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    Free Fire
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    btravis1
    btravis1

    108 abonnés 529 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 19 juin 2017
    Difficile de comprendre comment autant d'acteurs connus ont pu participer à ce film qui est vraiment mauvais. Un deal qui ne se passe pas comme prévu finit en huis-clos explosif où chacun essaye de s'en sortir. Le scénario est mince, le peu d'humour tombe toujours à plat, la mise en scène catastrophique (c'est mal filmé et on ne sait jamais exactement où sont placés les protagonistes les uns par rapport aux autres), ça tourne très vite en rond et on arrive à trouver le temps long alors que le film est court !
    RedArrow
    RedArrow

    1 662 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 décembre 2017
    Ben Wheatley abandonne les sommets de la tour de la folie de "High-Rise" et va s'allonger au sol aux côtés de gangsters blessés et contraints de ramper comme des vers de terre pour mieux flinguer à tout va. Le générique d'ouverture avec ses plans aériens se recentrant peu à peu sur les passagers d'une fourgonnette sur une route semble d'ailleurs traduire à lui tout seul cette perte d'altitude. Mais si "High Rise" et "Free Fire" ne se situent pas sur les mêmes hauteurs physiques, leurs thématiques, elles, vont rester sensiblement les mêmes. Ben Wheatley continue en effet d'explorer le caractère de l'Homme face à un déchaînement de violence et l'applique cette fois aux films de gangsters à l'humour noir qu'un Guy Ritchie ne renierait pas.

    Une vente d'armes dans un entrepôt tourne mal à cause d'une rencontre antérieure forfuite. Après avoir tiré dans tous les sens, les protagonistes se retrouvent à terre, tous plus au moins blessés, et cherchent un moyen de s'en sortir sans se prendre une nouvelle balle...

    "Free Fire" prend dès lors la forme d'une passionante partie d'échecs à balles réelles où les pions seraient des lombrics humains prêts à tout pour ramper vers la sortie. Évidemment, comme dans "High Rise", les différents camps de chaque gangster sont solidement identifiés au début mais, peu à peu, ceux-ci vont s'effriter au fur et à mesure que le danger de la situation grandit pour laisser place à un individualisme exacerbé et engendré par le seul instinct de survie. L'Homme est prêt aux pires bassesses pour s'en sortir, alors imaginez un peu une bande de gangsters dont la morale n'est déjà pas une référence !
    Par ailleurs, devant la profusion de tous ces personnages hauts en couleur bloqués dans un même lieu, on aurait pu craindre de s'y perdre un peu comme la situation ne se prête pas forcément à l'approfondissement de chacun mais Ben Wheatley réussit à les rendre à peu près tous facilement identifiables en appuyant sur les traits de caractère (parfois caricaturaux) qui leur sont propres grâce à des répliques remplies d'un humour particulièrement bien senti dans lequel le film ne cesse de baigner. Et puis, il faut dire que le casting quatre étoiles de véritables "gueules" y contribue aussi beaucoup (Armie Hammer, Sharlto Copley, Cillian Murphy, Brie Larson, Noah Taylor, Sam Riley, ... tous sont judicieusement choisis).
    Mais la grande question qui brûlait nos lèvres à la lecture du pitch de "Free Fire" était de savoir si le film allait tenir sur la durée sans sombrer dans l'ennui -ben oui, voir des gens tous à terre au bout d'une demi-heure ne garantissait pas un rythme des plus trépidants. Rassurez-vous, "Free Fire" tient constamment en haleine en multipliant des rebondissements toujours teintés d'un ton absurde latent, il est quasiment impossible de savoir qui va survivre ou non tant le scénario joue à une sorte de roulette russe géante qui peut toucher n'importe quel personnage à tout moment. De l'arrivée de mystérieux nouveaux assaillants à la chanson "Annie's Song" sortie de nulle part et en totale décalage avec le reste, on s'éclate tout simplement devant cette fusillade aux nombreuses surprises et contenant sans doute le plus grand nombre de bras cassés de l'Histoire parmi ses participants.
    Visuellement, Wheatley est aussi au rendez-vous en dénichant astucieusement un juste milieu entre la violence graphique (et les artifices cartoonesques ou non qu'elle peut engendrer) et un certain réalisme pour insuffler un aspect crédible permanent à ce huis-clos meurtrier. La caméra a beau coller la tête du spectateur dans le sol poussiéreux de la vieille usine pour le mettre au même niveau que les personnages, elle n'oublie néanmoins pas de réserver de jolies envolées lorsque la poudre des armes a à se faire sentir. Seule la gestion de l'espace dans le confinement de cette usine peut prêter à discussion, on peine en effet parfois à s'y retrouver sur la position exacte de chaque protagoniste par rapport à un autre et l'immensité de ce hangar semble fluctuer selon certains de leurs agissements

    Peut-être que Ben Wheatley s'était envolé trop loin dans les hauteurs de la tour du décevant "High-Rise" mais, en choisissant d'atterrir sur la terre ferme dans le milieu du banditisme des 70's, le réalisateur anglais a pris la meilleure des décisions pour à nouveau nous régaler de son talent.
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 327 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 21 juin 2017
    Je l’aime bien ce Ben Weathley. Oui, ça c’est indéniable… Et si je l’aime bien, c’est parce qu’il tente toujours quelque-chose dans ces films. Soit il tente quelque-chose d’un point de vue formel, soit il se risque à explorer une forme de politiquement incorrect qui me plait bien… Mais bon, d’un autre côté, force est de constater que je rencontre très vite les mêmes limites avec ce bon vieux Ben, et malheureusement ce « Free Fire » n’échappe pas à la règle. Parce que bon, OK c’est cool d’assister à une vraie démarche de film de genre qui ne se prend pas trop au sérieux et qui essaye de partir dans un grand trip formaliste. Mais franchement, il faut aussi savoir être à la hauteur de ses ambitions. Vouloir faire tenir un gunfight en huis-clos sur une heure et demie, c’est certes culotté, mais encore faut-il être capable de remplir. Or, là – je suis désolé – mais au bout de vingt / trente minutes, j’en suis déjà à regarder ma montre pour me demander ce que le film va bien pouvoir être en mesure de proposer de plus que ce qu’il a déjà montré au départ. Et le problème, c’est que chaque minute qui suit ne fait que démontrer ce qu’on était en droit de redouter le plus, c’est-à-dire que – non – il n’y aura décidemment rien de neuf ni d’intéressant sur toute l’heure restante. Et franchement, quand il n’y a plus aucun centre d’intérêt, une heure c’est long, très long, surtout quand c’est répétitif… Le problème c’est que je trouve qu’en plus, rien ne marche vraiment dans ce film. Certes, techniquement c’est convenable, mais les choix d’écriture et de ton pour moi sont totalement contre-productifs. Je peux comprendre qu’on veuille construire ce gunfight autour de toute une bande de branques au vocabulaire et aux motivations simplistes, mais le problème c’est que je ne vois pas comment on peut se prendre d’intérêt et d’empathie pour eux, si bien que lorsque la fusillade commence eh bah… en fait on s’en fout un peu qu’ils se tirent dessus… et cela parce qu’on s’en fout d’eux en tant que personnages ! Autre choix déstabilisant : ce ton absurde et presque nanardesque. Encore une fois ça aurait pu s’avérer malin si cela avait permis de justifier quelques absurdités, mais là ça n’a été suivi d’aucune fantaisie véritable, si bien que du coup n’en est ressorti qu’un côté ridicule et fade qui a accentué chez moi mon détachement à l’égard des personnages et de l’action. En somme – il n’y a pas à redire – moi je trouve vraiment ce film mal écrit, mal pensé et mal fichu. Je n’ai pas cru aux enjeux de l’échange qui est à l’origine de la fusillade. Je n’ai pas ressenti la tension monter avant l’explosion du gunfight. Je n’ai pas été saisi non plus l’esprit déchaîné ou foutraque de cette confrontation interminable. Alors OK, c’est vrai que Weathley sait que tout cela est ridicule ; que tout n’est qu’un prétexte ; et qu’il en joue. Mais bon voilà quoi… Un film peut tenir combien de temps sur un postulat comme ça ? Pour moi ça me parait tellement évident que ça ne peut pas durer une heure et demi ! Désolé mais comment peut-on imaginer que personne ne se lassera de voir une demi-douzaine de protagonistes dont on a rien à faire se prendre des balles comme s’il s’agissait de simples cure-dents qui piquent et qui font boiter après ?! Mais zéro tension quoi ! Zéro intérêt ! Zéro dynamique ! Ralalah… Enfin bref, vous l’aurez compris, malheureusement je crois que je ne suis pas prêt de m’en sortir avec Ben Weathley. « Kill List », « Touristes », « High Rise « et maintenant ce « Free Fire ». Plus le temps passe et moins l’ami Ben ne semble préoccupé par la nécessité de développer, de durer, d’enrichir… Dommage parce que je l’aime bien ce gars… Vraiment… Mais bon… J’avoue qu’un jour ce serait quand même chouette que j’aime vraiment un de ses films…
    Yves G.
    Yves G.

    1 455 abonnés 3 482 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 16 juin 2017
    Boston 1978. Dans une usine désaffectée, des trafiquants d'armes ont rendez-vous avec des combattants de l'IRA. Mais rien ne se passe comme prévu. Et le rendez-vous tourne vite au jeu de massacre.

    Unité de temps, de lieu et d'action. Sur le papier, le scénario de Ben Wheatley a tout pour mettre l'eau à la bouche. Une fusillade en règle dans un lieu clos entre un nombre limité de protagonistes. On pense évidemment à "Reservoir Dogs" qui révéla le jeune Quentin Tarantino.

    Sauf que ce bien-nommé "Free Fire" ("Feu à volonté" n'aurait pas été une mauvaise traduction) est un naufrage absolu.
    Le premier tiers du film est attachant pendant lequel se mettent en place les personnages. On voit entrer en scène l'un après l'autre chacun de ces pieds nickelés : truands patibulaires, hommes de main décérébrés, combattants irlandais ténébreux, dandy à la fine gâchette, sans oublier la seule femme (Brie Larson) qui leste l'assemblée d'une impalpable tension érotique.

    Mais dès que les premiers coups de pistolet éclatent, tout se délite. Pendant plus d'une heure, douze zozos se tirent dessus. Le problème est que ces tirs sont illisibles. On a oublié qui est avec qui, on ne comprend pas qui tire sur qui, on ne note pas qui est blessé, qui est indemne. Filmer une fusillade est un vrai défi de mise en scène. Ben Wheatley ne l'a pas compris qui ne fait aucun effort pour rendre compréhensibles des échanges de coups de feu dont le spectateur au bout de quelques minutes finit par se lasser. Même un des protagonistes en fait le comique aveu : "J'ai oublié de quel côté je suis !"
    tony-76
    tony-76

    1 070 abonnés 1 410 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 28 juin 2017
    Présenté au festival international du film de Toronto en 2016, l'anglais Ben Wheatley réalise Free Fire, une comédie d'action en forme de huit-clos (dans un hangar), ressemblant à une sorte de Reservoir Dogs à la crème anglaise. Mais la comparaison avec le classique de Quentin Tarantino le désavantage terriblement !! En effet, sa mise en scène se veut répétitive et quelque peu monotone... spoiler: Ça tire, ça crie et ça s'insulte !
    Voilà ce qu'il faut retenir de Free Fire. spoiler: Il n'y a aucune explication à propos du passé de ces protagonistes, ni aucune véritable interaction qui permettrait de comprendre l'enjeu que représente cette tuerie.
    Une lutte sans merci dans lequel l'intérêt réside dans le fait de savoir qui va s'en sortir et dans le genre, on a déjà vu beaucoup mieux ! Mais Wheatley apporte une autre atmosphère comparé à sa piètre réalisation de High Rise, avec Free Fire il s'agit d'un western décomplexé où l'humour est ancré dans la peau de chaque personnage. Ce qui révèle une surprise plutôt étonnante. C'est tout d'abord grâce au talentueux Sharlto Copley dans lequel il exerce son talent avec vigueur. Un habitué à faire des films délirants tels que Elysium, Hardcore Henry, The A-Team... Armie Hammer est méconnaissable, tout comme Jack Reynor qui sont plus dans des prestations sérieuses, viennent ici nous surprendre ! Cillian Murphy possède toujours cette énergie à séduire son public de manière féroce comme dans les Nolan... Et Brie Larson monte d'échelon en échelon (après un Room bouleversant et un Kong à spectacle divertissant), elle s'avère compétente dans une telle comédie ! La violence ne présente peu d'intérêt spoiler: - une boucherie pendant plus d'une heure, on voit les personnages s'entretuer avec sans réelle plaisir -
    on est loin d'un Django Unchained ou d'un The Hateful Eight de Tarantino ! Néanmoins, la bande son essaye de relever le niveau mais rien n'y fait ! En somme, Free Fire est un film assez ennuyant et peu captivant... Malgré tout ce joli monde au casting, l'exercice est douteux. Un sous-Reservoir Dogs de la gâchette...
    dominique P.
    dominique P.

    833 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 18 juin 2017
    Je pensais que j'allais beaucoup aimé ce film et j'en ressors déçue.
    Le pitch est intéressant et jusqu'à l'affrontement armé c'est sympa.
    Mais à partir du moment où les deux parties s'affrontent, c'est pénible, assourdissant, trop long, pas amusant du tout.
    Je mets la moyenne mais c'est une déception.
    FaRem
    FaRem

    8 613 abonnés 9 509 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 7 juin 2017
    "Free Fire", c'est comme regarder une bagarre générale, mais avec des personnes armées qui se canardent dans tous les sens au point de ne plus savoir qui est avec qui et oublier la nature du conflit. Ce n'est pas compliqué, il y a une transaction qui tourne mal et tout le monde essaie de sortir vivant de cet entrepôt. Cela pouvait donner quelque chose de complètement fou, jouissif et déjanté qui part dans tous les sens et à la place, on assiste à quelque chose qui stagne très vite, qui est redondant et qui n'est jamais drôle ou divertissant. Il n'y a pas d'histoire donc pas d'enjeux à part la survie et les personnages ne sont jamais développés donc on se moque un peu de ce qui leur arrive. Je m'attendais à beaucoup mieux notamment sur ce qui est la base de ce film à savoir les fusillades qui sont vraiment banales avec des scènes d'action très répétitives. Je n'avais déjà pas accroché à "Kill List", "Sightseers" et "High-Rise" de Ben Wheatley et c'est pareil pour ce film qui est néanmoins correct et se laisse regarder même si le concept est vite lassant.
    traversay1
    traversay1

    3 560 abonnés 4 859 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 16 juin 2017
    A sa manière, Ben Wheatley est un cinéaste monomaniaque qui radicalise toutes ses entreprises afin, peut-être (sans doute) d'être considéré comme un auteur. Et le plus souvent, ses partis pris sont on ne peut plus agaçants même quand l'enjeu est loin d'être stupide (Touristes, Kill List, English Revolution, High Rise). Avec Free Fire, il n'y a hélas pas de scénario à défendre, juste une mise en place à assurer et ensuite ça tire dans tous les coins et à larigot, pour une raison bénigne, au demeurant. Le film n'est que cela : une gigantesque fusillade, qui plus est confuse, comme si ce bon vieux Sam Peckinpah, qui s'y entendait pour faire fumer l'artillerie lourde, reprenait du service après avoir par erreur avalé quelque substance hallucinogène. Mais Dieu que ceci est ennuyeux ! Si tous ces pieds nickelés savaient un tant soit peu tirer, Free Fire aurait eu le format d'un court-métrage et la messe aurait été dite. Mais non, Wheatley s'acharne et le temps passe lentement, lentement ... D'aucuns seront sensibles au pseudo humour noir de l'ensemble. Moui, si l'on goûte ce genre d'un niveau sous-tarantinien. On peut en revanche compter le nombre de F... prononcés, cela constitue un dérivatif alternatif quand on se languit de trouver la sortie du cinéma.
    moket
    moket

    523 abonnés 4 326 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 octobre 2018
    Une fusillade de plus d'une heure en guise de film ! C'est souvent un peu bordélique mais cela nous offre un flot d'hémoglobine et de répliques fun servies par des acteurs un peu timbrés.
    L?c!s_H00d
    L?c!s_H00d

    185 abonnés 392 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 juin 2017
    On pourrait reprocher à "Free Fire" son manque d'histoire, son manque d'enjeux et de prises de risques, alors que l'on reprochait à "High-Rise" l'inverse. Ben Wheatley a donc un problème de gestion quant à ses histoires. Cependant, je trouve son Œuvre intéressante par son évolution aussi bien stylisée que narrative. Alors que "Kill List" était un thriller horrifique et "High-Rise" un film totalement à part, "Free Fire" est un huis clos. Une rencontre qui tourne mal autour d'un trafic d'armes.

    J'étais sceptique quant à ce qu'allait donner ce film, la bande annonce était plaisante et annonçait un film décomplexé et détonnant mais avec un humour assez ridicule. "Free Fire" ne l'est point, ridicule. Si le comique est présent, le film n'est en aucun cas burlesque. L’humour noir de ces personnages hauts en couleur rapproche le film d'une partie de jeu vidéo dont la violence est altérée par une bonne dose d’autodérision et de punchlines bien placées. « Je ne suis pas mort. Je me repose ». Comme dans "Kill List", Ben Wheatley mélange les tons. Il allie parfaitement action et comédie, humour et sérieux, à la manière de Phil Lord et Chris Miller sur leur adaptation de "21 Jump Street". Mais la comparaison s'arrête là, car "Free Fire" est différent. Non pas original mais différent, un huis clos divertissant mais peinant à émouvoir. On suit cette fusillade d'une heure et demie en tant que témoin, et non en tant qu'otage, là où le film aurait sans doute gagné. En effet, les personnages ne sont pas attachants. Si leurs relations sont évoquées, montrées et exprimées, on ne se sent pas investi dans leur parcours, dans leur survie. Chacun pour soi, l'enfer c'est les autres. Cependant les acteurs sont excellents et on sent que tous s'amusent, aucun n'excelle plus qu'un autre. Si j'ai une affection particulière pour Sharlto Copley ("Open Grave") et Cillian Murphy ("Peaky Blinders"), Armie Hammer ("The Lone Ranger"), Sam Riley ("Maléfique") et Jack Reynor ("HHhH") m'ont bien fait rire. L'humour est très efficace, souvent incisif et au juste moment. Les dialogues, bien qu'ils ne soient très recherchés à l'inverse d'un "Reservoir Dogs", sont formés par des punchlines. Je reconnais que le film manque de scènes cultes. S'il avait été plus inventif scénaristiquement et visuellement, il aurait pu se hisser parmi les huis clos incontournables. Toutefois est-ce que cela était l'envie de Ben Wheatley ?

    « That was the jumping-off point. So I went, "That's fucking weird," and I thought, I have never seen a film like that. So That sat unmade for, like, 10 to 15 years, and then I started to do research on a thing about the Troubles in Ireland. I had read this brilliant story about the Ira going to New York to buy guns and then putting them on the QE2, and then the ship going back and unloading them in Belfast. I was like, "Oh, my God" ».

    Wheatley voulait faire une fusillade d'une heure et demie, pour cela il s’en est inspiré d’une qui a opposé des agents du FBi et des braqueurs en 1986 à Miami. « Ce qui ressortait, c’était l’impression de chaos et d’horreur ». Une impression qu’il a tenté de reproduire dans "Free Fire" où le spectateur se retrouve aussi largué que les personnages au milieu de tirs fusant de toutes parts. La violence est ici assez graphique, mais principalement désamorcée par le comique de situation ou de gestes.

    Ben sait manier les images. "High-Rise" m'avait bluffé par son visuel. "Free Fire" n'est pas dans cette optique stylistique. Si les images sont belles grâce aux splendides couleurs et au décor, la façon dont le tout est filmé cherche cependant l'efficacité au symbolisme. La réalisation est donc certes assez classique mais non moins travaillée, en plus d'être accompagnée par une bonne bande originale.

    J'ai apprécié mon visionnage de "Free Fire". Le film est un divertissement des plus correctes voire honnêtes. La courte durée m'a directement fait rentré dans l'histoire, sans me faire décrocher une seconde malgré d'indéniables défauts de partis pris et de facilités. Car oui l'on pourrait se questionner sur les actions des personnages, leur but, leur passé, mais Ben a voulu montrer une simple rencontre qui vire à la dégénérescence, une rencontre qui n'épargnera ses personnages, à défaut de laisser le spectateur en témoin, relatant en bien ou en mal aux autres ce qu'il vient de voir. Car comme le dit Chris : "Ce n'est pas ce qu'on a commandé", mais la réponse de Vernon permet de penser que cela peut aussi être un mal comme un bien. En tout cas Ben a fait ce qu'il voulait et moi, j'ai aimé.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 21 décembre 2017
    Un huis clos fun, tendu et vraiment très drôle avec une mise en scène sympathique, une direction artistique réussie, un sacré casting de Armie Hammer à Cillian Murphy en passant par Brie Larson, des mouvements de caméra ambitieux, une histoire simple mais particulièrement développée et une jolie photographie.
    Mick1048
    Mick1048

    109 abonnés 82 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 juin 2017
    "Free Fire" ou plutôt Free Killing ! Ce film est une tuerie autant au sens figuré qu'au sens propre (c'est le cas de le dire). Un huis-clos d'enfer qui n'est certes pas éblouissant en terme d'originalité mais est sacrément efficace au niveau de la mise en scène. On pourra dire ce qu'on veut : au moins le film réunit assez de qualités pour passer un bon moment et pour qu'on puisse le considérer comme "fun" et "léger".

    Le lendemain de sa sortie française, j'étais tout seul dans la salle. C'est dire combien le film a fait parler de lui. En France cela peut se comprendre puisque le film est distribué par Metropolitan FilmExport qui est une petite entreprise de distribution française (et donc qui n'a pas beaucoup de moyens).
    Cependant, ils sortent environ un film tous les quinze jours mais leurs films ne marchent jamais puisque l'entreprise ne fait presque jamais de campagne promotionnelle pour leurs films, en témoigne l'échec récent "The Wall" sorti la semaine dernière (45.000 entrées en première semaine) et pourtant lui aussi a un casting connu et un réalisateurs connu...
    "The Wall" bénéficie quand même d'une version doublée en Français alors que "Free Fire" n'en bénéficie pas : ce qui explique qu'il est diffusé dans seulement trente-six salles et expliquera sans aucun doute son échec retentissent en France.
    Mais même au-delà de la France, le film ne fait que très peu de bruit... je pense que ce n'était pas non plus le but, ce n'est pas un blockbuster qui doit être absolument rentable mais tout de même, sa sortie ne provoque presque aucun enthousiasme ni d'attentes, c'est une sortie beaucoup trop discrète pour un film qui mérite plus d'entrées.
    C'est assez étonnant puisque le film réunit tout de même un sacré casting : Brie Larson (Oscarisée l'année dernière pour "Room" et est la future "Captain Marvel"), Cillian Murphy ("Au cœur de l'océan" et "The Dark Knight Rises") et Armie Hammer ("Agents très spéciaux" et "Nocturnal Animals")... Ce n'est pas rien tout de même.
    De plus, ce n'est pas n'importe qui qui produit le film... Messire Martin Scorsese endosse le rôle de producteur exécutif. Avec tout ce beau monde le film n'a droit qu'à cette si petite et discrète promotion?

    Assez parlé du futur et malheureux échec au box office (un paragraphe contestataire face au distributeur était réellement nécessaire, un maximum de gens devraient découvrir ce film!) et revenons-en au film en lui-même. Et quel plaisir coupable!
    Coupable parce que le film souffre de nombreux défauts comme son manque d'originalité de par son scénario simple. Mais comme me le disait mon ami Joël (xlr8) : pour faire un bon film, il ne faut pas forcément un scénario élaboré du moment que le scénario à une base assez solide pour porter le film sur ses épaules durant toute sa durée. De nombreux films d'ailleurs ont des scénarios simples et sont très bons comme "Mad Max : Fury Road" par exemple et pourtant le film n'ennuie pas une seule seconde.

    spoiler: Le seul problème pour "Free Fire" au niveau du scénario (au-delà de son manque d'originalité) c'est que la résolution du conflit aurait pu se faire beaucoup plus vite ! En effet, pour sortir de l'entrepôt soit disant verrouillé, Frank et Vernon font la course pour. Or à la fin lorsque tout le monde est mort et que Justine est la seule survivante, elle arrive à la sortie de l'entrepôt... qui était ouverte depuis le début ! Certes d'où ils sont ça fait un bout de chemin et pour y arriver sans se faire tirer dessus, ça aurait été difficile d'y arriver indemne mais ça m'a paru un peu gros. D'autant plus qu'à la fin Justine va se faire arrêter par la police et les grilles sont grandes ouvertes.


    Ici, même si au bout de cinquante minutes l'effet de surprise de début s'estompe au fur et à mesure et que quelques longueurs s'invitent dans la fin du film, ce n'est en rien dérangeant. L'intrigue se finalise et le nombre de personnages diminue donc c'est tout à fait normal. Bizarrement, c'est lorsque l'action plus spectaculaire (les explosions) intervient que le film devient moins intéressant ou plutôt plus banal. Jusque là, tout ce que proposait le film en faisait sa particularité et en voulant plaire à un public large il se banalise pour quelques séquences. Rien de grave cependant.

    Étant donné que j'en parlais plus haut, quelques mots sur le casting. Bon sang qu'est-ce que c'est bon de voir autant d'acteurs investis et crédibles dans leurs rôles! Tout le monde en prend pour son grade au niveau de la violence et tous jouent très bien. En tête nous retrouvons la sublime Brie Larson, magnifique comme d'habitude et le merveilleux Armie Hammer (très bonne surprise!) qui a changé de look pour ce film. Il est vraiment très drôle. Le reste du casting comme Sharlto Copley, Sam Riley, Cillian Murphy, Michael Smiley et Jack Reynor sont eux-aussi très bons.
    L'ayant vu en version originale, je pense que la version française (si il y en avait eu une) aurait été pour le moins compliquée à faire car les dialogues sont plutôt spéciaux et les traduire aurait été une mauvaise idée. Heureusement qu'il n'y en a pas même si ça ne pousse pas ceux qui n'aiment pas lire les sous-titres à voir le film...

    Concernant la bande originale, j'ai trouvé son utilisation spéciale mais intelligente. Hormis quelques morceaux ci-et-là il est vrai qu'elle est présente très peu de fois. Je suis plutôt du genre à trouver ça enrageant car c'est souvent la bande originale qui fait le film mais encore une fois, bizarrement pour ce film, j'ai trouvé que son absence était réellement nécessaire pour faire accroître les tensions entre les personnages, renforcer l'attachement envers eux et écouter attentivement les dialogues alors que sa présence était toujours là pour augmenter la dose de fun que propose le film !

    À noter une scène en particulier qui a du être un bon gros délire à tourner :
    spoiler: Celle de la fuite en camion où littéralement trois protagonistes meurent dans un bain de sang. Un homme essaye de fuir avec le fourgon qui transportait à la base les caisses contenant les armes et les munitions. Ce premier homme se fait tuer par une autre personne qui prend à son tour le contrôle du camion. Un troisième homme blesse l'actuel conducteur du camion et tente de prendre le contrôle du véhicule mais il se fait éjecter du fourgon se fait littéralement écraser la tête. Enfin c'était même pour écraser mais exploser! Tout ça avant que le deuxième homme, toujours à la tête du véhicule, se fasse tuer lui aussi et envoie le camion dans le décor, face à un mur de l'entrepôt.

    Cette scène regroupe tout ce que j'ai aimé dans le film : de la violence, du suspense et de l'humour.

    Pour finir en beauté, deux grosses qualités du film : son humour et sa fin. Quel étonnement ! Je n'avais franchement pas vu cette fin venir.
    spoiler: J'aurai imaginé plus de survivants alors qu'ici seule Justine (Brie Larson) survit et quelques dizaines de secondes après la dernière mort d'un des protagonistes, on entend les sirènes de la police... et elle se fait donc arrêter par la police. J'avoue avoir souri, à vrai dire ça m'a tellement surpris! Bon par contre, après avoir bien pris conscience de cette fin, j'étais compatissant pour son personnage, elle aurait mieux fait de mourir comme tous les autres. Elle va endosser sûrement toutes les infractions à la loi : trafic d'armes, blanchiment d'argent et toutes ces morts... Enfin ça, la fin ouverte nous laisse y songer chacun de notre côté et nous imaginer le pire.

    C'est d'ailleurs insolite que le film arrive à mélanger habillement autant de genre que ça : le thriller (la tension), l'action (les tirs de mitraillettes et les explosions) et la comédie (les répliques subtiles).

    Ben Weathley (réalisateur de "High Rise" qui a eu un succès mitigé) a réussi à faire un film fun, tendu et vraiment très drôle !
    En référence à une réplique du film ("Ma Rolex et tu vas chercher la mallette"), je finirais par :
    Une Rolex contre un bon film ? Sans hésiter !

    8/10
    Flaw 70
    Flaw 70

    259 abonnés 422 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 juin 2017
    Depuis le début de sa carrière, Ben Wheatley n'a été intéressé que par une chose. La quête de la violence de ses personnages. Peut importe le genre qu'il adapte, la comédie noire, le film d'horreur ou le thriller il pousse ses personnages dans leur retranchements et les regarde sombrer dans leur animosité refoulée. Comme si ces derniers n'ont attendus que ça toute leur vie. C'était d'autant plus visible dans son très bon et sous-estimé High-Rise où des individus de tout les jours se transformant en lie de l'humanité une fois que l'immeuble dans lequel ils vivent connait une panne de courant. Pourtant ils peuvent sortir, aller vivre ailleurs mais préfère se complaire dans la débauche et la violence. Dans cette quête d'ascension sociale, l'homme se rabaissant sur l'ordre moral. Des personnes à cran, prêt au moindre prétexte à exploser. C'est ce qui fait le cœur du cinéma de Wheatley et c'est le postulat central de ce Free Fire. Quand le cinéaste regarde du côté du cinéma d'action et enferme une bande de malfrat à la forte personnalité, le spectacle ne pouvait s'annoncer qu'explosif.

    Les premiers plans de Free Fire sont aériens, filmant la ville en suivant une camionnette qui fait son chemin à travers elle. La caméra se rapproche du sol comme lorsque l'on zoom sur google map, Wheatley descendant des hauteurs de son High-Rise pour venir se placer au ras du sol. Cette continuité inverse va marquer ce Free Fire qui s'impose sur bien des points comme un diptyque au précédent film. Toujours accompagné d'Amy Jump, sa femme, au montage et au scénario, Wheatley reprend le principe du huit clos de son High-Rise et le remodèle pour en faire un film opposé mais complémentaire. Ici les personnages ne sont plus dans un immeuble révolutionnaire mais un entrepôt abandonné et crade, ils ne cherchent plus à y rester à tout prix mais veulent désespérément en sortir tandis qu'eux-mêmes sont des individus très différents. Dans High-Rise, on suivait des monsieur tout le monde qui basculait dans les pires atrocités, alors qu'ici ce sont des criminels qui, au contraire, trouvent de la noblesse dans cette violence. Tout commence parce qu'un des personnages veut tuer le violeur de sa cousine. Un hasard étrange qui les réunit et qui va entraîner tout le monde à s'entre-tuer mais aussi à révéler leur vraie nature. Certains se battront par cupidité, d'autres juste pour ne pas mourir mais d'autres subissent le coup du sort et tente de faire au mieux, voire même de sauver des vies.

    Le film joue habilement avec nos nerfs dans sa première partie, faisait mine de faire exploser la situation avant de calmer jeu. On est vraiment sur les dents en essayant de trouver d'où viendra l'ultime menace qui déclenchera la fusillade. En très peu de temps, et grâce à leurs personnalités fortes, on s'attache à ses personnages et on veut croire qu'ils pourront arrêter l'inévitable quand ils essayent à plusieurs reprises d'éviter le bain de sang. C'est probablement la première fois que Wheatley et Jump tente de refréner leurs personnages dans la violence, celle-ci est presque extérieur à eux. Il suffit de voir cette tristesse résolue et cette peur latente lorsqu'ils se résignent à l'inévitable. La violence étant une force incontrôlable. Wheatley arrive à incorporer une mélancolie palpable et un sens évocateur à ses images avant que s'ensuivent un jeu de massacres assez jubilatoire. Dès le début, avant de dégainer les armes, ce sont les répliques qui fusent et celles-ci font souvent mouche. Grâce à elles, on comprend avec aisance les relations entre les personnages et leur passif sans pour autant qu'ils aient le temps d'être vraiment développer. On se surprend à avoir de l'empathie pour eux à tel point que chaque mort à un réel impact sur le spectateur. On veut voir le couple sympathique formé par Brie Larson et Cillian Murphy s'en sortir, comme on perd au final de vue qui est l'ennemi de qui, les personnages semblant se perdre dans cette fusillade sans fin au point qu'on finit plus par voir cela comme un conflit fraternel.

    Le film est en ça d'une finesse d'écriture assez incroyable, car ce second degré n'enlève jamais les enjeux au contraire il les accentue. Car au fur et à mesure qu'on ris avec ou des personnages, la violence qu'ils se font devient plus difficile à voir, car ce ne sont pas des coquilles vides qui tuent d'autres coquilles vides mais bel et bien des gens de chairs et de sang qui s'éliminent sans la moindre pitié. En 1h30 de film, on en vient à ressentir plus de choses pour ses protagonistes que devant un blockbuster de plus de 2h et qui pourtant prend plus de temps à les développer. Un tour de force assez impressionnant surtout dans une époque où il est de plus en plus difficile de s'investir dans des figures cinématographiques de plus en plus lisses. Mais c'est aussi aidé par le casting en or massif de ce Free Fire. Tout les acteurs sont excellents et offre une partition toute en finesse. Même si Brie Larson est la seule femme du casting et que son personnage est finalement assez mis à l'écart, elle impose tout son talent comique ici et bénéfice d'une très bonne alchimie avec ses comparses masculins. Ceux-ci seront d'ailleurs peut être plus marquant car ils ont des personnages beaucoup plus over the top. Cillian Murphy est sans doute celui qui est le plus noble de la bande et s'impose par son charisme phénoménal et sa classe naturel tandis qu'on est surtout impressionné par la transformation d'Armie Hammer. L'acteur gagne en épaisseur ici et avec son flegme et cette dérision qu'il arbore, il fait de son personnage le meilleur du film et celui qui à le plus la tête sur les épaules. Sharlto Copley se lance dans un cabotinage dont lui seul à le secret, et même si cela peut agacer certains, la performance est souvent drôle. Mention spéciale à Jack Reynor méconnaissable avec son look de hippie et qui fait la paire avec un Sam Riley très bon en junkie, où les deux ont une rivalité qui tourne à l'hilarité la plus totale.

    Ben Wheatley délaisse un peu l'esthétisme froid et stylisé de son précédent film pour revenir à quelque chose de plus brut avec ce Free Fire. Sa mise en scène prend d'ailleurs le partie inverse de son précédent film, se faisant plus rythmé et surtout constamment cloué au sol. Les personnages rampent et la caméra rampent avec eux. Il reste toujours à leur hauteur pour pleinement immerger le spectateur dans la fusillade. Une fusillade de quasiment 1h qui parvient sans cesse à se renouveler et qui évite habilement d'ennuyer le spectateur. Wheatley gère habilement son espace et utilise le décor avec inventivité pour créer le mouvement dans une situation qui appelle pourtant à l'inertie. Les mouvements de caméra sont ambitieux et maîtrisés tout comme le cadrage qui s'impose par son efficacité et aidé par une photographie très sèche qui rend tout l'aspect sombre et poussiéreux de l'entrepôt. Malheureusement, le film souffre d'un montage un peu trop aléatoire à certains moments qui fait que quelques enchaînements de plans sont assez curieux et qui tranche avec la lisibilité de l'action. Un problème de découpage rare et pas excessivement gênant mais qui dans les moments les plus frénétiques devient assez visible.

    Free Fire est, sans être exempt de défauts, un tour de force qui évite habilement de n'être qu'un pur exercice de style. Pourtant tout étant réuni pour qu'il tombe dans cet écueil mais c'est sans compter sur la finesse d'écriture du duo Amy Jump et Ben Wheatley, le casting purement brillant et la maîtrise visuelle du cinéaste. Beaucoup y verront sans doute un film "tarantinesque" mais c'est réduire le style bien particulier à une chose qu'il n'est pas. Même si il montre ici le même amour pour la réplique et les fortes têtes, son film n'est pas mue par les mêmes significations du cool qu'affectionne tant Tarantino. Il y a derrière une vraie recherche de la symbolique et des thématiques qui font sens et sont dans la continuité du cinéma de Wheatley. Car derrière cet apparent second degré se cache un propos bien plus tragique et surtout bien plus dense une fois mis en parallèle avec son précédent film. Avec Free Fire, Wheatley clôture un diptyque entamé par High-Rise. Deux faces inverses d'une même pièce qui permet au cinéaste de rendre son cinéma plus accessible au public, et même si il ne rencontrera pas encore le succès (son film est très mal distribué), il démontre toute les qualités dont il fait preuve. Un très bon film.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 16 juin 2017
    ça tire n'importe comment n'importe où. la mise en scène est faible on ne sait pas où sont placés les personnages dans le hangars...pas du tout aimé. rien à voir avec la bande annonce qui était rythmée
    Freakin  Geek
    Freakin Geek

    246 abonnés 883 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 juin 2017
    Une fois de plus, Ben Wheatley déçoit à ne pas tenir ses promesses. A en croire la bande annonce et le premier quart d’heure, Free Fire avait tout pour séduire dans son mélange entre le film de gangster et le western à la Quentin Tarantino. Malheureusement, ses personnages manque de profondeur pour que l’on comprenne ce qui les pousse à se déchirer ainsi pendant une heure. Cette incompréhension de l’intrigue nous pousse forcement à décrocher et le film en deviendrait presque ennuyeux alors qu’il aurait pu être incroyablement jouissif tant la brochette de talentueux acteurs choisi pour la faire vivre se démène pour tenter de sauver les meubles. Un immense gâchis.
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