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orlandolove
135 abonnés
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1,5
Publiée le 18 juillet 2015
De la générosité dans le spectacle, mais le film souffre d'un excès d'effets numériques, d'un message lourdingue et de sacrés longueurs... Perturbant tant le ton du film semble venir d'une autre époque !
Lassé des super-héros, Tsui Hark souhaitait avec La bataille de la montagne du tigre rendre hommage à des soldats purement anonymes. Oublié des livres d'histoire, ce récit historique narre les aventures de l'Unité 203 de l'Armée Chinoise, en 1946. Alors que le Japon a capitulé, une bande de terribles brigands sème le chaos dans le nord-est du pays.
Généreux, le réalisateur des Il était une fois en Chine fait tout péter et monte les décibels à leur paroxysme pour vous faire vivre cette aventure de l'intérieur. Mais des soucis techniques viennent gâcher la fête. D'abord, le montage n'est pas toujours fluide et la succession des plans peut sembler brutale. De plus, le début du film est maladroit et entre trop rapidement dans le vif du sujet. En voulant alterner entre un présent brouillon et un passé trop direct, on ne comprend pas tout ce qui se passe à l'image.
Très nombreux à l'écran, les effets spéciaux accusent de défauts visuels qui ternissent la qualité de La bataille de la montagne du tigre. Certaines longueurs persistent tandis que les phases d'action deviennent répétitives au fur et à mesure que le scénario se construit. L'image n'est pas la seule à souffrir d'anomalies. Le son pâtit également d'une post synchronisation fâcheuse qui troublera un spectateur déconcerté.
En dépit de défaillances qu'on peut aussi retrouver dans les précédents Detective Dee, la nouvelle création du chinois propose un spectacle réjouissant en renouant avec les classiques d'antan. Le cinéaste mélange les genres (comédie, action, guerre) en détournant les codes afin de proposer quelque chose d'originale, et décalée. C'est loin d'être parfait, mais le cœur y est.
wtf venant de ce réalisateur, je m'attendais à mieux, c'est long, ennuyeux, prédictible et pas du tout épique !! plein de scènes inutiles et l'affiche is a lie.
La force de certains films résident dans leur capacité à brouiller les genres et les intentions. "La Bataille de la Montagne Tigre" est de ceux-là. En effet, dès l'une des premières scènes de bataille qui oppose les valeureux soldats chinois contre les affreux bandits, égorgeurs de villages et dévaliseurs de maisons, le spectateur est happé par les effets visuels qui hésitent constamment entre une volonté manifeste de l'auteur à forcer les styles, une sorte d'ironie voire de drôlerie, et une ambiguïté véritable s'il s'agit d'un film visant à célébrer les armées chinoises à l'issue de la guerre 39-45 ou au contraire à dénoncer habilement le nouvel impérialisme chinois. Jusqu'à la fin du film, nous n'avons pas la réponse même si le générique final (le véritable cette fois) met en exergue les photographies de soldats anciens, à la manière d'un film de propagande. L'idée est ingénieuse : de nos jours, un jeune-homme de Hong-Kong visualise un film qui relate les bravoures de l'armée chinoise contre les hordes de barbares, conduites par le redoutable (et presque drôle) Hawk, et se laisse ainsi entraîner dans le fantasme de la narration, se rendant compte que l'un des tout jeunes protagonistes n'est autre que son propre grand-père. La film mélange les styles. Si l'auteur affirme qu'il s'agit d'un film de guerre, du moins d'une bataille dans des paysages enneigés absolument magnifiques, très vite on pense à des grands films de science-fiction comme "Star Wars" avec le mythique Dark Vador, ou encore à des héroïques fantaisies comme "Le Seigneur des Anneaux". Les ralentis omniprésents, les plans séquence, les arrêts sur images, le suivi des balles qui transpercent les corps dans un jet poétique de sang et de chairs, rajoutent à ce brouillage des lignes et des genres. D'ailleurs, la fin montre sur un écran de télévision un extrait d'opéra chinois qui, certes, fonctionne comme un intertexte, mais surtout rajoute à la grandiloquence musicale et narrative. La relative durée du film n'est pas effrayante car l'action est incessante. On sourit souvent au kitch sans équivoque de certains scènes et on se laisse aller à cet étonnant spectacle de foudres, de sang et de cris. On pardonnera la manichéisme évident du film, tellement évident qu'il ne fait aucun doute des intentions sarcastiques de son auteur. Et c'est là son grand coup de maître !
Film néoréaliste qui au travers d'une histoire réelle magnifie les valeurs humaines de générosité de partage et de justice. A noter pas d'étoile rouge sur les casquettes ni de galon! Les décors et les paysages sont super. Malgré sa longueur l'éveil est maintenu. Mérite d'être vu
Un film d'action impressionnant et plutôt bien fait. On ne s'ennuie pas bien que le film soit souvent déroutant avec son jeu d'acteur souvent forcé et ses maquillages très appuyés et une 3D très prononcée. Agréable tout de même.
Cela faisait bien longtemps que je n’avais vu une telle BD sur grand écran. Tsui Hark malgré des décennies de carrière est toujours apte à nous donner le spectacle dont nos mirettes ont besoin. On pourrait dire que la 3D a même était faite pour les délires du cinéaste. Ralentis, profondeur de champs, travellings, chaque effet est travaillé. Une fois n’est pas coutume, Tsui Hark ne fait pas que montrer les artifices de sa mise en scène puisqu’il prend le temps également d’installer les décors et ses personnages. Bien que 3 petites séquences de vas et viens dans notre époque sont à mon goût superflues. Et pendant que l’on est dans les points négatifs, il est dommage que le chef de film du cinéma de Hong Kong perde un peu de sa liberté depuis que ses films sont produits par les consortiums chinois. Ce que l’on peut critiquer au film américain ultra patriotique où le drapeau us flotte au grès du vent peut se comparer ici avec l’impérialisme chinois .Mais il faut bien chipoter tant les 140minutes de métrage nous entrainent dans un tourbillon de grand spectacle et de démesure visuelle. Tourné en décor naturel sous des températures que même un canard enfilerait sa doudoune, ce projet que porte le génie hongkongais depuis 20 ans a eu le temps de murir pour le grand bien du spectateur. On en redemande. Tsui Hark forever
Très bon film avec des scènes d'actions excellentes et cultes pour certaines. Histoire complexe, on attend les scènes d'actions à chaque lenteurs du film.
pour moi: bof bof ce chinois, je m'attendais à mieux. C"est un film de bon z'héros et de gros méchants tout simplement, dans un cadre historique. C'est un peu les canons de Navarone à la sauce saté , la superproduc' holywoodienne des 60' avec les effets spéciaux du xx1 e (et la 3D) . ces derniers sont plutôt réussis faut l'admettre (mention spéciale à la scène finale, que j'ai faillie louper je pensais que le film était fini, donc il faut bien rester jusqu'au bout!) mais le scénario est plat (aucun suspens) et le jeu des acteurs vraiment fadasse, limite neuneu. Ceci dit c'est un peu le schéma habituel de ce genre de chinoisierie: beaucoup de baston, un maximum de patriotisme , peu de fond (heureusement un peu d'humour). C'est limite caricatural., trop superficiel en tout cas et à l'arrivée ça manque beaucoup trop de réalisme Je n'adhère pas trop.( Pas plus d'ailleurs qu'aux mégas blockbusters amerlocks qui font la même chose - question de gout)
Attention. Préparez-vous à un gros nanar avant de regarder La Bataille de la Montagne du Tigre, autrement, vous allez pester devant une montagne de clichés et des effets spéciaux d’un autre temps. Si vous y arrivez, vous allez bien vous marrer. En tout cas, personnellement, ça a été le cas, malgré des longueurs (le film durant quand même deux heures vingt). Il n’empêche que je suis vraiment surpris qu’il sorte au cinéma, mais, d’un autre côté, vu le nombre de salles… En tout cas, un Tsui Hark, ça ose tout. C’est même à ça qu’on le reconnaît.
Dans son nouveau long métrage, Tsui Hark, le grand maître du cinéma chinois, quitte le détective Dee, l’incarnation extrême orientale de Sherlock Homes, pour nous conter sa version de La bataille de la montagne du tigre. Ici fini les arts martiaux et les fastes de l’antique Empire, Tsui Hark nous plonge dans une période sombre de l’histoire de ce grand pays, terrible mais aussi glorieuse, prélude à la renaissance de la nation chinoise. En effet, le film nous présente l’un des hauts faits d’armes de la guerre civile qui précéda et suivit la seconde guerre mondiale, maintes fois repris par la propagande. En effet la version opéra de Taking Tiger Mountain by Strategy fut déjà repris au cinéma en 1970 par Xie Tieli, inspirée par le roman Tracks in the Snowy Forest (1957) de Qu Bo est, pour la Chine et les Chinois, l’équivalent de ce que fut « Alexandre Nevski » d’Eisenstein pour l’URSS et les Russes.
Après la seconde guerre mondiale, les forces japonaises qui avaient conquis une bonne partie de la Chine se retirent. Laissant le nord et les côtes chinoises ravagées par des années de guerre et d’occupation. A la faveur de la fuite des japonais, les gangs et les seigneurs de guerres reprennent le contrôle de la région profitant de la guerre civile entre les deux grandes forces chinoises.
Deux visions du monde s’affrontent, d’un côté les communistes de l’Armée Populaire de Libération (APL) dirigée par Mao Zedong, de l’autre les forces réactionnaires du Kuomintang (KMT) de Tchang Kaï-chek. Le nord de la Chine est sous la direction des communistes, mais les nationalistes disposent encore de nombreuses forces dans la région. Le puissant seigneur de guerre Hawk (Tony Leung Ka-fai), un ancien général, et son gang de plus d’un millier d’hommes se rendent maître d’une ancienne place forte dans la montagne et de son impressionnant arsenal laissé là par les japonais. Des armes modernes, japonaises, russes et même allemandes ainsi que des chars et des canons. De quoi maintenir sa domination et attirer les convoitises. Le KMT cherche à forgé une alliance avec ses brigands qui ravagent la région pour repoussé les communistes. Mais Hawk a d’autre projets. Il veut devenir roi !
C’est à ce moment là qu’un petit détachement de l’APL arrive dans la région pour secourir les villageois et mettre fin à la domination des gangs. Pour Tsui Hark, ses hommes sont plus que des soldats, ce sont plus de véritables supers héros à la sauce comics. Ils sont forts et plein d’astuces. Dignes héritiers de Sun Tsu, ils inventent les pires stratagèmes pour triompher d’une force bien supérieure en nombre. Que ferait un détachement de 30 hommes contre une armée bien équipée de plus d’un millier ? Et pourtant, grâce à la ruse et à la stratégie, grâce à l’éclaireur (Zhang Hanyu), à l’infirmière « Petite colombe » (Tong Liya) et au courage et aux aptitudes de chacun, ils prendront la montagne.
Comme d’habitude, Tsui Hark nous fait rêver ! L’histoire est bien ficelée et forte en rebondissement même si la fin est connue d’avance, le suspens demeure. Surtout qu’une fin alternative, encore plus « super-héroïque », est proposée à la fin du film pour ceux qui doutaient du caractère surnaturel donné par Tsui Hark à ses soldats de l’APL. Côté graphique, rien à redire, les couleurs, les effets et une 3D impeccable rendent bien l’atmosphère de montagnes enneigées et un vent glacial. Si à la sortie de Mad Max : Fury Road nous avions la gorge desséchée par le désert, la bataille de la montagne du tigre nous a donné des frissons…
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La Bataille de la Montagne du Tigre tape dans le too mutch, mais volontairement. Spoil: C'est l'histoire d'un ado a qui on raconte comment son grand-père et son arrière grand-mère on été sauvés pendant la guerre. Alors on comprend à la fin que tout n'était qu'un récit épique, exagérant la réalité. On retiendra les scènes d'actions largement exagérées, en particulier celle avec le tigre. La BO suit, elle est parfois très bonne, mais assez absente. Ou plutot, trop de scènes de dialogues et un scénario au départ chaotique font perdre le spectateur à plusieurs reprises. Globalement un peu longuet mais peut valoir le détour.
"La bataille de la Montagne du Tigre" est un film spectacle de Tsui Hark plutôt particulier, un drôle de mélange au goût étrange venu d'ailleurs, assez indéfinissable, mais qui se laisse finalement apprécier sans ennui et sans temps mort... Et pourtant, tout laissait parier que très vite, mon esprit allait décrocher, me méfiant avec certainement un apriori malvenu de ce type de réalisation ! Sans doute la mise en scène exubérante, doublée de décors impressionnants, en est une raison mais il y a aussi l'histoire assez simple et d'un déroulement linéaire, qui interpelle avec ces soldats communistes en lutte contre ces barbares lors de la guerre civile chinoise de 1946. Paradoxalement, ce conflit a ici une dimension humaine assez forte, du fait des personnages tous bien décrits avec une personnalité assez fouillée, et donc bien mise en avant, surtout chez les bandits hauts en couleur par rapport aux soldats plus en retrait, ceci afin qu'on s'intéresse à chacun d'eux et dans les deux camps adverses. Maintenant et d'un autre côté, il émane un aspect auto dérision très net par ce côté kitsch, ces trajectoires de balles filmées en gros plan et accentuées par la 3D, le jeu des comédiens assez forcé qui apporte presque un certain humour comme si on se moquait presque de tous ces événements, telles ces descentes incroyables en ski, sans compter ces corps qui nous passent presqu'au dessus de la tête ou ces explosions au ralenti, où la boule de feu est même visible dans ses moindres détails !!! De ce constat, entre certaines scènes très réalistes ou impressionnantes comme celle du combat avec le tigre, entre le jeu des comédiens décalé et ces bandits plutôt loufoques quelquefois, on est vraiment surpris et intrigué par le dépaysement total et inattendu que nous offre ce film. Sans en dire un mot, la fin inimaginable et presque osée possède elle-même un rebondissement qui vaut le détour... On ressort de là sans trop savoir qu'en penser, assez déboussolés sans pour autant ressentir de sentiments trop négatifs face à cette réalisation ! À découvrir absolument sans pouvoir forcément donner un conseil d'ami sûr et fiable, digne de ce nom pour autant !
Le scénario est un peu, un peu étrange et incomprensible. Et c'est un trop compliqué entre les clans chinois... et un tigre un peu inutile.. mais une démonstration de 3d..