Loin d'être le meilleur des Tuche, ce rêve américain est assez simplement écrit et ne laisse pas grande place au développement des personnages. On retrouve les mêmes ingrédients pour le plaisir des fans mais on peut aisément mettre de côté cet épisode qui ne bénéficie que de peu de répliques sociales cinglantes et d'instants mémorables.
Une très bonne suite au premier volet que j'ai même préféré, un humour moins présent avec une petite touche d'émotion en plus. On s'attache à cette famille vraiment.
2ème volet des Tuche ou bienvenu chez les ploucs et dans leurs aventures américaines. Egratignant au passage la famille, le déroulé est similaire, tout aussi improbable. A part 2-3 sourires, le temps est long devant tant de niaiserie. Comme si ça ne suffisait pas, on retrouve encore les bons sentiments stéréotypés de fin!
Après le succès du premier volet, Les Tuche reviennent pour une aventure aux États-Unis. Malheureusement, cette suite peine à retrouver la fraîcheur qui avait fait le charme du film original. Si l’idée d’envoyer cette famille déjantée en Amérique aurait pu offrir un terrain de jeu idéal pour l’humour absurde, le résultat reste trop prévisible et manque d’originalité.
L’un des principaux problèmes du film réside dans son scénario peu inspiré. L’intrigue, centrée sur l’échange universitaire de Donald et les péripéties de la famille aux États-Unis, repose sur des clichés éculés et des situations souvent forcées. L’effet de surprise du premier film a disparu, et les gags, bien que parfois efficaces, tombent souvent à plat à cause d’un rythme inégal et d’une écriture qui tourne en rond.
Côté interprétation, Jean-Paul Rouve et Isabelle Nanty restent fidèles à leurs personnages et parviennent à arracher quelques sourires grâce à leur énergie. Cependant, les dialogues manquent de mordant, et certains personnages secondaires semblent relégués à de simples caricatures sans réel développement. L’humour potache fonctionne par moments, mais il peine à masquer le manque d’idées neuves.
Les Tuche 2 est une suite qui repose trop sur la recette du premier film sans parvenir à la renouveler. Je conseille aux amateurs de la franchise pourront qui y trouveront quelques instants divertissants, mais ceux qui espéraient une comédie plus travaillée risquent d’être déçus. Une suite en demi-teinte qui manque de souffle et d’audace.
Le crétins sont toujours de la bonne matière pour un film, comique de prime abord. Ici ils sont mis dans un environnement à priori improbable. Les USA avec le midwest, puis la Californie. Le film aborde quelque thèmes à la mode, comme le mariage homosexuel. Et aussi des thèmes universels que la franchise Tuche véhicule : le sentiment et la solidarité familiale, des parents vers les enfants, vers les ainés (avec ici le personnage de la grand-mère) ; il y a aussi l'ouverture d'esprit de la cellule familiale. Le film se permet des pastiches, ici sur la chirurgie esthétique.
Ces Tuche possède donc un capital sympathie. Ils adorent La Petite Maison Dans La Prairie. Ils sont mine de rien ouvert d'esprit. Et le film recèle un certains nombre de perles : les interventions de Claire Nadeau, les dialogues de Pierre Lottin, et bien sûr Jean-Paul Rouve et Isabelle Nanty qui sont à la fête, avec la psychologie particulière du père de famille. Ces Tuche sont une délicieuse antidote à une certaine bien-pensance.
Il y a aussi leur encontre avec la famille californienne, qui est traitée de manière intéressante, mais qui aurait pu être plus développée ; cela ne peut pas marcher pour le fils car cela viole les règles de la famille Tuche. A noter que le film montre que l'argent à des qualités et peut mettre au pouvoir n'importe qui, et comme si le fait d'avoir de l'argent donnait du talent... Nous laissons à chacun la liberté d'imaginer à qui cela peut s'appliquer.
Il faut reconnaître que le travail d'écriture est important, réussit, que ce soit sur le film dramatique principal, ou au sein de chaque scène. Cinq scénaristes sont crédités : il y a eu un gros travail de conception de chaque séquence pour imaginer ses éléments comiques.
"Les Tuche 2 : Le rêve américain" est une comédie française qui poursuit les aventures délirantes de la famille Tuche dans un cadre encore plus extravagant. Réalisé par Olivier Baroux, le film offre une dose généreuse d'humour, de situations loufoques et d'amour familial, le tout dans un contexte américain.
L'histoire reprend avec la famille Tuche qui, après avoir remporté le gros lot à la loterie, décide de s'installer aux États-Unis pour vivre le "rêve américain". Les péripéties commencent dès leur arrivée, et le film dépeint avec un humour irrésistible les chocs culturels entre les Tuche et l'Amérique.
La force du film réside dans ses personnages attachants. Jeff Tuche, interprété avec brio par Jean-Paul Rouve, incarne le patriarche déterminé mais plein de cœur. Les autres membres de la famille, joués par Isabelle Nanty, Claire Nadeau et les enfants, ajoutent tous leur propre touche de folie, créant un ensemble hilarant.
Les situations comiques s'enchaînent rapidement, du choc des cultures aux quiproquos délirants, et le film maintient un rythme dynamique qui garde le public engagé. L'humour, souvent basé sur des clichés et des stéréotypes, est utilisé de manière légère et caricaturale, ce qui le rend accessible et amusant.
La réalisation d'Olivier Baroux est visuellement attrayante, offrant des paysages américains spectaculaires et des scènes comiques savamment orchestrées. Les décors colorés et les costumes excentriques ajoutent à l'esthétique farfelue du film.
La bande sonore, avec ses touches américaines et son énergie entraînante, accompagne parfaitement l'atmosphère comique du film. Elle contribue à renforcer les moments cocasses et à maintenir une ambiance légère tout au long de l'histoire.
En conclusion, "Les Tuche 2 : Le rêve américain" offre une suite réussie qui ravira les fans de la première aventure de la famille Tuche. Avec son humour décalé, ses performances exceptionnelles et sa réalisation entraînante, le film parvient à divertir et à faire rire, tout en véhiculant un message de joie et de solidarité familiale. Une comédie française qui sait conquérir le cœur du public avec son charme excentrique.
Je ne comprends toujours pas comment cette franchise a pus avoir plusieurs film et autant de succès. Entre Wilfrid et Stéphanie, ce sont vraiment les pires personnages du film. C'est juste un film bête.
Cette suite des "Tuche", une nouvelle fois réalisée par Olivier Baroux et sortie en 2016 est, toutes proportions gardées, légèrement meilleure que le premier. Dans cette suite, on suit la famille décidément de plus en plus beauf et débile, aux États-Unis, pour fêter l'anniversaire de Donald qui est étudiant là-bas. Globalement, nous sommes un peu dans le même schéma que le premier, sauf qu'on remplace Monaco par les États-Unis. C'est-à-dire que les Tuche vont une nouvelle fois passer pour des débiles auprès des américains mais vont réussir, petit à petit, à s'intégrer et même à imposer leur univers. On retrouve donc les Tuche dans de nouvelles excentricités, c'est-à-dire l'achat d'une villa puis la transformation de cette dernière à la mode Tuche, c'est-à-dire une pompe à essence personnelle, un drive-in etc. Enfin bref, rien de bien fou quoi. Néanmoins, j'avoue que quelques gags sont parvenus à me faire sourire dans cette suite, notamment la scène du repas dans laquelle les Tuche se font passer pour des gens distingués de la haute société. Ce n'est pas une scène à mourir de rire non plus mais c'est cependant la plus réussi du film. En dehors de ça, on s’ennuie à nouveau. Déjà que les personnages étaient débiles dans le premier à un point que ce n'en était plus crédible mais pourtant ici, la barre a été placée encore plus haute. On retiendra par exemple la scène dans laquelle Jeff pense avoir remonter le temps... Sinon, nous sommes dans une suite donc la famille évolue et nous avons l'inévitable moment de la cassure, comme dans toutes suites peu inspirées, c'est-à-dire le moment où les membres de la famille s'éloignent peu à peu mais pour mieux se retrouver à la fin car on est dans une comédie familiale, faut pas déconner quand même. La mise en scène semble également un peu plus inspirée, on retiendra par exemple la très bonne parodie du générique de "La Petite Maison dans la prairie" ou quelques éléments de montage un peu originaux dans ce genre de comédie. "Les Tuche 2 : Le Rêve américain" est donc une suite légèrement moins mauvaise que le premier mais toujours aussi lourde et oubliable dans son ensemble.