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    Remember
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Remember" et de son tournage !

    Anciens nazis

    La thématique d'anciens nazis encore vivants et cachés aux États-Unis a déjà été plusieurs fois abordée au cinéma, comme par exemple dans Un élève doué, This Must Be the Place ou encore Marathon Man.

    Petit film

    Le scénario de Remember est l'un des rares qu'Atom Egoyan n'a pas écrits dans sa filmographie. Après l'ambitieux Captives, ce plus petit film représente pour le cinéaste l'occasion de revenir à une réalisation plus sobre.

    Pris sur le vif

    À la manière de certains de ses précédents films, tels que Proches parents (1984) et Family Viewing (1987), Atom Egoyan filme dans Remember l'absence d'un personnage et l'influence qu'elle exerce sur le principal protagoniste de l'histoire. Ce point de vue est illustré par l'utilisation de la caméra à l'épaule : "Dans Remember, c’est l’épouse du personnage principal qui n’est plus là. Dès qu’il se réveille, il pense à elle. Donc, j’ai imaginé que la caméra devrait représenter l’esprit de sa femme qui le regarde faire", explique le réalisateur. "Cela a nourri ma démarche et rendait le film plus direct. Je ne suis pas en train d‘observer le personnage de mon point de vue, c’est un personnage, absent, qui le regarde".

    Road-movie unique

    Remember est une sorte de road-movie pas comme les autres, selon les mots du réalisateur Atom Egoyan : "Ce que je filme du voyage reste simple, fonctionnel. Ce n’est pas Nebraska, ce périple luxuriant, c’est même le contraire. Le seul paysage qui m’intéresse, c’est le visage de Christopher Plummer. Les lieux qu’il traverse, je les montre, mais ils ne sont pas importants. Le territoire du film, c’est son visage. Il a une texture, une profondeur hors normes. Je n’ai pas cherché à rendre son visage romantique, je l’ai simplement montré tel qu’il est : marqué par la vie".

    Force de l'ordre

    Dans le film, le comédien Dean Norris campe à nouveau un membre des forces de l'ordre. L'acteur a en effet explosé aux yeux du grand public grâce à son rôle de policier tête brûlée et malin Hank Schrader dans la série culte Breaking Bad.

    Inspiration sous la douche

    C'est en sortant de sa douche que Christopher Plummer a inspiré l'identité visuelle de son personnage au réalisateur, venu lui rendre visite chez lui. "Il avait les cheveux mouillés et coiffés en arrière. Je lui ai dit que c’était exactement comme cela qu’il serait dans le film, parce que cela changeait radicalement du Christopher Plummer que l’on avait l’habitude de voir. C’est ainsi qu’a débuté notre collaboration pour construire le personnage de Zev", se souvient Atom Egoyan.

    Drôle de handicap

    À 86 ans, Christopher Plummer a vu son âge être un handicap différent de ce à quoi il s'attendait. "[Atom Egoyan] m’a été d’une grande aide. Il me rappelait toujours de ralentir, de ne pas me déplacer trop vite. Voyez-vous, je suis tellement âgé que je pense que je dois me déplacer plus vite que tous les autres. C’est ce que vous ressentez quand vous êtes vieux comme moi", se souvient-il.

    Fan absolu

    En plus de l'avoir déjà dirigé, Atom Egoyan est un vrai fan de Christopher Plummer, dont il voit toutes les performances théâtrales à Londres ou New York, et connaît assidûment la vie : "J’ai lu deux fois son autobiographie In spite of myself, au point que je peux lui raconter des anecdotes sur sa propre vie qu’il a oubliées !", s'amuse-t-il.

    Choix délicats

    Atom Egoyan a choisi des acteurs plus jeunes que prévu pour jouer les trois personnages nommés Rudy Kurlander (Bruno Ganz, Jürgen Prochnow et Heinz Lieven), face à l'absence d'acteurs allemands âgés et suffisamment anglophones. Pour ces acteurs ayant connu les dernières années de la Seconde Guerre mondiale dans la prime enfance, incarner des hommes ayant vécu la Shoah était un vrai défi : "Il existe une grande différence entre parler à quelqu’un qui a été témoin de l’Holocauste et voir des films ou lire des livres traitant de ce sujet. Mais je crois que si nous voulons véritablement nous en rappeler, en en gardant la mémoire vivante en chacun de nous, alors il nous faut faire des films sur ce sujet", raconte Bruno Ganz.

    Retrouvailles amicales

    Atom Egoyan avait déjà dirigé ses deux acteurs principaux, Christopher Plummer et Martin Landau, respectivement dans Ararat (2002) et dans un épisode de la série Alfred Hitchcock présente. Remember permet ainsi les retrouvailles des deux acteurs avec le réalisateur, qui est pour chacun d'eux un ami de longue date.

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