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    American Honey
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    3,9
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    79 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 14 février 2017
    "American Honey" ou comment Star, adolescente aux portes de l'âge adulte, va conquérir l'Amérique. Le quatrième film d'Andrea Arnold est la revanche romancée d'une jeunesse marginalisée et sans racine dans une Amérique profonde qui garde jalousement ses trésors et refusent de se regarder en face. Star et sa bande sont là pour les mettre au pied du mur et pointer du doigt ceux qui ont laissé le pays du rêve et de la liberté se replié sur lui-même et laissé ses enfants livrés à eux-même. Road movie au plus près de l'action et de ses personnages, "American Honey" est une nouvelle variation sur le rêve américain, un rêve noirci par le pétrole et les préjugés où le nerf de la guerre, l'argent, devient une lutte sans merci entre marginaux et citoyens modèles. Les fantômes de la guerre et la crise budgétaire sont bien là et alimentent les discours de ces jeunes qui ne veulent qu'une chose : soutirer coûte que coûte l'argent des ménages proprets et politiquement corrects. Sous ses airs de film prônant la liberté d'entreprendre, de créer et de faire ses propres choix, "American Honey" est un film initiatique et désespérant sur 'une jeunesse perdue qui ne peut que répéter les erreurs de ses aînés. Compétition, appât du gain, punition pour les moins rentables, la troupe de jeunes s'enferme dans ce qu'elle tente de fuir et poursuit un rêve qui a cessé d'exister depuis bien longtemps. L'Amérique fait pâle figure, ses grands espaces sont vides de tout espoir et la confiance a disparu, cédant le pas à la méfiance et au mensonge. On pourra sans doute regretter le manque de pudeur dont la réalisatrice a su faire preuve par le passé, on pourra reprocher au film de ne pas se donner les moyens de son ambition dans cette gigantesque tentative de dresser le portrait de l'Amérique d'aujourd'hui, le dernier film d'Andrea Arnold reste pourtant un magnifique portrait d'une jeune fille devenu jeune femme en affrontant les démons de son époque.
    henri M.
    henri M.

    9 abonnés 7 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 février 2017
    j'ai adoré et contrairement à certaines critiques qui trouvent le film un peu long moi pas du tout et franchement j'ai pas vu le temps passer. Le film décrit à merveilles les bas fonds et les paumés de l’Amérique white trash. Un seul mot pour ce film fascinant: Wahhhou 10/10
    Archibald T.
    Archibald T.

    19 abonnés 209 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 février 2017
    Andrea Arnold semble être passée à coté de son , de ses sujets.
    Elle ne fait qu'effleurer la vie en collectivité de cette jeunesse américaine ainsi que l'Amérique profonde bourgeoise, chrétienne ou démunie rencontrée lors de ce road trip.

    On regarde sans déplaisir ce film malgré sa demi heure de trop mais une sensation de raté subsiste une foi s le générique de fin atteint.
    Marcel D
    Marcel D

    104 abonnés 212 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 février 2017
    American Honey : a Star is born ?
    Road movie américain sorti le 8 février 2017 (durée : 2h43) réalisé par Andrea Arnold
    Avec Sasha Lane et Shia LaBeouf

    Prix du Jury du dernier festival de Cannes, American Honey nous emmène explorer une Amérique aussi scintillante que crasseuse. Road trip empreint de poésie, Andrea Arnold laisse s’exprimer ses protagonistes avec grâce et liberté, loin des strass et paillettes de La La Land.

    Des personnages attachants

    Fort d’un casting sauvage très réussi et consacrant onze acteurs novices sur les quinze membres de cette joyeuse troupe, American Honey retrace le périple de Star (premier rôle d’une Sasha Lane qui crève l’écran) sillonnant les routes américaines pour fuir sa piètre condition en vendant des magazines peu convaincants. Mais elle peut heureusement compter sur un Shia LaBeouf très juste dans la peau de Jake, à la fois tête brûlée, sensible aux charmes de la nouvelle mais aussi sous le joug de la patronne Krystal.

    La fraîcheur des moments en groupe ou plus intimes vient récompenser la part belle laissée à l’improvisation. Les vannes fusent, l’énergie ne faiblit pas malgré la longueur du film, dans une succession de scènes cohérentes et non répétitives. L’héroïne se cherche avec force et fragilité, passe par différentes routes et divers sentiments. Elle avance, recule, piétine, court, hésite…

    L’Amérique entre crasse et grâce

    Filmé en 4/3 et la quasi-totalité du temps en lumière naturelle, American Honey propose une magnifique photographie. On prend plaisir à s’installer dans le van au milieu de ces laissés pour compte et à arpenter un mid west à la fois sauvage et habité par une faune pas toujours recommandable.

    Durant les 2 heures 43 (rassurez-vous : le temps passe très vite !), nous ferons de nombreuses rencontres dans cette Amérique où une jeune chrétienne prie Dieu alors qu’elle semble contrôlée par le Diable, où les vieux cowboys charment les midinettes à coup d’alcool, de ver et de viande grillée, où ceux qui récupèrent le pétrole achètent leurs bas fantasmes avec quelques billets. Une Amérique où l’on se prend pour Spiderman même dans une benne à ordures, où l’on se questionne sur un Dark Vador aussi squelettique que réel.

    Cette dualité entre crasse et grâce prend tout son sens lors de la scène où Star fait pipi devant tout le monde en admirant les sublimes canyons, symbole d’une jeunesse engluée dans un quotidien peu reluisant mais toujours empreint de rêves et de libertés.

    Une poésie sublimée par une bande-son fascinante

    Les chansons s’enchainent, entre rap, country et folklore américain, donnant du rythme et du sens aux images et aux situations. La bande-son est remarquable, tant par sa qualité (« Beginning of everything ») que par sa quantité et c’est avec un vrai plaisir que l’on réécoute les différents morceaux une fois le film terminé.

    Ces considérations sonores viennent renforcer cette poésie moderne constante du début à la fin, à l’image d’une conclusion magique (attention spoilers !). Au début, l’héroïne se prend pour un oiseau plein d’espoirs, avant de devoir redescendre de plusieurs crans (symboliser par les fils électriques)… Au point de se transformer en insectes, ces viles créatures qui semblent partager le même quotidien que tous ces marginaux, cherchant tous à survivre tant bien que mal. Star apprend beaucoup de ce voyage initiatique qui la fait évoluer au cœur de cette Amérique sucrée. Pense-t-elle qu’elle a enfin trouvé un milieu propice à son épanouissement, comme cette tortue plongeant dans l’eau ? A moins qu’elle ne cherche à se suicider pour fuir cette vie nauséabonde ? Ce milieu, ce système va-t-elle l’accepter ? Est-elle prête pour ça, à l’image de sa relation compliquée avec Jake ? En tout cas, elle finit par ressortir essoufflée de cette apnée improvisée… avant de voir une luciole illuminée s’envoler vers les sommets…

    Vous l’aurez compris, American Honey est un vrai coup de cœur, tant sur le fond que sur la forme. En espérant vite revoir Sasha Lane dans un autre film !
    Padami N.
    Padami N.

    61 abonnés 514 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 février 2017
    bon road movie sur l Amérique du midwest des oubliés et de la jeunesse festive mais un peu désenchantée. par contre la réalisation est un peu contemplatif mais sans vrai jugement
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 13 février 2017
    Avec son format 4:3 singulier, American Honey nous embarque dans l'effervescence d'une jeunesse libérée en quête d'aventure (sous une sorte d'American Dream revisité). Au long de leur Road Trip se mêle passion, amour, liberté, folie : tous les ingrédients d'un Road Trip intense et riche en sensations. Autant dans le scénario que dans la réalisation, le film nous prend par les tripes. L'effet de la caméra à l'épaule plonge le spectateur dans la dynamique épicurienne du groupe et dans l'intimité du personnage principal (accentuée par les gros plans). La teinte légèrement jaunie et les couleurs vives renforcent la Poétique du film. Un film qui nous montre également avec justesse les dérives de la poursuite de l'argent d'une jeunesse qui semble désabusée, spoiler: dans un groupe régi par une leader (Krystal) qui a la main mise sur les individus et qui s’immisce vulgairement dans les affaires de Star

    Très beau film dans lequel l'émotion doit éclipser la raison : à regarder avec un oeil passionnel, insoucieux, et ne pas exposer ce film à une critique et un regard trop rationnels.
    Drôle, touchant, intense, ce film fait respirer et nous invite à rêver collectivement. On est vite déçu de la vie "normale" quand on quitte la salle...
    colombe P.
    colombe P.

    130 abonnés 695 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 février 2017
    Il s'agit d'un road movie américain particulièrement excellent.
    Cette histoire est envoûtante, dépaysante, magnétisante.
    J'ai été passionnée par ces aventures au jour le jour.
    Voilà un divertissement très réussi.
    Justin d
    Justin d

    63 abonnés 9 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 12 février 2017
    Ce film est un road movie plat, vulgaire, les personnages sont laids et mal choisi. Le temps passe extremement lentement et j'ai attendu en vain de ressentir une émotion pendant tout le film. Un ennui mortel ... passez votre chemin ça vous évitera un long road trop ennuyeux à souhait.
    traversay1
    traversay1

    3 572 abonnés 4 861 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 février 2017
    3 films présentés à Cannes et 3 Prix du jury : Andrea Arnold cumule. American Honey, première incursion outre-Atlantique de la cinéaste britannique n'a pourtant rien à voir avec Red Road, du moins a priori. En tournant loin de chez elle, celle qu'on avait étiqueté trop facilement la Ken Loach au féminin semble se métamorphoser dans un road trip qui contient pourtant un large aspect social. American Honey est un double portrait de l'Amérique, celui des habitants du Midwest et celui du microcosme de ces jeunes garçons et filles, blancs, faut-il le préciser, embarqués dans une aventure apparemment libertaire mais tout de même régie par les règles du capitalisme. Dualité vue à travers les yeux de son héroïne, fraîchement intégrée dans le groupe qui vit en autarcie et trace la route, d'un motel à l'autre. Andrea Arnold filme ses protagonistes comme une entité collective s'attardant peu sur ses membres, hormis trois d'entre eux : la chef, son second et la novice. C'est un parti pris, comme celui de peu s'intéresser à la psychologie, pour un film sensoriel, captivant, notamment dans ses boucles narratives répétitives (les mêmes qui agaceront certains) pour une durée certes excessive de 2h40 mais pas si longues cela à part peut-être dans sa dernière ligne droite. Pas d'intrigue forte dans American Honey mais deux ou trois scènes marquantes dont une passablement sordide. Evidemment, on peut y trouver la musique trop forte ou les gros plans sur les insectes fastidieux mais c'est passer à côté des grandes qualités du film. Son refus de jugement et son constat documentaire s'allient ici à une forme quasi hypnotique voire poétique dans ce vagabondage chaotique et finalement bienveillant.
    dominique P.
    dominique P.

    836 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 février 2017
    Je suis très friande des road movie en général, surtout quand ils se passent aux USA.
    Celui-là est vraiment sensationnel.
    Malgré la grande longueur du film (2 h 40) on ne s'ennuie pas et personnellement j'ai été captivée par les comédiens, les situations, les paysages, la musique, le rythme.
    Adelme d'Otrante
    Adelme d'Otrante

    175 abonnés 1 137 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 11 février 2017
    Star quitte son monde dysfonctionnel et horizontal pour en découvrir un tout aussi plat celui des grandes plaines du Midwest, un road-trip au son de la Trap-Music dans une amérique un peu perdue et dévouée à Trump. La route est longue, trop longue, bien trop longue, les rencontres qui auraient dû donner tout le sel au film sont au final plutôt rares, pas forcément marquantes ou trop peu développées, l'histoire d'amour de l'héroïne qui occupe une grande place est inintéressante....bref au pays de l'Americana revêche et sensuelle le triumvirat Larry-Gus-Harmony a fait beaucoup mieux.
    Christoblog
    Christoblog

    827 abonnés 1 674 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 février 2017
    A la vision du nouveau film d'Andrea Arnold, il m'est difficile de penser autre chose que "Quel gâchis".

    Je pense en effet tellement que cette réalisatrice possède en elle le talent le plus pur, qu'il m'est douloureux de la voir s'égarer, ne serait-ce que légèrement, ou temporairement.

    Entendons-nous bien : American honey possède des qualités intrinsèques énormes qui le place facilement au-dessus de la production moyenne. Le petit soucis, c'est qu'Andrea Arnold a de film en film une propension à accentuer ses tics de mise en scène : format carré, fréquents plans fixes du ciel, séquences de quasi-documentaires animaliers sur les insectes ou les oiseaux, redites et bégaiements donnant l'impression d'improvisation. Ajouter cette fois-ci une bande-son à base de rap tonitruant (trop forte en intensité quand le film a été projeté à Cannes) et une durée exagérément longue (2h43) et vous obtiendrez un film simplement impressionnant, alors qu'il aurait pu être superbe.

    Restent par ailleurs toutes les qualités su cinéma d'Arnold : une sensualité exacerbée, une finesse magnifique dans la façon de filmer les visages et les corps, et la capacité à produire des scènes irréelles.

    American honey laisse un souvenir durable au spectateur. Le tableau désastreux qu'il trace de l'Amérique profonde (et des marges) est sidérant, l'interprétation du couple Sasha Lane / Shia LaBeouf parfaite, mais au final, je crains quand même que le film ne rencontre pas son public.
    Jorik V
    Jorik V

    1 271 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 février 2017
    Andrea Arnold délaisse son Royaume-Uni et les films à tendance sociale le temps d’un film pour aller dans une direction diamétralement opposée mais qui lui réussit plutôt bien avec ce « American Honey » qui nous emmène sur les routes américaines avec une bande de jeunes épris de liberté. Le road-movie est un genre balisé avec ses codes et ses passages obligés et lorsqu’il se déroule dans le pays qui l’a vu naître, en l’occurrence le pays de l’Oncle Sam, on sait déjà ce que l’on risque d’y trouver. Et sur ce point, la réalisatrice ne nous surprend pas car elle n’insuffle pas vraiment un vent de nouveauté dans le genre ce qui ne l’empêche pas de réussir son film dans les grandes largeurs.

    On apprécie qu’elle évite certains écueils narratifs propres au genre comme les mauvaises rencontres en cours de route ou la panne. De la même manière, le fait de prendre comme protagonistes principaux des jeunes livrés à eux-mêmes et désargentés n’est pas synonyme de drogues, violence ou sexe à tout va. Bon point, les clichés sont donc évités. Le film suit Star, une jeune fille qui prend la route avec une quinzaine de jeunes adultes sur les routes du Midwest pour faire du porte-à-porte et se faire un peu d’argent, loin d’une famille totalement dysfonctionnelle. Sur la route, Andrea Arnold sait filmer les paysages américains, ces innombrables étendues infinies d’où émerge parfois une grande ville. Elle parvient à capter l’essence des lieux traversés avec acuité et à rendre palpable cette Amérique fantasmée qu’on oublie trop souvent, de banlieues pavillonnaires cossues en quartiers pauvres à l’abandon en passant par les motels miteux et les stations-services au milieu de nulle part. On prend le pouls d’une certaine Amérique avec brio ici, loin des nombreux poncifs dans lesquels le film aurait pu se vautrer ; tout ici respirant le vrai.

    Cependant, il faut avouer que pour ceux qui ne se laisseront pas embarquer dans ce voyage quelque peu envoûtant à défaut d’être hypnotique, les presque trois heures du film sembleront une éternité. Il est vrai que ce long-métrage n’ayant pas vraiment d’intrigue, mais déroulant une suite d’arrêts à travers les Etats du Midwest, se traine un peu en longueur dans la dernière heure et pourra sembler répétitif. Mais c’est le prix à payer pour frayer avec cette petite troupe attachante incarnée par des acteurs tous plus vrais que nature. Le format carré et caméra à l’épaule ne s’imposait peut-être pas et les seconds rôles ne sont pas du tout creusés, néanmoins Andrea Arnold réussit à tisser une majorité de scènes tour à tour attachantes, sensibles voire même captivantes. Pour ceux qui aiment les grands espaces américains et ce sentiment de dépaysement, « American Honey » est fait pour vous. On sort de la salle avec un grand vent de liberté dans le cœur et l’envie de prendre la route pour voguer vers l’inconnu. Rien qu’en cela, ce film est une réussite qui mérite son Prix du Jury cannois.
    PsychoHead
    PsychoHead

    52 abonnés 219 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 février 2017
    Gros coup de cœur pour ce road movie. J'ai adoré l'esthétique et la bande son du film, les acteurs sont tous géniaux. Je suis assez fan du genre Road movie de base et la j'ai été servi, j'ai même pas vu les presque 3h passer tellement j'étais à fond dedans.
    Dommage qu'il sorte dans si peu de salle et que tout le monde n'ai pas la chance de le voir.
    Une merveille.
    Lucas J.
    Lucas J.

    6 abonnés 34 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 février 2017
    Krystal est la reine des abeilles. L'argent, est le mot qu'ont à la bouche ses ouvrières qui parcourent l'Amérique avec pour but de quémander auprès de toutes les catégories sociales états-uniennes. Ces rencontres, au sein de ces voyages quotidiens, étanchent la soif d'aventure et de risque de ces jeunes, lancés sur les routes. Arrive Star, une autre que la pauvreté sociale, monétaire et affective accable, et l'a pousse sur la route. Charmée par le beau Jake, elle apprendra au fil de l'aventure à écouter et comprendre ce que nous distinguons de moins en moins : la part du rêve, et celle du désir. Nos sociétés sont malades, mais nous sommes tout aussi malades à l'idée d'être sain, et donc hors. A voir.
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