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    American Honey
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    79 critiques spectateurs

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    Charlotte28
    Charlotte28

    123 abonnés 2 002 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 septembre 2024
    Terrible portrait d'une Amérique prisonnière de sa misère intellectuelle, émotionnelle et économique à travers le road trip d'une bande de jeunes esseulés, passés d'un capitalisme ou d'un contexte destructeur à la manipulation hypocrite d'une profiteuse s'érigeant en patronne au moins aussi abusive que ceux dont ils jalousent la (prétendue?) prospérité. Rythmant les étapes (dangereuses, détestables, pathétiques) de leur trajet, la mise en scène dynamique s'accompagne d'une excellente bande son ancrant les protagonistes dans leur époque désenchantée, pessimiste, divisée. Porté par un impeccable casting de personnages fantaisistes, marginaux, paumés, au sein desquels se distinguent un ambigu Shia LaBeouf et une solaire Sasha Lane, le récit évite le misérabilisme tout en montrant le désespoir à l'état brut et le renversement cruel de l'american dream. Audacieux, âpre, amer.
    Andretti3000
    Andretti3000

    17 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 mai 2023
    Que j'aime Sasha Lane! Elle est brillante dans ce rôle, American Honey est une vraie bouffée de liberté.
    maxime ...
    maxime ...

    240 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 février 2023
    American Honey viens clairement de m'envoyer une gigantesque bouffée d'air avec cette drôle d'évasion ! Andrea Arnold dont j'avais vu Fish Tank il y'a maintenant fort longtemps risque d'en secouer plus d'un, je me sens de par cette constatation beaucoup moins seul ...

    Avec moins de banalité dans mes paroles, ce film est une évasion sur fond de trash, selon toutes les interprétations possibles du terme. Dès sa première scène, l'on plonge avec Star, dans cette benne à traqué la bouffe que les autres jettent ! On ne peu faire plus explicite que la traque du poulet sous-vide en plein cagnard ...

    We found Love, le titre si entrainant de Rihanna, viens changer immédiatement l'ordre de marche de l'histoire. Cette chanson, et la danse qui s'ensuit redéfinit les codes et bouscule les choses avec radicalité. C'est ce biais qui pousse à fuir une autre danse, à prendre la tangente par la fenêtre, de mettre les voiles à pleine course.

    Puisqu'il s'agit de poursuite, il faut le dire de suite, celle-ci sera démente. On suit au fil des pérégrinations une genèse rapide, vite évoqué, de cette bande qui se lie par une ambition, faire du fric ! La vente, par touts les moyens narre un rêve qui à terme se délite autour d'une solitude, d'un point de retrait absolu, d'une tout autre évasion. Car oui, de cette liberté sous condition, les coutures sautent, et vite, là aussi !

    Tout semble être éphémère semble nous dire le parcours de Star. Le jolie moment qu'elle passe dans le camion à écouter le " Boss " en est par exemple, là de suite, une évocation qui me semble bien refléter l'image. La musique, point de ralliement, d'ancrage, stimule les émulations, fédère une désunion aussitôt le vacarme du quotidien repris. Cette B.O, au passage, est vraiment incroyable !

    De ses routes, motels, paysages et natures en touts genres, l'on garde en tête une mise en scène folle d'une Andréa Arnold qui vibre de la condition de ces protagonistes. Elle partage un idéal de fièvre et de colère munie d'empathie, le American Honey chanter en cœur m'a paru en tout cas, venir me raconter cela.

    Rien ne prépare au pire, pourtant, l'on entrevois, sans aucun misérabilisme culpabilisateur une démarche de rendre grands ses paumés, ses désœuvrés, ses marginaux ayans tout quittés. Ici, pas de jugement ou de truchement quelconques, les visages qu'ils soient connus, ou inconnus, viennent tour à tour se singularisé pour au fond complété une galerie, une galerie que je nomme, sublime.

    Son champ lexical, à base d'insectes en semi mort cérébrale complète une métaphore de vide. Ce dernier, passé la posture, creuse encore à réduire les énergies, à endiguer les risques pour mieux faire entendre sa voix moribonde de misère existentielle combattu par les velléités à survivre malgré les coups de cafards de ses êtres mal embarqués au départ ... Qui le reste, mais avec un panache si je n'ose dire !

    American Honey dure environ 2h30, comme son sujet, le temps carbure, virevolte, et déphase un laps de par son cadrage, sa virevolte scénaristique, dans le découpage et dans le geste significative de sa réalisatrice qui embrasse le naturalisme pour en faire vivre une substance effervescente. J'ai adorer çà, à tel point que je veux déjà le revoir.
    lograt
    lograt

    10 abonnés 500 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 septembre 2022
    Très prenant, de bons acteurs et un portrait d'une autre Amérique avec une bande son exceptionnelle. Et avec une fin qui arrive assez tôt pour ne pas être dans la redite.
    Pierre-Emmanuel P.
    Pierre-Emmanuel P.

    1 abonné 3 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 mars 2022
    Chef d'œuvre. Absolument iconique. Ce n'est pas un film qu'on a l'habitude de voir, il vous surprendra par tout ses aspects. C'est superbement filmé, l'atmosphère est incroyable Shia Labeouf est génial dedans, le groupe aussi on y croit du début à la fin. Bravo bravo bravo
    GéDéon
    GéDéon

    85 abonnés 513 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 février 2022
    Pour son quatrième long-métrage, sorti en 2016, la réalisatrice britannique Andrea Arnold nous entraine dans un road-movie décrivant une jeunesse américaine paumée évoluant en marge de la société. Malgré sa longueur (près de trois heures), on est emporté par cette vie de nomades où fêtes, débauches et petites combines pour gagner de l’argent s’entrecroisent. La limite du film est de se cantonner à un style quasi-documentaire sans apporter de véritable regard critique sur cette quête de liberté. Bref, une œuvre sans artifice sur l’Amérique profonde qui sonne vraie mais manque de profondeur.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 554 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 12 juillet 2021
    Perdre 163min pour montrer la vie d'un inconnu en fuite. C'est probablement ce sens profond qui a fait le succès de ce film auprès des papes de la critique. A part le bon jeu des acteurs et encore il n'y a rien dans ce film. Avec une histoire de 5 minutes maximum sur des enfants qui vendent des magazines American Honey divague sans fin. Au moment où vous commencez à vous identifier à un personnage ou a sympathiser avec lu à le comprendre et à éprouver de la tristesse ou de la joie pour lui la réalisatrice Andrea Arnold sape notre intelligence en le plaçant dans des situations qui n'ont aucun sens ou en lui faisant faire quelque chose que personne de sensé ne ferait jamais dans la vie. Il y a quelques scènes où l'on se dit que c'est parti mais c'est pour se faire à nouveau avoir...
    Shawn777
    Shawn777

    585 abonnés 3 469 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 mars 2021
    Ce film, réalisé par Andrea Arnold et sorti en 2016, n'est franchement pas mal du tout et c'est en tout cas, en ce qui me concerne, le meilleur de sa filmographie ! Malgré sa bonne réputation et les avis généraux positifs, la réalisatrice nous a habitué à des films plutôt inégaux, notamment son avant-dernier "Les Hauts de Hurlevent" qui était très long et relativement vide. J'avais donc quelques appréhensions avant de me lancer dans celui-ci, qui dure tout de même deux heures quarante. Et on voit le temps passer, certes, car la réalisatrice garde sa mise en scène très lente et ses longueurs qui cassent parfois le rythme, mais nous passons tout de même dans l'ensemble un bon moment ! Il n'y a pas vraiment d'histoire, enfin en tout cas d'intrigue principale, si ce n'est l'évolution du personnage principal, Star, qui arpente les routes états-uniennes en compagnie de sa nouvelle bande d'amis, vendeurs de journaux (par ailleurs directement inspiré de la vie personnellement de la réalisatrice). Néanmoins, malgré cette absence de fil rouge, il est tout de même agréable de suivre les aventures de cette bande d'amis qui donne envie de tout quitter et de partir avec eux, malgré l'ambiance qui tourne quelques fois au vinaigre, voire au malsain dans certaines scènes. Et ça, je reconnais que Arnold sait parfaitement capter et retranscrire cette ambiance, qu'elle soit très bonne, mauvaise ou malsaine, on a vraiment l’impression de vivre les émotions en même temps que les personnages. C'est notamment dû à sa mise en scène qui se démarque ici je trouve de ses précédents films, même si nous retrouvons sa patte, telle que la caméra à l'épaule, les paysages et horizons à n'en plus finir, qui contrastent avec les grandes villes, les animaux, notamment les oiseaux et les fils électriques qui parcourent le ciel. Les images sont très belles, notamment en ce qui concerne la lumière, bien souvent naturelle. Néanmoins, j'aurai aimé que les personnages soient un peu plus travaillés, même si beaucoup de choses passent par des non-dits et des regards. En ce qui concerne les acteurs, nous retiendrons surtout Sasha Lane et Shia LaBeouf qui jouent très bien, de même que le reste du casting, pourtant dans leur premier film pour la plupart. "American Honey" est donc dans l'ensemble un bon film, tout simplement !
    Daniel Schettino
    Daniel Schettino

    25 abonnés 241 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 31 janvier 2021
    American Honey est un grand film. On pense d'abord aux grands films du genre avec Les Raisins de la colère (The Grapes of Wrath) de John Ford de 1940, puis aux Moissons du ciel (Days of Heaven) réalisé par Terrence Malick, tant la description de ces jeunes gens en grande précarité par Andrea Arnold, est rigoureuse et bouleversante. On voit aussi que malgré les années qui passent, la conditions de vie des précaires, des laissés-pour-compte, est vraiment problématique aux États-Unis. Près de 15 % de la population vit en dessous du seuil de pauvreté : 46,7 millions d’Américains sont dans une situation de pauvreté. On peut faire aussi un parallèle entre le film d'Andrea Arnold avec le très beau documentaire de The Other Side de Roberto Minervini. Dans les deux films, les personnages ont un état d'esprit assez libertaire. Si il existe une Amérique pudibonde, on voit que pourtant que les Rednecks de the Other Side ou les travailleurs pauvres des deux films, ont une grande liberté d'esprit. Que ce soit dans la réalité ou dans la fiction, les personnages sont autonomes, seule leur condition sociale détermine leur futur avec peu de chance d'évolution. Ce qui est frappant aussi dans le film d'Andrea Arnold, est l'abandon des personnages. Ils sont livrés à eux-mêmes, mais ils sont blindés, et leur désinvolture est une chance. Les personnages se questionnent aussi sur leur vie misérable. Star, interprétée par Sasha Lane, crève l'écran. Elle voit à la fin du film, une femme qui elle a arrêté de lutter. Cette femme droguée, abandonnée dans un taudis, seule avec 3 enfants. pourrait bien être bien Star dans 10 ou 15 ans. Une femme brisée par la vie. Pourtant au début du film il y a un autre exemple, avec une autre femme toute aussi pauvre, mais qui elle danse encore. Donc si on ne croit pas à une ascension sociale pour Star, elle pourra choisir de devenir l'une ou l'autre de ces femmes. Shia Labeouf trouve un de ses meilleurs rôles. .
    Comandor
    Comandor

    32 abonnés 19 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 juin 2023
    Ce film est vraiment trop sentimentale pour moi, je me suis ennuyé pendant toute la longueur du film si c'est uniquement pour voir des scènes d'amour et de la baise sans voir la moindre action et qui reste sur tout mou du genou, moi je trouve pas ça vraiment un beau film. Il n'y a que les beaux paysages qui sauve le film le reste est trop lent. J'ai juste attendu le mot fin.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    688 abonnés 3 011 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 novembre 2020
    À chacune de ses étapes, à chaque halte dans des motels avec piscine ou dans des maisons en location, le road trip entrepris par American Honey prolonge un peu plus sa cartographie de la misère américaine : des solitudes millionnaires à la pauvreté économique et culturelle de familles contraintes de vivre sans figures parentales viables – ou de compenser leur absence, à l’instar de la fuite que fait subir Star à ses deux enfants en guise de préambule –, nous voyageons entre les extrêmes au son d’une playlist endiablée que crachent les enceintes du van. Le long métrage brosse le portrait d’une communauté alternative vivant en marge du monde et pourtant au cœur du monde, arpentant ses beaux quartiers comme ses banlieues, partageant ses valeurs le temps d’un entretien commercial ; un microcosme qui rejoue en mode mineur les lois qui régissent le monde, depuis la tête toute-puissante jusqu’aux travailleurs constamment menacés d’expulsion. Aussi la camionnette et ses occupants offrent-ils un observatoire en minuscule où sont captés les déséquilibres de la société américaine, et les situations vécues un kaléidoscope de possibles que Star explore de façon libérée et sauvage. Car le film d’Andrea Arnold relève de la sauvagerie quasi primitive, les corps n’ayant de cesse de se toucher, de s’exhiber – pensons ici à Corey qui passe son temps à montrer son entrejambe – ou de se cogner lors d’un rituel des losers qui n’est pas sans rappeler Fight Club. Nous errons dans un espace-temps incertain, comme coupé de la chronologie et de sa dimension horizontale, puisqu’il opère par couches successives qui s’accumulent à la manière d’un sol stratifié : rien ne s’emboîte, rien ne fait sens, tout s’entasse, et le montage insiste sur ce point en collant les journées les unes aux autres comme prises dans un sempiternel recommencement. Le long métrage établit d’ailleurs un ensemble de rituels qui incorporent aussitôt le spectateur au groupe : les règles de Krystal apprises par cœur, le départ du motel, la répartition des binômes sur le territoire de jeu, le retour en van, l’arrivée dans un autre motel etc. American Honey louvoie entre l’adulte et l’adolescent, est pris d’un mouvement qui se casse et se heurte aux rituels mis en place ; il capte merveilleusement bien cette tension entre le confort procuré par la règle et le plaisir libertaire pris à la transgresser, cette tension qui injecte dans la relation qui unit et désunit Star et Jake une passion subite, subtile, brutale, dont l’expression naïve n’est autre qu’un trésor enfantin amassé au fil des jours : tout ce qui brille… Une œuvre immense portée par deux acteurs envoûtants : Sasha Lane et Shia LaBeouf.
    lagadj
    lagadj

    1 abonné 8 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 septembre 2020
    Une fille sur le fil du rasoir... On se laisse hypnotiser par son histoire...
    Les acteurs sont excellents, la réalisation soignée. Top !
    streletz
    streletz

    11 abonnés 16 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 avril 2022
    American Honey est une invitation à la liberté. Un voyage au cœur d'une Amérique oubliée. Un film authentique.
    Alasky
    Alasky

    349 abonnés 3 400 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 mai 2020
    Road trip caméra à l'épaule, une véritable peinture de l'Amérique désenchantée, de ces jeunes rebelles en marge de la société, n'aspirant qu'à la liberté, à rendre leur quotidien plus intense, à jouir de la vie. Portrait à la fois cru et tendre de ces vies marginales au coeur d'une Amérique rarement filmée. Oeuvre contemplative et sensible. Réel coup de coeur pour ma part.
    Hotinhere
    Hotinhere

    551 abonnés 4 958 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 avril 2020
    Un road-movie envoûtant et fascinant qui suit le quotidien de jeunes marginaux à travers les routes du Midwest américain, porté par des comédiens impressionnants de naturel, avec notamment un grandiose Shia LaBeouf. Prix du jury à Cannes en 2016.
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