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riverainpsy
32 abonnés
409 critiques
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3,0
Publiée le 23 septembre 2024
Si le film offre quelques belles séquences par un Tsui Hark plutôt assagi , on pourra regretter le fond de propagande très appuyé ( adaptation d'un opéra période maoïste très connu en Chine) qui , tout en valorisant la ténacité, l'esprit de corps et la bravoure du soldat et , pour l'espion, pardon l'éclaireur, la traîtrise pour la bonne cause , renvoi définitivement dans le camp du mal , et de la barbarie, les velléités centrifuges tout en concédant assez habilement à ce même camp intelligence et droit à l'erreur .
Tsui Hark qui était l'un des maîtres du cinéma HK (THE BLADE, TIME AND TIDE), après s'être provisoirement vendu aux USA (les ratés DOUBLE TEAM et PIEGE A HK), devient propagandiste lourd de la Chine aux nationalisme exacerbé. Son film, boursouflé d'action pataude, est vide de toute tension dramatique, de toute idée. Le ridicule involontaire est omniprésent. Un furoncle surdimensionné que presse un cinéaste mort, en en faisait sortir le pus, sans parvenir à le purger jamais. Triste cadavre.
Adaptation épique d’un classique de la littérature chinoise, puis de la Troupe de l'Opéra de Pékin de Shanghai, basé sur l'histoire réelle de la bataille de la Montagne du tigre en 1946.
4 561 abonnés
18 103 critiques
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1,5
Publiée le 11 juin 2020
Tsui Hark a choisi une sorte de 3D. Mais cette méthode n'est pas une panacée. Les ballent passent lentement et s'arrête un instant, la scène est comme dans Matrix de 1999. La Bataille de la Montagne du Tigre ne fait pas mieux. Lorsque les corbeaux survolent la montagne, je ne pouvais pas m'empêcher de rire car c'était trop similaire aux hiboux de la série Harry Porter. Du côté des protagonistes, même les filles et les petits enfants étaient loyaux et courageux, ayant une excellente adresse au tir et des compétences extraordinaires. Ils pouvaient attraper un bandit qui montait la garde en lançant une corde. James Bond a des compétences extraordinaires mais il parvient à rendre l'impossible possible, à me faire croire et à m'engager dans le monde du cinéma. Je ne suis pas fan de ces films d'action orientaux c'est dur d'aimer un film d'action quand le scénario n'est pas très intéressant...
Très captivant ce film de Tsui Hark. Avec une trame traitée avec une véritable structure narrative. Si ellei surprend un peu au début, elle prend tout son sens, à la fin. L’action est traitée de manière esthétique, les rebondissements sont crédibles, et le scénario ancré dans un contexte historique intéressant. Le jeu des acteurs dans les scènes contemporaines, relève parfois trop du théâtre classique chinois, mais on peut prendre cela comme un clin d’œil à l’Histoire. Le problème avec Tsui Hark, est qu’il peut faire de l’excellent comme du médiocre. Et à cause d’un certain exotisme intellectuel benêt, une grande partie de la critique en France applaudit à chaque sortie de ses films, juste parce qu’il n’est pas Occidental. Avec un tel blanc-seing pour l’inégal, pourquoi Tsui Hark efforcerait-il à toujours demeurer sur le sentier de la qualité?
La Bataille de la Montagne du Tigre revêt le pire travers du film de guerre : revendiquer une telle fascination pour la violence mise en scène que la dramaturgie ne sert plus que de fil rouge au parcours frénétique et profondément bête d’un spectateur pris dans la mouvance d’un jeu vidéo sur grand écran. Il est terrible de constater que Voltaire condamnait déjà la guerre-spectacle en feignant de l’adopter : il publiait Candide en 1759 ! Tsui Hark fonce tête baissée dans sa relecture édifiante dont on ressort lassé, usé par tant de prouesses visuelles empilées les unes sur les autres sans raison ni fondement. Ici tout est outrancier, dans la conviction vraiment contestable que l’héroïsme doit être modernisé – comprenons déformé – pour parler aux générations actuelles. Erreur.
Un très bon film d’action et de tragédie chinoise, se déroulant pendant la guerre civile, les républicains contre les communistes, après la défaite et capitulation Japonaise. Le pays fut aux proies des batailles sanglantes agités par des seigneurs de guerre, la guérilla s’entraina comme terrain d’entraînement dans cet immense territoire composé de montagne de forêt et un climat de rude hiver. La structure s’organisa pour former le gouvernement qui adviendra jusqu’à la victoire finale qu’on connaît par la suite, le régime Chinois. Le combat contre le tigre est hallucinant, c’est le surnaturel de la nature sauvage, je n’en reviens pas, beaux effets spéciaux.
Est-ce que Tsui Hark a vendu son âme à la Chine pour continuer à réaliser, et en plus avec un certain confort financier ? On peut se poser la question mais il n'empêche qu'un film potentiellement épique autour d'une grande reconstitution historique d'époque mis en scène par celui à qui l'on doit The Blade, c'est évidemment très alléchant.
Si on ne retrouve pas tout à fait le cinéaste chaotique qui a tant brillé dans les années 1980 et 1990, La Bataille de la Montagne du Tigre n'en demeure pas moins une oeuvre passionnante, excessive (parfois un peu trop malheureusement) et très bien foutue. Tsui Hark démontre qu'il peut maîtriser une grosse production, que ce soit au niveau du rythme, de la gestion des espaces, de l'ambiance, des flash-back qu'il use habilement, la reconstitution ou encore les personnages.
La force de La Bataille de la Montagne du Tigre se trouve évidemment dans sa reconstitution et sa mise en scène, Tsui Hark sachant nous y immerger pour mieux en faire ressortir une dimension spectaculaire, malgré une première partie surprenante. Tout en étant sur un ton assez classique, il évite habilement l'aspect propagande qui aurait pu nuire à l'oeuvre, il utilise sa créativité pour détourner ce qui aurait pu être lourd, accentuant par la même occasion le côté un peu taré du film, comme en témoigne la dernière partie.
Alors forcément, je préfère toujours le Tsui Hark s'attaquant au Wu Xia Pian ou au mélange des genres façon Peking Opera Blues, mais cette adaptation du populaire roman de Qu Bo ne démérite aucunement. En plus de rendre les personnages intéressants, il les place dans une remarquable reconstitution, avec des effets spéciaux réussis, tandis qu'il n'hésite pas à faire parler son talent caméra en main, avec notamment quelques mémorables ralentis qui ne deviennent jamais tape-à-l’œil, sublimé aussi par de très bons, et souvent charismatiques, comédiens.
En mettant en scène La Bataille de la Montagne du Tigre, Tsui Hark détourne habilement les codes de propagande chinoise pour proposer une oeuvre passionnante, excessive et plutôt immersive, nous emmenant dans d'incroyable décors pour une bataille totalement folle.
On ne fait pas un bon film juste avec de beaux paysages, quelques effets spéciaux et pyrotechniques. Le cinéma chinois meure de son politiquement correcte et des bons sentiments gentillets. Ce film est d'un ennui mortel, sans compter les dialogues complétement plats. Ca fait 50 ans que les chinois bouffent de ça; je les plains.Toujours pas sevré ...
Alors, ce brave Brian Eno avait donc lu le livre de Qu Bo ? Voilà une information sympa, qui ne sert d'ailleurs à rien, tant bien sûr la rencontre de l'ambient music avec le cinéma surexcité de Tsui Hark ne paraît pas encore pour demain. Revenons-donc sur le "cas Tsui Hark", immense réalisateur hong-kongais ayant seulement réussi une poignée de la cinquantaine de films de son abondante filmographie, forcé par les aléas de l'histoire à prostituer son talent au service des autorités chinoises qui s'imaginent que sa folie furieuse peut être utilisée pour mieux asservir les masses à l'idéologie du patriotisme chinois et de l'abnégation individuelle. Et bien sûr, "la Bataille de la Montagne du Tigre", demi-ratage ou demi-réussite suivant le point de vue où l'on se place, montre que rien n'est simple. En enchâssant son film à l'intérieur du récit naïf du retour à ses origines d'un jeune chinois établi aux USA, et en rendant un joli hommage final - autour d'une table bien garnie - aux aïeux, Tsui Hark semble bien adopter la doxa du Parti, sauf que l'aspect cartoonesque des deux heures qui ont précédé empêche que l'on prenne au sérieux ce récit ultra-traditionnel de la prise par des militaires prêts à tout d'un bastion retranché ennemi. On s'ennuie ferme devant ces péripéties guerrières surannées et cet héroïsme de pacotille, on s'amuse beaucoup plus devant le défilé gratuit des sales tronches des bandits, et surtout devant les effets de ralenti stupides mais réjouissants avec lesquels Tsui Hark déréalise complètement son film. Mais le sommet, c'est évidemment la fin alternative, rêvée, totalement "Tintin et Milou", du combat sur l'avion, merveille absolue de fantaisie, que Tsui Hark plante là, incroyablement, cinq minutes après avoir commencé à faire défiler le générique de fin ! Il n'y a pas de petits plaisirs...
Un mélange des genres un peu foutraque mais réalisé avec la maestria et la folie de Tsui Hark... Et du coup, tout passe ! Peu d'ambition historique, mais un film cartoonesque aux décors grandioses et aux scènes d'action délirantes. Par contre, les quelques scènes contemporaines sont hors sujet.
Un début plein d'artifices, d'effets qui n'ont pour seul intérêt que de jouer pour la 3D. Après ces présentations foutoires, on assiste à une deuxième partie au ton plus posé puisqu'il s'agit d'un stratège mis en place pour infiltrer l'ennemi ce qui nous amène à découvrir des extérieurs sublimes et de développer le personnage central Yang (numéro 9 pour ses ennemis). La suite est une mécanique plutôt classique dans l'intrigue décrite mais les personnages, même secondaires, se développent intelligemment autour de celle-ci. Les batailles font rage dans une maestria que seul l'Asie et particulièrement la génération des Hark, woo et Lam a su nous importer. La narration qui transite dedans pour lié le récit à l'histoire n'est pas forcément opportune mais on aura par ce fait le droit d'assister à, et de justifier, une fin alternative des plus excitante.
Le cinéaste, Tsui Hark , des deux films consacrés aux enquête mystérieuses de Détective Dee , retrouve son interprète Tony Leung dans cette fresque historique et méconnue des événements qui nous conduisent à l'unification de la République Populaire de Chine. Un très bon travaille de mise en scène et d'effets -spéciaux remarquables font avant tout la réussite de ce long-métrage. Certaines séquences sont juste magnifiques. Une splendeur visuel remarquable. En outre , le film est munit d'un bon scénario qui aurait put pousser l'histoire un peu plus loin , entrainant ainsi le spectateur dans une véritable chasse au trésor , tout en restant dans son atmosphère de guerre civile. Toutefois , le film est divertissent durant ses 2H et 20 minutes ,nous offrant des scènes de batailles corrects et une distribution convaincante. Notamment , pour les deux interprètes : Zhang Hanyu et Tony Leung , qui livrent tout deux , une prestation soignée. Le nouveau film de Tsui Hark est spectaculaire. A voir également en 3D.