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stallonefan62
312 abonnés
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3,0
Publiée le 19 août 2023
Assez friand de ce genre de film je suis resté sur ma faim !! Quelques séquences intéressantes mais l'ensemble manque de grandeur, de folie et de batailles mémorables !!
La reconstitution historique est du plus bel effet et semble relativement fidèle à la réalité (même si elle se permet quelques ajustements visant à améliorer la ligne narrative). Le film est intéressant et instructif, mais c'est surtout sa bataille finale qui fait forte impression : sa réalisation est impressionnante (elle rompt totalement avec l'habitude des montages frénétiques à la "Gladiator" devenus la norme pour ce genre de scènes) et rarement une bataille aura été retranscrite à l'écran de façon aussi sauvage et viscérale. Autrement dit "Outlow king" est une bonne pioche pour les amateurs de films historiques réalistes, ce qui est chose plutôt rare..
Des paysages magnifiques et une attention appréciable apportée aux détails historiques esthétiques. Pour le reste, un amoncellement de lourdeurs et de redites plombées par de la mièvrerie et un manichéisme des moins subtils. Dommage car le thème ainsi que la période choisis prêtaient à intérêt ainsi qu'à une intrigue riche. Enfin, le jeu taiseux de Chris Pine ne confère aucune noblesse au protagoniste mais un manque de charisme dommageable.
Outlaw King est un film historique "inspiré de", donc avec certaines libertés sur l'histoire notamment au niveau de l'organisation temporelle de certains événements ou la manière avec laquelle certains personnages sont dépeints (par exemple Edouard II le prince héritier d'Angleterre qui fait bien trop bouffon psychopathe, ce qu'il n'etait pas). Mise a part ce point, le film est bien filmé et les acteurs globalement bons et a une esthétique visuelle très soignée, magnifiée par les paysages d'Ecosse et une très belle photo. Les décors et costumes restituent parfaitement l'ambiance d'epoque et la caméra de McKenzie nous fait.vivre au plus près l'histoire de Robert de Bruce. Les nombreux combats sont excellemment bien filmés et très réalistes. Il manque cependant a ce film ce qui a fait la force de Braveheart qui traite de la meme époque...un souffle épique. Malgré le réalisme il est dur de faire preuve d'empathie pour les personnages a part peut etre pour la reine Elizabeth qui est très touchante. Au final un beau film mais que l'on regarde comme un tableau historique sans pour autant pouvoir le vivre avec émotion en s'identifiant au personnages...ce grain de sel.qui manque et qui est si important pour faire d'un beau film un chef d'oeuvre est ici absent...
Très soigné dans les décors , le réalisme des scènes est saisissant, on s'y croirait. Les dialogues riches, les paysages magnifiques , l'histoire font de ce film une perle.
Ce film pourrait s'inscrire comme suite au chef d'oeuvre "Braveheart" car il narre l'histoire de celui qui fut le héros de l'Ecosse après William Wallace. Cette belle production Netflix n'a pas réellement le même souffle épique mais reste très solide (à l'exception de l'anachonisme représentés par des marchands africains sur le marché médiéval). Les décors, costumés et événements sont très bien rendus. Chris Pine y est convaincant, tout comme l'ensemble des autres acteurs. Les moyens sont conséquents à l'instar de la bataille finale qui est remarquable. Un très bon moment de cinéma.
Au tournant du XIVème siècle, l’Angleterre d’Edouard Ier, profitant d’une crise de succession à la tête du royaume d’Écosse, a progressivement mis la main sur son voisin septentrional. Mais le joug de Londres est mal ressenti par ce peuple viscéralement attaché à son indépendance. Robert Bruce (Chris Pine) a dû faire allégeance au roi d’Angleterre. Mais dès 1306, il se met hors-la-loi en assassinant son rival John Comyn et en se faisant couronner roi d’Écosse. Edouard Ier vieillissant envoie son fils, le futur Edouard II (Billy Howle), mater la rébellion écossaise.
"Outlaw King" commence quasiment au moment de l’histoire d’Écosse où "Braveheart", le film de 1995 de Mel Gibson (avec Sophie Marceau !) se terminait. On peut d’ailleurs le suspecter d’avoir voulu chasser sur les mêmes terres son succès public et critique en en reproduisant les mêmes ingrédients : une coûteuse reconstitution de l’Écosse médiévale, de la violence des combats qui l’opposa à l’Angleterre des Plantagenêts, de son irréductible nationalisme.
Le film produit par Netflix a coûté cent vingt millions de dollars. Et cet argent se voit. Le spectateur en prend plein les yeux devant la majestueuse beauté des paysages écossais et la sombre mêlée des armées en guerre. Son seul regret : ne pas pouvoir jouir du spectacle devant un grand écran.
Mais "Outlaw King" souffre de son académisme guindé. Rien ne dépasse dans sa reconstitution scrupuleuse du combat mené par Robert Bruce et sa poignée de desperados pour défendre son pays. Sans doute ce combat prend-il une résonnance particulière au lendemain du Brexit et du succès du SNP, le parti nationaliste favorable à un référendum qui, après celui de 2014 perdu d’un cheveu, pourrait ouvrir la voie de l’indépendance. Mais cette dimension-là ne suffit pas à elle seule à donner suffisamment d’intérêt à ce spectacle trop convenu.
Et bien ! Ce film n'a pas à rougir de Braveheart (qui reste à ce jour une référence dans le genre). Tous les codes sont (ré)utilisés pour nous immerger dans cet historique réussi : paysage, froideur, cruauté, trahison, bataille, mise en scène ... Même si l'histoire est certainement romancée et l'échelle temps invisible, j'ai été agréablement surpris. Clin d’œil de voir James Cosmo (en 1995 dans Braveheart) dans l'après Wallace :) Chris Pine (le rôle principal) est peut-être le seul dont le costume est un peu trop large ... Un film à voir ! 4/5 !!!
Outre les paysages splendides de l'Ecosse et particulièrement des Highlands où j'aime aller me perdre dés que je le peux, la distribution autant que les combats et cascades de belle qualité font de cette épopée historique et passionnante, un film qui se voit avec un réel plaisir. La lutte des écossais, la guerre des deux roses, leur volonté d'accéder à leur indépendance, à récupérer leurs terres est bien retranscrite. Un film à voir sans hésitation.
Admiré grâce à « Perfect Sense », « Les Poings contre les murs » et « Comancheria » notamment, David Mackenzie renoue de nouveau avec cette marche funèbre où l’homme tente de trouver sa place et de survivre dans un monde hostile. Le parti-pris du réalisateur pour une mise en scène qui épouse parfaitement l’époque moyenâgeuse démontre que la simplicité peu venir à bout d’artifices, là où d’autres en auraient abusé. Il nous fait remonter le temps, peu avant le dénouement glorieux et patriotique de William Wallace, là où les terres écossaises deviennent un enjeu pour le nouveau dirigeant du pays. C’est face à l’armée anglaise et dans un conflit inégal que l’on découvre que le prix de la loyauté s’achète au prix du sang et de l’humiliation.
Le réalisme bluffe, car nous sommes plongés dans ces terres si vastes, où la caméra au sol nous donne l’impression d’assister aux premières loges. Les traditions se perdent ainsi dans les mêmes tourments que les protagonistes, habilement introduits et dont les enjeux nous sont vite livrés afin qu’on en profite tout le long de l’épopée. On retrouve alors Chris Pine sous la couronne de Robert The Bruce, roi d’Ecosse, mais de nature révolutionnaire dans l’âme. Sans glamour et moins Hollywoodien, on se place derrière ses valeurs mises à mal, dont il va devoir les dépasser afin d’unifier les peuples contre l’influence chrétienne. Un jeu de pouvoir se dessine autour des actions de ce dernier, notamment aux côtés d’Elisabeth de Brugh (Florence Pugh), dont la prestation suggère la sobriété et la sincérité d’un couple royal.
Le reste du décor est bien planté à même le sol, à proximité des terrains boueux où le sang coule à flots. La violence est d’ailleurs bien transposée, rendant crédible la menace, les duperies et les affrontements de masse. James Douglas (Aaron Taylor-Johnson) contribue d’ailleurs à plusieurs plans très serré sur sa férocité, proche de l’animal qui reprend ses droits et c’est ce que l’œuvre tente de véhiculer par son approche classique. On y parvient grâce aux atouts bien exploités, mais il existe certaines transitions qui installent des tremplins scénaristiques beaucoup trop visibles. Du fait de toute cette densité au niveau des seconds rôles qui se multiplient et qui se développent à plusieurs lieux, les uns des autres, la durée est conséquente, mais pas assez afin de combler la voie vers le dénouement épique dans le sacrifice et la justice réclamés.
« Outlaw King » élève encore plus Netflix à un statut non négligeable dans la qualité des divertissements, bien que certains œuvres auraient amplement mérité d’atterrir en salle. Mais la noblesse de cette plateforme profite aux réalisateurs et à leur projet qui n’entrent pas en phase avec les grands studios hollywoodiens. Ils finissent tout de même par s’exprimer là où on ne les attend pas, à l’image des Écossais et leur vivacité dans cette guérilla captivante. Ce qui est regrettable, c’est de savoir le film amputé d’une vingtaine de minutes, face aux retours peu glorieux des festivals. À juste titre, cette œuvre possède une identité propre se détachant des produits industrialisés dont le grand public a l’habitude de voir et d’être abruti. Nous n’entendrons que des encouragements, qu’importe la raison, pourvu que la qualité des prochaines œuvres historiques perdure à bonne dose.
Netflix continue de s'améliorer dans les films qu'il distribue sous sa bannière. "Outlaw King : Le roi hors-la-loi" en est un exemple récent.
Ecrit et réalisé par David Mackenzie, déjà aux commandes du très bon "Comancheria" il y a 2 ans, le film est brut, avec des acteurs qui ont la gueule de l'emploi et se montre à la hauteur de ses ambitions en terme de moyens.
En effet, des scènes de bataille plus que convaincantes à la reconstitution de la vie dans les châteaux écossais du début du XIVème siècle, tout cela demande des moyens colossaux qui, semble-t-il, ont été mis sur la table. "Outlaw King" se situe donc au même niveau que les films de chevaliers sortis sur grand écran.
Il prend pour cadre l'Ecosse médiévale et la lutte du roi Robert de Brus contre Edouard Ier d'Angleterre pour obtenir l'indépendance de l'Ecosse. C'est l'occasion d'admirer une fois de plus les magnifiques paysages de l'Ecosse que traverseront les protagonistes.
Cela dit, les scénaristes vont prendre quelques libertés (parfois importantes) dans la relation de ce fait historique. Rien de bien grave même si l'on peut aboutir à des petites incohérences (spoiler: Jamais un roi rebelle n'aurait laissé repartir le roi d'Angleterre, c'est un otage bien trop précieux pour cela ! ).
Toujours est-il qu'avec Outlaw King, on a un film d'aventure médiévale relativement verbeux, teinté de romance et d'ode à la bravoure et à la droiture, avec des scènes de batailles impressionnantes. Une réussite à mes yeux.
Intéressant pour s'informer de ce pan d'histoire d'Ecosse. Bien aussi pour la reconstitution d'époque. Mais vraiment trop de bagarres sanguinolentes sur sols boueux et psychologie des personnages trop basique. Un peu plus de réflexion n'aurait pas fait de mal. Se laisse néanmoins regarder.
Un bon film historique, la suite en quelque sorte de Braveheart. Incontestablement le réalisateur sait y faire, et tout est bien enchaîné. La valorisation du pays, la qualité des images, la mise en scène particulièrement léchée, font de ce film un film d'action historique bien mené. Toutefois, le principe narratif est déjà vu et on sait dès les premières images comment tout cela va finir.
Très bon film. J'ai beaucoup aimé. L'histoire est très intéressante et les personnages attachants. Les scènes d'actions sont super et bien sanglantes. On ne s'ennuie pas pendant les 2h de film. J'ai bien été tenu en haleine et je n'ai pas senti de lenteur dans le scénario. Les images sont belles et mettent en avant ce très beau pays qu'est l'Écosse. Bref un bon film historique comme on les aime.