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bsalvert
405 abonnés
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1,0
Publiée le 19 novembre 2017
un huis-clos de méchants au milieu de tirs croisés. Je suis à la limite du spoiler. amoureux de courses poursuite et grands espaces passez votre chemin. PLV : film minimaliste
Avec deux ovnis comme premiers films (Kill List, Touristes) et un dernier (High-rise) plus décevant, on attendait Ben Wheatley au tournant. Ça se confirme donc, le réalisateur britannique semble rentrer dans le rang. Si Free Fire a tout de même quelques qualités, on reste malgré tout sur notre faim. La mise en scène est toujours sympathique, la direction artistique réussie, tout comme la bande-son. Le problème est le scénario. L’histoire est vue et revue. Et on pense beaucoup trop au Reservoir dogs de Tarantino. Reste un certain humour et un joli casting (Sharlto Copley, Brie Larson, Armie Hammer, Cillian Murphy, Sam Riley…) pour une belle direction d’acteurs. Ça se laisse certes regarder sans problème, mais aucune surprise jusqu’à un dénouement attendu et annoncé. Au final, on s'ennuie surtout et c'est bien dommage...
L’hétéroclite réalisateur indépendant anglais Ben Wheatley ne faillit pas à sa réputation en changeant une nouvelle fois de genre après « High Rise », « Touristes » et « Kill List ». Des films toujours hors des sentiers battus, barrés, qui ne se ressemblent pas et qui même ne ressemblent à aucun autre. Un metteur en scène inclassable et iconoclaste donc, pour une filmographie qui l’est tout autant. Avec « Free Fire », il livre son film le plus accessible mais c’est encore un drôle de projet dont le scénario tient sur un ticket de métro. Soit un deal d’armes qui tourne mal et qui se transforme en gigantesque fusillade à huis-clos dans un immense entrepôt désaffecté. Un film concept casse-gueule car il faut veiller à tenir sur la distance et ne pas perdre l’attention du spectateur.
Et force est de constater que le pari n’est pas tenu en dépit du parrainage de Martin Scorsese en tant que producteur et d’une forte influence de Quentin Tarantino période « Reservoir Dogs » pour l’inspiration. Mais ces deux maîtres sont évidemment bien loin d’être égalés, ni même approchés. Ils peuvent dormir tranquille. Que ce soit au niveau de la maîtrise technique du premier ou du talent de dialoguiste du second, cette petite série B ne leur arrive jamais à la cheville. Et si c’est un hommage, il est plutôt foireux. L’idée n’était pas mauvaise mais le traitement devient vite répétitif et on en a vite assez de voir des personnages brièvement croqués (voire pas du tout, donc sans intérêt) se tirer dessus et s’invectiver durant près d’une heure et demie.
Si le début intrigue quelque peu, qu’on se demande quand la situation va dégénérer, tout cela tourne vite court. On a vite du mal à se rendre compte de qui est où et de qui fait quoi malgré un effort pour rendre les fusillades le plus lisible possible. Trop de personnages et un lieu trop neutre pour se repérer nuisent à la bonne compréhension de l’action. Le second degré constamment présent et l’ambiance seventies sympathique ne masquent pas l’incohérence majeure et excessive de « Free Fire » qui voit des personnages se prendre des balles par dizaine mais continuer à s’agiter dans tous les sens. En revanche, lors de la dernière demi-heure lorsqu’ils ne sont plus que quatre ou cinq, tout devient plus facile à regarder et plaisant. Une certaine ambiance se crée même accompagnée de quelques fulgurances et scènes remarquables. Mais il est déjà trop tard ! On en vient à se demander si le film n’aurait pas été plus réussi avec la moitié des personnages en moins. En l’état, c’est juste fatiguant et lassant durant une bonne partie du long-métrage.
A mi-chemin entre « The Nice Guys » et « Machete Kills », « Free Fire » dénote dans un style à part entière entre un talent visuel osé et une histoire sans grands fondements. Ben Weathley rate le coche… Que chacun soit prévenu de prime abord, « Free Fire » est un huit clos sur un seul et unique environnement spatio-temporel défini selon la durée du film. Le transfert mafieux voué au dérapage s’établit dans une usine en ruine le temps d’une heure et demi, sans aucune intervention extérieure. Quoi que, peut-être une, subtilement inaccessible… Alors que le contexte théâtrale bénéficie d’une harmonisation esthétique avec des influences seventies, de belles photographies et des personnages haut en couleurs, le récit manque cruellement de contenu. L’enjeu de métrage, au départ positionné sur ce trafic d’armes, va rapidement devenir un enjeu de survie personnelle. Les personnages, tous équipés, tire de partout, l’histoire se perd pour devenir une immense canarderie. Se voulant humoristiquement trash et délictueux, quelques scènes parviennent à faire rire avec finesse et cynisme. Aussi, Brie Larson (Room, Kong: Skull Island) minorité féminine du métrage, parvient à dominer l’affiche au fur et à mesure que le bain du récit se vide et que les protagonistes s’éliminent. « Free Fire » est une idée audacieuse dont le concept relève de l’artistique. Fort dommageable que le synopsis n’est pas été un cran plus approfondi… Il en découle un jolie métrage ruisselant de lassitude aussi suicidaire que ses acteurs. Bilan : La conclusion ? « Free Fire » finit par se tirer une balle dans le pied.. Toute la critique et bien plus encore sur Cinephilion.net
Un film fun, tendu et vraiment très drôle avec une mise en scène sympathique, une direction artistique réussie, un sacré casting de Armie Hammer à Cillian Murphy en passant par Brie Larson, des mouvements de caméra ambitieux, une histoire simple mais particulièrement développée et une jolie photographie.
Free Fire s'inscrit dans la lignée des films qui se veulent "cool", rétro et qui profiteraient de leur style branché et décalé pour plaire au public. Hélas, si tout n'est pas à jeter, Free Fire ne parvient pas à devenir une référence pouvant se développer en film culte et inoubliable dans les années à venir.
Le résultat est donc mitigé parce que les points forts du film se retrouvent être aussi ses points faibles. Le risque d'un huis-clos de 90 minutes n'est payant que si le suspense et le rythme sont maintenus durant une très longue période pour ne pas s'ennuyer. Or, non seulement l'introduction est trop longue, pouvant nous faire sortir du film trop rapidement, mais les nombreux temps morts pendant la meilleure partie du film, celle où la négociation entre les membres de l'IRA et le gang vendant les armes dégénère, font retomber l'action à un moment où celle-ci pouvait réellement être au maximum. Il n'y a donc pas d'apogée, juste des séquences dynamiques entrecoupées de calmes surprenants et ennuyeux s'enchaînant vers une fin attendue qui ne tient pas toutes ses promesses car hautement prévisible. Malgré un scénario malin (simpliste ?), Ben Wheatley ne parvient à tirer le maximum de profit d'une idée de départ originale. C'est ce qu'il se passe également avec son casting, irréprochable, campant une pléiade de personnages atypiques et profondément diversifiés. Le gros point fort du film, c'est finalement qu'il évite tout stéréotype et tout manichéisme: il n'y a pas de bons et de méchants, à vrai dire, les personnages sont tous du mauvais côté à partir du moment où ils s'engagent du côté de l'illégalité. Mais s'ils sont bien écrits et interprétés, les personnages sont loin d'être approfondis à 100% tout simplement parce qu'en une heure et demi, le réalisateur n'a pas le temps de capter les sentiments d'une galerie de noms aussi fournie. Dommage, car Brie Larson, Cillian Murphy (hautement plus charismatique dans ses seconds rôles chez Nolan) et Sharlto Copley (plus intéressant en second rôle en 2016 dans The Hollars) notamment méritaient mieux.
Au final, Free Fire déçoit mais l'aspect technique du film, sa mise en scène comme ses décors et costumes réussissant à rétablir l'atmosphère rétro que Wheatley recherchait, le sauve du bide. N'oublions pas non plus que pour un budget d'un peu moins de 10 millions de dollars, Free Fire réalise plutôt un joli coup, pas un coup de maître, mais un film qui, ne se prenant pas au sérieux, parvient à satisfaire un minimum. Mais on ne le cachera pas une dernière fois: on attendait mieux.
spoiler: Le film est un huit clos. Tout se passe à l'intérieur d'un entrepot isolé. Deux bandes de malfrats ont rdv pour une vente d'armes. D'un coté, le magnifique Ord et de l'autre Chris l'irlandais. Ord est avec Vernon, Harry...Chris est avec la belle Justine, et Stevo complètement défoncé et son pote . Quand Harry reconnait Stevo, vu la veille dans un bar avec lequel il s'est bagarré, une seconde bagarre éclate. Et la c'est le dérapage complet. Les deux bandes se tirent dessus. L'argent est au milieu, les armes aussi. Ils sont bientot tous en ligne de mire de deux tueurs a gages. Ca flingue, ca saigne, ca blesse, ca se dispute...Et comme aucun n'a de parole il y a des coups bas. C'est un festival. C'est drôle, sanglant, avec des personnages haut en couleur. On assiste à un carnage. Ils sont la plupart du temps le nez au sol dans la poussière essayant de stopper les hémorragies ou encore de s'échapper pour aller appeler le reste de la bande. On rit à toutes tentatives de trêves, de réconciliations qui ne durent jamais bien longtemps. Comme le décor est plutot restreint on est bien concentré sur les personnages bien "travaillés". Tous ont une véritable personnalité. Le casting est parfait de Armie Hammer à Cillian Murphy, en passant par Brie Larson.
Ben Wheatley divise bien les spectateurs à la vue des retours sur son « High-Rise » l’an passé. Pourtant une œuvre loin de décevoir pour autant, il tend a marqué son territoire et son style de montage et d’écriture reste son arme de prédilection. On aura beau accuser à tort ses prises de risques, alors que la jouissance, pas proche mais comparable au genre déjanté de Tarantino, est bien présente. Le corps du film tient sur ses prouesses techniques, alors qu’il se cloisonne en huis-clos. Il s’agit d’un exercice, rappelons-le, sans réel enjeu dramatique au premier abord. Certains auteurs parviennent à trouver la faille et créent la surprise. On pense de suite aux « Huit Salopards ». Mais la force du discours n’est pas le point marquant du film et on ne parviendra pas à égaler le jeune prodige. Non, ici c’est la résonance des coups de feu à tout va qui a un sens profond.
On reste simple de l’introduction jusqu’au clap final. On embarque dans une transaction courtoise et assez décalé dans la forme. La touche comique pointe son nez chez quelques protagonistes qui en sont la caricature même. Toujours dans l’excès, on notera des accoutrements singuliers, allant du moustachu des années 70 au costume flashy d’une époque antérieur. On joue alors énormément sur l’authenticité de cette époque, dépourvu de communication à longue distance pratique. Et lorsque l’intrigue s’emballe, c’est l’anarchie et la naissance d’une comédie d’action comme on l’attendait. Certains plans pourraient se confondre à des jeux vidéo, notamment les jeux de tir à la première personne, mais le réalisme des scènes fait que l’on pense avant tout à la cohérence.
Essentiellement tourné chronologiquement, chaque déplacement dans l’entrepôt est millimétré. Le survival prend la forme humoristique décomplexée au cœur d’un No Man’s Land. On se tire dessus, on se blesse et on continue à se battre au nom de l’absurde et d’une mallette bien remplie. Si Chris (Cillian Murphy) et Ord (Armie Hammer) prouvent qu’ils sont encore au top, on y redécouvre de la fraicheur en Vernon (Sharlto Copley). Il représente la surprise du long-métrage et promet un divertissement de premier ordre. Quant à la seule présence féminine, Justine (Brie Larson) dévoile une face cachée qui la pousse à l’extrême. Les quiproquos dans lesquels chaque protagoniste est amené à se défendre est d’une absurdité sans nom. Grâce un montage alternant des punchlines et des échanges de plomb ricochant, on en rit pourtant. Nul besoin de prendre au sérieux un film dont les enjeux sont moindres. Il suffit de se satisfaire de cette scène, exploitant la totalité de son espace, bien que réduite à une tombe pour la plupart. Mais avant de quitter ce beau monde, ils auront le temps de noyer leur violence à coup de bras de fer déjanté.
« Free Fire » relève ainsi le défi, expérimentant une fusillade moins testostéronée qu’il n’y parait. On finit par tomber sous le charme d’une réalisation qui offre avant tout avec générosité une partition chaotique. Le burlesque parade alors devant une confusion, si aléatoire qu’on en vient à l’accepter au détriment d’une profondeur émotionnelle que l’on sacrifie avec plaisir et sans regret !
Pendant les 18 premières minutes on nous sert des chansons horribles qui n'ont rien à voir avec une ambiance de malfrats.La réalisation de la négociation est très maladroite avec plein de faux-pretextes pour faire monter la colère.Une fois la sauce à ébullition, il reste une heure pour refroidir la viande.Cillian Murphy à la moustache pour paraitre bandit, mais ça ne prend pas, tout comme ce scénario au rabais.
Il y a les réalisateurs qui ont leur propre grammaire cinématographie, leur patte d’auteur ou leur univers ; et Ben Wheatley fait clairement partie de ces metteurs en scène. Il s’essaye à tous les genres, dans une forme de réalisation quasi provocante tant il abat tous les codes des genres qu’il prend pour les remanier à sa sauce. Evidemment la plupart de ses films sont laissés de côté, pas forcément pris à leur juste valeur (exception faite de son avant dernier film, « High Rise », trop perché pour être apprécié) mais à y regarder d’un peu plus près, son originalité et ses provocations visuelles et narratives en font un des cinéastes les plus vivifiant version films indépendants. « Free fire » serait probablement son film le plus abordable avant tout par le casting qu’il propose, beaucoup plus bankable qu’à l’accoutumée et surtout fait de gueules qu’on adore retrouver. Huis clos saisissant qui dans ses premières minutes donne l’impression au spectateur de ne pas trop savoir où il va être emmené, pour ensuite ne plus le lâcher dans un jeu plus qu’original entre fun, presque cartoon, violent et jeux scénographique. Un cinéma alternatif en somme, les habitués du réalisateur se régalent les autres en prennent plein les yeux, dans un schéma narratif réduit à sa plus simple expression, bagage caricatural pour mettre en scène dans un espace réduit ce qui pourrait être le lexique du petite metteur en scène qui sait filmer, découper et utiliser à cent pour cent l’action dans un espace. Pour réussir cela Ben Wheatley déborde forcément des conventions et du rationnel et rend au film d’action ses racines, dénature la violence réelle, la rend fictionnelle et installe alors un spectacle visuel assez étonnant. Là où l’ennuie aurait pu s’installer un certain plaisir prend place de voir comment il va nous surprendre avec chacun de ses personnages, comme si une scène d’un film était finalement tout le film en lui-même ici, du Ben Wheatley pur et dur qui casse donc les codes d’un genre et les malaxe à sa façon. Cela ne prend pas tout le temps, le pari était risqué mais la réussite est cette fois au rendez-vous avec une énergie débordante et un soin particulier pour filmer ses personnages et de rendre lisible une fusillade de presque une heure. Forcément, il faut savoir ce qu’on est venu voir pour porter son attention sur près d’une heure trente de film mais si on accepte sa nouvelle proposition on ressort avec l’impression d’avoir découvert un sacré objet cinématographique plein de folie et d’originalité.
Film concept, "Free Fire" propose une fusillade d'1h15 dans un hangar. Mince sur le papier, le scéario réserve quelques petites surprises. Mais ce qui permet (surtout) au film d'être tout à fait recommandable c'est son humour et ses acteurs investis.
Une pléiade d'acteurs connus et talentueux pour ce huit clos explosif puisqu'après un démarrage assez calme mais déjà assez décalé de par la typicité des nombreux personnages concernés, véritable patchwork très différent et hétérogène de fripouilles réalisant une transaction de trafic d'armes, tout dégénère pour une raison finalement totalement extérieure et presque anecdotique et surtout extérieure au deal en cours. Commence alors une fusillade sans fin où chacun joue sa peau, le camp finissant par peu compter, jusqu'à ce que les derniers survivants en piteux états, se traînant en rampant, diminués par de multiples blessures ensanglantées, essaient de se sortir de ce traquenard imprévu avec comme seul espoir de sauver sa peau. Beaucoup d'humour et de second degré, de l'action non stop mais finalement un côté répétitif et longuet qui ne propose pas vraiment de rebondissements et finit un peu par lasser. Le cadre de cette usine à l'abandon ou grand hangar désaffecté est un personnage à part entière et donne une certaine originalité à ce film agréable mais au scénario limité.
« Free Fire » est un bon film d’action aux fortes teintes de comédie noire. L’histoire est simple mais particulièrement développée. L’intrigue se résume à ce que l’on rencontre habituellement dans les films d’horreur de type slasher, à savoir, qui va survivre à toute cette histoire. Un film où il n’y a pas vraiment de méchants et de gentils, mais dont les dialogues sont particulièrement divertissants. La distribution est magnifique avec de très bonnes performances, et où le physique est soumis à rude épreuve. L’influence de Quentin Tarantino est évidente, mais le film arrive à trouver son propre style, son propre rythme pour offrir un bon divertissement.
Free Fire est un film à concept et un huis clos dans un entrepôt. Un film à concept est dur à tenir sur la longueur et ces ceux qui pèche dans le nouveau film de Ben Wheatley qui réalisa l'année dernière Hig-Rise. Les personnages sont plutôt bien écrit et bien interprèter par le casting 5 étoiles : Cilliam Mirphy, Brie Larson, Armie Hammer, Sharlto Copley, Michael Smiley... Et celui qui bouffe l'écran en tête est Sharlto Copley qui prouve une nouvelle fois ses excellents talents d'acteur. La mise en scène se concentre sur le mouvement de ses personnages. On ne sais pas toujours où ils se situent et on est aussi perdu qu'eux. Malheureusement ce style de mise en scène ne se renouvelle pas et créer un certain las semant. A par ses quelques défauts le film se tient tout de même par ses personnages pas des plus originaux mais plutôt délirant. On passe un moment agréable dans cette tuerie qui comporte quelques idées sympas même si parfois, le film tire en longueur et n'implique pas trop le spectateur émotionnellement.