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    Outlaw King : Le roi hors-la-loi
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    Naughty Doc
    Naughty Doc

    914 abonnés 432 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 novembre 2018
    Dire que j'attendais ce Outlaw King était un doux-euphémisme.

    Réalisé par David Mackenzie, excellent réalisateur derrière "les Poings contre les Murs", "Comancheria" ou encore "Perfect Sense", ce nouveau film peut être vu comme la suite directe du chef-d'oeuvre lyrico-épique "Braveheart" de Mel Gibson.

    En effet, Outlaw King démarre directement à la fin de la révolte de William Wallace (et son sort funeste), où une Écosse blessée s'agenouille devant l'autorité souveraine de l'Angleterre. Édouard 1er réorganise le pays, chargeant Robert de Brus de collecter les taxes et le mariant à sa filleule. Cette paix arrangée sera malheureusement très vite mise à mal, quand Robert de Brus sera obligé de porter la couronne écossaise pour reprendre le flambeau de liberté prônée par William Wallace.

    Si les comparaisons avec Braveheart peuvent être facile, Outlaw King ne singe jamais le récit mythologique que l'on connait tous, mais souhaite nous compter une autre histoire. Au-delà du récit commun de rébellion et de douleur, Mackenzie porte notre regard à hauteur d'homme. Élément récurrent de sa filmographie, l'accent est mis sur l'intériorisation, la souffrance en silence et ce sentiment bouillonnant d'émancipation, avec une violence inéluctable au bout du voyage.

    On est directement immergé dans le film, au moyen d'un plan séquence techniquement impressionnant, jouant habilement avec les points de vue, la lumière et offrant un avant-goût de ce que comportera le récit, à savoir un nombre vraiment conséquent de plans minutieusement composés avec un vrai soin des perspectives : un pur régal.

    La reconstitution d'époque est excellente, aussi bien dans les tenues des nombreux figurants que dans les décors des Highlands (certains communs avec la série Outlander), le tout magnifié par une mise en scène précise et organique de Mackenzie que par la somptueuse photographie de Barry Ackroyd (ayant officié sur Detroit ou encore The Hurt Locker).

    Délaissant les plans aériens, la caméra se place au plus près des évènements à échelle humaine, que ce soit dans des faces à face verbeux ou dans les quelques scènes de bataille vraiment violentes et viscérales (on est parfois pas loin d'un "Saving Private Ryan" au XIXe siècle par moments) où les tripes côtoient l'acier, la boue et la brutalité animale dans des amas de chair et de sang.

    Le casting n'est pas en reste, avec à sa tête un Chris Pine usé, parfait en meneur d'hommes dépassé, et qui arrive à manier un accent écossais de très bonne facture malgré sa nationalité américaine. Aaron Taylor-Johnson livre une performance toute en implosion malgré un rôle relativement secondaire. Billy Howle, James Cosmo ou encore Stephene Dillane livrent un jeu de très bonne facture dans le camp de l'opposition anglaise, mais ce qui ressort vraiment est ni plus ni moins que Florence Pugh, brillante jeune actrice dont je suis tombé amoureux dans Lady Macbeth et qui ne cesse de délivrer de subtiles performances tout en professionnalisme, à l'image ici du personnage d'Elizabeth de Burgh, offrant un contrepoids de sensibilité.

    Tout va bien dans le meilleur des mondes, malheureusement le film n'est pas exempt d'un défaut principal, à savoir un rythme très rapide directement lié à l'amputation de 20 minutes de scènes suite à sa présentation au festival TIFF.

    Ce que l'on gagne donc en flow global on le perd forcément en terme de structure narrative et d'évolution émotionnelle des personnages, pourtant tous excellemment caractérisés.

    C'est d'autant plus dommage, Mackenzie étant un réalisateur dépeignant les tourments intérieurs des personnages et les conséquences de leurs implosions dans la prise de décision et donc du récit, si bien que le tout avance à intervalles réguliers par besoin de la scène suivante plutôt que par la symbiose avec les protagonistes.

    Pas de quoi annuler l'osmose du film cependant, le tout reste cohérent et incarné même si on aurait voulu que telle scène dure plus longtemps afin de mieux amorcer la suivante, ou telle réaction émotionnelle en 1er plan plutôt qu'en hors-champ.

    Outlaw King reste néanmoins un film médiéval rare, violent et passionnant, qui nous happe par son scénario et sa mise en scène, malgré une version légèrement estropiée.
    Le cinéphile
    Le cinéphile

    695 abonnés 2 746 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 décembre 2018
    Outlaw King sera beaucoup moins influent que Braveheart. Pourtant le long métrage permet de raconter la suite des aventures de l’Écosse contre l’Angleterre, grâce à la prestance de Chris Pine et des scènes d’action violentes.

    https://www.facebook.com/la7emecritique/
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 343 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 mai 2020
    Qu’un film invoque l’histoire de Robert le Bruce et chez moi le réflexe est immédiat : je me remémore « Braveheart », je vibre « Braveheart », je hurle « Braveheart »…
    (…parfois aussi je hurle « Libeeeertééééééé ! », mais ça dépend de la lune.)

    La référence pourra sembler hasardeuse au premier abord tant cet « Outlaw King » joue une carte beaucoup moins grandiloquente et académique que l’Oscar du meilleur film de 1995. Pourtant, à bien y regarder, l’intention de fond de David McKenzie n’est finalement pas si éloignée que cela de celle de Mel Gibson.

    On y retrouve d’abord ce goût pour l’épopée du brave face au tyran ; cette opposition entre d’un côté la malice et l’abnégation de David contre de l’autre côté les colonnes impitoyables de Goliath. On y retrouve aussi ces combats rugueux qui ramènent les hommes à cette soupe primaire faite de sang et de boue. On y retrouve enfin ce choix d’atténuer toute cette rudesse par la douceur d’une histoire d’amour qui parvient à naître au milieu de toute cette brutalité. (…Histoire d’autant plus douce quand celle-ci est servie par l’adorable Florence Pugh. Soupir…)
    Et de cela, clairement, « Outlaw King » parvient à en tirer une limpidité, un équilibre et un élan plus qu’appréciables.

    Néanmoins, « Outlaw King » est bien plus qu’une simple suite / déclinaison de « Braveheart ».
    Il est même tout autre chose, sillonnant au fond sur un chemin assez éloigné de celui emprunté par le William Wallace de Gibson.

    Loin des contrées chatoyantes filmées vingt-cinq ans plus tôt, l’Ecosse d’ « Outlaw / King » est un théâtre bien plus poisseux et bien plus terreux.
    Un rendu particulièrement saisissant que l’on doit en grande partie à une photographie absolument sublime qui restitue tout aussi bien la mélasse des territoires que la fureur iconisée des batailles.

    De même l’Ecosse d’ « Outlaw King » est bien plus lourde.
    Elle exerce une pesanteur bien plus marquée sur les hommes.
    Le parcours du Bruce de McKenzie commence d’ailleurs à genoux.
    On ne nous présente pas un jeune paysan heureux et naïf que la guerre vient bousculer. Ici, le héros est déjà repu de guerre, usé, vaincu. La rébellion chez lui n’est pas un cri de colère et de vengeance mais plutôt une obligation éthique qui a su subsister malgré l’amertume et les désillusions.
    Ainsi n’assiste-t-on pas à une banale épopée tragique d’un homme qui partant de rien, va se hisser dans une puissante envolée lyrique pour ensuite chuter, laissant malgré tout derrière lui survivre une idée. Non « Outlaw King » est juste l’histoire d’un homme qui a mis un genou à terre et qui cherche simplement à se redresser.
    Un simple geste c’est vrai. Mais un geste qu’on nous présente comme dur, long et prisonnier d’un terrible poids.
    Un geste qu’on nous présente comme admirable à lui seul.

    Et puis surtout, cette Ecosse est terriblement plus sauvage.
    Sauvage d’abord dans ces scènes d’exécutions sommaires où les corps sont lacérés et démembrés de manière très explicite ; scènes d’autant plus saisissantes quand, comme c’est le cas à un moment donné, l’exécution se fait sous le regard et les cris d’une jeune enfant à qui on avait su épargner jusqu’alors les horreurs de la guerre.
    Mais sauvagerie aussi et surtout dans cette manière pernicieuse et insidieuse de brouiller les valeurs. Dans cette Ecosse d’Edouard Ier tous les repères sont tombés en même temps que tous les principes. Les codes de la chevalerie n’existent plus. Aux délations répondent les coups de couteaux.
    Des amis peuvent devenirs des ennemis. Des soldats peuvent devenir des bandits. Des rois peuvent devenir des brigands…
    Cet ensauvagement qui participe grandement à l’atmosphère presque oppressive de ce film en est peut-être même le marqueur le plus prégnant de l’identité de cet « Outlaw King. » Un trouble des valeurs d’ailleurs présent jusque dans le titre – « Outlaw / King » – écrit non sans hasard avec une oblique lors du générique…

    D’une certaine façon, ce « Outlaw King » a quelque-chose de bien plus « écossais » que « Braveheart ». Il exprime bien davantage cette échine courbée. Cette sensation de ne plus avoir beaucoup de chez-soi chez soi. Cette amertume à voir comment le poison ennemi monte les clans censés être amis les uns contre les autres. Et de cela le film en tire une véritable identité. Une indéniable force.

    Alors certes, « Outlaw King » n’est pas en soi une révolution mais il a le mérite d’être méticuleux dans sa forme et sobre dans son fond. Le genre de métrages plus qu’honorables pour lesquels je ne peux qu’avoir de l’affection.
    Et là où les épopées oscarisées peuvent faire valoir leur panache, les productions honorables auront toujours pour elles le mérite de la justesse.
    Estonius
    Estonius

    3 396 abonnés 5 452 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 octobre 2023
    Ce doit être une manie, il y en a dès que le film a été vu, ils se précipitent sur Wikipédia (ou sur d'autres pages critiques afin de fustiger les erreurs historiques. Mais bon sang, c'est un film qu'il convient de juger et non pas un essai à vocation historique. Le réalisateur a parfaitement le droit de s'accommoder avec la vérité historique (la seule ligne rouge étant le révisionnisme). Donc parlons du film, drôle d'impression, la réalisation est correcte même si le réal abuse parfois de mouvements de caméras dont on se demande… Les scènes de batailles sont très bien réalisées, notamment la dernière. Pourtant tout se passe comme s'il manquait quelques chose à ce film, bien sûr on reprochera le manichéisme du scénario (gentil Robert sans défaut versus anglais très méchants) mais surtout Mackenzie n'a pas su rendre son film épique. A voir parce qu'on ne s'ennuie pas mais en sachant que ça s'oubliera bien vite
    Redzing
    Redzing

    1 129 abonnés 4 480 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 septembre 2023
    David Mackenzie s'intéresse à plusieurs années de la vie de Robert the Bruce, roi couronné illégalement en 1306, qui se battit contre la domination anglaise pour l'indépendance écossaise. Et qui demeure, encore, aujourd'hui, un des grands héros nationaux de l'Ecosse.
    Un sujet délicat, d'une part car les films médiévaux sont plutôt rares, d'autre part car l'ombre de "Braveheart" plane au-dessus. Littéralement, puisque les événements de "Outlaw King" commencent historiquement juste après ceux de "Braveheart" ! Pourtant, David Mackenzie relève le défi.
    Le réalisateur commence dès les premières minutes à nous en mettre plein la vue, avec un plan-séquence impressionnant en guise d'ouverture. Puis l'ensemble est techniquement très bon : paysages magnifiques d'Ecosse, jolie lumière, reconstitution très travaillée. Sans compter des séquences de batailles particulièrement sauvages et efficaces.
    Mais l'intérêt du film est aussi son protagoniste, interprété par Chris Pine, qui a adopté l'accent écossais pour l'occasion !. L'acteur joue en retenue et en finesse ce roi très humain, touchant, et tourmenté autant par les problèmes de son pays que ceux de sa personne. Face à lui, on remarque un Aaron Taylor-Johnson déchaîné en James "Black" Douglas, guerrier virulent.
    On reprochera peut-être à "Outlaw King" son côté manichéen, les Anglais étant tous présentés comme fourbes et cruels, mais le "méchant" Prince de Galles est tout de même dépeint avec une certaine profondeur, souffrant du poids de son père Edouard Ier.
    Une belle surprise.
    Acidus
    Acidus

    726 abonnés 3 714 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 février 2021
    Grâce à "Braveheart", on connait tous la figure de William Wallace, grand nom de la résistance écossaise face au royaume d'Angleterre. "Outlaw King" vient compléter le déroulement de cette première guerre d'indépendance de l'Ecosse. Cette fois, on suit Robert Bruce, sa montée sur le trône et son combat contre les anglais. Rien de bien surprenant du côté du scénario qui nous rappelle justement celui du long métrage de Mel Gibson. Mais c'est David Mackenzie aux commandes et ce dernier n'est pas un manche. Il sait très bien mettre en valeur les paysages écossais, filmer les scènes de bataille et immerger le spectateur dans ce monde médiéval. Deux réserves cependant. La première vient de certains choix scénaristiques avec quelques facilités ici et là et une place trop importante et inutile donnée à la relation entre Robert Bruce et sa jeune épouse. Ensuite, Chris Pine incarne mal son personnage et manque de charisme et de prestance. Un bon film médiéval. Bien trop rare pour le bouder.
    Louis-Philippe de la Rochefoucauld
    Louis-Philippe de la Rochefoucauld

    15 abonnés 40 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 18 avril 2020
    Points positifs: images sublimes de l'Ecosse , Costumes historique de qualités.
    Fidélité historique.


    Points négatifs : C'est long et très ennuyeux.
    J'ai fini tout de même le film , mais avec difficulté.
    Seule la bataille finale reste intéressante.

    Rien à voir avec la qualité de quelques séries historiques, telles :
    Les piliers de la terre ou Un monde sans fin ou la magnifique série The Hallow Crown.

    Pour conclure, les images sont très belles , mais vous pouvez d'ores et déjà passer votre chemin , ne perdez pas deux heures de votre vie.
    FaRem
    FaRem

    8 704 abonnés 9 561 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 11 novembre 2018
    Deux ans après "Hell or High Water", Chris Pine retrouve David Mackenzie pour raconter l'histoire de Robert Bruce lors de sa rébellion contre les Anglais lors de la première guerre d’indépendance écossaise. Le réalisateur raconte le parcours tumultueux d'un roi qui doit faire face aux trahisons, aux manipulations, à la violence et aux risques de perdre les siens. Une histoire racontée dans les grandes lignes et qui pourtant comprend de nombreuses longueurs alors que le réalisateur ne s'attarde que très rarement sur le côté historique de son histoire. Un vrai manque de profondeur que Mackenzie comble par de nombreuses scènes de bataille qui ponctuent ce film de deux heures. Une histoire qui peut s'inscrire dans la continuité de "Braveheart" parce que le personnage de William Wallace fait une brève apparition dans le film, si on peut appeler ça une apparition... J'ai trouvé ce film prévisible, monotone et assez mal écrit. L'histoire n'est vraiment pas passionnante et les personnages peu intéressants en plus d'être mal développés. Chris Pine n'est pas du tout convaincant dans ce rôle en plus d'être absolument pas charismatique. Il est vraiment lisse au lieu de dégager de la prestance et de la force, tel un roi. Ce qui m'a marqué par contre dans ce film, ce sont les scènes de batailles qui sont très brutales, violentes et sanglantes. La bataille de Loudoun Hill, par exemple, est vraiment spectaculaire et divertissante. Malgré ça, le reste est vraiment fade et m'a bien ennuyé. Bref, le film ne m'a pas du tout emballé.
    gunbuster
    gunbuster

    390 abonnés 1 628 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 17 novembre 2018
    Nous voici avec la version so british de la grande épopée médiévale. Qui vient corriger tous les défauts du film Braveheart (enfin, c’est l’intention).

    Et je suis agréablement surpris par la qualité du film. Production britannique pure souche, le film évite les nombreux écueils des adaptations approximative et simpliste des américains, en évoquant les hauts et les bas de Robert Bruce, véritable souverain d’Écosse. C’est la plus grande force du film.

    Chapeau bas à la reconstitution, au-delà des panoramas magnifiques écossais, des châteaux, costumes, armures, tout semble beaucoup plus ancré dans le quotidien et le réalisme du Moyen-âge.

    Mais ce qu’il gagne en réalisme, le film le perds en rythme. C’est long, on regarde sa montre, l’intrigue avance par à-coup. Les passages « calmes » n’ont que pour utilité d’expliquer un minimum l’intrigue du film, et d’esquisser la présentation des nombreux protagonistes.

    Le hic étant que l’histoire qui précède, la rébellion de William Wallace (Braveheart, faut suivre) est terminée au moment où le film commence.

    On ne nous explique jamais les véritables tenants et aboutissants des différents seigneurs, leur personnalité profonde, leur leitmotiv.

    Et c’est sur ce point que le film bascule entre bon film de cap et d’épée et simple grosse production réaliste.

    Le personnage principal, Robert Bruce, incarné par le pourtant excellent Chris Pine est taiseux au possible.

    Pas dans le sens que cela lui donne une aura ou une grandeur, plus dans le sens « j’ai perdu mon pari, je la ferme ». Un gros décalage entre des dizaines de nobles et des centaines de paysans qui le suivent jusqu’à la mort, tandis que notre héros est impassible et hermétique.

    Pour la partie réalisme, le film fait régulièrement des concessions allant de légères omissions, afin de simplifier la narration, à des aberrations qui dérangent :

    Le fait que la femme de Bruce soit enfermée dans un château, c’est certain, mais qu’elle soit torturée par ses ravisseurs, sachant qu’elle est la fille d’un noble anglais loyal à la cour, j’en doute. Un otage est toujours plus utile vivant…

    Idem pour le cliché que les gars de Netflix n’ont pas voulu renoncer : la grande bataille de cavalerie.

    Finissons avec ce mythe hollywoodien : une armée médiévale est constituée à 99% de fantassins. Seuls les nobles et les chevaliers décorés combattent à cheval. Il faut probablement compter au maximum 1 cheval pour 100 fantassins.

    La plupart des guerres ne se gagnent pas par de grandes batailles, mais plutôt par une guerre d’usure, et finissent dans des négociations acharnées avec des états voisins qui soutiennent toujours l’une ou l’autre des parties (France, le Pape, St-empire Romain Germanique, etc.).

    Les américains ont également voulu romancer inutilement la relation entre le héros et sa promise. Encore un cliché hérité des classiques américains des années 50.

    C’est un mariage politique, les deux parties ne « s’aiment pas » au sens moderne et romantique du terme.

    Je regrette également que le film ne dépeigne jamais l’ambition, les luttes de pouvoirs inhérents à l’époque.

    Si la famille Bruce s’oppose au roi anglais, c’est pour asseoir ses fesses sur le trône d’Écosse, pas par volonté émancipatrice ou faire plaisir au peuple.

    Bruce et ses alliés se sont volontairement servis de l’image favorable de William Wallace pour fédérer la populace et justifier leur revendication au trône. Les nobles restent des politiciens.

    Le plus décevant reste le casting, malgré la présence de nombreux acteurs, dont plusieurs ont participé à la série Game of Thrones (James Cosmo, Stephen Dillane, Ron Donachie), leur utilité dans le film reste avant tout symbolique.

    Cela plairait davantage aux amateurs d’histoire et aux aficionados de grands fresques médiévales, mais le cinéphile restera sur sa faim.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 18 novembre 2018
    Alors, oui c est beau, la réal est, on s y croirait, tout ca tout ca, mais heureusement j ai envie de dire, c est le minimum qu on attend d un film...
    Perso, j ai trouvé ça chiant. Pas ennuyeux parcequ il y a tellement à dire sur cette période que tout va vite, on survole et finalement, j ai eu du mal à rentrer dedans. Ca manque de spectacle, de profondeur, d'explications...
    Faire rentrer une saga en 2h... c est fait aux forceps et pour moi, décevant.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 610 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 22 août 2020
    Le concept du film est bon et les images de l'Ecosse sont excellente. Nous suivons Robert The Bruce un seigneur écossais lié à la couronne après avoir été vaincu par une guerre civile. Cependant la façon dont il est exécuté est juste ennuyeusement mauvaise. Tout d'abord le casting. Nous avons Chris Pine (un Américain) joue Robert the Bruce et ce que je ne comprends pas c'est qu'il y a des centaines sinon des milliers d'acteurs britanniques, blancs et masculins dans le monde. Alors pourquoi ont-ils choisi un Américain ? Florence Pugh tombe un peu à plat. Elle était bonne dans Lady Macbeth (que je recommande) mais semble n'avoir qu'un seul visage dans ce film. Tous les autres en dehors de ces deux-là sont bien mais la façon dont certains d'entre eux décrivent leurs personnages est juste bizarre. Certains personnages gâchent le film et le rendent irréaliste. La fin est la chose la plus décevante au monde. J'ai lu ce qui devait se passer pendant la bataille mais rien de tout cela ne s'applique apparemment ici. Il se termine sur une falaise très étrange et personne d'important ne meurt à l'exception d'un adolescent étrange maigre et émotionnel qui a une certaine signification mais aucun contexte dans l'histoire. Et aucun des personnages ne se soucie qu'il soit harponné a la poitrine par le principal antagoniste. Je m'en tiendrai à Braveheart malgré ses inexactitudes. Ce film était plutôt mauvais...
    selenie
    selenie

    6 285 abonnés 6 191 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 novembre 2018
    Le premier soucis reste la performance de Chris Pine qu'on a connu plus inspiré. En effet l'acteur est un peu amorphe, voir inexpressif (surtout face à Douglas/Taylor-Johnson et Elizabeth/Pugh). A l'image sans doute du manque de souffle épique du film. En cela on est loin du romanesque et de la flamboyance de "Braveheart". Et enfin on peut être déçu par les libertés prises avec les faits réels surtout quand ces libertés sont dictées par le simple choix d'ajouter de la tragédie dans le drame qui n'a nullement besoin de surenchère... Un divertissement honnête et relativement efficace à défaut d'être à la hauteur de son sujet.
    Site : Selenie
    this is my movies
    this is my movies

    706 abonnés 3 087 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 mai 2019
    D. MacKenzie a donc pu porter à l'écran ce qui est plus ou moins une suite à "Braveheart", mais s'orientant plus vers une réalité historique plus importante (même si le film fera encore quelques entorses à l'Histoire, toujours dans un but de dramatisation). Avec un C. Pine encore une fois incroyable, le film met toutefois un peu de temps à démarrer, un peu laborieux passé son exposition brillante, qui donne toutes les clés pour la suite. Trop de scènes, trop de persos, le tout en trop peu de temps pour finalement nous immerger totalement. Mais après, ça enchaîne de manière plus fluide, avec un rythme soutenu plus justifié, et des enjeux nettement plus clairs, avec des personnages qui prennent de l'épaisseur. Les acteurs sont magnifiques, l'intensité est là, le brio de la mise en scène aussi, superbes images, superbes reconstitutions, un film médiéval sauvage et prenant, qui parvient à raconter une histoire importante, avec de l'émotion et un vrai sens épique. D'autres critiques sur thisismymovies.over-blog.com
    Delarory92
    Delarory92

    2 abonnés 17 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 10 février 2021
    Film vide, rien de prenant..
    Scène nul, combat tout naze !
    Acteurs sans aucune instance !
    A fuir ,une perte de temps
    Sildenafil
    Sildenafil

    78 abonnés 1 028 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 1 janvier 2020
    Même si les décors sont plutôt soignés, le jeu d'acteur demeure peu convaincant et le recours aux poncifs habituels lassant.
    Les meilleurs films de tous les temps
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