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    American Honey
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    3,9
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    79 critiques spectateurs

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    moket
    moket

    526 abonnés 4 331 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 29 mars 2020
    Un road trip en compagnie de jeunes Américains désœuvrés qui vivotent de leurs arnaques. Les images sont belles mais le film ne va nulle part et est terriblement long et répétitif.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 28 mars 2020
    American Honey est un grand film. On pense d'abord aux grands films du genre avec Les Raisins de la colère (The Grapes of Wrath) de John Ford de 1940, puis aux Moissons du ciel (Days of Heaven) réalisé par Terrence Malick, tant la description de ces jeunes gens en grande précarité par Andrea Arnold, est rigoureuse et bouleversante. On voit aussi que malgré les années qui passent, la conditions de vie des précaires, des laissés-pour-compte, est vraiment problématique aux Etats-Unis. Près de 15 % de la population vit en dessous du seuil de pauvreté : 46,7 millions d’Américains sont dans une situation de pauvreté. On peut faire aussi un parallèle entre le film d'Andrea Arnold avec le très beau documentaire de The Other Side de Roberto Minervini. Dans les deux films, les personnages ont un état d'esprit assez libertaire. Si il existe une Amérique pudibonde, on voit que pourtant que les Rednecks de the Other Side ou les travailleurs pauvres des deux films, ont une grande liberté d'esprit. Que ce soit dans la réalité ou dans la fiction, les personnages sont autonomes, seuls leur condition sociale détermine leur futur avec peu de chance d'évolution. Ce qui est frappant aussi dans le film d'Andrea Arnold, est l'abandon des personnages. Ils sont livrés à eux-mêmes, mais ils sont blindés, et leur désinvolture est une chance. Les personnages se questionnent aussi sur leur vie misérable. Star, interprétée par Sasha Lane, crève l'écran. Elle voit à la fin du film, une femme qui elle a arrêté de lutter. Cette femme droguée, abandonnée dans un taudis, seule avec 3 enfants. pourrait bien être bien Star dans 10 ou 15 ans. Une femme brisée par la vie. Pourtant au début du film il y a un autre exemple, avec une autre femme toute aussi pauvre, mais qui elle danse encore. Donc si on ne croit pas à une ascension sociale pour Star, elle pourra choisir de devenir l'une ou l'autre de ces femmes. Shia Labeouf trouve un de ses meilleurs rôles.
     Kurosawa
    Kurosawa

    583 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 25 mars 2020
    Il fallait bien se la farcir cette purge de 2h30 : film ultra répétitif, sans idées, "American Honey" échoue sur tous les plans.
    On est d'abord soulagé de voir une entrée en matière qui ne s'éternise pas, tant le misérabilisme est frappant, mais il ne faut jamais trop vite se réjouir car la suite est guère plus intéressante. Il faut quand même dire à quel point Andrea Arnold, qui nous promet une grande histoire d'amour dans un film de groupe, échoue à mettre en scène un collectif et à creuser une véritable profondeur sentimentale. Ce double échec tient évidemment à un problème d'écriture – hormis la séquence avec les "cow-boys" qui sort du lot, on a la désagréable impression de voir la même scène tourner en boucle – et à une mise en scène totalement inopérante : comment veut-on rendre compte de relations dans un groupe, autres que schématiques et grossières, si l'on ne filme pas les acteurs ensemble, si on ne les cadre pas autrement que séparément, si, en somme, on les laisse faire leur petit numéro dans leur coin, tous écrasés dans des gros plans interchangeables ?Andrea Arnold refuse de filmer le groupe, elle filme chaque acteur dans toute son inexpressivité et son univocité : les comédiens sont en cela raccords avec leurs personnages puisqu'ils sont aussi creux qu'eux. Il n'y a aucune tendresse pour cette Amérique paumée, en marge d'une société consommatrice et bien-pensante, mais simplement le petit plaisir à montrer inlassablement le folklore cool de la misère : on peut difficilement faire plus antithétique mais c'est bien cet exploit que réalise Andrea Arnold. Aucune envie de céder devant cette coolitude déplacée et inconséquente, juste un ennui abyssal qui nous prend très vite d'assaut et qui ne nous lâchera pas devant autant de paresse cinématographique, ponctuellement interrompue par une lourdeur allégorique – la dernière scène est à ce titre assommante et ridicule – désuète à souhait.
    Marc L.
    Marc L.

    44 abonnés 1 583 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 septembre 2019
    De temps à autre, une poignée de cinéastes plus doués que la moyenne parviennent à capter l’Amérique le temps d’un film qui ne raconte rien : pas l’Amérique dans son ensemble évidemment, mais une partie, généralement celle sur laquelle les caméras préfèrent ne pas s’attarder et qu’ils arrivent à cartographier miraculeusement, presque par accident devrait-on plutôt dire, tant cela semble éloigné de leur ambition de départ. Ce rôle d’observateur des générations perdues et des territoires anonymes était tenu, dans les années 90 et 2000, par les Larry Clarke et Gus van Sant : aujourd’hui, ceux parmi leurs héritiers qui visent le plus juste ont pour nom Harmony Korine (avec ‘Spring breakers’) Sofia Coppola (‘The bling ring’) et, dans le cas présent, Andrea Arnold, réalisatrice britannique responsable il y a quelques années d’une version très sensorielle des ‘Hauts de Hurlevent’. ‘American honey’ suit les pérégrinations d’une bande de jeunes, tous plus ou moins marginaux, qui sillonnent les routes du Midwest pour vendre des magazines en faisant du porte-à-porte, poussés par le besoin d’argent mais aussi une irrépressible envie de prendre leur envol et de conquérir leur liberté Une telle idée ne sort pas de nulle part : la presse américaine fait effectivement état, depuis quelques années, de l’émergence d’une nouvelle génération paumée qui, ne croyant guère à la solidité du rêve américain et aux lendemains qui chantent, a choisi la voie de l’errance collective et de l’hédonisme d’opportunité, le démarchage étant l’un des moyens ouvrant l’accès à ce genre de vie. Road-movie initiatique, qui rend compte d’une métamorphose, celle de la jeune Star, qui prend le risque de sauter dans l’inconnu plutôt que de courber l’échine sous le poids de la vie ratée qui l’attend, ‘American honey’ n’obéit pourtant pas à un fil conducteur bien défini. Il s’agit plutôt du récit au jour le jour d’un mode de vie : les nuits dans les motels ou à la belle étoile, les arnaques plus ou moins inventives pour refourguer leur camelote, les soirées de défonce collective frénétique, comme si le jour ne devait jamais se lever, la relation, incertaine et chaotique qui se tisse entre Star et Jake, le vendeur-vedette du groupe, et les rencontres avec ces Américains de l’intérieur, plus ou moins nantis, bigots et vaguement racistes Par sa manière très particulière de filmer, qui impose une esthétique proche du reportage, Arnold parvient à faire passer l’image d’une nation duale : une Amérique immense, mythique, qui donne l’impression que l’univers est infini et que rien n’est impossible lorsque le soleil se couche sur les plaines...et une autre, morne et désespérante, qui voit les mêmes motels miteux, les mêmes parkings et la même sinistrose se répéter d’état en état. Arnold suit ses acteurs, plus précisément son actrice principale Sasha Lane, au plus près, captant la moindre de ses expressions et le moindre de ses sentiments face à ces horizons qui s’ouvrent, toujours au rythme d’une musique Trap lancinante, ce qui rend le film d’autant plus épuisant qu’il dure près de trois heures. On peut bien se dire qu’on aurait été tout aussi satisfait avec une heure de moins, étant donné que ‘American honey’ n’a pas de véritable conclusion : , tout est ici question d’établir une atmosphère, un état d’esprit, celle des rêves et des fantasmes adulescents, et la bande son qui va avec. La conjonction de ces éléments fait que, quoi qu’on en ait pensé, on tient peut-être avec American honey’ le film générationnel de ces années-ci.
    Kowalski
    Kowalski

    2 abonnés 165 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 avril 2019
    Je suis un peu passé à côté des précédents films d’Andrea Arnold, surtout connue pour Fish Tank, déjà prix du jury à Cannes. Or il se trouve que les prix du jury sont parfois bien meilleurs que les palmes d’or, la preuve. On suit ici l’improbable destin de Star, une ravissante young adult qui choisit de tailler la route à bord d’un minibus pleins de colporteurs (plus ou moins barrés, ou en rupture de ban). Arrivera-t-elle à se tailler (également) sa part du lion, voire du loup en l’occurence ? À vous de voir... On pense d’abord à The Florida Project, puis à Larry Clark ou Harmony Korine, mais la captation stupéfiante et photogénique d’American Honey rappelle aussi bien Gus Van Sant qu’Abdellatif Kechiche (c’est dire). Enfin c’est encore au cinéma de Tony Gatlif pour son côté sarabande crépusculaire que je l’ai plus pensé. Une réussite.
    cinéman
    cinéman

    41 abonnés 806 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 août 2018
    Road moovie assez original, très bons acteurs, bonne musique... mais c'est quoi la morale de l'histoire ?? Je ne vois aucune problématique, aucun fil directeur, aucun scénario, si ce n'est des petites aventures durant les démarchages... On se laisse porter en attendant un événement .. mais rien n'arrive si ce n'est les petits problèmes de la vie en équipe. Star, l'héroïne, en couple avec Jake, aurait pu représenter une belle histoire d'amour mais ils se trompent mutuellement ! Filmer le porte-à-porte au cours d'un road moovie n'est pas banal mais le faire du début à la fin sans scénario solide, sans un sujet porteur... ça reste assez fade et plat au final.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 9 mars 2018
    American Honey est road movie somptueux. Carton plein pour Andrea Arnold, elle nous délivre une nouvelle fois une pépite, filmé sans filtres, en lumière naturelle. C'est brut, sauvage, poétique, beau, pure. Une expèrience unique et magique. Authentique.
    NarnoNarno
    NarnoNarno

    39 abonnés 629 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 novembre 2017
    La liberté mise en scène par “American Honey“ est une réponse en roue-libre aux oubliés du système libéral américain, ceux qui empruntent « l'American Way of Life » dans un van à plusieurs par des chemins de traverse qui les amènent d’un cul de sac vers un potentiel et dénié autre cul de sac. Paradoxalement, il n’y a aucune mélancolie, ni de fatalité, ni de promesses, mais une naïveté assurée et curative dans les errances de ces personnages, aux valises lourdes par leur passé respectif, mais dont le manque de place dans le coffre du véhicule qui leur fait traverser l’Amérique, ne leur permet pas de les apporter avec eux. Du coup, le voyage donne une légèreté et une coolitude communicative, une liberté transgressive sans prix, peut-être pas constructive pour nos esprits cartésiens, mais jouissive dans ses intentions ou ses instantanés. En filmant au plus près de ses personnages, parfois par une caméra approximative ou improvisée, A.Arnold nous convie au road trip, sans ceinture de sécurité, filme le brut de chaque situation avec une esthétique minimaliste et particulièrement efficace. Le casting ne donne pas l’impression de jouer, et semble vivre en osmose leur aventure. Véritable révélation de ce film, S.Lane porte son rôle avec un bluffant réalisme, pendant que S.LaBeouf hypnotise par une étonnante sobriété et R.Keough apporte une autorité borderline et mordante. On peut reprocher au scénario un certain minimalisme, couvert par la volonté réussie de faire passer du sensoriel plutôt que du récit. On apprend peu de choses sur chacun des personnages, leurs écorchures sont (volontairement) expédiées. Le film est trop long, sa dernière heure a tendance à recycler des situations auparavant filmées et n’apporte plus grand-chose. Mais la B.O. est impeccable et joue un rôle capital dans le ressenti global. Libre et affranchi, “American Honey“ est un trip sensoriel, une pause (un peu longue) hors-norme et faussement légère, qui donne envie de faire du stop et d’être pris pour partager ce voyage hors du temps et hors de tout.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 27 octobre 2017
    un film qui pourrait durer plusieurs jours. on vit avec eux. on est dedans. la bande son est excellente. l'histoire est tellement proche de la réalité.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 6 septembre 2017
    "American Honey" nous embarque dans un road movie aux côtés d’une bande de jeunes pétillante et débordante d’énergie. Originaires de différents états des Etats-Unis, ces jeunes partent sur les routes à la recherche d’un peu de vie, d’aventure et surtout d’eux-mêmes. Andrea Arnold nous offre une traversée flamboyante d’une Amérique amère joliment saupoudrée par la rencontre sensuelle de Shia LaBeouf et Sasha Lane. Déjà séduite par ses précédents films, Andrea Arnold vise juste une fois de plus et réalise un film sensible où souffle un vent de liberté. Tout comme dans "Fish Tank", la réalisatrice saisit avec délicatesse la singularité de l’adolescence où tous les possibles sont à portée de main.

    "American Honey" subjugue par ses 2h40 d’un tourbillon furieux et éclatant à la bande son rafraichissante et à la lumière naturelle envoûtante. So, let’s go !

    Plus de chroniques sur mon blog : plumeetpellicule.wordpress.com
    Hastur64
    Hastur64

    223 abonnés 2 289 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 août 2017
    Ce film est un voyage dans l’Amérique profonde (Kansas, Dakota), donc si vous voulez voir une Amérique des grands espaces et des villes du centre du pays, loin des mégapoles de la Côte Est ou Ouest, vous allez apprécier ce côté. On suit pendant plus de deux heures une bande de jeunes, un peu paumés ou en tout cas assez marginaux, qui vivent de vente de magazines en porte à porte en se déplaçant dans tout le pays. Star, séduite par Jake, décide sur un coup de tête de les suivre, malheureusement ce goût de liberté se révèle rapidement un peu amer. Un road-trip de deux heures qui est un premier film et en plus avec des acteurs en très grande majorité amateurs, tout cela laisse soupçonner le film indépendant un peu chiant. C’est en fait loin d’être le cas, le film s’avère très énergique et on suit avec plaisir les mésaventures de cette jeune fille et de la bande de doux dingues avec qui elle voyage. Alors, le film n’est pas sans temps morts, mais ils permettent une visite de l’Amérique loin des clichés hollywoodiens, en compagnie de personnages qui ne rêvent pas à un futur, ni à une petite vie tranquille. Filmé hors des circuits traditionnels des studios, le film possède une certaine authenticité qui n’est pas sans rappeler les documentaires, alors même que c’est une fiction centrée autour du personnage de Star et de son évolution personnelle au cours de cette aventure. Je pense que c’est cela qu’a récompensé le « Prix spécial du Jury » à Cannes, cette authenticité et la peinture de cette sous-culture inconnue en Europe de ces jeunes vivant de démarchage. Un beau moment de cinéma.
    cinono1
    cinono1

    301 abonnés 2 055 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 30 mai 2018
    L' Anglaise Andrea Arnold a perdu une partie de sa lucidité en traversant l'Atlantique. Loin de l'acuité pour filmer la jeunesse anglaise de Fish Tank, sa vision ne l'Amérique n' est pas exempt de cliché. Elle peut toutefois compter sur une mise en scène brillante, enveloppante pour cerner ses personnages. Cette sensibilité cache parfois la misère, car à des scènes réussies se glissent d'autres scènes tout à fait ratées. Pour saisir un instant de la jeunesse, il faut souvent un scénario discret mais bien présent, bien construit, et c'est ce qui manque quand même à l'ensemble, la réalisatrice peinant à tenir un discours sur ce groupe qu'elle filme avec compassion mais sans lucidité. La bande-son sauve aussi les meubles, notamment le formidable "Dream Baby Dream" de Springsteen (reprise de groupe Suicide) qui résume un peu l'état d'esprit du film
    Benjamin A
    Benjamin A

    711 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 mai 2017
    Quatrième film d'Andrea Arnold et prix du Jury au festival de Cannes en 2016 American Honey nous plonge dans l'Amérique profonde pour y suivre le destin d'une jeune adolescente qui va rejoindre un groupe de marginaux.

    Reflet d'une génération perdue, American Honey propose une vision des nouveaux laissés pour compte de l'Amérique profonde, des gens livrés à eux-mêmes et n'hésitant pas à défier les lois et surtout la vie pour mieux s'en sortir et s'éclater. Divisant son oeuvre en plusieurs villes, Andrea Arnold nous fait d'abord suivre la vie de cette bande à travers son van, les ventes de magazines, les diverses arnaques, les fêtes et tout simplement une vie marginale, où l'on ressent les fragilités de chacun de ces mômes, où la réalisatrice met en avant plusieurs de leurs problèmes sociaux.

    Road movie au cœur d'une Amérique marginale, American Honey raconte aussi une rencontre puis l'amour entre deux de ces jeunes, un amour violent et régulièrement en fuite. Andrea Arnold parvient à faire ressortir l'intérêt de cette galerie de laissés pour compte, ainsi que de faire souffler un vent de liberté sur son oeuvre, parfois sublimée par une bande-originale oscillant entre hip-hop et musique plus traditionnelle, et l'impression de vivre avec eux une échappatoire à une réalité plus dure, avec les risques que cela encourent.

    Néanmoins, American Honey a tendance à se montre un peu trop répétitif, notamment dans la deuxième partie, avec l'impression de revoir des péripéties se répéter, avec finalement l'impression de tourner en rond, ponctuée par une fin qui laisse un léger gout amer, et surtout d'inachevé. On peut aussi reprocher à l'oeuvre une émotion qui ne vient que trop rarement, alors que la réalisatrice, dans un style caméra à l'épaule, filme avec simplicité et sans esbroufe le quotidien de ces jeunes, tous très bien et naturellement interprétés.

    Andrea Arnold propose avec American Honey une vision de l'Amérique profonde et marginale ainsi que des nouveaux laissés pour compte, mettant en avant un vent de liberté faisant oublier les quelques failles que l'on peut trouver à l'oeuvre, notamment dans sa gestion du scénario.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 361 abonnés 4 180 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 mars 2017
    Prix du Jury à Cannes, on attendait avec hâte la sortie du dernier long-métrage de la réalisatrice de Fish Tank. American Honey est censé nous transporter dans un univers musical mouvementé par ces jeunes qui sillonnent le Midwest pour vendre des magazines et se satisfaire de ce mode de vie nomade. Même si on peut entendre quelques morceaux de pop, country, alternatif ou du rap et RnB, on s’attendait à un rythme plus dynamique. Au fond American Honey répète sa propre histoire pendant près de trois heures et on finit par ressentir le besoin de quitter le van. Car ces jeunes en marge de la société en rupture totale avec leurs familles ne font qu’arpenter les routes sans ambition et n’avancent et n’apprennent rien pour leur vie future. On se demande alors quel est l’objectif de ce quasi documentaire. Où est la leçon ? Le sexe, la danse, la manipulation, la vente, la drogue, les coups bas, la solitude, Andrea Arnold montre beaucoup de choses mais n’exploite rien dans son fond. American Honey est un film plein de promesses mais qui se révèle être asséché de toute conscience.
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    mat niro
    mat niro

    354 abonnés 1 824 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 mars 2017
    Une jeune fille, Star, quitte sa famille pour sillonner les Etats-Unis avec une bande de jeunes qui vivent de la vente de magazines en faisant du porte à porte. Ce road movie est porté par deux acteurs au sommet : Shia LaBeouf et l'époustouflante Sasha Lane. On s'attache à cette troupe d'écorchés vifs qui mène une vie rock'n'roll à travers tous ces états du Midwest. Il y a aussi cette love story spoiler: qui au fil du film va consumer la jeune fille et lui faire prendre des risques inconsidérés
    . Il n'y a ici pas de jugement de la part de la réalisatrice britannique sur les faits et gestes des protagonistes. Un film primé à Cannes, peut être un peu long pour certains, mais qui fait de ce vagabondage une épopée réussie, avec en plus une bande son entraînante entra rap, pop et blues.
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