Ce film parle de l’histoire d’amitié entre Paul Cézanne et Emile Zola jusqu’à ce qu’elle cesse. Les vies de ces illustres personnages sont à peine effleurés. J’ai du mal à imaginer Cézanne comme le goujat joué par Guillaume Gallienne. Quant à ses magnifiques peintures, pas une seule apparait dans le film. Guillaume Canet ne semble pas du tout investi en Zola. Il devait porter une fausse moustache et craignait de la perdre, car il n’articule pratiquement pas. Dommage
Quelle bouillie! ça m'a pas aidé de pas être hyper attentif pour regarder ce film mais on n'y comprend pas grand chose! La narration est assez pitoyable! Déjà les flashbacks incessants sont infernaux et je n'aime pas du tout ça surtout que là non seulement ça n'apporte rien mais ça nous perd encore plus! Plein de passages superflus et inutiles! Un déroulement chronologique aurait été bien mieux! Galienne fait vraiment penser à Michel Serrault mais que ça soit l'un ou l'autre des personnages ils sont surdoués et assez mal joués. Bon on a compris l'amitié qui les lie et le côté solitaire et antipathique de Cézanne mais l'amitié entre les 2 est mal retranscrite, il a peu d'émotion...
Assez déçu par ce film qui finalement n apprend rien sur aucun des deux hommes. Simplement une illustration pour le coup bien faite avec des costumes et le paysage de la provence . Des scènes longues qui ne servent à rien et des comédiens qui font ce qu'ils peuvent pour paraître intéressés.
Il faut se mettre à la place d'un spectateur qui n'aurait qu'une brève idée de Cézanne et Zola – à l'objection selon laquelle ce spectateur n'irait justement pas voir ce film puisqu'il ne connaît pas les artistes mentionnés, on pourrait imaginer qu'il veuille le voir uniquement pour les acteurs ou la réalisatrice –, et se demander ce qu'il apprendrait à la fin de "Cézanne et moi" : vraisemblablement pas grand chose, tant le rapport à l'art du film de Danièle Thompson est faible, quasi inexistant. À la vision du long-métrage, on retiendra surtout l'accent ridicule de Guillaume Gallienne, la perruque hilarante de Guillaume Canet, les nombreux dialogues insauvables et autres micro-références insérées "en passant" pour remplir le cahier des charges. Terriblement inconsistant, le film montre des personnages davantage apparentés à des ivrognes frustrés qu'à des êtres hantés par la création : à peine une dizaine de lignes de "L'Œuvre" entendues et une poignée de secondes où l'on voit Cézanne peindre, c'est dérisoire ! Au-delà d'une dimension artistique sans intérêt, l'échec manifeste du film, c'est de ne pas être parvenu à rendre la relation entre Cézanne et Zola singulière. Ce qui reste, au final, c'est une banale histoire d'amitié toxique, servie comme une nouveauté alors que le plat est périmé depuis longtemps.
Danielle Thompson, fille de Gérard Oury, signe une jolie fable sur l'amitié entre deux grands auteurs. Remarquablement interpréter par Guillaume Galienne (Césanne) et Guillaume Canet (Emile Zola) qui montrent tout l'étendu de leurs talents. Soutenu par une magnifique photographie et une fidèle reconstitution. Cependant cela ne compense pas forcement le manque du rythme du long-métrage, une réalisation trop académique et peu inspiré et un côté très manichéen dans le script. Ce qui fait qu'on ressort quand même un peu mitigé de cette séance ciné.
S'arrête là mon admiration pour Guillaume Gallienne qui prouve ici que son talent n'est pas total. Canet ne suffit pas à rattraper la pauvreté d'une réalisation hâtive dépourvue de poésie.
Ça fait râler de perdre son temps. J'aime beaucoup Cezanne, J'adore Zola et je connaissais mal l'histoire de leur amitié tumultueuse. Au bout d'un moment je me suis rendu compte que je m'ennuyais et j'ai essayé de comprendre pourquoi. En fait tout me semblait faux. Le jeu de Canet et l'accent de Gallienne, les paysages carte postale, les dialogues trop écrits, les morceaux de bravoure comme les hurlements de la femme du peintre qui lui reproche de préférer le portrait au modèle, les disputes des deux amis qui sonnent comme des dissertations sur la condition d'artiste, et surtout les astuces de scénario lourdingues (Cezanne qui par deux fois surprend des conversations de Zola), bref un film trop ambitieux pour une petite réalisatrice qui a cru que la stature des génies et son amour pour leur œuvre ferait de toutes façons un bon film. Raté !
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1,5
Publiée le 20 août 2020
Scènariste comblèe ("La grande vadrouille"), Danièle Thompson n'est pourtant pas une bonne rèalisatrice! Hormis "La bûche", c'est le dèsert! Là, ça tourne à la frustration, à la caricature et à l'ennui! On s'attendait à voir quarante annèes d'une amitiè passionnèe! On s'attendait à un tableau haut en couleur d'une amitiè artistique et tempètueuse! il n'en est rien! L'amitiè de Paul Cèzanne (Guillaume Gallienne, presque bon) & de Emile Zola (Guillaume Canet, vraiment pas dedans) ne fonctionne pas à l'ècran! De beaux paysages de Provence, de belles actrices (Dèborah François, Freya Mavor, Alexia Giordano...), une splendide lumière...et puis c'est à peu près tout! On ne plonge jamais dans cette amitiè froide et austère! On reste en surface! A peine digne d'un film tv sans relief sur Arte! Si aller au cinèma, c'est pour y voir une telle dèception avec plusieurs allers-retours entre les èpoques, on pourra s'abstenir...
Très beau film , belles images ...... mais bon sang arrêtez avec les faux accents !!!! Ça sonne peut être bien pour les parisiens mais ça perse les tympans de tout le sud de la France . De E à la fin de tous les mots ... qui a eu cette mauvaise idée ?
Ce film est un film sentimal. C'est l'histoire d'une amitié forte, extrême, définie par l'amour et la haine, de deux hommes que tout rassemble mais pourtant si différent. C'est le personnage de Paul Cezanne qui m'a le plus marqué. Je suppose que j'ai été prise par son désespoir, sa passion, et surtout sa colère. Je ne suis pas friande des biopics d'habitude (surtout français) mais je mentirais si je disais que je n'avais pas été prise par celui là. Dans ce film, les émotions sont fortes, pure. Et, même si ce film n'a rien d'extraordinaire, il reste plaisant à regarder.
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5,0
Publiée le 28 juillet 2020
J'ai vu un film merveilleux il s'intitule Cezanne et Moi et c'est un film français. En fait c'était une romance mais je ne pouvais absolument pas m'en détacher les yeux. C'était un régal pour les yeux et des compliments au directeur de la photographie. Je ne sais pas comment il l'a fait (je pense à des filtres) mais il a pu éclairer son film avec de brillants bleus Cézanne et des couleurs roses. Le résultat était similaire à l'effet désiré des peintres. Les impressionnistes essayaient follement de capturer une image qui se tenait à un moment particulier de la journée où la lumière du soleil évoquait une sensation particulière. Ainsi le pinceau volait provoquant la sensation et le style impressionniste. Il y a une scène qui se déroule à l'aube où les couleurs évoquent un sentiment impressionniste. Quoi qu'il en soit je le reverrai. Je ne sais pas quand cependant je ne veux pas que mon ordinateur redevienne sombre...
Le beau portrait d'une amitié sur plusieurs décennies, plus ou moins fondé sur les faits historiques. Danièle Thompson use et abuse des flashbacks, au point que le film finirait par perdre en lisibilité à certains moments. Fort heureusement, les acteurs principaux sont plutôt à leur affaire, encore que Guillaume Canet semble quelque peu effacé par un Guillaume Gallienne qui s'appuie sur un personnage plus affirmé. Pour la reconstitution d'époque et l'exposé du contexte, c'est du très classique en la matière, comme la manière de filmer les paysages magnifiques de la Provence. En bref, c'est une belle histoire joliment racontée mais de façon presque trop scolaire.
Loin d'être un biopic pompeux, Cezanne et moi est plus un film d'amitié tourmenté. Avec les deux Guillaume devant la caméra, Canet pour Zola et Galliene pour Cezanne, le film dresse le portrait de deux artistes majeurs de l'art français, un peintre ayant connu un succès posthume et un auteur accusateur. Si Galliene est excellent dans son rôle, on aurait préféré voir les deux acteurs inverser leurs rôles pour un résultat probablement plus authentique. Il est intéressant d'en apprendre davantage sur ces deux personnages mais on est très loin d'un cours didactique, les moments importants de leurs vies n'étant qu'effleurés. Cela permet de capter les spectateurs peu adepte du genre qui retrouveront là une histoire d'amour et d'amitié avec ses hauts et ses bas avec les influences que cela a pu avoir sur leurs travaux.