Dernier né de la saga (et à ce jour), ce dernier, d'une éternelle durée d'1h30 encore une fois, s'est montrée à la quasi hauteur de mes attentes, visuellement, sur le jeu global mais pas tout à fait sur le récit. Un dernier volet qui aura donc marqué de sa qualité visuelle aussi bien sur les décors et costumes toujours si fidèles à l'ambiance générale, aucun immonde fond vert pour les intérieurs menant ainsi un accompagnement parfait.
Après un détour futuriste et post-apocalyptique ou le 8 clos fut carrément de mise, sans en oublier les éléments clés, nous revenons là à la source même avec ce château et ses falaises, revenant aussi à une partie urbaine gothique très bienvenue. Les lycaons resteront à jamais le point fort et les vampires, nettement plus discrets ne manquent jamais de joués les manipulateurs assoiffés. Le jeu reste égal, nos héros poursuivent, la belle Sélène (Kate Beckinsale) poursuit son road-trip faussement "amoureux" avec David (Theo James), poursuivi de près par un charismatique Maruis (Tobias Menzies) se voyant le rôle du nouvel adversaire. Quant à l'inimitable et royal Thomas (Charles Dance), il clôt ses sublimes performances tel un guerrier (un peu court il faut l'admettre). Le premier point faible fut l'absence totale d'India Eisley qui aurait dû avoir son show mais il n'en à été. Quant à Michael (Scott Speedman), sa disparition complète laissa place à son officielle mort, très dommage pour un rôle d'envergure dès le début et qui s'annonçait tel le "renversement" de la saga. Enfin, Clémentine Nicholson incarna la nouveauté, la vampire hivernale aux allures "Games of Thrônes" dans un environnement propre assez canon. Lara Pulver elle joua la dernière grande leader qui, choisissant le côté obscur dès le départ, se mit littéralement tous son clan à dos.
Le récit enfin, s'il fut parfaitement développer sur les 3 premiers, assez simpliste mais efficacement "parental" sur le suivant, il n'en pas moins basique et fait clairement du sur-place. Encore un résumé des épisodes précédents mais pas d'élan concrets pour parvenir à un final épic.
Epic serait le mot juste pour définir la scène finale mais, voilà, quelle idée de l'équipe d'imaginée et filmée une telle scène de combat dans un lieu si fermé, si "petit" pour qu'en finalité, nous ne puissions point admirer concrètement tous ce grand beau monde qui, et c'est souligné de la par des producteurs en bonus (blu-ray), jamais de toute la saga, autant de personnages n'avaient été filmés en même temps, même si lors de l'origin story, leur nombre reste pas mal quand même.
Un 5ème et ultime volet connu qui devrait laissé toute sa place à une 6ème suite mais voilà, depuis le temps, devons nous encore en espérer une ? La question se pose depuis maintenant 7 ans. S'il devait s'agir pour le coup d'un final de la saga, j'en déduirais la chose suivante, "Underworld" s'est conclue presque moyennement côté scénario, mais presque royalement côté visuel.