! Shin Godzilla est une pépite technique, visuelle et narrative même si j'ai une préférence pour Godzilla Minus One.

Le film n'est pas mauvais en soi, mais l'animation du godzilla n'est pas terrible pour un film de 2016. Il y a peut être un souhait de se rapprocher du godzilla des origines, mais je n'ai pas particuliérement aimé. Habitué à l'action a 200 à l'heure des films occidentaux, ce godzilla decevra beaucoup de gens je pense.

Permettez-moi de vous conter l'épopée cinématographique qui est "Shin Godzilla". Sous la houlette du génie créatif du réalisateur, chaque scène est méticuleusement ciselée, chaque plan est une œuvre d'art. Dès les premières secondes, nous sommes transportés dans un monde où la grandeur de Godzilla se mêle à la finesse de l'écriture des personnages.

Les protagonistes, avec leur charisme éblouissant, captivent notre attention dès qu'ils foulent l'écran. Le réalisateur a su leur insuffler une profondeur émotionnelle, les rendant aussi réels que nous, spectateurs fascinés. Leur dialogue, bien loin d'être creux, est une symphonie de mots choisis avec soin, qui nous emporte dans un tourbillon d'émotions et de réflexions.


Quant aux effets spéciaux, ils sont tout simplement à couper le souffle. On ne peut qu'admirer la maestria avec laquelle l'équipe technique a su donner vie à Godzilla, le rendant plus terrifiant que jamais. Ces effets, à la pointe de la technologie, nous plongent littéralement au cœur de l'action, nous faisant frissonner à chaque mouvement du monstre mythique.

Et que dire de ces scènes de destruction ? Un véritable festin visuel, où chaque édifice écroulé est un coup de pinceau ajoutant à la toile épique que le réalisateur déploie sous nos yeux ébahis. Godzilla, dans toute sa grandeur destructrice, devient le protagoniste incontesté de cette œuvre d'art cinématographique.

Enfin, le dénouement, aussi captivant qu'inattendu, vient parachever cette expérience cinématographique mémorable. Une solution ingénieuse, amenée par l'un des personnages avec une justesse remarquable, vient clore ce récit haletant, nous laissant pantelants devant tant de talent et de maîtrise.

Oui, mes amis, "Shin Godzilla" est bien plus qu'un simple film. C'est une expérience sensorielle, une ode à la grandeur du cinéma et à la créativité humaine. Une œuvre à savourer sans modération, et à apprécier pour les siècles à venir.

Très loin des nanars hollywoodiens sauveur du monde, ce film nippon est juste exceptionnel. Musique et decors qui rappellent les films anciens du genre.

Oubliez les premières mauvaises impressions de la bande annonce, ce "Shin Godzilla" est une véritable claque, supérieur à son prédécesseur américain sur de nombreux points. Il agit en tout comme un contrepoint à ce dernier : ici, Godzilla n'y est pas un gentil débonnaire "deus ex machina" mais une force vengeresse dévastatrice, bel hommage au film de 1954, dégageant une telle puissance qu'il ratatinerait celui de Gareth Edwards en quelques secondes. Ici, pas de mélodrames familiaux : nous restons au cœur de l'action gouvernementale, le film optant pour une approche "réaliste" de la manière dont l'État japonais réagirait devant une situation aussi irréaliste. Politique, diplomatie, stratégie, esprit de coopération sont les maîtres mots du film, bien loin du sentimentalisme et de l'individualisme à l'américaine. Enfin, le monstre réserve bien des surprises à faire froid dans le dois, jusque dans les dernières secondes, sur ses origines...apparaissant plus que jamais comme une pure Némésis, symbole des conséquences de l'ingérence humaine sur l'éternelle question du nucléaire. Son apparence au premier abord grotesque fait totalement sens. Ce Godzilla 2016 est définitivement le plus "monstrueux", à la lettre, qui ait été donné à voir depuis 1954. Hautement recommandable.

Je remercie première de m'avoir fait découvrir cette petite merveille. Poduction japonnaise, jamais sorti en France, le film n'en reste pas moins impressionnant tant sur le plan de la réalisation que du scénario. Même si les FX peuvent paraître un peu cheap à certains moments, il faut reconnaître que la plupart du temps la créature et les destructions sont d'un réalisme surprenant. Oui on sent les maquettes et c'est justement ce qui fait la force du film. On est loin des bouillies numériques actuelle. Le scénario n'est pas en reste puisque le film aborde plusieurs sujets. Il a donc plusieurs niveaux de lecture. ( influence des USA sur le Japon d'aujourd'hui, surpopulation, ingérence des gouvernements ect...) on pourra lui reprocher ses acteurs pas très charismatique et c'est tout ? Oui puisque même la BO s'harmonise parfaitement au montage et à la réalisation.
Bref nos confrères Japonais ne produise pas un blockbuster mais nous parle d'un mythe ancré dans un monde bien réel.

Une version très intéressante à voir. Moins spectaculaire que la version US. Hâte de voir la suite.

effet spéciaux digne des années 90, un moment j'ai cru que je m'étais trompé de film. Au final, j'ai quand même perdu 2h de la vie !!!

Un scénario archi-classique, une narration des plus basiques, des acteurs qui font le boulot mais sans plus et des effets spéciaux, représenté par un GODZILLA: RESURGENCE de manière grossière pour montrer l’attachement des créateurs aux premières versions. Par contre toute la description de son passage dans la ville est très bien faite, très réaliste. Cependant et c’est ce qui fait toute l’originalité du film, GODZILLA: RESURGENCE laisse une large place à ceux censé sauver la ville.

J'ai vu le film au Japon. Je ne sais pas si le film sortira un jour en Europe mais voici ma critique sans spoil bien évidemment :

Le film est très Japonais, c'est à dire que les relations entre personnages ainsi que leurs communications peuvent paraître étrange pour les occidentaux. Les moments d'émotions ou de terreurs ne sont pas perçus de la même manière. Le film ne s'adressera pas au grand public en Occident. Un public averti et connaissant les mœurs japonaises appréciera d'avantage.

Le film a été co-réalisé par Hideaki Anno qui pour les connaisseurs est l'auteur de la série Evangelion. Cette série d'animation à rencontré un succès colossal au Japon et un franc succès en Europe dans les années 90. Les amateurs de la série Evangelion retrouveront énormément de points communs avec la série car la narration est vu du côté des forces de riposte de l'attaque de Godzilla. La musique également a été largement inspirée de l'animé.

L'action commence directement, pas de temps de mise en place pour les personnages. L'attaque de Godzilla se passe dans la baie de Tokyo et il va progresser vers le centre de Tokyo, le but des forces de l'ordre sera de ralentir voir annuler sa progression.

Le film met l'accent sur la lenteur du system politique Japonais en se qui concerne la gestion des crises surprises (vu lors des gestions du tremblement de terre de Kobe ou plus récemment de Fukushima).

L'aspect radio-actif de Godzilla est bien mis en valeur dans le film. Il fait parti intégrante de l'énigme Godzilla et il est pour une fois bien creusé dans un film (surtout comparé au 2 remakes américains).

Un autre point bien traité est l'aspect destructeur de Godzilla.

Le principal point faible du film réside dans les effets spéciaux qui sont très en dessous de ce qui se fait en ce moment surtout lorsque l'on compare au film américain de 2014. Godzilla ressemble un peu trop à ses ancêtres des années 50. Je ne sais pas si cela était voulu ou pas, j'ai du mal à imaginer les Japonais ne pouvant pas faire mieux que cela.

En mettant la barrière culturelle de côté, j'ai largement apprécié ce film pour le scenario et le respect de l'œuvre originale (radio-activité, destruction) ainsi que la réalisation à la Evangelion qui me rappelle mon adolescence. La faiblesse des effets spéciaux rende le film un peu dépassé.

La barrière culturelle étant trop marquée dans ce film je pense que personne ne prendra le risque de le sortir en Europe ce qui est dommage car le film est vraiment bon et original.
Je conseille aux personnes connaissant la culture asiatique d'essayer de le voir encore plus aux fans d'Evangelion.

Introduction :
Shin Godzilla , ou Godzilla Résurgence on s'en fiche est réalisé par Hideaki Anno (le papa d'Evangelion) et Shinji Higuchi un habitué des live action et sortie en 2016 , est un film de monstre géant japonais , un Kaiju Eiga pour les connaisseurs . A noter que le film n'est pas une suite des film Godzilla japonais ni américains mais un reboot du film original .

Présentation :
Dans ce film on nous montre de façon réaliste comment le gouvernement japonais agirais et réagirais face a une attaque de monstre géant , le film ne nous montre pas l'état japonais comme les gentils et les américains comme les méchants , c'est plus nuancé , il y a des gens qui quittent le navire pour se sauver , des gens qui se vouent cœurs et âme pour leur pays , et des opportunistes .

Les plus gros point fort du film selon moi sont :
Le Godzilla en animatronique , c'est un Godzilla japonais , il fallait de la technique traditionnelle
La réalisation subtile et sobre mais diablement efficace
Les musiques , le film reprend certaine des meilleurs musiques des films Godzilla
L’originalité du point de vue du film , suivre les hommes d’État et survies leurs réaction face a la menace est un point de vue qui n'a jamais été le point centrale d'un film de monstre géant
Le retour de Godzilla au origines , le film traite avec sérieux et actualité le sujet de base de Godzilla : le nucléaire
La fin que je ne peu pas spoiler

Les mauvais points du film :
- Le Godzilla en CGI au début du film qui peu rebuter les gens trop habituer au films a gros budget
- Le décalage culturel du film , on est face a un film japonais pensé pour les japonais
- la non-disponibilité du film en France alors q'on est le deuxième pays consommateur de manga , c'est un comble ! Ça devrais aider pour les film japonais , non ?

Mon avis globale :
Ce film est le meilleur film Godzilla jamais réalisé et peu être tout simplement le meilleur film de monstre géant . Bien plus impressionnant que celui de 2014 (160M$) alors qu'il n'a eu comme budget que 15M$ , les japonnais sont les maîtres des films de monstres géant et le resteront . Ce film est un chef d'oeuvre a placer au même plant qu'Evangelion .

Mémorable ! Sans le budget d'un blockbuster, et sans en être vraiment un d'ailleurs, le film en met plein les yeux. J'ai lu pas mal de critiques sur les effets spéciaux et l'apparence de Godzilla ; je les ai trouvés pour ma part excellent. Il fait très "réel", animal, amphibio-reptilien.

L'abondance de sous-titres précisant les lieux et personnages, additionnés aux sous-titres des dialogues plutôt important, rend parfois la lecture malaisée, mais cela n'empêche pas de passer un super moment.

"Godzilla Resurgence" (Shin Gojira), réalisé par Hideaki Anno et Shinji Higuchi, marque un retour notable aux origines de la saga Godzilla, tout en intégrant des éléments modernes qui le distinguent des autres films de la franchise. Ce film se démarque particulièrement par rapport à d'autres itérations telles que les versions de Gareth Edwards, Roland Emmerich, Michael Dougherty, et Adam Wingard. Ces films ont exploré divers aspects de Godzilla, allant de l'action à grand spectacle à des tentatives de récits plus profonds, mais "Godzilla Resurgence" opte pour une approche plus introspective et critique.

Le film revient aux racines métaphoriques de la série, avec Godzilla représentant les conséquences d'une catastrophe nucléaire, faisant directement écho aux tragédies d'Hiroshima, Nagasaki et plus récemment, Fukushima. Cette approche est en contraste avec les versions hollywoodiennes, qui ont souvent privilégié les éléments de divertissement et d'action. "Godzilla Resurgence" se penche davantage sur les réactions bureaucratiques et gouvernementales face à des crises imprévues, offrant une satire poignante et pertinente des systèmes politiques en place.

Au niveau de la réalisation, Anno et Higuchi combinent habilement les techniques traditionnelles de kaijū eiga avec les technologies modernes d'effets spéciaux, créant un Godzilla qui est à la fois nostalgique et résolument contemporain. Cette approche respecte l'héritage de la saga initiée par Ishirô Honda, tout en renouvelant son langage visuel et thématique.

La performance de la créature, la conception sonore, et la partition musicale de "Godzilla Resurgence" contribuent également à sa distinction. Au lieu de s'appuyer uniquement sur l'action et les effets spéciaux, le film met l'accent sur le drame humain, les dilemmes moraux et les défis politiques, offrant une réflexion profonde sur les thèmes de la responsabilité et de la survie en temps de crise.

En somme, "Godzilla Resurgence" se présente comme une œuvre mature et réfléchie dans l'univers de Godzilla, se rapprochant plus de la vision originale d'Ishirô Honda, tout en s'éloignant des approches plus commerciales et orientées action des films occidentaux.

Le point de vue en "cellule de crise" est originale et apporte un point de vu différent, le premier "look" de Godzilla n'est pas vraiment convainquant. Le réalisation est bien avec beau plans et des cadres originaux.