Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
benoitG80
3 410 abonnés
1 464 critiques
Suivre son activité
5,0
Publiée le 9 janvier 2015
"Hard Day" film coréen de Kim Seong-hun est un sac de nœud incroyable et explosif !!! Rarement je crois en avoir pris plein les yeux à ce point, les rebondissements et la folie de ce scénario étant simplement énormes ! On est ainsi embarqué dans une histoire inimaginable, sorte de spirale étourdissante qui va dépasser tout ce que l'on pouvait attendre ou supposer... On est ainsi rivé à son fauteuil, les bras immobiles, les yeux écarquillés devant le spectacle hallucinant que nous propose ce réalisateur, suite à cette histoire qui part d'une sacrée mauvaise journée et d'un mort bien trop encombrant pour les bras de ce lieutenant de la brigade criminelle, ce qui va révéler des surprises à travers des situations à la fois rocambolesques, drôles et terribles malgré tout ! Et cette folle succession va sembler sans fin tant le réalisateur déborde d'idée et d'inventivité pour maintenir un suspens d'un haut niveau, si bien que l'on reste sans voix devant ces faits qui s'imbriquent et qui rendent le lieutenant Ko Geon-soo complètement fou d'angoisse et de terreur quand il mesure au fur et à mesure l'étendue, puis les conséquences de ses idées et de ses actes... Cet engrenage machiavélique atteint des dimensions étonnantes également par les acteurs tous époustouflants et hors norme, dont le héros Lee Seong-gyoon, extraordinaire dans son jeu puissant et vrai, où toute la peur et s'exprime par ses expressions qui me resteront assurément en mémoire ! Cette histoire se termine évidemment et enfin, mais en apothéose et dans une violence insoupçonnable sans en dire davantage quant à son déroulement... L'humour noir est malgré tout très présent même si l'on rit nerveusement le plus souvent... À ne pas louper sous aucun prétexte pour passer un moment jubilatoire, d'autant plus que ce film n'aura malheureusement pas un long avenir dans nos salle de cinémas ! Bravo et chapeau... Des réalisations comme celle-ci, on en redemande bien sûr encore et encore...
Aaaaah ! Des Coréens ! Ça faisait longtemps que je n’avais pas vu du neuf en provenance de ce bon vieux pays du matin calme ! Et un « thrillo-polar » en plus ? Mais quel régal ! Bon, du coup, je l’avoue, je ne sais pas à quel point mon enthousiasme a pu influencer ma réception par rapport à ce film, mais il n’empêche que dès le départ ce « Hard Day » a su me prendre dans son rythme sans trop de difficulté. J’ai senti très rapidement la maitrise des codes, aussi bien dans le visuel, l’habillage sonore, que dans la manière d’amener les différents éléments qui vont constituer l’intrigue. Bon alors certes, ça récupère pas mal les codes « Made In Korea » posés précédemment par les grands maîtres du pays sans savoir y mettre la même subtilité et la même personnalité, il n’empêche malgré tout que ça reste suffisamment carré pour fonctionner. Et s’il y a bien un domaine sur lequel cet « Hard Day » s’en sort particulièrement bien, c’est sur son écriture. Même si c’est simple, ça a le mérite de mettre tout de suite les pieds dans le plat. Les péripéties s’accumulent très rapidement sur le dos du personnage principal, créant ainsi un effet d’intrigue que, pour ma part, j’ai trouvé très efficace. Le tout se densifie et se renouvelle très régulièrement, même si l’ensemble reste enfin de compte très classique. Mais c’est justement dans cette simplicité que j’ai trouvé mon plaisir face à ce « Hard Day ». Le boulot est fait proprement, avec le souci constant de ne se moquer de personne et surtout, dans cette logique rigoriste propre aux réalisateurs coréens qui me plait tant. Franchement, j’aurais même pu grimper au rideau jusqu’à toucher la tringle si seulement Kim Seong-Hun était parvenu à tenir cette logique d’emballement jusqu’au bout. Manque de pot, ce film se révèle étonnamment long. Plus on s’enfonce dans le dernier tiers, plus l’intrigue bascule vers un final aussi interminable que balourd. Quel dommage que le film n’ait pas été raccourci de vingt bonnes minutes et que l’opposition finale ne soit pas traitée de manière plus crue et plus subtile ! Non seulement je n’aurais pas perçu un sentiment d’usure, mais en plus les personnages auraient gagné en crédibilité. Mais bon, dans l’ensemble, ça reste quand même bien efficace. Ça se prend carrément en cette période de disette niveau « polars »…
Franchement je ne m'y attendais pas, mais pas du tout... Je suis allé voir ça vite fait car j'avais une heure à tuer (oui je vais voir des films de deux heures quand j'ai une heure à tuer), j'avais juste vu la bande annonce et ça ne m'avait pas tant parlé que ça... Mais c'est assez dingue comme film. Alors ce n'est pas parfait, commençons par là, par les défauts... Il y en a, surtout au niveau de l'écriture, tout est explicatif, tout ce qui est dit dans le film sera réutilisé plus tard, rien n'est anodin, à la fin ça rend juste le tout ultra prévisible.
Je veux dire qu'on entend parler de la douche qui brûle... on voit des explosifs... on entend parler des balles à blanc... tout est réutilisé, à la fin c'est juste pénible... Sans compter le fait qu'on prend le spectateur pour un idiot en mettant des flash back pour bien comprendre que c'est le même type... C'est bon, vu sa réaction on avait compris... C'est les seules choses qui viennent entacher le film qui est super efficace et haletant !
Parce que du début à la fin ça n'arrête pas, on est sous tension ! Pendant 1h51, chaque second tout s'empire, tout s'aggrave de plus en plus et venant rajouter de la tension jusqu'à qu'on a envie que ça explose une bonne fois pour toute histoire qu'on en finisse et qu'on puisse se reposer ! Hard Day ! En effet, sacrées journées pour ce flic !
Ce qui est louable c'est également le fait que le personnage ne soit pas un héros, c'est un antihéros, un flic pas forcément très propre, qui a peur... on est loin du superhéros qui chasse le crime. De plus ses réactions étant donné le contexte qui assez bien expliqué sont crédibles. Parce que bon, tout le monde ne ramasse pas un corps dans sa voiture tous les jours...
Du coup, c'est le premier film que je vois cette année au cinéma et c'est franchement bon, si on ôte les bémols déjà cité, c'est du pur divertissement qui prend aux tripes et qui est réellement bien fait. Alors certes on n'est pas au niveau d'autres réalisateurs coréens bien connus de par chez nous (Bong Joon-ho ou Park Chan-wook pour ne citer que les plus connus), mais c'est prometteur et ça laisse présupposer du bon pour la suite ! S'il accepte que ses spectateurs ne sont pas des idiots finis et peuvent comprendre un film sans leur rappeler ce qui s'est passé une demi-heure avant.
Un polar sud-coréen de Kim Seong-hun qui signe ici un premier film délirant et très réussi. Une réalisation bien ficelée et implacable qui bénéficie d’un rythme d’enfer et d’un humour noir et ironique percutant ; le suspense est omniprésent et les rebondissements sont nombreux et inventifs offrant des situations cocasses. L’ensemble est extrêmement soigné tant au point de vue du scénario que de la mise en scène. Un film policier imprévisible dans la lignée des très bons "The Chaser" ou "Memories of Murder" !
Un polar efficace du sud-coréen Kim Seong-hun. Un scénario diabolique, millimétré, avec le souci du détail. Les rebondissements maintiennent un suspense constant. Ce thriller noir et parfois violent manque cependant d’un peu de délicatesse. Les rôles principaux sont remarquablement interprétés : Lee Seon-gyoon dans le rôle de KO et Jo Jin-woong dans celui de Park le maitre chanteur. Le pitch : Un homme se rend aux funérailles de sa mère. spoiler: Téléphonant au volant de sa voiture, il renverse et tue un piéton ; il cache le corps dans le coffre. Cet homme se nomme KO Gun-su, il est lieutenant de police et ses ennuis commencent.
Très curieux de découvrir cette comédie policière à la sauce sud-coréenne (sortie il y a déjà plus d'un an et demi), Hard Day est une bonne surprise parce qu'on est directement dans l'action en nous présentant une introduction prenante. En effet, elle donne du stress, puis passer cette étape, le déroulement de l'histoire cesse d'étonner grâce à des rebondissements de taille ! Le cinéphile est avec le personnage principal tout le long du film. C'est un jeune commissaire, qui s'apprête à assister aux funérailles de sa mère. Cependant, il renverse un piéton par accident ! Paniqué, il décide de cacher son cadavre dans le cercueil de sa propre mère... Mais, quelqu'un a tout vu et va le faire chanter !! Le montage est dynamique et la caméra est en mouvance. Avec une musique tout aussi efficace ! De plus, l'humour noir est de la partie, s'avère assez fou dans cette histoire glauque. L'acteur, Lee Seon-gyoon est une révélation. Possédant beaucoup de talent pour mentir, le protagoniste donne des frissons lors des moments très inquiétants, tout en tension spoiler: - celle ou le commissaire veut mettre le cadavre dans le cercueil de sa mère est vraiment captivante - on ne l'arrête plus et spoiler: il va jusqu'au bout de cette galère. C'est pour cela que le public veut savoir ce qu'il va se passer par la suite des événements que tellement Hard Day est poignant ! Pour conclure, Hard Day est un genre de thriller/comédie aboutit dans lequel on ne s'ennuie guère. Chapeau bas !
une sombre histoire de corruption et de maitre chanteur....Un jeune lieutenant de police se décide à maquiller un accident....Le reste est rondement mener, comme savent le faire les coréens dans leurs films noirs......Celui ci n'a pas trop d'hémoglobine, mais est menée comme une cavalcade, une course contre la montre, rythmée et jamais banale.....il y a de l'action, mais surtout beaucoup de suspens, dans une odyssée coréenne empreinte de mystère, il faut presque 45 minutes pour saisir les enjeux du film, la personnalité plutôt trouble du héros (le policier qui a commis l'accident).....C'est particulièrement soigné en terme de mise en scène , de scénario, de jeux d'acteurs (là dessus les coréens sont très forts et expressifs), ainsi que de plans séquences, notamment une poursuite.....je pense que le cinéma coréen nous offre un bon film de suspens (absolument pas noir ou nuancé, comparé à des old boy ou à un memories of murder), mais qui tient la route et est facile d'accès....Je conseille, c'est assez grand public....
Les thrillers coréens ne font jamais dans la demi-mesure et Hard Day du presque débutant Kim Seong-hun ne fait pas exception à la règle. Vraiment pas. Qu'est-ce qui pourrait le différencier alors ? Moins violent et plus burlesque que la moyenne, c'est la voie choisie par le réalisateur qui respecte cependant un grand nombre de conventions du genre. Avec une critique caustique de la corruption au sein de la police du pays qui est devenue habituelle, habilement utilisée cette fois-ci avec son personnage de flic anti-héros en plein cauchemar et une amoralité qui atteint des sommets. Hard Day est à prendre pour ce qu'il est, un divertissement haut en noirceur qui se fiche comme une guigne de la vraisemblance de son intrigue et entasse les rebondissements à la cadence d'un métronome, les ultimes étant d'ailleurs de trop. Plus ramassé, moins dans la surenchère, le film aurait gagné en efficacité et en concision.
"Hard day" est un très bon polar mêlant action, suspense et un zeste d'humour. On prend beaucoup de plaisir devant cette aventure menée tambour battant où cela castagne parfois bien sec. Sympa et rafraîchissant.
Dans la droite lignée des polars extrêmement sombres et violents que nous livre le cinéma sud-coréen grâce aux petits chefs d’œuvre déjà cultes de, notamment, Kim Jee-Woon et Na Hong-Jin, la première réalisation de Kim Seong-hun réussit à nous immerger dans les coulisses d’une police coréenne corrompue jusqu’à la moelle par le biais d’un thriller rondement mené. En nous faisant suivre la façon dont le destin d’un inspecteur de la brigade criminelle loin d’être irréprochable va être transformer par un malheureux concours de circonstances, le scénario réussit en effet à nous faire découvrir les rouages d’un système policier moisi de l’intérieur. Même si l’intrigue en elle-même n’apporte pas son lot de bonnes surprises, à cause d'un empilement de rebondissements qui sont, tour à tour, soit trop prévisibles soit complétement rocambolesques, la réussite du film tient dans ses ruptures de rythme cycliques qui font s’entremêler harmonieusement un suspense intense et un humour parfois un peu grotesque. C’est de cette ambivalence entre situations saugrenues et pics de tensions, appuyée par une brillante mise en scène qui ne cherche qu'à accélérer encore le rythme déjà effréné de la narration, que l’on vit cette histoire au côté de son héros comme un véritable cauchemar éveillé, tout en réussissant à faire en sorte que le film qui en ressort s'apparente finalement davantage à une comédie qu'à un thriller.
A côté de la complexité et du travail psychologique proposé par les plus grands films de ses confrères coréens Park Chan-Wook, Kim Jee-Won ou Bong Joon-Ho, ce premier film de l'énième talent coréen Kim Seong-hun fait presque office de série B, tant les ambitions qu'il développe sont modestes. Pourtant, se cantonner au divertissement et à une pincée de satire (qui rappelle pas mal Memories of Murder) n'empêche pas Hard Day de s'avérer sympathique et très efficace. Le film fonce d'un bout à l'autre en rebondissant sans cesse sur des enchaînements narratifs souvent originaux et amenés avec tact. Certes, cette frénésie sape considérablement tout développement extérieur à l'intrigue pure (humanisation, travail d'ambiance en profondeur, étude sociale réelle) mais le parti pris tient jusqu'au bout, malgré 2-3 passages trop explicatifs et des cadrages parfois un peu désordonnés. Au final, Hard Day est un premier film très réussi, qui laisse bon espoir quant à l'éclosion d'un nouveau grand talent coréen ces prochaines années. Ce réservoir, décidément, est intarissable.
Pour son premier long-métrage, Kim Seong-hum signe un polar glaçant de réussite. Présenté à la Quinzaine des Réalisateurs 2014, Hard Day raconte le ressassement incessant qui plane dans la tête d’un homme après avoir percuté un homme en voiture. D’abord choquant, l’intrigue prend des tournures pinçantes au funérarium. Puis pensant que seuls les regrets seront portés à l’image, on comprend toutes les erreurs du personnage principal avec conviction. Le réalisateur transvalse alors son œuvre dans la brutalité. Et si les scènes d’actions sont percutantes c’est peut-être ce final qui tire trop en longueur qui rompt avec le côté prenant de l’histoire. Hard Day est un film sud-coréen extrêmement bien dirigé et mit en scène mais qui s’éternise juste un peu sur la conclusion. D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
Hard Day est un film d'action décomplexé et passionnant, qui lorgne vers la comédie noire et la satire sociale sur le burn out et les flics ripoux. Rythmé, le film offre une mise en scène variée et léchée.
"Je suis crevé... Je dois me reposer". Voici ce que réclame le héros du film plus d'une heure après que l'action ait débutée sur les chapeaux de roues. Bien loin d'un film à la Statham et cie, "Hard day" est une petite perle d'humour, parodique et féroce. Ainsi, la relation complètement azimutée entre le héros un peu écervelé et le méchant sacrément barré est une véritable partie de bonheur, suivie par de bons acteurs. La tension n'est pas avortée mais la longueur de certaines scènes n'est pas vraiment idéal pour un début aussi rapide, surtout que certains plans font plus penser à du remplissage qu'à autre chose. Ajoutez à cela une musique balancée un peu n'importe comment (qui, parfois même, déclare l'action juste avant que celle-ci tombe), et on obtient du ravissement à observer l'oeuvre en question, même si on l'aura, au final, vite oubliée... Du cinéma coréen qui a le mérite d'être bien pensé sur papier, mais qui n'ajuste pas assez son propos et qui dévie pour se perdre, entre action qui déborde de l'écran et humour souvent peu mature.
C'est rythmé, c'est original, c'est mené tambour battant. Du suspense, de l'action, des rebondissements... sûrement un peu trop car le tout manque in fine de crédibilité.